lib Posté 16 mars 2009 Signaler Posté 16 mars 2009 En surfant sur le net,je suis tombé sur l'un des textes de l'un des éleves de Rothbard,Hoppe,qui semble professer des idées limite eugenistes et racialistes. Peut-on dire que Hoppe est Maurassien à la lecture de ce texte: Citation Hans-Hermann Hoppe A BAS LA DEMOCRATIE Imaginez un gouvernement mondial, démocratiquement élu à l'échelle mondiale en suivant le principe un homme-une-voix. Que serait le résultat probable d'une telle élection ? Le plus vraisemblable est que nous aurions un gouvernement de coalition sino-indien. Et qu'est-ce que ce gouvernement serait le plus enclin à faire pour complaire à ses électeurs et se faire réélire ? Il découvrirait probablement que l'Occident a beaucoup trop de richesses et que le reste du monde, particulièrement l'Inde et la Chine, bien trop peu, et par conséquent mettrait en œuvre une redistribution systématique du revenu du riche Occident vers le pauvre Orient. Ou alors, imaginez qu'aux Etats-Unis on étende le droit de vote aux enfants de sept ans. Le gouvernement ne serait peut-être pas composé d'enfants, mais ses politiques, selon toute probabilité, refléteraient le "souci légitime" des enfants de disposer d'un accès "suffisant" voire "égal" à des hamburgers, des limonades et des vidéocassettes "gratuits". Je présente ces "expériences mentales" pour illustrer les conséquences du processus de démocratisation qui a commencé aux Etats-Unis et en Europe au milieu du XIXème siècle, et qui porte ses fruits depuis la fin de la première guerre mondiale. L'extension progressive du droit de vote et finalement l'établissement du suffrage universel des adultes a fait à chaque pays ce que la démocratie mondiale ferait pour l'ensemble du globe : mettre en branle une tendance apparemment permanente à la redistribution du revenu et des biens. Un-homme-une-voix, plus la "liberté d'entrer" dans l'appareil d'Etat, c'est-à-dire la démocratie, implique que toute personne et sa propriété personnelle est mise à la portée de toutes les autres, et ouverte à leur pillage. En ouvrant en apparence les couloirs du pouvoir politique à tout le monde, la démocratie fait du pouvoir politique une "res nullius", où personne ne souhaite plus qu'il soit restreint parce qu'il espère que lui-même, ou ceux qui lui sont favorables, auront un jour une chance de l'exercer. Par contraste, dans les monarchies "absolues" d'Occident, quiconque ne faisait pas partie de la classe dirigeante avait peu de chances, voire aucune, d'y accéder, de sorte qu'ils s'opposaient avec véhémence à toute extension du pouvoir du Monarque. Dans les démocraties, en revanche, on peut s'attendre à ce que les majorités (ceux qui "n'ont pas") tentent sans relâche de se remplir les poches aux dépens des minorités (ceux qui "ont"). Cela ne signifie pas qu'il n'y aura qu'une seule classe de gens à "besoins" et une seule catégorie de "nantis", et que la redistribution se fera uniquement des riches vers les pauvres. Bien au contraire, alors que la redistribution des riches vers les pauvres jouera toujours et partout un rôle prépondérant, ce serait une erreur sociologique que de supposer que ce sera là la seule forme ni même la forme prédominante de la redistribution. Après tout, les riches "permanents" et les pauvres "permanents" le sont généralement pour une bonne raison. Les riches sont en règle générale intelligents et industrieux, alors que les pauvres sont typiquement stupides ou paresseux, ou les deux à la fois. Il n'y a pas beaucoup de chances que les imbéciles, même s'ils forment la majorité, soient systématiquement plus malins que la minorité des individus brillants et énergiques et parviennent à s'enrichir à leurs dépens. Bien plutôt, la plus grande partie de la redistribution se fera à l'intérieur du groupe des "non-pauvres", et il arrivera souvent que ce soient les plus riches qui arrivent à se faire subventionner par les plus pauvres. Pensez seulement à la pratique quasi-universelle des études universitaires quasiment "gratuites", grâce auxquelles la classe ouvrière, dont les enfants fréquentent rarement l'enseignement supérieur, est amenée à subventionner la formation des enfants de la bourgeoisie. (1) En outre, on peut s'attendre