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Cours de simplicité pour compactés


free jazz

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Posté
Il ravit […] les femmes qui peuvent eeenfin appartenir a un groupe, peu importe le sujet, comme des hommes.

Sans position défensive (je précise), je suis curieuse de comprendre ce que tu pointes du doigt ici.

Sinon à titre perso je constate depuis un moment en Fr cette lame de fond pour complexifier à mort la simplicité / le naturel et l'ériger en théories diverses. Ca me dérange pas en soi, après tout, y'a sûrement des idées à piocher. Bof.

Là où je me hérisse, c'est quand ça s'étend aussi au domaine médical avec à l'occasion des dérives dangereuses. Combien de fois ai-je lu des gens qui ne pouvaient comprendre ou traiter leur maladie - trop fou, les médecins n'ont pas encore élucidé tous les mystères du corps et de l'esprit humains, en voilà un scandale abominable. Réflexe naturel : prospecter ailleurs que chez le toubib habituel en espérant un traitement plus efficace. Par exemple chez un autre toubib, plus spécialisé sur la pathologie en question…

Au détour du chemin, y'a presque toujours un charlatan qui ramène sa fraise pour A) fustiger la médecine classique en reprenant des griefs réels ou imaginaires B ) dresser un diagnostic en 30 secondes (à la sauce "tes shakras sont pas en harmonie" et autres "c'est pq la viande manque de protéines essentielles qui poussent dans les oignons jaunes à pois bleus du Bengale oriental"). Un bric-à-brac d'ésotérismes étranges, de produits obscurs, de filières pas nettes, de "pro" aux pratiques curieuses, d'hygiène de vie invraisemblable, le tout à grands renforts de tartines piochées dans les poubelles du Net. Et en toute sincérité, l'ahuri de service de vanter ensuite sa panacée en kit. Et en toute naïveté, le malade désespéré de ne pas trouver de traitement fonce dans cet appel d'air.

Gerbant.

Posté
Sans position défensive (je précise), je suis curieuse de comprendre ce que tu pointes du doigt ici.

les hommes se mettent en groupes pour pratiquer une activite, alors que les femmes se mettent en groupe pour etre en groupe d'abord, pour socialiser, puis pour pratiquer l'activite qui sert de pretexte.

C'est une caricature grossiere je sais :icon_up:

Posté
Si la focalisation sur le bouddhisme est une mode, il n’empêche que la recherche ostentatoire de la simplicité est une affectation dangereuse, car en général causée, non par une réelle simplicité, mais par un rejet de l’opulence (ce qui n’est pas du tout la même chose) car, dans l’immense majorité des cas, liée à la volonté de limiter politiquement la consommation des autres, nécessairement exagérée…

boooooooooof

Les "gauchistes frugaux" que je connais en France (>30~40 ans) sont plutôt des anars ou des distributistes (d'ailleurs, ca répond à ce que disais free jazz dans le premier post : faire respecter le principe de subsidiarité est bien dans leurs intentions).

Posté
Les "gauchistes frugaux" que je connais en France (>30~40 ans) sont plutôt des anars ou des distributistes (d'ailleurs, ca répond à ce que disais free jazz dans le premier post : faire respecter le principe de subsidiarité est bien dans leurs intentions).

Disons que nous n'avons pas la même expérience alors, ceux auquel je suis, par nécessité, confronté, sont plutôt dans le trip de s'interroger pendant des jours sur la pertinence de laver ses couches lavables a la main ou en machine, sachant que, quand même, a la main, si c'est mal fait, ca pollue plus, et a s'auto flageller parce qu'elles (parce que oui, c'est vachement surtout des elles) ont acheté des vêtements trop mignons pas cher, mais qu'ils venaient de chine, et que c'est affreux, parce que ça a du être transporté par bateau qui brule du vilain gasoil.

Dans un registre plus quotidien, combien de fois n’ai’ je entendu mes collègues de travail râler sur les ‘grosses voitures’ ; prendre le jus de fruit au verre plutôt qu’en bouteille de plastic a la cantine pour ‘pas jeter’ et culpabiliser sur leurs achats en trop, en général en expliquant bien qu’ils aimeraient bien être plus économes, moins gaspiller, mais que c’est trop dur seul face a la puissance de la société de consommation, et que pour le faire efficacement, ca doit être collectif (parce qu’ils ont pas les couilles d’assumer a fond si ils peuvent pas descendre les autres a leur niveau).

