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Bac à signature


Sekonda

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Par quel moyen retors es-tu parvenue à une quote aussi mal fichue ? :icon_up:

Aucune idée!

je n'ai pourtant pas ajouté les cendres de mes défunts parents à mon rail de coke, ce matin!

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Le terme "journaliste" est le nom vernaculaire donné à certains mammifères d'Europe de l'Ouest appartenant au superordre des xénarthres, auquel appartiennent également les paresseux. Les journalistes sont connus pour leur métabolisme extrêmement lent et plus précisément pour l'apport minime de glucose à l'encéphale, les plongeant en permanence dans un état voisin de l'hibernation. Malgré cette déficience mentale, les journalistes ont toutefois créé une protoculture dont l'une des principales manifestations est, outre l'absence totale de recherches personnelles et le recours perpétuel aux "dossiers de presse", un violent désir mimétique (Roberts et al, 1997). Ainsi, Kohnen (2005) a montré qu'il suffisait d'envoyer un être humain (physiquement proche du journaliste, mais bien évidemment à un stade évolutif largement supérieur) dans une rédaction et de lui demander d'enfoncer sa tête dans une corbeille à papier pour que tous les journalistes présents l'imitent dans un délai de trente secondes, avec une progression spatiale proche des modélisations de la vague mexicaine, également baptisée "ola". Aussi longtemps que l'être humain a gardé sa tête dans la corbeille, aucun journaliste n'a esquissé le moindre mouvement pour retirer la sienne. Dans une deuxième expérience (Kohnen, 2006), l'être humain, sa tête plongée cette fois dans un tiroir de bureau, prononçait à haute voix et avec conviction des paroles irrationnelles comme "Ce cheval bleu est le plus beau que j'aie jamais vu" ou "La communauté scientifique est unanime". Aussitôt, les journalistes répétaient ces paroles avec un taux d'exactitude de 95 %, qui tombait toutefois à 35 % après sept minutes (créant ainsi des phrases telles que "Ce cheval scientifique est le plus unanime que la communauté bleue ait jamais vu"), ce que Kohnen explique par le fait que les journalistes se sont rapidement mis à hurler les phrases en question, vraisemblablement de façon à marquer leur appartenance à la harde. J'espère avoir répondu à ta question avec ce résumé de l'éthologie des journalistes.

http://www.liberaux.org/index.php?showtopi…mp;#entry499383

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My God carries a hammer. Your God was nailed to a cross. Any questions?
Ce matin, je me suis inscrit au chômage. Une tenue un peu sport était donc rigueur. Dans ma garde-robe, j’ai choisi un charmant petit pantalon de flanelle à simple pince et une chemise blanche passe-partout. J’ai ensuite enfilé une vieille paire de Church, un blazer relax et une cravate bordeaux tout à fait abordable. Le tout me donne un petit air vieille France parfaitement adapté au programme de cette journée : abuser de l’État Providence.

M’étant renseigné, auprès d’un ami moins fortuné et plus infortuné, sur les démarches à effectuer, je me rendis d’abord au syndicat. C’est avec une certaine appréhension que je franchissais la porte. Lors des repas familiaux, papa m’avais souvent parlé de ces gens qu’on appelle des syndicalistes. Je m’attendais donc à tomber sur l’un d’eux, baraqué comme le pare buffle d’une 4X4, gueulard comme un baryton wagnérien, et obtus comme tous les ouvriers. À ma grande surprise, je fus accueilli presque aimablement par une demoiselle à la blondeur factice mais charmante qui, sans me poser la moindre question quant à mes ascendants familiaux ou à mes convictions politiques, remplit une série impressionnante de documents et finit par me déclarer, en achevant la litanie des actes administratifs à poser en cas de vacance, de maladie, de crise politique, de guerre civile et de tout autre type d’empêchement : « Vous pouvez aller pointer ! »

Je me rendis donc ensuite au lieu-dit du « bureau de pointage ». Je dois avouer que je n’ai pas tout de suite saisi l’intérêt de cette démarche. Dans une sorte de hall indistinct qui aurait pu servir de réfectoire comme d’atelier ou de hard discount, quelques files vaguement longues regroupaient mes compagnons de chômage dans l’attente d’un cachet bureaucratique. Tout à mes réflexions personnelles sur l’inutilité apparente de ce si précieux coup de tampon, je n’avais pas perçu la valeur pédagogique de l’activité. Il s’agissait en fait d’un entraînement à la file, d’une sorte d’échauffement préalable à la visite de l’ORBEM.