à ce qu'il y ait un grand nombre de groupes et de coalitions pour essayer de s'enrichir aux dépens des autres. Les critères seront divers et changeants pour définir ce qui fait qu'une personne est un "possédant" (méritant d'être pillé) et qu'une autre est un "déshérité" (méritant une part du butin). Simultanément, les gens appartiendront à une multitude de groupes de profiteurs et de victimes, perdant au titre de l'une de leurs caractéristiques et gagnant grâce à une autre, certains se retrouvant être des gagnants nets et d'autres des perdants nets de la redistribution politique. (2) La reconnaissance de la démocratie comme machine populaire de redistribution des revenus et des biens, associée à l'un des principes les plus fondamentaux de l'économie —à savoir qu'on finit toujours par se retrouver avec davantage de ce qui est subventionné— fournit la clé pour comprendre l'époque actuelle. Toute redistribution, quel que soit le critère sur lequel elle se fonde, implique de prendre aux possesseurs et producteurs originels (ceux qui "ont" quelque chose) pour donner aux non-possesseurs et non-producteurs (ceux qui "n'ont pas" la chose en question). Les raisons que l'on pourrait avoir de devenir le propriétaire initial de la chose considérée sont alors moindres, alors que sont accrues celles de devenir un non-possédant et un non-producteur. Tout naturellement, du fait que l'on subventionne les gens parce qu'ils sont pauvres, il y aura davantage de pauvreté. Quand on subventionne les gens parce qu'ils sont au chômage, on se retrouve avec davantage de chômeurs. Soutenir les mères célibataires avec l'argent des impôts conduira à un accroissement de leur nombre, de celui des naissances "illégitimes" et des divorces. Dans certains cas, ces politiques peuvent se contredire dans leurs effets. En interdisant le travail des enfants, on prend de l'argent aux familles avec enfants pour le donner à ceux qui n'en ont pas (la restriction réglementaire de l'offre de travail fera monter les salaires). En conséquence, le taux de natalité baissera. En revanche, en subventionnant l'enseignement donné aux enfants, on prend du revenu à ceux qui n'en ont pas ou peu, pour le donner à ceux qui en ont beaucoup. Cependant, à cause du système de prétendue "sécurité sociale", la valeur des enfants va de nouveau baisser, et de même le taux de natalité ; car en subventionnant les retraités avec des impôts pris à ceux qui gagnent leur vie, l'institution de la famille —le lien intergénérationnel entre les parents, les grands-parents, et les enfants— est systématiquement affaiblie. Les vieux n'ont plus besoin de dépendre de l'assistance de leurs enfants s'ils n'ont fait aucune provision pour leurs vieux jours, et les jeunes (qui ont très généralement accumulé moins de richesses) doivent soutenir les vieux (qui ont en général plus de richesse matérielle) et non le contraire, comme il est normal dans les familles. Le désir des parents d'avoir des enfants, et celui des enfants d'avoir leurs parents, vont décliner, les familles disloquées et malades se multiplier, et l'action prévoyante, l'épargne et la formation de capital, va chuter tandis que la consommation s'accroîtra. En subventionnant les tire-au-flanc, les névrosés, les négligents, les alcooliques, les drogués, les sidateux, et les "handicapés" physiques et mentaux par la réglementation de l'assurance et par l'assurance-maladie obligatoire, on aura davantage de maladie, de paresse, de névroses, d'imprévoyance, d'alcoolisme, de dépendance à la drogue, d'infections par le Sida, de même que de tares physiques et mentales. En forçant les non-délinquants, y compris les victimes de la criminalité, à payer l'emprisonnement des coupables (au lieu de les forcer à indemniser leurs victimes et à payer tout ce que coûte leur appréhension et leur incarcération), on aura davantage de crimes et de délits. En forçant les chefs d'entreprise, par des lois contre le "racisme" et la "discrimination", à embaucher davantage de femmes, d'homosexuels, de noirs ou autres "minorités" qu'ils ne le souhaiteraient, on obtiendra plus de "minorités" employées, moins d'employeurs et moins d'emplois pour les blancs hétérosexuels. En forçant les propriétaires privés, par la réglementation de l'environnement, à protéger, c.