Et tout ça, ca se présente sous le drapeau de la simplicité volontaire, les premières ouvertement et a tout moment, les deuxième de façon moins militante, et plus parce qu’ils pensent qu’il faut penser comme ça pour pas passer pour un salopard de banquier qui s’en tape du tiers monde et de la pauvreté…

Posté
Disons que nous n'avons pas la même expérience alors, ceux auquel je suis, par nécessité, confronté, sont plutôt dans le trip de s'interroger pendant des jours sur la pertinence de laver ses couches lavables a la main ou en machine, sachant que, quand même, a la main, si c'est mal fait, ca pollue plus, et a s'auto flageller parce qu'elles (parce que oui, c'est vachement surtout des elles) ont acheté des vêtements trop mignons pas cher, mais qu'ils venaient de chine, et que c'est affreux, parce que ça a du être transporté par bateau qui brule du vilain gasoil.

Dans un registre plus quotidien, combien de fois n’ai’ je entendu mes collègues de travail râler sur les ‘grosses voitures’ ; prendre le jus de fruit au verre plutôt qu’en bouteille de plastic a la cantine pour ‘pas jeter’ et culpabiliser sur leurs achats en trop, en général en expliquant bien qu’ils aimeraient bien être plus économes, moins gaspiller, mais que c’est trop dur seul face a la puissance de la société de consommation, et que pour le faire efficacement, ca doit être collectif (parce qu’ils ont pas les couilles d’assumer a fond si ils peuvent pas descendre les autres a leur niveau).

Et tout ça, ca se présente sous le drapeau de la simplicité volontaire, les premières ouvertement et a tout moment, les deuxième de façon moins militante, et plus parce qu’ils pensent qu’il faut penser comme ça pour pas passer pour un salopard de banquier qui s’en tape du tiers monde et de la pauvreté…

Effectivement, on n'a probablement pas la même expérience. Ce que tu décris, ça ressemble plus à l'employe standard qui s'achète une conscience en lisant Charlie Hebdo qu'au vrai gauchiste convaincu.

Yahou, j'attends avec impatience mon entrée dans l'enfer corporate.

Posté
Disons que nous n'avons pas la même expérience alors, ceux auquel je suis, par nécessité, confronté, sont plutôt dans le trip de s'interroger pendant des jours sur la pertinence de laver ses couches lavables a la main ou en machine, sachant que, quand même, a la main, si c'est mal fait, ca pollue plus, et a s'auto flageller parce qu'elles (parce que oui, c'est vachement surtout des elles) ont acheté des vêtements trop mignons pas cher, mais qu'ils venaient de chine, et que c'est affreux, parce que ça a du être transporté par bateau qui brule du vilain gasoil.

Dans un registre plus quotidien, combien de fois n’ai’ je entendu mes collègues de travail râler sur les ‘grosses voitures’ ; prendre le jus de fruit au verre plutôt qu’en bouteille de plastic a la cantine pour ‘pas jeter’ et culpabiliser sur leurs achats en trop, en général en expliquant bien qu’ils aimeraient bien être plus économes, moins gaspiller, mais que c’est trop dur seul face a la puissance de la société de consommation, et que pour le faire efficacement, ca doit être collectif (parce qu’ils ont pas les couilles d’assumer a fond si ils peuvent pas descendre les autres a leur niveau).

Et tout ça, ca se présente sous le drapeau de la simplicité volontaire, les premières ouvertement et a tout moment, les deuxième de façon moins militante, et plus parce qu’ils pensent qu’il faut penser comme ça pour pas passer pour un salopard de banquier qui s’en tape du tiers monde et de la pauvreté…

Ah mais c'est d'eux dont on parlait ? Oui effectivement eux je les situe bien, ils sont pas nouveau d'ailleurs, mais alors je les mettais pas du tout en relation avec l'article cite.

En tout cas ils sont pas specialement bouddhistes, j'ai toujours rien compris a ce theme de free jazz.

Posté
Héhé, bien vu, et si l'on n'avait a partir que du terme 'simplicité volontaire', tu aurai raison, mais ce que j'ai observé moi même des gens s'en réclamant, ce n'est pas de la frugalité économique (au contraire, c'est souvent nettement plus couteux) mais bien un rejet du 'gaspillage', en particulier énergétique.

