jabial Posté 13 juillet 2010 Signaler Posté 13 juillet 2010 kolb a dit : Cela est prouvé aussi par la chose bizarre qui se produit dans nos contrées, nul part ailleurs pareille: les personnes qui dealent sont généralement les plus bruyantes et dans la cité ils s'efforcent à provoquer tout le monde. Pourquoi? car la discrétion leur serait utile! Sans vouloir être méchant, c'est faux. Le reste aussi mais je n'ai pas envie de reprendre le débat sur les armes, surtout en prenant en référence des émissions télévisées. Enfin bref, pour en revenir aux dealers, les cités qui servent réellement de supermarché de la drogue sont parfaitement bien tenues. Pas par la police, certes. Mais une chose est sûre : le bobo qui vient y faire ses courses a moins de chances de s'y faire dépouiller que dans une manif SNES. Et c'est là, d'ailleurs, que l'État intervient, précisément quand ce n'est plus le bordel. Alors là ils y vont à 200 après une phase d'infiltration et d'espionnage électronique, parce que les gens tabassés et les voitures brûlées l'État s'en fout, par contre qu'on viole le monopole de la police et de la justice ça c'est ennuyeux. Ils ne voudraient pas qu'un jour on entende à la télé, à l'occasion d'un micro trottoir provo, que l'ordre est mieux assuré par les mafias que par la police nationale, et que les commerçants renchérissent en déclarant que le racket leur coûte moins que l'impôt pour des résultats plus probants. La police nationale n'est pas la milice du capital mais celle de l'État social. D'aucuns diront que c'est très officiellement son rôle, et qu'il n'y a rien de plus normal. La défense du droit de propriété c'est ringard et réac.
kolb Posté 13 juillet 2010 Signaler Posté 13 juillet 2010 L'émission en question rapportait des cas et le verdict réels, ayant eu lieu! Alors les émeutes et le torchage des voitures sont le fait d'autres voyous!? Alors c'est encore plus grave!
MrJones Posté 13 juillet 2010 Signaler Posté 13 juillet 2010 free jazz a dit : Merci de l'avoir postée. Je découvre avec intérêt cet Aldo Sterone, apparemment libertarien vu ses diatribes contre le racket fiscal, sa position défensive à l'égard de la liberté, de la propriété et de la rationalité individuelles. Il résume grosso modo mon opinion concernant le processus de décivilisation à l'oeuvre en France : prolifération de la voyoucratie, augmentation de la violence dans les rapports sociaux, trahison des élites, société civile prise en otage, syndrome de Stokholm affectant une majorité de la population, aveuglement collectif & zombification, pulsion de mort, in fine la République instrumentalisée et transformée en laboratoire social progressiste. Mais il fallait que ce soit un algérien expatrié qui l'explique, un français eût été immédiatement attaqué par la meute des vigilants subventionnés et accusé de déviance. Il confirme d'ailleurs son penchant pour la pensée libérale au début de cette vidéo: [dailymotion]xdywmm[/dailymotion] J'ai juste regardé la première vidéo, il est génial ce mec
kolb Posté 13 juillet 2010 Signaler Posté 13 juillet 2010 jabial a dit : Ils ne voudraient pas qu'un jour on entende à la télé, à l'occasion d'un micro trottoir provo, que l'ordre est mieux assuré par les mafias que par la police nationale, et que les commerçants renchérissent en déclarant que le racket leur coûte moins que l'impôt pour des résultats plus probants.La police nationale n'est pas la milice du capital mais celle de l'État social. D'aucuns diront que c'est très officiellement son rôle, et qu'il n'y a rien de plus normal. La défense du droit de propriété c'est ringard et réac. Comme si l'ordre de la mafia ne peut elle même régler des problèmes qu'elle a crée et comme si elle ne se comporterait pas en prédateur une fois le pouvoir conquis. Pour le reste j'ai la tendance à croire aux dires de NRA mais j'aimerais avoir leur étude.
jabial Posté 13 juillet 2010 Signaler Posté 13 juillet 2010 kolb a dit : Comme si l'ordre de la mafia ne peut elle même régler des problèmes qu'elle a crée et comme si elle ne se comporterait pas en prédateur une fois le pouvoir conquis. Bien sûr. C'est le principe même de l'État. Citation Pour le reste j'ai la tendance à croire aux dires de NRA mais j'aimerais avoir leur étude. Bah va voir sur leur site, il y a tout un tas de choses sur la défense avec et sans arme. Pour résumer, la défense sans arme c'est dangereux.