Car, sitôt entamée la troisième épreuve de mon parcours, je compris que les choses sérieuses commençaient seulement. Devant moi, dans une salle d’attente malodorante et désordonnée, devait patienter quelques cent à cent cinquante personnes, accompagnées pour certaines de leur marmaille, qui somnolant sur une chaise, qui lisant la Dernière Heure, qui jouant à Snake 2 sur son Nokia. La grande foule des gueux, des loqueteux, des miséreux en guenilles et en survêtement Sergio Tacchini. Des prolétaires de tous pays, unis par l’idéal socialiste, dans l’attente sans fin d’un formulaire quelconque. Cinquante ans de sociale démocratie incarnés dans la foule léthargique des chômeurs avachis.

Heureusement, pour ma part, j’avais prévu cette situation et je m’étais donc muni du Soir du matin afin de rendre l’attente plus supportable. Et bien, pour la première fois, j’ai lu l’ensemble des faits divers. J’ai même consciencieusement déchiffré les annonces publicitaires de la petite gazette. Je me suis ensuite méthodiquement attaqué au coloriage des « o ». Après les « p », je devais être à la moitié des « q » quand mon numéro fut appelé. Il n’est pas dans ma nature de laisser un travail inachevé, mais le fonctionnaire qui m’attendait risquait de ne pas comprendre mes scrupules et je me rendis donc à son bureau. Et là, en moins de deux minutes, le préposé avait imprimé un formulaire ad hoc, estampillé celui-ci du cachet adéquat et envoyé l’empreinte du cachet, le formulaire et moi-même attendre devant le bureau du conseiller emploi où j’achevai mes « q ».

Dès l’entame de ce dernier contact administratif, je sus que les choses allaient mal se passer. De toute façon, rien ne peut bien se passer avec un homme qui porte une veste pied-de-poule verte et bleue sur une chemise à carreaux orange ! À ce niveau, la faute de goût touche à l’immoralité. Et si l’habit ne fait pas le moine, il laisse néanmoins deviner une âme malsaine et tourmentée en quête de victimes expiatoires sur lesquelles se venger des humiliations enfantines, bref, le profil idéal pour un fonctionnaire.

« Alors, Monsieur, dans quel secteur avez-vous l’intention de chercher du travail ? » me lança-t-il.

« Monsieur, répondis-je, si j’avais l’intention de travailler, j’aurais repris l’usine de papa plutôt que de venir perdre mon temps ici. »

Cette réponse ne sembla pas convenir à l’homme, dont j’avais depuis lors découvert les mocassins à glands. Le comble était atteint et c’était désormais une affaire d’honneur. Il se lança dans un grand discours sur la nécessité d’y mettre du mien, sur l’équilibre entre mes droits et mes devoirs, sur les limites de la solidarité et sur la nécessité de sauvegarder notre modèle social. Je ne crus pas bon d’ajouter que si on arrêtait de piquer le fric de papa, je recevrais mon argent de poche plus rapidement.

Alors, pour calmer ce serviteur de l’État, je lui proposai de m’inscrire comme consultant en ergonomie de l’assise. Mon bonhomme se leva pesamment et sortit d’une armoire métallique, un répertoire des fonctions et des métiers. Malheureusement, essayer les fauteuils n’est pas un métier reconnu par le Ministère de l’Emploi et je ne peux donc me contenter de cette réponse. Il me suggéra alors de suivre une formation de carreleur. « On manque de bons carreleurs ! ». Sur ce point, je ne peux d’ailleurs que lui donner raison et c’est un drame auquel on est confronté chaque fois qu’on veut refaire une salle de bain. Mais, bon, je n’ai quand même pas envie de passer pour un Polonais, non plus, et je lui fis part de mon manque d’enthousiasme. La machine à discours se remit en marche et le voilà qui m’expliquait que je devais sérieusement y réfléchir, que je devais faire des efforts, qu’il ne manquerait pas de me convoquer et que je devrais fournir des preuves de ma recherche active d’un emploi. Sur quoi, il me congédia. Ô ! Système injuste qui oblige chacun à courber l’échine devant un homme en veston pied-de-poule vert et bleu.