Ayant moi même tendance a limiter mes dépenses pour tenir un taux d'épargne après impôt supérieur a 50%, je ne vais pas critiquer l'attitude de ceux qui évaluent leurs besoins avec frugalité, bien au contraire, donc ceux que tu défends ne sont pas ceux que j'attaque :icon_up:

50% d'épargne! C'est toi qui causes la déflation à toi tout seul! Traître, écolo, anacoluthe!

Posté
Ah mais c'est d'eux dont on parlait ? Oui effectivement eux je les situe bien, ils sont pas nouveau d'ailleurs, mais alors je les mettais pas du tout en relation avec l'article cite.

La première catégorie est clairement en relation, la deuxième… c’est la masse qui suis l’avent garde du socialisme…

En tout cas ils sont pas specialement bouddhistes, j'ai toujours rien compris a ce theme de free jazz.

Pareil, ce n’est pas comme si cette vision ascétique systématiquement néfaste quand elle pousse a regarder les ‘gaspillages’ chez les autres n’était pas apparue dans toutes les religions au cours de l’histoire.

Alors oui, le bouddhisme, occidental en particulier, est un exemple frappant, mais ce n’est en rien structurant de ce mouvement qui comporte quand même nettement plus chrétiens et de non croyants que de bouddhistes…

Posté
Disons que nous n'avons pas la même expérience alors, ceux auquel je suis, par nécessité, confronté, sont plutôt dans le trip de s'interroger pendant des jours sur la pertinence de laver ses couches lavables a la main ou en machine, sachant que, quand même, a la main, si c'est mal fait, ca pollue plus, et a s'auto flageller parce qu'elles (parce que oui, c'est vachement surtout des elles) ont acheté des vêtements trop mignons pas cher, mais qu'ils venaient de chine, et que c'est affreux, parce que ça a du être transporté par bateau qui brule du vilain gasoil.

Dans un registre plus quotidien, combien de fois n’ai’ je entendu mes collègues de travail râler sur les ‘grosses voitures’ ; prendre le jus de fruit au verre plutôt qu’en bouteille de plastic a la cantine pour ‘pas jeter’ et culpabiliser sur leurs achats en trop, en général en expliquant bien qu’ils aimeraient bien être plus économes, moins gaspiller, mais que c’est trop dur seul face a la puissance de la société de consommation, et que pour le faire efficacement, ca doit être collectif (parce qu’ils ont pas les couilles d’assumer a fond si ils peuvent pas descendre les autres a leur niveau).

Tout-à-fait. Dans mon milieu je m'interrogeais dans un premier temps sur ce bavardage intempestif autour des couches lavables et des lessives "naturelles", jusqu'au moment de comprendre la tendance générale disciplinaire de ces nouvelles lubies pour citoyen compacté, qui fonctionnent en surveillant l'assiette du voisin et en cherchant à lui faire honte.

édit : notez qu'à la maison, la femme commande et prévient.

Posté
les hommes se mettent en groupes pour pratiquer une activite, alors que les femmes se mettent en groupe pour etre en groupe d'abord, pour socialiser, puis pour pratiquer l'activite qui sert de pretexte.

C'est une caricature grossiere je sais :doigt:

Je ne l'avais jamais constaté. :icon_up:

Posté

édit : notez qu'à la maison, la femme commande et prévient.

OOooohhh putain !

C'est merveilleux.

Famille métissée et aussi recomposée (comment Tom serait blanc sinon ?), le père est une buse sans aucune autorité, et il a même pas la voix grave, pour un noir ça la fout mal. Tom ne veut pas fermer sa gueule et fait la leçon, n'importe quel père de famille standard lui aurait foutu 3 salves de baffes. Ce doit être un souffre-douleur à l'école privée du quartier. C'est lui le ver écolo dans le fruit industriel. Il est encore temps d'avorter, merde !

Posté
Tom ne veut pas fermer sa gueule et fait la leçon, n'importe quel père de famille standard lui aurait foutu 3 salves de baffes. Ce doit être un souffre-douleur à l'école privée du quartier. C'est lui le ver écolo dans le fruit industriel. Il est encore temps d'avorter, merde !

Bien vu, c'est la jeunesse qui parle pour conscientiser les parents et les rééduquer au mode de vie simpliste. Mais Tom est tellement androgyne que je l'avais pris pour une femme.

Posté
OOooohhh putain !

C'est merveilleux.

