José Posté 19 novembre 2009 Signaler Posté 19 novembre 2009 Un flop total ce film, même les gauchistes ne vont pas le voir. Michael Moore’s ‘Capitalism’ Flops: Even Liberals Stay Away in Drovesby John Nolte After nearly two months in theaters and all the hype that normally surrounds a Michael Moore film — much of it free thanks to a fawning media, “Capitalism: A Love Story” has flopped. Production costs, advertising costs and whatever Michael Moore takes above the line makes spinning a measly $14.2 million theatrical haul into anything other than a flop impossible. Oh, you can be certain Moore’s fellow travellers in the entertainment media will try: “It’s the 5th highest grossing political documentary of all time!” But that’s like saying , “This is the fifth best car accident I’ve had this month!” A good rule of thumb is that after theaters take their cut, 55% of ticket sales make it back to the studio, and there’s no way $8 million is anything more than a sea of red. After peaking with a near $120 million domestic take for “Fahrenheit 9/11″ in 2004, Moore’s subsequent fall from box-office grace has been sharp. 2007’s “Sicko” cleared a disappointing but respectable $24.5 million, “Captain Mike Across America” was so sure to lose money Moore ended up distributing his ego trip for free under the guise of a populist giveaway, and now “Capitalism” — which was about as timely as one could hope — makes about two-thirds of what ”Sicko” did and is unlikely to do very well in foreign markets. Like DVD sales, Moore’s stock is plummeting. In a 50/50 country conservatives and we Red State Rubes aren’t necessary for box office success. Two million is a generous estimate of “Capitalism” ticket buyers, which means that less than 3% of the 66.8 million who voted for Barack Obama bothered. Like most everything political that comes out of Leftist Hollywood these days, even Leftists aren’t interested. No one enjoys propaganda or being spoon-fed dishonesty. Just because they vote for hollow slogans, empty promises and class warfare doesn’t mean they want to spend an evening with it. With his cherry-picked ”facts,” absurd arguments, and heavy reliance on emotional appeals and absurd stunts, Moore’s greatest achievement might be in exposing the only real way a Leftist can argue their case, but the fifty-five year old progressive muckraker appears to have lost his mojo … even with his base. Which only goes to prove that… Capitalism works.
Samahell Posté 20 novembre 2009 Signaler Posté 20 novembre 2009 Vu hier soir. Pas grand chose de bien surprenant à dire sur le film, sinon que le commentaire du Monde accolé sur l'affiche est tout-à-fait adéquat : "Brulot hilarant". En revanche la population à la séance (avant-première suivie d'un "débat" animé par un prof d'éco et un PDG de société de bourse) m'a doublement étonné. Première surprise à l'entrée dans la salle : le public était à l'opposé de ce que j'imaginais dans les starting-blocks pour voir ce genre de film. Costumes bien taillés, cols repassés, brushings impeccables, couramment même perles au cou de ces dames… Je m'attendais à une assemblée d'alter-mondialios boboïsants, d'écolo-hippies négligés et d'intellectuels gauchisants révoltés, on m'a servi l'archétype de la société bourgeoise. Deuxième surprise au moment du générique : Applaudissements dans la salle, puis "débat" où chaque intervention en venait presque à saluer l'érudition d'une oeuvre salutaire, condamnant d'une seule voix les salauds de riches qui nous exploitent et les affres de la déréglementation financière, sous le regard navré d'un prof d'éco blasé qui, les yeux au ciel, renonçait même régulièrement à répondre aux sophismes affligeants de l'assemblée. Il a quand même eu un bon mot : "Ce genre de film sur le capitalisme, c'est comme montrer les images la main de Thierry Henry en disant 'C'est ça le football'". Bref au temps pour mes préjugés, j'aurai appris une bonne leçon : le socialisme, plus c'est caricatural et plus ça marche, et dans toutes les couches sociales. En mettant de côté ce constat désespérant (et le misérabilisme agressif des premières scènes), je ne peux que vous recommander ce film : une bonne tranche de rigolade. Sinon à un moment du film, il parle de l'époque bénie de sa jeunesse américaine (les 30 Glorieuses), en évoquant un taux d'imposition aux Etats-Unis de 90% étant employé à des travaux publics. Il s'agit de toute évidence d'une grosse déformation mais au cas où il y aurait une base de vérité, quelqu'un sait de quoi il était susceptible de parler ?