-à-d. à subventionner les "espèces menacées" qui résident sur leurs terres, on aura davantage d'animaux, mieux portants, et moins d'êtres humains, qui se porteront moins bien. Plus important, en obligeant les propriétaires privés et ceux qui gagnent leur vie honnêtement, c'est-à-dire les producteurs, à subventionner les politiciens, les partis politiques et les fonctionnaires (les politiciens et les employés de l'Etat ne peuvent pas payer d'impôts ; c'est pour les subventionner, eux, que les autres les paient), il y aura moins de création de richesses, moins de producteurs et moins de productivité, et davantage de gaspillage, de "parasites" et de parasitisme. Les chefs d'entreprise et leurs employés ne peuvent pas gagner un sou s'ils ne produisent pas des biens et des services qui sont vendus sur le marché. En achetant volontairement un bien ou un service, les acheteurs démontrent qu'ils préfèrent ce bien ou ce service à la somme d'argent qu'ils doivent remettre pour l'acquérir. A l'inverse, les politiciens, les partis et les fonctionnaires ne produisent rien qui soit librement vendu sur des marchés. Personne n'achète les "biens" et les "services" des hommes de l'Etat. Ils sont fournis, et on subit des charges (3) pour qu'ils les soient, mais personne ne les achète et personne ne les vend. Cela implique qu'il est impossible de déterminer leur valeur et donc d'établir si oui ou non cette valeur justifie les charges encourues. Comme personne ne les achète, il n'y a personne qui démontre effectivement qu'il considère que les produits et les services des hommes de l'Etat justifient les charges correspondantes ni même si oui ou non qui que ce soit leur attribue une valeur quelconque. (4) Du point de vue de la théorie économique, par conséquent, il est entièrement illégitime de supposer, comme on le fait toujours en comptabilité nationale, que les produits et services des hommes de l'Etat vaudraient "autant qu'il en a coûté de les produire", pour ensuite additionner benoîtement cette "valeur" à celle des biens et services normaux, produits (achetés et vendus) à titre privé pour arriver à un "Produit National Brut". On pourrait aussi bien supposer que les produits et les services des hommes de l'Etat ne valent rien du tout, ou même que ce ne sont absolument pas des "biens" mais des "maux" (5) et que, par conséquent, la charge des politiciens et de toute la fonction publique doit être soustraite de la valeur totale des biens et des services produits à titre privé. En fait, raisonner ainsi serait de loin plus justifié. Pour ce qui est de ses implications pratiques, subventionner les politiciens et les fonctionnaires revient à une subvention pour "produire" presque sans égard aucun pour la satisfaction de ses prétendus "consommateurs", et avec un souci quasi-exclusif du bien-être des prétendus "producteurs", c'est-à-dire des politiciens et des fonctionnaires. Leur salaire demeure le même, que leur produit satisfasse ou non le consommateur. En conséquence, le résultat d'une expansion du secteur public sera toujours plus de paresse, de négligence, d'incompétence, de mauvais service, de mauvais traitements, de gaspillage, voire de destruction —et en même temps davantage d'arrogance, de démagogie, et de mensonges ; par exemple : "le service public est au service du public." Après moins d'un siècle de démocratie et de redistribution politique, les résultats prévisibles sont là. Le "fonds de réserve" de richesse et de capital, hérité des siècles précédents d'activité productive dans un marché relativement libre, est presque épuisé. Depuis plusieurs décennies, depuis la fin des années 1960 ou le début des années 1970, les niveaux de vie réels stagnent ou même baissent en Occident. La dette publique et le coût des systèmes existants de sécurité sociale ont amené la perspective d'un effondrement économique imminent. En même temps, presque toutes les formes de conduite indésirable —chômage, dépendance, négligence, imprévoyance, incivilité, psychopathie, hédonisme et délinquance— se sont développées à des niveaux dangereux. Si les tendances actuelles se poursuivent, on ne risque rien à dire que l'Etat-providence occidental, c'est-à-dire