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Les facs en grève régulière désertées par leurs étudiants


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On reconnaît bien là les machinations de la classe bourgeoise qui contrôle l'État pour maintenir dans l'ignorance les enfants du prolétariat alors même que la crise nous rapproche chaque jour un peu plus de l'effondrement du capitalisme sous ses contradictions internes :icon_up: (ceci est un smiley Karl Marx)

Je connais quelques étudiantes qui travaillent à côté de leurs études pour pouvoir se payer un logement minuscule. Elles sont, pour la plupart, issues de familles assez pauvres. J'ai une connaissance dont la mère vit seule et ne peut se trouver de travail à cause de son handicap (elle est presque aveugle). Beaucoup étaient des plus virulentes vis à vis des blocages ; elles devaient passer des journées entières dans des chambres ridiculement petites, dans des quartiers sordides, payées 500 euros en moyenne par mois, tout ça parce que quelques illuminés avaient décidé de bloquer la fac. Mais une majorité d'étudiants viennent de familles bourgeoises, pour ne pas dire riches. Certains d'entre eux bloquent la fac, militent dans des syndicats de gauche, vont en cours une fois par mois et sont régulièrement ajournés tant leurs résultats sont médiocres. Pendant ce semestre, j'ai remarqué, notamment aux AG, un conflit entre ces deux groupes qui allait se transformer en clivage riches/pauvres. Les pauvres étaient vus comme des anti-blocages primaires et se retrouvaient hués et moqués dans les AG, alors qu'ils voulaient seulement pouvoir étudier. Les riches étaient accusés de n'en avoir que faire des études et de vouloir gâcher celles des autres.

J'ai pas vérifié mais je suis pas sûr que ce soit vrai. Certes il y en a qui s'inscrivent pour les APL et ça je suis totalement contre mais à part ça je ne pense pas que le coùt d'un étudiant marginal soit élevé (à part peut être en science ou en SI où il faut du materiel).

Un seul étudiant coûte minimum 7 000 euros par an. J'avais lu cela dans un journal d'information de la Sorbonne. Je ne me souviens plus si ce prix concernait les étudiants de la Sorbonne ou les étudiants de toute fac. Vu la pauvreté de nos bâtiments (éclairage déficient, couloirs condamnés parce que sur le point de s'écrouler, installations électriques désuètes, amphithéâtres sans tables, toilettes à la propreté douteuse) je veux bien croire que les étudiants coûtent si cher qu'il n'y a plus assez d'argent pour effectuer des travaux, sinon dans les parties visibles (Chappelle, facade extérieure, amphithéâtres d'apparat etc.), afin de donner un minimum de prestige au bâtiment.

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Les couts moyens* pour un étudiant sont :

Université : 7 000 euros

IUT : 10 000 euros

CPGE : 14 000 euros

Le cout des 18 années de scolarité pour obtenir une licence : 120 000 euros.

* : les valeurs sont de mémoires pour l'université je ne sais si il s'agit seulement des étudiants de premier cycle ou de premier et deuxième.

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Les couts moyens* pour un étudiant sont :

Université : 7 000 euros

IUT : 10 000 euros

CPGE : 14 000 euros

Le cout des 18 années de scolarité pour obtenir une licence : 120 000 euros.

* : les valeurs sont de mémoires pour l'université je ne sais si il s'agit seulement des étudiants de premier cycle ou de premier et deuxième.

Oui, c'est bien ça. Je ne crois pas qu'il était spécifié une distinction quelconque entre premier et deuxième cycle même si je pense que le deuxième cycle doit être assez coûteux.

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Oui, c'est bien ça. Je ne crois pas qu'il était spécifié une distinction quelconque entre premier et deuxième cycle même si je pense que le deuxième cycle doit être assez coûteux.

Le deuxième cycle doit couter environ 20% plus cher que le premier.

Il est à noté que le cout pour un lycéen est de 10 000 euros.

Dépenser presque 50% de plus pour un lycéen que pour un étudiant en université me laisse plus que perplexe.

PS : pourquoi je met un s au pluriel à euro aujourd'hui?

Posté
Le deuxième cycle doit couter environ 20% plus cher que le premier.

Il est à noté que le cout pour un lycéen est de 10 000 euros.

Dépenser presque 50% de plus pour un lycéen que pour un étudiant en université me laisse plus que perplexe.

PS : pourquoi je met un s au pluriel à euro aujourd'hui?

Pas forcément, puisque les lycéens ont besoin d'un plus large panel d'infrastructures (labos, salles et terrains de sport, foyers, matériel d'art et de musique etc.) et d'un plus grand nombre de surveillants. Les universités, souvent basées sur des matières spécifiques, n'ont pas besoin de tant se diversifier.