S’il faut trouver quelque chose de positif dans cette brève expérience de mixité sociale, c’est qu’elle a changé ma façon de percevoir les chômeurs. Je reconnais que jusqu’à présent, je professais des opinions relativement rétrogrades. Il me semblait que les chômeurs étaient des tire-au-flanc, profitant honteusement du système d’allocation ; qu’il trouvait un soutient inconditionnel du Parti Socialiste en échange de leur vote, et que leur prolifération n’était qu’un moyen utilisé par ledit parti pour s’assurer un pouvoir sans faille qui lui permettait de détourner des fonds dans les institutions publiques. Mais non ! J’avais tort ! De façon évidente, comme j’ai pu le constater durant les longues heures d’attente de cette folle journée administrative, ce n’est pas par manque d’envie que les chômeurs ne travaillent pas, mais tout simplement parce que, trimballés de halls d’accueil en salles d’attentes, ils n’en ont plus le temps.

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Cher Lucilio…je ne sais pas pourquoi, je me sens bien seule tout à coup!

:icon_up:

(Avoir un seul Dieu. Soit. Mais une seule femme, cela n'est pas civilisé.)

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Il est grand temps de relever le débat!

  • 2 weeks later...
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El camarero, à propos des théories du complot.

De manière générale, il y a deux grandes écoles : celle des Homo Alter Simplex et celle des Homo Alter Alter, chacune ayant ses particularités hystériques propres.

Les Homo Alter Simplex pêchent toujours par défaut, étant incapables d'inférer la cause d'absolument aucun évènement ou phénomène historique qui les obligerait à regarder un peu plus loin que le bout de leur nez. S'ils voient un mégot, ils pontifient : "Ici, on a fumé." Et point final. Toutes leurs expositions et leurs clés sont directes, presque matériellement palpables, obvies comme la laisse qui attache le chien, peu sophistiquées, s'adressant à des esprits cyclopément simples, à des gens préventivement illettrés et à des avides consommateurs d'immédiateté. Sur le marché du victimisme, No war for oil ou Non a la guerre, par exemple, sont des consignes contondantes qui disent beaucoup sans rien éclairer, et qui très peu elliptiquement pointent vers le haut. Mais ces consignes ne sont pas seulement le résumé de certaines lignes déterminées de leur pensée, sinon leur pensée dans toute son extension. La consigne, dans leur cas, ne résume pas le discours, c'est leur discours. Consommateur de néant, se sentant victime d'une quelconque injustice réelle ou imaginaire, l'Homo Alter Simplex s'attache toujours à dénoncer un coupable stéréotypé qui peut aussi bien servir localement ("Blair, assassin !") ou universellement ("le lobby sioniste de Washington"). L'Homo Alter Simplex est grégaire. Il tend toujours à se solidariser avec d'autres supposées victimes. Et la première façon par laquelle il démontre cette solidarité est de comparer les coupables de toutes les injustices, qui forcément doivent être les mêmes personnes, ou les membres d'une même équipe, ou les gens d'un même peuple, ou ayant les mêmes intérêts prédateurs, ou la même couleur, ou les mêmes dieux. Dupont, dont le patron refuse toujours son augmentation, lorsqu'il entend No war for oil capte instinctivement la connexion qui lie le riche pétrolier texan qui bombarde et spolie les Irakiens à Monsieur Léon, son patron qui l'exploite. Ce n'est plus un monde de classes que celui de l'Homo Alter Simplex, c'est un monde de couches, de deux uniques couches : en haut et en bas. Ainsi l'analyse du problème irakien faite par l'Homo Alter Simplex ("Pas de guerre pour le pétrole") l'illustre subjectivement et le représente psychologiquement d'une manière parfaite. Et par conséquent le libère de s'informer et de réfléchir par lui-même.