la démocratie sociale, s'effondrera tout comme le socialisme oriental, à la soviétique, s'est effondré à la fin des années 1980. Malheureusement, la catastrophe économique ne conduit pas automatiquement à l'amélioration. Les choses peuvent aller plus mal au lieu de s'améliorer. Ce qui est nécessaire une fois qu'arrive une crise, ce sont des idées —et des hommes capables de les comprendre et de les mettre en œuvre lorsque l'occasion s'en présente. En dernière analyse, le cours de l'histoire est déterminé par des idées, qu'elles soient justes ou fausses, et par les hommes dont elles inspirent les actes. La débâcle actuelle est elle aussi le produit des idées. Elle est le résultat d'une acceptation massive, par l'opinion publique, de l'idée de la démocratie. Aussi longtemps que cette adhésion est dominante, la catastrophe est inévitable ; et il n'y aura pas d'espoir d'amélioration même après qu'elle sera arrivée. En revanche, si on reconnaît que l'idée démocratique est fausse et perverse —et les idées, en principe, on peut en changer instantanément—, la catastrophe peut être évitée. La tâche essentielle qui attend ceux qui veulent renverser la vapeur et empêcher la destruction complète de la civilisation est de dé-légitimer l'idée de la démocratie, c'est-à-dire de démontrer que la démocratie est la cause fondamentale de la situation actuelle de dé-civilisation rampante. Dans ce but, il faut d'abord faire remarquer qu'il est difficile de trouver beaucoup de partisans de la démocratie dans l'histoire de la théorie politique. Presque tous les grands penseurs n'avaient que mépris pour la démocratie. Même les Pères fondateurs de la Constitution américaine, que l'on considère aujourd'hui —à tort— comme des défenseurs de la démocratie, y étaient strictement opposés. Sans aucune exception, ils étaient d'accord avec Aristote pour reconnaître que la démocratie n'est rien d'autre que le règne de la canaille. Ils entretenaient plutôt, comme Jefferson, l'idée d'une "aristocratie naturelle" dont ils pensaient faire partie, et prônaient en conséquence une république aristocratique. Même parmi le petit nombre de défenseurs théoriques de la démocratie dans l'histoire de la pensée politique, comme Rousseau, il est presque impossible de trouver qui que ce soit pour prôner la démocratie ailleurs que dans de toutes petites communautés. En fait, dans les villages et dans les villes où tout le monde connaît personnellement tous les autres, pratiquement personne ne peut manquer d'admettre que la position des "possédants" a forcément quelque chose à voir avec des capacités supérieures, de même que la situation des "déshérités" est liée à une infériorité, à des déficiences personnelles. Dans ces conditions-là, il est beaucoup plus difficile de faire passer l'idée de piller les autres et leur propriété à des fins personnelles. A l'inverse marqué, dans de vastes territoires comprenant des millions voire des centaines de millions de personnes, où les candidats au pillage ne connaissent pas leurs victimes et vice-versa, le désir humain de s'enrichir aux dépens des autres n'est plus soumis à aucune gêne. Plus important encore, il faut souligner que la démocratie est immorale en plus d'être anti-économique. Pour ce qui est du statut moral de la règle majoritaire, il faut faire remarquer qu'elle permet que Dupond et Durand s'acoquinent pour voler Duschmolle ; de même, que Duschmolle et Dupond s'entendent pour voler Durand, et encore que Durand et Duschmolle complotent contre Dupond. Ce n'est pas de la "justice", mais une infamie, et bien loin de traiter avec respect les démocrates et la démocratie, il faudrait les juger avec mépris et les bafouer pour leur escroquerie intellectuelle et morale. En ce qui concerne les propriétés économiques de la démocratie, il faut rappeler sans relâche que ce n'est pas la démocratie mais la propriété privée, la production et l'échange volontaire qui sont les véritables sources de la civilisation et de la prospérité humaines. En particulier, et contrairement à un mythe répandu, il faut souligner que le défaut de démocratie n'était absolument pour rien dans la faillite du socialisme soviétique. Ce n'était pas le mode de sélection des politiciens qui