Saucer Posté 20 novembre 2009 Signaler Posté 20 novembre 2009 En revanche la population à la séance (avant-première suivie d'un "débat" animé par un prof d'éco et un PDG de société de bourse) m'a doublement étonné.Première surprise à l'entrée dans la salle : le public était à l'opposé de ce que j'imaginais dans les starting-blocks pour voir ce genre de film. Costumes bien taillés, cols repassés, brushings impeccables, couramment même perles au cou de ces dames… Je m'attendais à une assemblée d'alter-mondialios boboïsants, d'écolo-hippies négligés et d'intellectuels gauchisants révoltés, on m'a servi l'archétype de la société bourgeoise. Disons que ce n'est qu'à moitié étonnant.
DiabloSwing Posté 20 novembre 2009 Signaler Posté 20 novembre 2009 Dans bobo, il y a bourgeois. Bohème, certes. Mais bourgeois quand même.
Ash Posté 20 novembre 2009 Signaler Posté 20 novembre 2009 Le bourgeois c'est celui qui se soucie de son argent et de sa sécurité. Le bohême c'est celui qui ne soucie pas du lendemain, et donc ne se soucie ni d'argent ni de sécurité. Le bourgeois bohême est un imposteur qui feint de ne se soucier ni d'argent ni de sécurité parce qu'il les a déjà.
E.T. bleu Posté 20 novembre 2009 Signaler Posté 20 novembre 2009 Sinon à un moment du film, il parle de l'époque bénie de sa jeunesse américaine (les 30 Glorieuses), en évoquant un taux d'imposition aux Etats-Unis de 90% étant employé à des travaux publics. Il s'agit de toute évidence d'une grosse déformation mais au cas où il y aurait une base de vérité, quelqu'un sait de quoi il était susceptible de parler ? De ca Mais j'ignore si la part des travaux publics (voiries,…) étaient si importantes. Le bourgeois c'est celui qui se soucie de son argent et de sa sécurité. Le bohême c'est celui qui ne soucie pas du lendemain, et donc ne se soucie ni d'argent ni de sécurité.Le bourgeois bohême est un imposteur qui feint de ne se soucier ni d'argent ni de sécurité parce qu'il les a déjà. Joli.
Apollon Posté 20 novembre 2009 Signaler Posté 20 novembre 2009 En revanche la population à la séance (avant-première suivie d'un "débat" animé par un prof d'éco et un PDG de société de bourse) m'a doublement étonné.Première surprise à l'entrée dans la salle : le public était à l'opposé de ce que j'imaginais dans les starting-blocks pour voir ce genre de film. Costumes bien taillés, cols repassés, brushings impeccables, couramment même perles au cou de ces dames… Je m'attendais à une assemblée d'alter-mondialios boboïsants, d'écolo-hippies négligés et d'intellectuels gauchisants révoltés, on m'a servi l'archétype de la société bourgeoise. Deuxième surprise au moment du générique : Applaudissements dans la salle, puis "débat" où chaque intervention en venait presque à saluer l'érudition d'une oeuvre salutaire, condamnant d'une seule voix les salauds de riches qui nous exploitent et les affres de la déréglementation financière, sous le regard navré d'un prof d'éco blasé qui, les yeux au ciel, renonçait même régulièrement à répondre aux sophismes affligeants de l'assemblée. Il a quand même eu un bon mot : "Ce genre de film sur le capitalisme, c'est comme montrer les images la main de Thierry Henry en disant 'C'est ça le football'". Bref au temps pour mes préjugés, j'aurai appris une bonne leçon : le socialisme, plus c'est caricatural et plus ça marche, et dans toutes les couches sociales. En mettant de côté ce constat désespérant (et le misérabilisme agressif des premières scènes), je ne peux que vous recommander ce film : une bonne tranche de rigolade. Dans toutes les couches sociales ? Vraiment ? ça ne cadre pas avec ce que tu constates toi-même. Le bourgeois c'est celui qui se soucie de son argent et de sa sécurité. Le bohême c'est celui qui ne soucie pas du lendemain, et donc ne se soucie ni d'argent ni de sécurité.Le bourgeois bohême est un imposteur qui feint de ne se soucier ni d'argent ni de sécurité parce qu'il les a déjà. Bien vu.