kolb Posté 13 juillet 2010 Signaler Posté 13 juillet 2010 jabial a dit : Bien sûr. C'est le principe même de l'État. Et l'on substitue un Etat à un autre?
jabial Posté 13 juillet 2010 Signaler Posté 13 juillet 2010 kolb a dit : Et l'on substitue un Etat à un autre? Je ne comprend pas ce que tu dis. Tu penses que je suis en train de dire que mon programme politique est de faire assurer ma sécurité par les dealers ? Je constate des faits, c'est tout.
free jazz Posté 13 juillet 2010 Signaler Posté 13 juillet 2010 jabial a dit : Sans vouloir être méchant, c'est faux. Le reste aussi mais je n'ai pas envie de reprendre le débat sur les armes, surtout en prenant en référence des émissions télévisées. Enfin bref, pour en revenir aux dealers, les cités qui servent réellement de supermarché de la drogue sont parfaitement bien tenues. Pas par la police, certes. Mais une chose est sûre : le bobo qui vient y faire ses courses a moins de chances de s'y faire dépouiller que dans une manif SNES. C'est une vision quelque peu idéaliste. Dans ces cités-supermarchés, l'ordre mafieux qui règne est réél mais précaire. Des affrontements ont lieu entre gangs pour le contrôle de tel ou tel territoire. Les gros bras n'assurent la sécurité que dans la zone des tours où a lieu le trafic, mais pas à la périphérie. Contexte qui n'est pas propice à d'autres commerces que celui des drogues ou des armes. Les commerçants et professions libérales ferment boutique : pharmacies, médecins, banques plient bagages en premier. Subsistent en général une épicerie, un kebab et une boucherie halal. Pour les habitants qui restent, la situation fait que les cages d'escalier sont transformées en file d'attente avec un passage et un ramdam incessants (je dirais dans les 200 clients par heure), environnement et transports dégradés, conditions propices à l'insécurité et au développement de la criminalité.
jabial Posté 13 juillet 2010 Signaler Posté 13 juillet 2010 free jazz a dit : C'est une vision quelque peu idéaliste. Dans ces cités-supermarchés, l'ordre mafieux qui règne est réél mais précaire. Des affrontements ont lieu entre gangs pour le contrôle de tel ou tel territoire. Les gros bras n'assurent la sécurité que dans la zone des tours où a lieu le trafic, mais pas à la périphérie. Contexte qui n'est pas propice à d'autres commerces que celui des drogues ou des armes. Les commerçants et professions libérales ferment boutique : pharmacies, médecins, banques plient bagages en premier lieu. Subsistent en général une épicerie, un kebab et une boucherie halal. Pour les habitants qui restent, la situation fait que les cages d'escalier sont transformées en file d'attente avec un passage et un ramdam incessants (je dirais dans les 200 clients par heure), environnement et transports dégradés, conditions propices à l'insécurité et au développement de la criminalité. Jamais dit le contraire. Ça ne prouve qu'une chose : que maintenir l'ordre est possible. Si les dealers peuvent tenir 3 blocs, la police peut tenir la cité. Si on le veut vraiment.
Rincevent Posté 13 juillet 2010 Signaler Posté 13 juillet 2010 free jazz a dit : Merci de l'avoir postée. Je découvre avec intérêt cet Aldo Sterone Mais lol quoi ! Il porte un masque, en fait son vrai visage c'est : …
free jazz Posté 13 juillet 2010 Signaler Posté 13 juillet 2010 jabial a dit : Jamais dit le contraire. Ça ne prouve qu'une chose : que maintenir l'ordre est possible. Si les dealers peuvent tenir 3 blocs, la police peut tenir la cité. Si on le veut vraiment. Ce qui correspond bien à ta description en renvanche c'est que la police, laquelle n'ose pas rentrer dans la cité sauf opération avec hélicoptère et forces de type militaire, attend sournoisement les clients à la sortie, bien planquée derrière un abri bus ou une allée, non pour assurer la sécurité mais pour persécuter les bobos inoffensifs. Ce qui prouve que, sauf certains services de police spécialisés comme la Bac, l'Etat n'est plus en mesure d'assurer ses missions régaliennes de base et réserve l'utilisation du monopole de la violence légale pour menacer les citoyens ordinaires qui ne sont nullement des dangers pour l'ordre public.
