José Posté 22 avril 2009 Signaler Posté 22 avril 2009 Pourrais tu développer… Ce que je veux dire c'est que si jamais ton cauchemar devait se réaliser, ce serait à cause de l'État. Aux States, jamais les musulmans n'arriveront à imposer leurs vues parce que l'État se voit interdire quelque ingérence que ce soit dans la vie religieuse des gens. (En plus, que ça va être balèze d'imposer lacharia dans un pays où il a deux armes par habitant.) Par contre, en Europe, si jamais Eurabia devait arriver - une chance sur un million - ce sera parce que les musulmans auront réussi à imposer leur agenda à un État qui se mêle de religion - alors même que celui-ci se prétend, faussement, laïque.
Luis Posté 22 avril 2009 Signaler Posté 22 avril 2009 ça reste à prouver. Je pensais au fait que la plupart des musulmans avaient voté Royal au premier tour de la présidentielle, ce que j'avais trouvé assez surprenant à l'époque. Est-ce étonnant dans la mesure où, comme le dit Rémi Brague dans cet article (voir le dernier paragraphe, "Rationalité") et qui m'a surpris, l'islam est une religion plus "rationnelle" que le christianisme ?
José Posté 22 avril 2009 Signaler Posté 22 avril 2009 …l'islam est une religion plus "rationnelle" que le christianisme ? Oui, mais alors dans un esprit de géométrie plus que de finesse.
Rincevent Posté 22 avril 2009 Signaler Posté 22 avril 2009 Quelle réalité ? Pour l'instant en France, loin de la charia, ce qu'on a, c'est surtout la persécution religieuse contre les musulmans via une législation liberticide sur l'expression publique de sa foi et une chiée de tracasseries administratives ou d'empêchements de toutes sortes pour contruire des lieux de cultes décents. Plus la charia. Dans certaines cités, elle est appliquée (ou plutôt une certaine interprétation d'icelle) dès que le noyautage de certaines barres est assez poussé. 2° Il n'y a aucune raison pour cette majorité musulmane soit obligatorement intégriste. Les minorités vociférantes sont, par définition, minoritaires. La question est l'attitude de la majorité silencieuse vis-à-vis d'elles. Or, que constate-t-on ? Que chez une bonne part des descendants d'immigrés musulmans, coupés de leurs racines et n'ayant pas de relais familial pour la faire vivre (la plupart des immigrés dont ils descendent ayant un niveau culturel très faible et une pratique qui ne s'élevait pas vraiment au dessus de la seule habitude), la recherche de racines est une préoccupation. Et que les islamistes militants ont donc avec ces jeunes un vivier de sympathisants potentiels qui se compte par centaines de milliers. Ceci dit, je te rejoins sur le diagnostic : moins d'Etat, c'est moins d'immixtion de chacun dans les affaires d'autrui. Et encore une pure hypothèse d'école. Hypothèse dont il n'est nul besoin. Pour qu'une minorité puisse imposer ses choix aux autres, il suffit de l'inertie de la majorité.
Apollon Posté 23 avril 2009 Signaler Posté 23 avril 2009 Plus la charia. Dans certaines cités, elle est appliquée (ou plutôt une certaine interprétation d'icelle) dès que le noyautage de certaines barres est assez poussé. Référence nécessaire.