constituait le problème du socialisme réel. C'était la politique et la politisation des décisions en tant que telles. Au lieu que chaque producteur privé décide indépendamment quoi faire de ressources particulières, comme dans un régime de propriété privée et de contractualisme, avec des facteurs de production complètement ou partiellement socialisés chacune de ces décisions nécessite l'autorisation de quelqu'un d'autre. Peu importe au producteur comment sont choisis ceux qui donnent cette permission. Ce qui compte, pour lui, c'est qu'il ait à demander la permission. Aussi longtemps que c'est le cas, l'incitation des producteurs à produire est réduite et l'appauvrissement doit en résulter. La propriété privée est aussi incompatible avec la démocratie qu'elle l'est avec toute autre forme de domination politique. A la place de la démocratie, ce qu'exigent la justice aussi bien que l'efficacité économique, c'est une société de propriété privée stricte et non entravée —une "anarchie de production"— dans laquelle personne ne vole personne, et où toutes les relations entre producteurs sont volontaires, et par conséquent mutuellement avantageuses. Enfin, pour ce qui est des considérations stratégiques, pour approcher le but d'un ordre social non-exploiteur, c'est-à-dire une anarchie de propriété privée, l'idée majoritaire doit être retournée contre la domination démocratique elle-même. Sous toutes les formes de domination étatique, y compris la démocratie, la classe dirigeante des politiciens et des fonctionnaires ne représente qu'une faible fraction de la population. Alors qu'il est possible qu'une centaine de parasites vivent une vie confortable sur le produit d'un millier d'hôtes, un millier de parasites ne peut pas vivre sur le dos d'une centaine d'hôtes. A partir de la reconnaissance de ce fait, il apparaîtrait possible de persuader une majorité des électeurs que c'est ajouter une honte au préjudice subi que de permettre à ceux qui vivent des impôts des autres de déterminer quel sera leur montant ; on pourrait alors, par un vote majoritaire, retirer le droit de vote à tous les fonctionnaires et à tous ceux qui vivent de l'argent de l'Etat, qu'ils soient parasites des systèmes sociaux ou fournisseurs des administrations. En liaison avec cette stratégie, il est nécessaire de reconnaître l'importance primordiale de la sécession et des mouvements sécessionnistes. Si les décisions majoritaires sont "justes", alors la plus vaste de toutes les majorités possibles, une majorité mondiale et un gouvernement démocratique mondial, doivent représenter la "justice" suprême, avec les conséquences prédites au début. A l'inverse, la sécession implique la rupture de petites populations d'avec des populations plus grandes. Elle constitue par conséquent un vote contre le principe de la démocratie et du majoritarisme. Plus loin le processus de sécession se poursuivra —au niveau des petites régions, des villes, des quartiers, des bourgs, des villages, et finalement des associations volontaires de familles et d'entreprises— et plus il sera difficile de maintenir le niveau actuel des politiques redistributives. (6) En même temps, plus petites seront les unités territoriales et plus il y aura de chances qu'un petit nombre de gens, à partir de la reconnaissance par le peuple de leur indépendance économique, de leur exceptionnelle réussite dans leur métier, de leur vie personnelle moralement impeccable, de la supériorité de leur jugement, de leur courage et de leur goût, s'élèvent au rang d'élites naturelles, volontairement reconnues. Ils prêteront leur légitimité à l'idée d'un ordre naturel de pacificateurs, de juges en concurrence, c'est-à-dire non monopolistiques, et par conséquent volontairement financés, de juridictions parallèles, tel qu'il existe aujourd'hui même dans le domaine du commerce et des déplacements internationaux —une société de droit purement privé— comme réponse à la démocratie et à toute autre forme de domination politique, imposée par la violence. Traduction de François Guillaumat http://www.liberalia.com/htm/hhh_a_bas_democratie.htm
h16 Posté 16 mars 2009 Signaler Posté 16 mars 2009 Je me demande si ceci n'aurait pas plus sa place dans la section Philo, tiens.