tisserand Posté 13 juillet 2010 Signaler Posté 13 juillet 2010 Citation Et c'est là, d'ailleurs, que l'État intervient, précisément quand ce n'est plus le bordel. Alors là ils y vont à 200 après une phase d'infiltration et d'espionnage électronique, parce que les gens tabassés et les voitures brûlées l'État s'en fout, par contre qu'on viole le monopole de la police et de la justice ça c'est ennuyeux. Ils ne voudraient pas qu'un jour on entende à la télé, à l'occasion d'un micro trottoir provo, que l'ordre est mieux assuré par les mafias que par la police nationale, et que les commerçants renchérissent en déclarant que le racket leur coûte moins que l'impôt pour des résultats plus probants. L'arrieration economique du sud de l'italie prouve le contraire.
Invité rogermila Posté 13 juillet 2010 Signaler Posté 13 juillet 2010 Pourquoi la justice ne prend jamais en compte le surnombre des agresseurs, comme circonstance aggravante? Citation Huit majeurs seront jugés en comparution immédiate jeudi, suite à une bagarre au Parc Astérix (Oise) entre une bande de jeunes et d'autres visiteurs, qui a fait quatre blessés, a-t-on appris aujourd'hui de source judiciaire.La bagarre avait éclaté à la mi-journée dimanche . Vingt à trente jeunes, dont plusieurs jeunes filles, avaient alors pris à partie deux couples et deux jeunes adultes après une altercation
Sous-Commandant Marco Posté 13 juillet 2010 Signaler Posté 13 juillet 2010 Ce doit être le Parc Astérixe.
Yul Posté 13 juillet 2010 Signaler Posté 13 juillet 2010 Citation Vingt à trente jeunes, dont plusieurs jeunes filles, avaient alors pris à partie deux couples et deux jeunes adultes après une altercation Ils se déplacent toujours en meute, parce qu'ils ont peur: un hémiplégique dans son fauteuil roulant pourrait les agresser vicieusement avec un arrosoir en plastique. Eux sont aussi sont des victimes de l'insécurité. Sous-Commandant Marco a dit : Ce doit être le Parc Astérixe. MDR !
Hidalgo Posté 14 juillet 2010 Signaler Posté 14 juillet 2010 Sous-Commandant Marco a dit : Ce doit être le Parc Astérixe. Je dirais même plus, le Parc Astérixe et périls.
jabial Posté 14 juillet 2010 Signaler Posté 14 juillet 2010 tisserand a dit : L'arrieration economique du sud de l'italie prouve le contraire. Je pense que tu confonds cause et effet.
José Posté 14 juillet 2010 Signaler Posté 14 juillet 2010 tisserand a dit : L'arrieration economique du sud de l'italie… Est l'exemple académique qui illustre comment l'État peut sciemment ruiner une partie de la population pour satisfaire certains lobbies proches du pouvoir.
Tremendo Posté 14 juillet 2010 Signaler Posté 14 juillet 2010 Lucilio a dit : Est l'exemple académique qui illustre comment l'État peut sciemment ruiner une partie de la population pour satisfaire certains lobbies proches du pouvoir. Ou démontre aussi comment certains ont un poil dans la main et pas d'autres.
Apollon Posté 14 juillet 2010 Signaler Posté 14 juillet 2010 rogermila a dit : Pourquoi la justice ne prend jamais en compte le surnombre des agresseurs, comme circonstance aggravante? bah si
Mobius Posté 15 juillet 2010 Signaler Posté 15 juillet 2010 on fait dans l'import export de jeunes décus?
DiabloSwing Posté 15 juillet 2010 Signaler Posté 15 juillet 2010 Si on est incapables d'incarcérer, les autres se font un plaisir de le faire visiblement
Mobius Posté 15 juillet 2010 Signaler Posté 15 juillet 2010 DiabloSwing a dit : Si on est incapables d'incarcérer, les autres se font un plaisir de le faire visiblement Ne crions pas victoire trop vite, je pense qu'on ne peux pas exclure une sortie des pleureuse pour réclamer un retour des fils prodigues façon bertrand cantat. on remarquera que c'est une ville LO Citation Hier soir, la mairie d’Argenteuil réfléchissait à rapatrier les jeunes qui ne sont pas impliqués dans la bagarre de peur que « les Croates n’exercent des représailles ». Ils doit confondrent avec sa ville.