Nick de Cusa Posté 23 avril 2009 Signaler Posté 23 avril 2009 Autre cas, en Grande-Bretagne, cette fois-ci :http://www.theaustralian.news.com.au/story…from=public_rss Tiens, j'ai fait suivre cet article à un ami britannique chrétien. Il me répond, c'est éxagéré, une souris qui accouche d'une montagne; mais bon, je vais demander à des amis voir ce qu'ils en pensent. Une jour plus tard, nouvel email : "j'en ai parlé à un pasteur, et voilà sa réponse" : Hi X,Sadly many of these stories are verifiable. I belong the organisation Christian Concern for our Nation http://www.ccfon.org and they are often bringing these anti-Christian stories into the public arena to demonstrate the evil forces that are at work in our nation. It is a matter of prayerful concern and I have even met with my MP to express my own views. God bless, Y
free jazz Posté 25 avril 2009 Signaler Posté 25 avril 2009 Le texte final de la déclaration de Durban II : (badurl) http://www.un.org/french/durbanreview2009/pdf/final_outcome_doc.pdf (badurl) 7. Réaffirme que la diversité culturelle est un atout précieux pour l’avancement et le bien-être de l’humanité dans son ensemble et devrait être appréciée, exercée, véritablement acceptée et cultivée en tant que caractéristique permanente enrichissant nos sociétés;8. Rappelle que la pauvreté, le sous-développement, la marginalisation, l’exclusion sociale et les disparités économiques sont étroitement liés au racisme, à la discrimination raciale, à la xénophobie et à l’intolérance qui y est associée et qu’ils contribuent à entretenir les mentalités et les pratiques racistes qui, à leur tour, aggravent la pauvreté; 11. Réaffirme que la démocratie et une gouvernance transparente, responsable, soumise à l’obligation de rendre des comptes et participative aux échelons national, régional et international, prenant en compte les besoins et les aspirations de la population, sont essentielles pour prévenir, combattre et éliminer effectivement le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée; 21. Salue les actions de prévention contre la discrimination dans l’emploi comme, entre autres, les programmes de formation et d’orientation de personnes exclues appartenant à une minorité pour les aider sur le marché du travail, les programmes de lutte contre la discrimination et de sensibilisation aux spécificités culturelles à l’intention des employeurs, certains exemples de parrainage et d’action positive en matière de recrutement, et d’autres expériences fondées sur des dispositions contractuelles et des candidatures anonymes; 26. Se félicite de l’adoption aux niveaux national et régional de législations visant la discrimination et la victimisation, au sens de la Déclaration et du Programme d’action de Durban, en matière d’emploi et de formation, de fourniture de biens, facilités et services, d’éducation, de logement et de postes publics; 48. Prend note avec intérêt des exemples de bonnes pratiques à tous les niveaux présentés par les gouvernements, les organisations régionales et internationales et d’autres parties prenantes, notamment la création d’institutions et l’adoption de mesures et de dispositions législatives visant à prévenir, combattre et éliminer le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée; 55. Demande aux États de mener des campagnes efficaces auprès de la presse afin de renforcer la lutte contre toutes les manifestations de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et d’intolérance qui y est associée, notamment en diffusant et en faisant suffisamment connaître la Déclaration et le Plan d’action de Durban ainsi que ses mécanismes de suivi; 85. Note avec préoccupation l’augmentation des cas de discrimination multiple ou aggravée et réaffirme qu’une telle discrimination affecte l’exercice des droits de l’homme et peut entraîner une victimisation ou une vulnérabilité particulière et exhorte les États à adopter ou à renforcer les programmes ou mesures permettant d’éradiquer les formes multiples ou aggravées de discrimination, en particulier en adoptant une législation pénale ou civile permettant de lutter contre ces phénomènes ou en améliorant la législation en vigueur; 86. Exprime sa préoccupation face à la persistance de la discrimination contre les femmes et les filles fondée sur la race et de la discrimination raciale, de la xénophobie et de l’intolérance à leur égard et souligne combien il est urgent de lutter contre une telle discrimination en donnant la priorité à l’élaboration d’une approche systématique et cohérente en ce qui concerne l’identification, l’évaluation, la surveillance et l’élimination de cette discrimination à l’égard des filles et des femmes, conformément à la Déclaration et au Programme d’action de Durban; 103. Recommande aux États qui ne l’ont pas encore fait d’établir des mécanismes pour rassembler, compiler, analyser, diffuser et publier des données statistiques fiables et ventilées, et de mettre en oeuvre toute autre mesure nécessaire pour évaluer régulièrement la situation des victimes de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et d’intolérance qui y est associée, conformément à la Déclaration et au Programme d’action de Durban; 104. Recommande aux États de mettre au point un système de collecte de données comportant des indicateurs de l’égalité des chances