Samahell Posté 20 novembre 2009 Signaler Posté 20 novembre 2009 De ca Wow! Impressionnant… Dans toutes les couches sociales ? Vraiment ? ça ne cadre pas avec ce que tu constates toi-même. Ok, sacrifions à l'enculage de mouche, je dois concéder que mon exposé manquait de préciser que : a/ Le constat du succès de manifestations d'un socialisme caricatural auprès des plus modestes constituait une prémisse implicite de mon raisonnement ; b/ Y'en avait quand même 2 ou 3 dans la salle qui, tant par leur apparence que par leurs interventions, donnaient plutôt l'impression d'appartenir aux classes laborieuses (comme pour mes bourgeois on juge sur les apparences, je sais c'est mal mais j'ai que ça sous la main). Ils n'étaient évidemment pas les derniers (mais moins évidemment et à ma surprise pas les premiers non plus) à manifester leur adhésion.
Théo31 Posté 20 novembre 2009 Signaler Posté 20 novembre 2009 Bref au temps pour mes préjugés, j'aurai appris une bonne leçon : le socialisme, plus c'est caricatural et plus ça marche, et dans toutes les couches sociales. Même habillé du costume le plus cher de la planète, un abruti reste un abruti. Je suis en train de lire La guerre civile européenne, 1917-1945 d'E. Nolte. Déjà en 1917, les communistes russes se désolaient de voir des bourgeois européens s'enthousiasmer pour leur révolution.
Salatomatonion Posté 20 novembre 2009 Signaler Posté 20 novembre 2009 Le bourgeois c'est celui qui se soucie de son argent et de sa sécurité. Le bohême c'est celui qui ne soucie pas du lendemain, et donc ne se soucie ni d'argent ni de sécurité.Le bourgeois bohême est un imposteur qui feint de ne se soucier ni d'argent ni de sécurité parce qu'il les a déjà. Je te l'emprunte ! Au passage, un truc rigolo. Prenez une photo récente de MOORE sans barbe. Enlevez 20-25 kgs de graisse et les lunettes et vous avez un HULOT. Je trouve que la ressemblance est étonnante. C'est ce qui m'est venu à l'esprit immédiatement en regardant l'intervention de Ron PAUL face à MOORE et dont le lien a été posté dans un autre fil.
Eva Posté 21 novembre 2009 Signaler Posté 21 novembre 2009 Au passage, un truc rigolo. Prenez une photo récente de MOORE sans barbe. Enlevez 20-25 kgs de graisse et les lunettes et vous avez un HULOT. Je trouve que la ressemblance est étonnante. C'est ce qui m'est venu à l'esprit immédiatement en regardant l'intervention de Ron PAUL face à MOORE et dont le lien a été posté dans un autre fil. [conspirationniste] hummmmm … c'est louche….[/conspirationniste] vous avez déjà essayé de taper "moore" dans google image ?
Rincevent Posté 21 novembre 2009 Signaler Posté 21 novembre 2009 Sinon à un moment du film, il parle de l'époque bénie de sa jeunesse américaine (les 30 Glorieuses), en évoquant un taux d'imposition aux Etats-Unis de 90% étant employé à des travaux publics. Il s'agit de toute évidence d'une grosse déformation mais au cas où il y aurait une base de vérité, quelqu'un sait de quoi il était susceptible de parler ? Les 90 % : taux marginal de la dernière tranche d'impôt sur le revenu. Employés à des travaux publics : son fantasme. Le bourgeois c'est celui qui se soucie de son argent et de sa sécurité. Le bohême c'est celui qui ne soucie pas du lendemain, et donc ne se soucie ni d'argent ni de sécurité.Le bourgeois bohême est un imposteur qui feint de ne se soucier ni d'argent ni de sécurité parce qu'il les a déjà. Parfaitement résumé : je retiens.
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