Les Homo Alter Alter, en revanche, pêchent toujours par excès, incapables de ne pas faire sept cents fois le tour du monde pour expliquer une chose aussi triviale que la ponte des œufs chez les poules. Ils voient donc un mégot par terre : Ils observent qu'il s'agit d'une marque multinationale assassine dont le siège se trouve en Suisse, et dont un des administrateurs les moins connus s'était lié d'amitié, enfant, avec la baby-sitter du neveu d'un type qui, avant de s'engager dans le corps des Marines et mourir dans un étrange accident, jamais résolu par la police de Détroit, avait travaillé six mois pour une entreprise fabricant des aliments transgéniques qui avait été éclaboussé par un "vous n'imaginez pas quel scandale" en Inde, justement dans la même province, enfin, pas la même, mais à moins de 1.000 kilomètres quand même, où s'est installé une autre infâme multinationale de vêtements sportifs dont les liens avec le Pentagone sont évidents car ils ont été démontrés par un scientifique chilien expulsé du Collège des Vétérinaires pour avoir révélé les obscures pratiques d'un astrophysicien officiel et dont la femme avait été torturée par Pinochet grâce à la politique impérialiste de Kissinger, lequel n'a jamais été jugé par le Tribunal Pénal International à cause de la puissante protection que lui offre le beau-frère d'un associé du propriétaire de la fabrique des bouts filtres (de la cigarette du début, restez concentré !). Tout est d'ailleurs bien expliqué dans le Monde Diplodocus et sur site de Thierry Meyssan. Il résulte impossible à l'Homo Alter Alter d'expliquer quoi que ce soit sans devoir recourir à vingt laborieux labyrinthes dont les fils péripatéticiens ramènent toujours au même endroit, les États-Unis. Toutes ses analyses débouchent sur des intrigues ou des complots où rien ne semble être ce qu'il est, où les amis sont des ennemis, le blanc est noir, le mal, bien. L'Homo Alter Alter se rencontre chez les non conformistes, réels ou imaginaires, qui n'entendent rien à rien, mais qui pour ne pas se sentir trop idiots, ont recours au principe général qui voudrait que le monde est trèèès compliqué et qu'il est compliqué par ceux qui dirigent pour manigancer à l'aise. Il se retrouve également chez ceux qui n'ont jamais été choisi par personne, ni élu à aucun poste, chez l'intellectuel frustré, sans reconnaissance, chez le complexé. Chez tous ceux qui affirment qu'il existe un complot contre eux dirigé rien moins que par une foultitude de très méchantes personnes (les Juifs) ou par une bande de gangsters politisés (les faucons de Washington) ou par les plus grands fabricants de bombes du monde (le complexe militaro-industriel) ou tous ceux-ci à l'unisson. Et qui pour nous distraire - mais heureusement qu'on a compris leur machiavélique plan - font s'écraser des avions contre des tours jumelles et accusent ensuite, misérablement, les Arabes désemparés pour pouvoir ainsi leur faire la guerre et leur voler leur pétrole.

:icon_up:

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El camarero, à propos des théories du complot.

:icon_up:

:doigt: Quand je pense que j'aurais pu louper ça!!! :mrgreen:

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L'Homo alter simplex me fait penser aux moutons, dans Animal Farm, à qui on apprend le slogan qu'ils vont répéter tout le temps : "Two legs bad, four legs good!"

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Dans une société libérale les gens apprendront vite à foutre la paix aux autres, parce que toute tentative de réintroduire de la politique sera sévèrement réprimée.
  • 2 weeks later...
  • 2 weeks later...
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JIM16 @ 5 Jun 09, 21:15)

le consommateur abruti c'est la nouvelle version de je-suis-mieux-que-les-autres.

Les autres, ils achètent servilement tout ce qu'ils voient a la télé sans réfléchir parce qu'ils sont cons.

Et tous ces cons reunis forment un groupe dans laquelle moi-mieux-que-les-autres n'est pas present, car il est mieux que les autres : lui, il consomme intelligemment, il achète du PQ intelligemment et bouffe des bananes intelligemment.

c'est juste une extension du syndrome francais de tous-des-cons-sauf-moi qui a fait des amateurs de sport et des américains l'archétype du mythique beauf qu'il convient de mépriser pour montrer qu'on est une bonne personne.

exactement! vivre normalement sans dégouliner de prétention stupide, c'est être un minable.

Le vrai intellectuel-culture-toujours-en-eveil-qui-pense-profond-et-s'emeut-pour-le-monde-autour, intensément conscient, vit propre et éthique.

100% de son temps est consacre a des activités a haute valeur ajoutée philosophique, macrobiotique et riche en fibres.

L'éthicoconscient n'achète pas un CD de pop musique, il acquiert un nouveau référentiel musical d'émotions acoustiques, il levite au dessus de la crasse consumériste par la force de sa pureté culturelle.