et de non-discrimination qui permettent, tout en respectant le droit à la vie privée et le principe de l’auto-identification, d’évaluer et de guider l’élaboration de politiques et d’actions tendant à éliminer le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée et d’envisager, s’il convient, la possibilité de demander l’assistance du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme; 105. Prie instamment les États d’établir des programmes nationaux qui facilitent l’accès sans discrimination à tous les services sociaux de base; 106. Réaffirme que l’élimination du racisme, de la discrimination raciale, de la xénophobie et de l’intolérance qui y est associée doit viser non seulement à promouvoir l’égalité et à éliminer la discrimination mais aussi à promouvoir l’interaction, l’harmonie sociale, l’intégration et le respect de la tolérance et de la diversité entre les communautés ethniques, culturelles et religieuses; 110. Prie instamment les États d’encourager les partis politiques à travailler pour obtenir une représentation équitable des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques au sein de leur parti et à tous les niveaux, de faire en sorte que leurs systèmes politique et juridique reflètent la diversité multiculturelle de leur société, et de mettre en place des institutions démocratiques plus participatives afin d’éviter la discrimination, la marginalisation et l’exclusion de certains secteurs de la société; 111. Prie instamment les États d’améliorer les institutions démocratiques, d’accroître la participation et d’éviter la marginalisation et l’exclusion de certains secteurs de la société et la discrimination à leur encontre; 112. Encourage les parlements à s’occuper régulièrement de la question du racisme, de la discrimination raciale, de la xénophobie et de l’intolérance qui y est associée afin de renforcer la législation, notamment la législation antidiscrimination, et à renforcer les politiques de lutte contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée; 113. Encourage les États à adopter des stratégies, programmes et politiques et notamment des mesures telles que des actions et des stratégies positives pour permettre aux victimes de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et d’intolérance d’exercer sans entrave tous leurs droits civils, culturels, économiques, politiques et sociaux, en particulier en améliorant l’accès aux institutions politiques, judiciaires et administratives, et à leur donner de plus grandes possibilités de participer pleinement à tous les domaines de la vie dans la société dans laquelle ils vivent; 114. Prie instamment tous les États qui n’ont pas établi ou mis en oeuvre de plans nationaux d’action pour lutter contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée d’élaborer de tels plans et de surveiller leur mise en oeuvre 116. Engage les États qui ne l’ont pas encore fait à créer et équiper des organes et des mécanismes spécialisés chargés de mettre en oeuvre les politiques publiques pour éliminer le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée et pour promouvoir l’égalité raciale, en les dotant des ressources financières nécessaires ainsi que des compétences et des moyens que requièrent les activités d’enquête, de recherche, d’éducation et de sensibilisation de l’opinion publique; 118. Invite les États à fournir et, si nécessaire, à augmenter les ressources financières destinées aux organisations de la société civile, notamment celles qui luttent contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée afin de soutenir leur action contre ces fléaux; 128. Invite instamment tous les organismes sportifs internationaux à promouvoir, au travers de leurs fédérations nationales, régionales et internationales, un univers sportif exempt de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et d’intolérance qui y est associée; 129. Invite la Fédération Internationale de Football Association à adopter, à l’occasion de la coupe du monde de football qui se tiendra en Afrique du Sud en 2010, un thème frappant les esprit sur le non-racisme dans le football et prie la Haut-Commissaire aux droits de l’homme, en sa qualité de Secrétaire générale de la Conférence d’examen de Durban, de porter cette invitation à l’attention de la Fédération et la question du racisme dans le sport à l’attention d’autres organismes sportifs internationaux intéressés; Le point qui vient parachever l'idéologie liberticide qui préside à cette déclaration engageant les Etats à une épuration planifiée et à l'augmentation des pouvoirs gouvernementaux, c'est l'appel à la politisation du sport, marque constante des régimes totalitaires. Communisme du XXI è siècle, qu'il disait.
Rincevent Posté 25 avril 2009 Signaler Posté 25 avril 2009 Le point qui vient parachever l'idéologie liberticide qui préside à cette déclaration engageant les Etats à une épuration planifiée et à l'augmentation des pouvoirs gouvernementaux, c'est l'appel à la politisation du sport, marque constante des régimes totalitaires. [simonnot] Notre civilisation délire, et nous allons continuer à délirer longtemps encore ; aussi longtemps que nous ne serons pas capables de penser ensemble Heidegger et le nazisme, les Jeux Olympiques et Auschwitz. [/simonnot]
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