Famille métissée et aussi recomposée (comment Tom serait blanc sinon ?), le père est une buse sans aucune autorité, et il a même pas la voix grave, pour un noir ça la fout mal. Tom ne veut pas fermer sa gueule et fait la leçon, n'importe quel père de famille standard lui aurait foutu 3 salves de baffes. Ce doit être un souffre-douleur à l'école privée du quartier. C'est lui le ver écolo dans le fruit industriel. Il est encore temps d'avorter, merde !

C'est merveilleux au-delà des mots.

"Tu vois papa, maintenant tu es en harmonie avec la nature". Je veux cette phrase en épitaphe.

Invité jabial
Posté

Hyperdémocratie, pas en France en tout cas. Une partie du pouvoir, un véritable droit de veto, est détenu par des gens dont la légitimité autoproclamée ne dit rien aux urnes.

Posté

Hallucinant la famille kiagi. Cerise sur le gateau, ces clips semblent etre finances par l'etat.

En voyant ces clips j'ai eut la desagreable impression qu'un fosse se creuse entre moi et les francais. Il faut dire que vivant dans un pays bouddhiste, je suis a l'abris de ces delires bio/ecolos :icon_up:

Posté

j'aime leur vision de l'apocalypse ecologique, on se croirait en Roumanie sous ceauceau; vite! reduisons notre empreinte, sinon on va tous devenir Roumains!

c'est grave mais en meme temps c'est pour les trisos.C'est bien fait, z'avez qu'a pas regarder la tele.

Posté
"Tu vois papa, maintenant tu es en harmonie avec la nature". Je veux cette phrase en épitaphe.

:icon_up:

Posté
Bio-écolo vs. commerce équitable : la guerre des bobos !Posté par : Marlene Schiappa le 8 juin 2009 à 8 h 55 min

Le débat de la "consommation responsable" fait rage: les produits du commerce équitable pollueraient trop, et les produits bio exclueraient la dimension humaine de leur schéma de production… 26 | bio, écolo, équitable

8

juin

Initialement, l’écologie est la science qui étudie les rapports entre l’humain et la nature, inventée au XIXè siècle par Haeckel, darwiniste, philosophe et libre-penseur. Mais autour de ce qui est devenu un concept, petit à petit, d’autres modes de consommation se sont greffés. Ecolo, vert, bio, et même équitable : la nouvelle mode « responsable » a fait de nombreux petits. Le consensus contre les OGM est quasi général, Europe Ecologie réalise des scores jamais vus aux élections européennes, et quand Yann Arthus Bertrand diffuse son film Home dans 130 pays, 8 millions de Français applaudissent. Une seule voix discordante ose s’élever en la personne de Iegor Gran, écrivain qui publie une tribune dans Libération où il s’insurge contre ce qu’il appelle un « lavage de cerveau (…) binaire : terre, joli, homme, mauvais » Mais au sein même de la grande famille de la consommation responsable, quelques désaccords commencent à poindre.

C’est même une guerre d’influence qui se mène en coulisses entre les uns et les autres: pour résumer, les adeptes du bio et de l’écolo reprochent aux équitables de polluer la planète en faisant venir leurs bananes d’Afrique, pendant que les équitablement corrects s’insurgent contre les fans du bio, qui achètent souvent local en négligeant les relations Nord-Sud. Et tous deux sont prêts à mettre le prix : les produits bio ou équitables coûtent en moyenne 10 à 15% de plus que les produits classiques.Priscille Alvarez, militante écologiste, toute de coton bio vêtue, considère que la « Terre » doit être au-dessus de toute préoccupation, y compris humaine. « C’est vrai que les commandements autour du bio et de la consommation verte font un peu religion » acquiesce-t-elle. Ce qui ne l’empêche pas de tacler immédiatement le commerce équitable au passage, en se demandant si le riz équitable peut être considéré comme écologique. « J’ai du mal à voir comment 12 heures d’avion ou de bateau peuvent être respectueuses de l’environnement » ironise-t-elle.