Posté

Un petit rapport de l'ocde sur les dépenses "d'éducation" montrant clairement que la France est l'un pays qui dépense le moins en proportion de PIB par habitant pour son enseignement supérieur.

http://www.oecd.org/dataoecd/58/56/34749520.pdf

Edit : je hais les abrutis qui utilisent l'espace comme séparateur des milliers et qui mettent des points pour les cases sans données.

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Je connais quelques étudiantes qui travaillent à côté de leurs études pour pouvoir se payer un logement minuscule. Elles sont, pour la plupart, issues de familles assez pauvres. J'ai une connaissance dont la mère vit seule et ne peut se trouver de travail à cause de son handicap (elle est presque aveugle). Beaucoup étaient des plus virulentes vis à vis des blocages ; elles devaient passer des journées entières dans des chambres ridiculement petites, dans des quartiers sordides, payées 500 euros en moyenne par mois, tout ça parce que quelques illuminés avaient décidé de bloquer la fac. Mais une majorité d'étudiants viennent de familles bourgeoises, pour ne pas dire riches. Certains d'entre eux bloquent la fac, militent dans des syndicats de gauche, vont en cours une fois par mois et sont régulièrement ajournés tant leurs résultats sont médiocres. Pendant ce semestre, j'ai remarqué, notamment aux AG, un conflit entre ces deux groupes qui allait se transformer en clivage riches/pauvres. Les pauvres étaient vus comme des anti-blocages primaires et se retrouvaient hués et moqués dans les AG, alors qu'ils voulaient seulement pouvoir étudier. Les riches étaient accusés de n'en avoir que faire des études et de vouloir gâcher celles des autres.

Très intéressant, ton témoignage, Skeggjöld. Pas si surprenant quand on y pense, mais c'est le genre de choses qui m'énervent profondément.

Posté
Si on crée à milliards des incitants à la glande, que croyez vous qu'il se produise?

Des sécrétions d'échec ?

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Les couts moyens* pour un étudiant sont :

Université : 7 000 euros

IUT : 10 000 euros

CPGE : 14 000 euros

Le cout des 18 années de scolarité pour obtenir une licence : 120 000 euros.

* : les valeurs sont de mémoires pour l'université je ne sais si il s'agit seulement des étudiants de premier cycle ou de premier et deuxième.

La justice sociale dans toute sa splendeur : les prépas sont majoritairement des enfants de grands bourgeois, leurs études sont gratuites - payées par la petite bourgeoisie qui rame, qui rame.

Posté
La justice sociale dans toute sa splendeur : les prépas sont majoritairement des enfants de grands bourgeois, leurs études sont gratuites - payées par la petite bourgeoisie qui rame, qui rame.

Une grande partie des élèves de prépa ont au moins un des deux parents médecins. C'est la grande bourgeoisie ?

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Un seul étudiant coûte minimum 7 000 euros par an. J'avais lu cela dans un journal d'information de la Sorbonne. Je ne me souviens plus si ce prix concernait les étudiants de la Sorbonne ou les étudiants de toute fac. Vu la pauvreté de nos bâtiments (éclairage déficient, couloirs condamnés parce que sur le point de s'écrouler, installations électriques désuètes, amphithéâtres sans tables, toilettes à la propreté douteuse) je veux bien croire que les étudiants coûtent si cher qu'il n'y a plus assez d'argent pour effectuer des travaux, sinon dans les parties visibles (Chappelle, facade extérieure, amphithéâtres d'apparat etc.), afin de donner un minimum de prestige au bâtiment.

Non, je parle du coût de l'étudiant marginal, ce chiffre de 7k€ à été calculé en divisant le budget des universités par le nombre d'étudiants.

La justice sociale dans toute sa splendeur : les prépas sont majoritairement des enfants de grands bourgeois, leurs études sont gratuites - payées par la petite bourgeoisie qui rame, qui rame.

Ce post est très Bourdieuesque, les pauvres ont qu'a allé en prépa, c'est gratuit ils n'ont aucunes excuses

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Ce post est très Bourdieuesque, les pauvres ont qu'a allé en prépa, c'est gratuit ils n'ont aucunes excuses

La grammaire aussi, remarque.

Posté
La grammaire aussi, remarque.

Si je fais des fautes j'en assume l'entiere responsabilité, pas comme d'autres.

Posté
ça veut dire quoi ?