free jazz Posté 16 mars 2009 Signaler Posté 16 mars 2009 lib a dit : En surfant sur le net,je suis tombé sur l'un des textes de l'un des éleves de Rothbard,Hoppe,qui semble professer des idées limite eugenistes et racialistes.Peut-on dire que Hoppe est Maurassien à la lecture de ce texte: Pour faire bref: non. Une telle interprétation montre que l'on a rien compris à ce texte admirable (qui pointe au contraire le risque de dérive eugéniste d'une sécurité sociale étatique), en plus d'une ignorance crasse de la pensée maurrassienne et de l'histoire de l'eugénisme. Ou encore que Leepose a fait tourner son herbe mongole. http://www.biotops.biz/shop/images/mangolianindica.jpg
Ash Posté 16 mars 2009 Signaler Posté 16 mars 2009 A première vue, je ne vois pas non plus le rapport avec la pensée de Maurras.
walter-rebuttand Posté 16 mars 2009 Signaler Posté 16 mars 2009 Il a raison sur le fond mais il devrait y mettre les formes pour être entendu.
A.B. Posté 16 mars 2009 Signaler Posté 16 mars 2009 walter-rebuttand a dit : Il a raison sur le fond mais il devrait y mettre les formes pour être entendu. Voila. Citation Les riches sont en règle générale intelligents et industrieux, alors que les pauvres sont typiquement stupides ou paresseux, ou les deux à la fois. C'est hautement vraissemblable mais ca reste caricatural.
Invité jabial Posté 16 mars 2009 Signaler Posté 16 mars 2009 Faudrait corriger. Les gens qui montent dans l'échelle sociale sont en général intelligents et industrieux, alors que ceux qui descendent sont typiquement stupides ou paresseux. Mais être riche quand on est né riche, c'est tout à fait compatible avec la bêtise et la paresse.
A.B. Posté 16 mars 2009 Signaler Posté 16 mars 2009 jabial a dit : Faudrait corriger. Les gens qui montent dans l'échelle sociale sont en général intelligents et industrieux, alors que ceux qui descendent sont typiquement stupides ou paresseux. Mais être riche quand on est né riche, c'est tout à fait compatible avec la bêtise et la paresse. C'est une meilleur correlation, mais les gens qui sont riches sont en general des gens qui sont monte dans l'echelle sociale et ceux qui sont pauvra des gens qui sont descendus.
Luis Posté 16 mars 2009 Signaler Posté 16 mars 2009 Cette phrase me paraît vraie si l'on considère que la richesse n'est pas nécessairement matérielle.
Invité jabial Posté 16 mars 2009 Signaler Posté 16 mars 2009 A.B. a dit : C'est une meilleur correlation, mais les gens qui sont riches sont en general des gens qui sont monte dans l'echelle sociale et ceux qui sont pauvra des gens qui sont descendus. Non. La plupart des gens qui sont riches sont des gens qui ont hérité. Ce n'est pas le cas du top du top, mais "en général", c'est le cas.
Randian shithead Posté 16 mars 2009 Signaler Posté 16 mars 2009 jabial a dit : Non. La plupart des gens qui sont riches sont des gens qui ont hérité. Ce n'est pas le cas du top du top, mais "en général", c'est le cas. Euh si j'en crois Fortune 500, c'est aussi le cas du top du top (75 %).
A.B. Posté 16 mars 2009 Signaler Posté 16 mars 2009 jabial a dit : Non. La plupart des gens qui sont riches sont des gens qui ont hérité. Ce n'est pas le cas du top du top, mais "en général", c'est le cas. Je t'assure que ton rang en richesse est correle a ton mouvement social, c'est juste logique. La mobilite sociale determine le niveau de correlation, mais la correlation est toujours la. Par ailleurs l'intelligence aussi est hereditaire.
free jazz Posté 16 mars 2009 Signaler Posté 16 mars 2009 A.B. a dit : Par ailleurs l'intelligence aussi est hereditaire. Tout-à-fait, ce qui pose aussi l'hypothèse d'une corrélation entre le capital accumulé entre les générations (épargne) et l'intelligence transmise.