E.T. bleu Posté 15 juillet 2010 Signaler Posté 15 juillet 2010 Citation Brice Hortefeux a ordonné mercredi aux préfectures de ne pas communiquer le nombre de voitures brûlées dans la nuit du 13 au 14 juillet pour «mettre fin à cette tradition malsaine consistant à valoriser, chaque année à la même époque, des actes criminels». L'an dernier, ce sont près de 500 véhicules qui avaient été incendiés cette nuit-là. http://fr.news.yahoo.com/82/20100715/tfr-1…es-4abdc0f.html
jabial Posté 15 juillet 2010 Signaler Posté 15 juillet 2010 À titre personnel je me refuse à crier à la culpabilité des jeunes en question, quand bien même ils viennent d'Argenteuil. J'attends d'en savoir un petit peu plus sur les faits.
free jazz Posté 15 juillet 2010 Signaler Posté 15 juillet 2010 Sous-Commandant Marco a dit : Raisonner sur 10 ans, c'est petit-bras. Moi, j'embrasse l'histoire. Qui trop embrasse mal étreint. Accessoirement le renversement de tendance au recul de la violence est observé depuis un peu plus de 20 ans. Citation Les enjeux de la sécurité globale. La “culture de l’excuse” doit céder la place au réalisme.Sociologie de la kalachnikov Xavier Raufer Faites un test: tapez “Assassinat kalachnikov” dans Google. Une page s’affiche, énumérant les homicides commis en France avec ce redoutable fusil d’assaut. Google vous annonce « Environ 115000 résultats ». Au-delà des discours creux sur “la violence”, l’usage en France de cette arme par des bandits tient désormais de la routine. Que l’on use au quotidien d’une arme de guerre dans notre pays est médiatiquement banalisé. Ce qui appelle bien sûr deux questions: comment en est-on venu là? Et surtout, la faute à qui? Mais d’abord, un rappel : l’État souverain n’a pas été créé pour s’occuper des soldes, ni des salaires des infirmières, mais d’abord pour protéger ses citoyens. C’est à cette seule fin que les peuples d’Europe lui ont conféré “le monopole de la violence légitime” et qu’ils ont renoncé à se faire justice eux-mêmes. Maintenant, les faits. En 1999, des gouvernants occidentaux – côté européen, de bonnes âmes – ont jugé bon de faire exploser la fameuse “poudrière des Balkans”. Il fallait à tout prix éliminer un (réel) sale type, M.Milosevic, qui maltraitait son peuple et ceux alentour. Négligeant les cris d’alarme des criminologues, ces dirigeants naïfs ont grand ouvert le couvercle qui retenait encore la mafia albanaise de se répandre dans toute l’Europe. Et avec elle les armes de guerre: à Tirana, une kalach’ coûte 100 euros, dix à vingt fois moins que chez nous… Voici l’origine de l’afflux d’armes de guerre en Europe. Mais ces armes ne tirent pas seules : même une kalachnikov est inoffensive si nul ne s’en sert. La police? Sa mission est d’abord réactive, elle fait de son mieux. Le renseignement? Il agit sur commande des politiques et ces derniers suivant les avis qu’ils reçoivent. La vraie responsabilité de cette tragédie est intellectuelle. Elle incombe à ceux qui, en matière criminelle, ont produit les diagnostics. Or, depuis 1968, la pensée dominante en matière de criminalité, prise pour vérité divine par nombre de médias et de politiques (hélas pas tous de gauche), est une “culture de l’excuse” véhiculée par l’école fort active de la “sociologie critique”. Dans la décennie 1970, ces sociologues s’insurgeaient quand on parlait du “terrorisme” d’Action directe, et proclamaient alors qu’un “État fasciste criminalisait la résistance des combattants anti-impérialistes”. Dans les années 1980, ces idéologues nous ont assuré qu’il n’y avait nulle vague criminelle, mais un simple “sentiment d’insécurité”, obsession qui ne pouvait être le fait que de beaufs avinés. Là-dessus, on relira avec profit Imaginaires de l’insécurité, publié en 1983 aux éditions des Méridiens, un sommet du négationnisme criminel. Par aveuglement idéologique, cette génération de “sociologues critiques” est alors absolument passée à côté du phénomène criminel; elle l’a purement et simplement nié! Plus tard, les mêmes nous ont dit qu’il n’y avait pas de