ça veut dire que je ne rejette pas la faute sur l'Etat, la carte scolaire ou la méthode globale. Pas comme d'autres avec des excuses du genre "Ouin j'ai pas pu faire les grandes écoles car j'étais en Zep et j'avais pas les moyens d'avoir des cours particuliers"

Posté
ça veut dire que je ne rejette pas la faute sur l'Etat, la carte scolaire ou la méthode globale. Pas comme d'autres avec des excuses du genre "Ouin j'ai pas pu faire les grandes écoles car j'étais en Zep et j'avais pas les moyens d'avoir des cours particuliers"

héhé

Posté
ça veut dire que je ne rejette pas la faute sur l'Etat, la carte scolaire ou la méthode globale. Pas comme d'autres avec des excuses du genre "Ouin j'ai pas pu faire les grandes écoles car j'étais en Zep et j'avais pas les moyens d'avoir des cours particuliers"

Il n'a pas dit cela, et ne se plaint pas. Il donne simplement son opinion, sa réaction aux chiffres postés par JR.

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les pauvres ont qu'a allé en prépa, c'est gratuit ils n'ont aucunes excuses

Wow… Avec ce genre de formule à la yakafokon, on n'ira pas bien loin. Une bonne partie des pauvres en France sont victimes du socialisme. Ou plutôt non, victimes de l'étatisme au sens large: la gauche qui les utilise et instrumentalise sans scrupules, et la droite qui a tendance à les mépriser.

A mon avis, le fait que ce soit gratuit comme vous dites (enfin, gratuit il faut le dire vite: financé par les contribuables) n'est pas une bonne chose. C'est au contraire le problème. Y compris et sans-doute même surtout pour les pauvres.

Posté
Wow… Avec ce genre de formule à la yakafokon, on n'ira pas bien loin. Une bonne partie des pauvres en France sont victimes du socialisme. Ou plutôt non, victimes de l'étatisme au sens large: la gauche qui les utilise et instrumentalise sans scrupules, et la droite qui a tendance à les mépriser.

A mon avis, le fait que ce soit gratuit comme vous dites (enfin, gratuit il faut le dire vite: financé par les contribuables) n'est pas une bonne chose. C'est au contraire le problème. Y compris et sans-doute même surtout pour les pauvres.

Voui voui voui… Les fameuses histoires de plafond de verre, tout ça.

J'aime beaucoup ce genre d'arguments yakafokon parce que tout est tellement simple…

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Mais alors pourquoi ne le font-ils pas d'après toi ?

Parce que leur parents ont de mauvais projets professionnels pour eux.

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Les couts moyens* pour un étudiant sont :

Université : 7 000 euros

IUT : 10 000 euros

CPGE : 14 000 euros

Le cout des 18 années de scolarité pour obtenir une licence : 120 000 euros.

* : les valeurs sont de mémoires pour l'université je ne sais si il s'agit seulement des étudiants de premier cycle ou de premier et deuxième.

Et encore à l'IUT on a pas mal de taxe d'apprentissage pour les étudiant apprentis, d'où la grogne des IUT qui devraient partager cette manne avec l'autonomie des universités.

http://aquiestlemonde.free.fr/index.php/20…i-de-smic-brut/

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Parce que leur parents ont de mauvais projets professionnels pour eux.

Social-démocratie : dé-responsabilisation des parents par une assistance sensée aider les plus pauvres, les subventionner dans la tâche difficile d'avoir des enfants. Chacun fait des enfants sans se soucier de son avenir car l'Etat le prendra en charge… et gueule donc lorsque l'in-éducation des parents - croyant que l'école était là pour ça - donne de beaux glandeurs irresponsables.

Système qui génère logiquement de plus en plus de misère - cachée tant bien que mal par une redistribution toujours plus développée et une politique d'étouffement, de négationnisme social pourrait-on dire.

Posté

c'est pourquoi il faut conspuer Mere Theresa cette vieille ribaude communiste deresponsabilizante.

Posté
Système qui génère logiquement de plus en plus de misère - cachée tant bien que mal par une redistribution toujours plus développée et une politique d'étouffement, de négationnisme social pourrait-on dire.

Du négationnisme ? :icon_up:

Posté
Du négationnisme ? :icon_up:

Oui, nier un fait économique 'objectif' en faisant passer ses adversaires pour des fascistes ultra-libéraux in-humains relève du révisionnisme.

un courant de pensée tendant à remettre en cause et modifier plus ou moins profondément, selon les cas, un système idéologique ou politique établi, un traité international ou un texte de loi majeur, ou encore des faits considérés comme historiques.

Les écologistes - ces altruistes ! - parlent bien d'un négationnisme écologique face au discours (modéré) d'Allègre n'est-ce-pas ?

Posté
Oui, nier un fait économique 'objectif' en faisant passer ses adversaires pour des fascistes ultra-libéraux in-humains relève du révisionnisme.

Autrement dit, ceux qui te traitent de fasciste sont des nazis. :icon_up: mmm

Au passage, révisionnisme, négationnisme ne sont pas interchangeables.

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