Le sage Posté 16 mars 2009 Signaler Posté 16 mars 2009 free jazz a dit : Tout-à-fait, ce qui pose aussi l'hypothèse d'une corrélation entre le capital accumulé entre les générations (épargne) et l'intelligence transmise. Il faudrait pour cela partir de l’hypothèse qu’accumuler du capital est intelligent en soi Il me semble qu’à partir d’un certain niveau de capital accumulé, défini de manière individuel et variant donc d’une personne à l’autre, les gens doté d’intelligence consacrent celle-ci à autre chose. Si l’on exclut l’héritage, il me semble que c’est la personnalité et le goût d’entreprendre plutôt que l’intelligence qui serait à mettre en corrélation avec l’accumulation de capital.
Invité jabial Posté 16 mars 2009 Signaler Posté 16 mars 2009 Randian shithead a dit : Euh si j'en crois Fortune 500, c'est aussi le cas du top du top (75 %). Faudrait la liste des 10 plus grandes fortunes. On verrait tout de suite. A.B. a dit : Je t'assure que ton rang en richesse est correle a ton mouvement social, c'est juste logique. La mobilite sociale determine le niveau de correlation, mais la correlation est toujours la. Par ailleurs l'intelligence aussi est hereditaire. Ouais ben il y a plusieurs formes d'intelligence, hein, parce que sinon Einstein aurait été milliardaire Le sage a dit : Il faudrait pour cela partir de l’hypothèse qu’accumuler du capital est intelligent en soi Ca l'est. Citation Il me semble qu’à partir d’un certain niveau de capital accumulé, défini de manière individuel et variant donc d’une personne à l’autre, les gens doté d’intelligence consacrent celle-ci à autre chose. Oui mais même en n'y consacrant plus de temps, leurs affaires continuent à prospérer. Gates a quitté MS et pourtant MS continue de lui rapporter de la tune. Citation Si l’on exclut l’héritage, il me semble que c’est la personnalité et le goût d’entreprendre plutôt que l’intelligence qui serait à mettre en corrélation avec l’accumulation de capital. Disons que c'est clairement ridicule de dire que les riches sont intelligents et les pauvres, cons. Si c'était le cas ça se saurait. Il y a clairement une "intelligence des affaires" qui existe et qui permet à certains de faire fortune quelque soit le point d'où ils partent et parfois même plusieurs fois dans leur vie. Ceci dit, elle se transmet tout aussi mal que l'intelligence scientifique (les descendants des grands scientifiques ne sont que rarement des grands scientifiques). Le talent humain, dans quelque domaine que ce soit, est trop multifactoriel pour bien se sélectionner ; et d'ailleurs la variation entre vrais jumeaux peut être stupéfiante.
A.B. Posté 16 mars 2009 Signaler Posté 16 mars 2009 jabial a dit : Ouais ben il y a plusieurs formes d'intelligence, hein, parce que sinon Einstein aurait été milliardaire A ce niveau de richesse, ce sont d'autres caracteristiques qui rentrent en jeu, et surtout le hasard.
Invité jabial Posté 16 mars 2009 Signaler Posté 16 mars 2009 A.B. a dit : A ce niveau de richesse, ce sont d'autres caracteristiques qui rentrent en jeu, et surtout le hasard. Je ne le crois pas.