bandes mais seulement des “victimes de l’exclusion et du racisme”; or les bandes se multiplient. Qu’en tout cas, ces bandes n’étaient pas violentes –et on sait qu’elles le sont toujours plus. Que parler d’armes relevait du fantasme– et les banlieues grouillent désormais de kalachnikov. Longtemps, les socialistes ont répandu cette vulgate. Résultat : la percée du Front national dans le monde ouvrier, les habitants des quartiers populaires supportant de moins en moins qu’on taxe de fantasmes ce qu’ils pouvaient constater chaque jour: la montée en flèche des cambriolages et des agressions… Ainsi, en matière criminelle, armes de guerre comprises, le vrai problème de la France est celui du diagnostic. Que les officiels français, politiques et hauts fonctionnaires, observent la situation en Europe: partout où la “culture de l’excuse” a cédé la place au réalisme, même dans les pays gouvernés par la gauche (la Grande-Bretagne de Gordon Brown, par exemple), la criminalité baisse, malgré la crise. N’est-ce pas là l’exemple à suivre ? Xavier Raufer est criminologue http://www.valeursactuelles.com/parlons-vr…ov20100617.html
Sous-Commandant Marco Posté 15 juillet 2010 Signaler Posté 15 juillet 2010 free jazz a dit : Qui trop embrasse mal étreint.Accessoirement le renversement de tendance au recul de la violence est observé depuis un peu plus de 20 ans. http://www.valeursactuelles.com/parlons-vr…ov20100617.html Mesrine et le terrorisme, c'est spectaculaire mais c'est peanuts dans l'insécurité. J'ai déjà eu l'occasion de reprendre les statistiques sur les homicides (difficilement contestables): elles sont stables entre 1950 et 1980 et diminuent depuis 1980. Globalement, elles ont baissé de 40% en 70 ans. Et la preuve de tout cela, c'est que la police en est maintenant à se jeter sur une bagarre dans le Parc Astérix pour faire du chiffre. Si la société française est criminogène, c'est plutôt en Afghanistan ou en Algérie qu'il faut aller chercher les victimes.
ShoTo Posté 15 juillet 2010 Signaler Posté 15 juillet 2010 Sous-Commandant Marco a dit : Mesrine et le terrorisme, c'est spectaculaire mais c'est peanuts dans l'insécurité. J'ai déjà eu l'occasion de reprendre les statistiques sur les homicides (difficilement contestables): elles sont stables entre 1950 et 1980 et diminuent depuis 1980. Globalement, elles ont baissé de 40% en 70 ans. Et la preuve de tout cela, c'est que la police en est maintenant à se jeter sur une bagarre dans le Parc Astérix pour faire du chiffre. Si la société française est criminogène, c'est plutôt en Afghanistan ou en Algérie qu'il faut aller chercher les victimes. Ça dépend de la cause des homicides, un pays comme les Etats Unis où la majorité des meurtres concernent des règlements de compte entre gangs me parait moins dangereux que les bagarres au Parc Astérix.
Sous-Commandant Marco Posté 15 juillet 2010 Signaler Posté 15 juillet 2010 ShoTo a dit : Ça dépend de la cause des homicides, un pays comme les Etats Unis où la majorité des meurtres concernent des règlements de compte entre gangs me parait moins dangereux que les bagarres au Parc Astérix. Bon alleï, je vais essayer de garder mon sérieux face à ton sentiment d'insécurité quand tu vas au Parc Astérix. Aurais-tu une source fiable, qui justifierait que la majorité des meurtres aux Etats-Unis se produisent entre gangs ? Et il n'y a pas de bagarre à Disney Land ? Selon http://en.wikipedia.org/wiki/Crime_in_the_United_States , 15% des victimes de meurtres sont des membres de la famille et un tiers sont des connaissances du tueur. Ca ne contredit pas ce que tu écris mais, compte tenu que le taux d'homicides aux Etats-Unis reste 4 fois supérieur à celui de la France, ça le relativise.
Apollon Posté 15 juillet 2010 Signaler Posté 15 juillet 2010 free jazz a dit : http://www.valeursactuelles.com/parlons-vr…ov20100617.html Blabla sans chiffre ou élément vérifiable, stigmatisation des sociologues ennemis pour un lectorat acquis d'avance. Du classique.
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