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Déjà devenue une ancienne signature. Rapide. :icon_up:

Tout va trop vite de nos jours … (surtout la lecture des débuts de fils)

  • 4 weeks later...
  • 1 month later...
Invité Arn0
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Je déterre ce fil pour sauver ma signature que j'aime beaucoup :

Le droit véritable, c'est la juste raison en accord avec la nature, de portée aussi vaste que le monde, immuable, éternelle… Ce droit, cette loi, nous ne pouvons nous y opposer, nous ne pouvons le changer, nous ne pouvons l'abolir, nous ne pouvons, par aucune législation, nous affranchir de ses obligations, et pour en trouver un interprète, inutile de chercher en dehors de nous-mêmes. Cette loi ne diffère pas pour Rome et pour Athènes, pour le présent et pour l'avenir ; elle est et sera valable pour toutes les nations de tous les temps. Celui qui lui désobéit se renie, lui et sa nature même.

Cicéron

Je la remplace par celle-ci :

Si tous les hommes moins un partageaient la même opinion, ils n'en auraient pas pour autant le droit d'imposer silence à cette personne, pas plus que celle-ci, d'imposer silence aux hommes si elle en avait le pouvoir. Si une opinion n'était qu'une possession personnelle, sans valeur pour d'autres que son possesseur; si d'être gêné dans la jouissance de cette possession n'était qu'un dommage privé, il y aurait une différence à ce que ce dommage fût infligé à peu ou à beaucoup de personnes. Mais ce qu'il y a de particulièrement néfaste à imposer silence à l'expression d'une opinion, c'est que cela revient à voler l'humanité: tant la postérité que la génération présente, les détracteurs de cette opinion davantage encore que ses détenteurs. Si l'opinion est juste, on les prive de l'occasion d'échanger l'erreur pour la vérité ; si elle est fausse, ils perdent un bénéfice presque aussi considérable: une perception plus claire et une impression plus vive de la vérité que produit sa confrontation avec l'erreur.

John Stuart Mill

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Je ne te voyais vraiment pas citer Mill, sais-tu. Ceci dit, la citation de Cicéron constitue peut-être la meilleure introduction qui soit au droit naturel antique.

Invité Arn0
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Je ne te voyais vraiment pas citer Mill, sais-tu.

Pourquoi donc ?

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Pourquoi donc ?

Je ne sais pas trop… Ca ne colle pas vraiment avec ton personnage, disons. Mais sans doute as-tu bien davantage de cordes à ton arc que je ne l'imaginais. :icon_up:

Invité Arn0
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Je ne sais pas trop… Ca ne colle pas vraiment avec ton personnage, disons. Mais sans doute as-tu bien davantage de cordes à ton arc que je ne l'imaginais. :doigt:

Je viens surtout d'apprendre que je suis un personnage. :icon_up:

En ce qui me concerne le texte de Mill sur la Liberté de pensée et de discussion est l'un des meilleurs qui n'ait jamais été écris sur le sujet (du moins de ceux que j'ai lu évidemment). Si je pouvais je le citerais en entier dans ma signature.

http://lemennicier.bwm-mediasoft.com/displ…p?articleId=172

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Je viens surtout d'apprendre que je suis un personnage. :icon_up:

Plutôt une persona ; comme au théâtre, un masque au travers duquel on parle - à ceci près que ce masque est constitué des paroles précédentes. :doigt:

En ce qui me concerne le texte de Mill sur la Liberté de pensée et de discussion est l'un des meilleur qui n'ait jamais été écris sur le sujet (du moins de ceux que j'ai lu évidemment). Si je pouvais je le citerais en entier dans ma signature.

Oui, sur ce thème-là, Mill est difficilement dépassable. Je pensais plutôt à d'autres parties de son oeuvre, plus difficiles à concilier avec le grand Cicéron.

Invité Arn0
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Plutôt une persona ; comme au théâtre, un masque au travers duquel on parle - à ceci près que ce masque est constitué des paroles précédentes. :doigt:

Oui, sur ce thème-là, Mill est difficilement dépassable. Je pensais plutôt à d'autres parties de son oeuvre, plus difficiles à concilier avec le grand Cicéron.

C'est pour ca que je les cites pas. :icon_up:

Plus sérieusement personne n'est parfait : le "grand Cicéron" lui-même était un opportuniste (pour ne pas dire un traitre) et même ses œuvres ne sont pas exemptes de défauts mais je n'ai aucun problème pour les citer.

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