Pourtant en France, 1 foyer sur 3 a déjà acheté au moins un produit labellisé Fairtrade / Max Havelaar, rendus accessibles notamment grâce à la diffusion dans les supermarchés (2/3 des achats équitables s’y font) « Le bio et l’équitable sont parfaitement compatibles. » tempère Antoine Suberville, ancien responsable commercial d’Ethiquable, la coopérative de commerce équitable, et fondateur de Tout l’or du monde, un concept-store équitable Bruxellois. « Ils sont complémentaires. L’équitable a plus trait à la dimension sociale (l’éthique dans le commerce), les conditions de travail, de rémunération, la liberté syndicale…. Le bio est plus lié au respect de l’environnement, aux écosystèmes. Il existe déjà des critères environnementaux dans le Charte du Commerce Equitable »

En effet, cette charte dont les prémices ont été jetés à la fin des années 70, par la PFCE (Plate Forme pour le Commerce Equitable), définit comme équitables les produits dont la distribution favorise entre autre « une utilisation raisonnée des matières premières et des sources d’énergie, ainsi que leur renouvellement » et « le circuit le plus court entre producteurs et consommateurs »

Toutefois, si le commerce équitable inclut une notion écologique et biologique, pour Antoine Suberville, la réciproque n’est pas vérifiée : « Dans le sud de l’Espagne par exemple, on trouve de nombreuses plantations bio dans lesquelles travaillent et vivent des clandestins dans des conditions inhumaines ! » Lui qui a voyagé à travers l’Amérique du Sud avec sa compagne (elle-même présidente d’une association pour le respect des relations Nord-Sud) à la rencontre des petits paysans et producteurs de produits du commerce équitable, rappelle que le but premier de ce mode de commerce est de leur garantir un revenu décent.

Priscille Alvarez réplique, un brin protectionniste, que les paysans français ont eux aussi besoin d’un revenu décent, et invite les consommateurs à bien vérifier sur les étiquettes de la viande, des fruits et légumes, ou des fleurs par exemple, que ceux-ci ne proviennent pas de trop loin et qu’ils sont garantis sans OGM et sans produits chimiques « C’est le reflexe qu’il faut avoir pour les fruits et légumes qui poussent sous nos latitudes. » concède Antoine Suberville, qui ajoute : « Et si l’on veut consommer des produits exotiques (bananes, mangues) il vaut mieux les acheter en équitable. Il serait nécessaire de toujours associer ces deux démarches, bio et équitable » Les deux opposants signeraient presque l’armistice, et tombent au moins d’accord sur un point : la nécessité de ne pas être des consommateurs passifs, mais de devenir de véritables ” consom’acteurs “.

Marlène Schiappa

(badurl) http://www.ecotidien.fr/2009/06/bio-ecolo-vs-commerce-equitable-la-guerre-des-bobos/ (badurl)

Posté
Voilà.

A présent que les bonnes âmes ont pris conscience que l'homme n'est qu'une blatte néfaste pour notre Sainte Planète, le step 2 du plan -- déjà dans les cartons recyclés -- visera bien entendu à cuisiner les esprits un fois de plus pour diriger la société tout entière sur le chemin boueux de la décroissance écolife volontaire, ou solidaire, s'il le faut.

Voir http://www.fontenay-sous-bois.fr/forum1/vi…7&highlight=

Posté

Pas que je sois très calée en politique internationale, mais j'avoue ne pas comprendre cette histoire de promouvoir le respect dans les relations Nord / Sud, surtout au regard des filières bénévoles qui tissent une myriade de systèmes d'entraide depuis les occidentaux riches vers les PVD : l'individu qui expédie des sous ou des denrées dans sa famille au pays jusqu'aux mégastructures genre CICR, MSF et une foultitude d'autres domaines. Insuffisant peut-être, indifférent ou méprisant, j'ai pas l'impression.

Posté
Pas que je sois très calée en politique internationale, mais j'avoue ne pas comprendre cette histoire de promouvoir le respect dans les relations Nord / Sud

Le respect des relations Nord/Sud est un culte né des alter-égaux voué à renverser le rapport dominant/dominé fruit du colonialisme et responsable de tous les maux. 20% de la population mondiale consomme 80% des richesses bla bla bla …

pour résumer, les adeptes du bio et de l’écolo reprochent aux équitables de polluer la planète en faisant venir leurs bananes d’Afrique, pendant que les équitablement corrects s’insurgent contre les fans du bio, qui achètent souvent local en négligeant les relations Nord-Sud.

Elle est bonne celle-là ! Ce serait un excellent sujet pour Iegor Gran. :icon_up:

Posté

Excellent.

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Je constate que d'autres esprits alertes font le rapprochement entre cet engouement pour l'écologisme new age et le phénomène du néo-bouddhisme.

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