Le sage Posté 16 mars 2009 Signaler Posté 16 mars 2009 jabial a dit : Faudrait la liste des 10 plus grandes fortunes. On verrait tout de suite. Voici les 10 premiers du classement Forbes 2009 (Nom, âge, pays, fortune en milliards de dollars) 1. Bill Gates (53, USA) 40 2. Warren Buffett (78, USA) 37 3. Carlos Slim (68, Mexique) 35 4. Lawrence Ellison (64, USA) 22,5 5. Ingvar Kamprad (83, Suède) 22 6. Karl Albrecht (89, Allemagne) 21,5 7. Mukesh Ambani (51, Inde) 19,5 8. Lakshmi Mittal (58, Inde) 19,3 9. Theo Albrecht (87, Allemagne) 18,8 10. Amancio Ortega (73, Espagne) 18,3
ZzZz Posté 16 mars 2009 Signaler Posté 16 mars 2009 Citation Citation Il faudrait pour cela partir de l’hypothèse qu’accumuler du capital est intelligent en soi Ca l'est. Je pense que c'est plus la capacité à combiner avec talent les divers facteurs de production dont il est question ici. Il s'agit moins d'intelligence que d'habileté dans la conduite des affaires. L'expression "accumuler du capital" a peu de sens en soi. A moins que Le Sage parle de l'épargne. Or dans ce cas, parler d'utilité est plus pertinent que parler d'intelligence il me semble. Le fait que dans le langage courant "intelligent" et "utile" peuvent avoir le même sens prête à confusion.
F. mas Posté 17 mars 2009 Signaler Posté 17 mars 2009 Maurras n'est pas libertarien, et il n'est pas le seul à critiquer la démocratie. Remarquons au passage que la monarchie dont se réclame Hoppe n'a pas grand chose à voir avec celle défendue par Maurras : l'une est un pouvoir faible, surplombant une multitude de propriété enclavée, l'autre un Etat fort, centralisé ou en voie de centralisation autour de la personne du roi.
Bastiat Posté 17 mars 2009 Signaler Posté 17 mars 2009 jabial a dit : Ca l'est. Doit on considerer qu'un flambeur est necessairement idiot ? Outre ses preferences personelles respectables, il peut être souhaitable de changer la forme d'une partie de son capital ou de se debarasser d'une parti de celui-ci pour des raisons diverses. jabial a dit : Disons que c'est clairement ridicule de dire que les riches sont intelligents et les pauvres, cons. Si c'était le cas ça se saurait. Il y a clairement une "intelligence des affaires" qui existe et qui permet à certains de faire fortune quelque soit le point d'où ils partent et parfois même plusieurs fois dans leur vie. Ceci dit, elle se transmet tout aussi mal que l'intelligence scientifique (les descendants des grands scientifiques ne sont que rarement des grands scientifiques). Le talent humain, dans quelque domaine que ce soit, est trop multifactoriel pour bien se sélectionner ; et d'ailleurs la variation entre vrais jumeaux peut être stupéfiante. Rappelons au passage qu'un prix est d'abord une information et non une recompense. Il indique surtout que le riche en question merite un peu de concurence (ce qui peut être difficile, du fait d'un talent eventuel).
A.B. Posté 17 mars 2009 Signaler Posté 17 mars 2009 bastiat a dit : Doit on considerer qu'un flambeur est necessairement idiot ? Outre ses preferences personelles respectables, il peut être souhaitable de changer la forme d'une partie de son capital ou de se debarasser d'une parti de celui-ci pour des raisons diverses. En general, le flambeur a du mal a reconcilier son interet a court terme et a long terme. S'il est constamment dans le regret, on peut dire qu'il manque d'intelligence.
JackieV Posté 17 mars 2009 Signaler Posté 17 mars 2009 C'est un très bon article… Je regrette juste le passage sur les handicapés et les blancs hétérosexuels, un peu indigne du reste de l'essai.
Rincevent Posté 18 mars 2009 Signaler Posté 18 mars 2009 Pierre786 a dit : C'est un très bon article… Je regrette juste le passage sur les handicapés et les blancs hétérosexuels, un peu indigne du reste de l'essai. Mais tout à fait digne du style de HHH, et des publics qu'il cherche à draguer.
A.B. Posté 18 mars 2009 Signaler Posté 18 mars 2009 Rincevent a dit : Mais tout à fait digne du style de HHH, et des publics qu'il cherche à draguer. Proces d'intention.
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