Sous-Commandant Marco Posté 18 juillet 2009 Signaler Posté 18 juillet 2009 Ann Coulter ? Elle répond au premier critère mais pas au second. Si, si, il y a au moins une personne qui fait office de preuve vivante: Jason Riley du Wall Street Journal. Comble de l'ironie, il a un peu une tête d'alien… mais un alien sympathique et très intelligent. http://farm4.static.flickr.com/3043/257008…b8e086d.jpg?v=0 Un noir journaliste? Décidément, vous avez de drôles de croyances, ici. Et pourquoi pas un noir président des Etats-Unis, tant qu'on y est?
Hobbart Posté 18 juillet 2009 Auteur Signaler Posté 18 juillet 2009 Bon, avant que votre haine viscérale ne vous pousse à aller plus loin sur ce fil, sachez qu'il existe sur cette terre un (des) journaliste(s) libéral(ux), et même libertarien(s), et même anarcap(s), dans la proportion qu'ils représentent au sein de la population. C'est-à-dire 1 ou 2 %. En d'autres termes, il existe peut-être statistiquement, en France, dix journalistes ouvertement libéraux (dans le sens où nous l'entendons). Ce qui signifie qu'ils sont minoritaires au sein de la société et au sein des organes de presse qui les emploient. Lorsque vous extrayez de cette minuscule proportion les journalistes qui ont "des couilles" et qui gueuleront jusqu'à plus soif leur amour de la liberté, vous retrouvez un nombre extrêmement faible d'individus finissant par se demander s'il vaut vraiment la peine d'exciter la haine ordinaire par des pensées extraordinaires, ou s'il vaut mieux "écraser" dans le but de nourrir sa famille. Aujourd'hui en France, être excommunié par les séides de Sarko au nom de la liberté d'expression, ça ne vous forge pas un martyre mais un chômeur. Car journaliste est aussi (et avant tout) un gagne-pain, ouais…
Glockinette Posté 18 juillet 2009 Signaler Posté 18 juillet 2009 Un noir journaliste? Décidément, vous avez de drôles de croyances, ici. Et pourquoi pas un noir président des Etats-Unis, tant qu'on y est? Pourquoi pas? Un peu de patience, Sous-Commandant Marco, tout vient à point à qui sait attendre… Il y en a au moins un, ancien "congressman" de l'Oklahoma, qui ferait à mon avis un bon Président. Le hic, c'est qu'il s'en sort vraiment très bien dans les affaires, et ça risque d'être difficile de le faire revenir à la politique. Eh oui, comme quoi, il y a même des businessmen noirs!
Nick de Cusa Posté 18 juillet 2009 Signaler Posté 18 juillet 2009 Bon, avant que votre haine viscérale ne vous pousse à aller plus loin sur ce fil, sachez qu'il existe sur cette terre un (des) journaliste(s) libéral(ux), et même libertarien(s), et même anarcap(s), dans la proportion qu'ils représentent au sein de la population. C'est-à-dire 1 ou 2 %. En d'autres termes, il existe peut-être statistiquement, en France, dix journalistes ouvertement libéraux (dans le sens où nous l'entendons). Ce qui signifie qu'ils sont minoritaires au sein de la société et au sein des organes de presse qui les emploient.Lorsque vous extrayez de cette minuscule proportion les journalistes qui ont "des couilles" et qui gueuleront jusqu'à plus soif leur amour de la liberté, vous retrouvez un nombre extrêmement faible d'individus finissant par se demander s'il vaut vraiment la peine d'exciter la haine ordinaire par des pensées extraordinaires, ou s'il vaut mieux "écraser" dans le but de nourrir sa famille. Aujourd'hui en France, être excommunié par les séides de Sarko au nom de la liberté d'expression, ça ne vous forge pas un martyre mais un chômeur. Car journaliste est aussi (et avant tout) un gagne-pain, ouais… Bon, les plaisanteries son grasses, mais mon propos de départ était : vivement la faillite de ces organes. Ça ne signifiera pas moins de travail pour les journalistes. Si leur lectorat baisse, c'est que leur remplissage de non information intéresse de moins en moins de monde, et c'est bien logique. Quand ils auront fait faillite, il y aura une business opportunity concernant à se demander "et si au lieu de la non information on donnait de l'information, est-ce que ça n'intéresserait pas certains lecteurs? Soyons d'une audacité sans précédent : essayons".
Barem Posté 18 juillet 2009 Signaler Posté 18 juillet 2009 Quand un auteur veut montrer la face caché de Sarkozy : Dans son livre Sarkozy, Israël et les Juifs — dont le titre se veut un clin d'œil au De Gaulle, Israël et les Juifs de Raymond Aron —, Paul-Éric Blanrue établit une synthèse des rapports entre Nicolas Sarkozy et Israël, y compris les données biographiques et psychologiques[3]. Il compare son travail pour la France au livre Le lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine outre-Atlantique : « leur ambition est au fond la même[3] ». Son objectif avec ce livre est de participer à la prise de conscience du danger que représente la nouvelle politique étrangère française. Les éditeurs habituels des ouvrages de Blanrue, ainsi que le diffuseur en France de l'éditeur belge Marco Pietteur, n'ont pas voulu de cet ouvrage, qui n'est donc pas diffusé en France autrement que par correspondance[4],[3],[5]. 1 : http://www.dailymotion.com/relevance/searc…e-partie-1_news 2 : http://www.dailymotion.com/relevance/searc…e-partie-2_news
Rincevent Posté 18 juillet 2009 Signaler Posté 18 juillet 2009 Son objectif avec ce livre est de participer à la prise de conscience du danger que représente la nouvelle politique étrangère française. Un danger ? Pour les vieux réflexes du Quai d'Orsay, sans doute.
Apollon Posté 18 juillet 2009 Signaler Posté 18 juillet 2009 Il mérite largement ce surnom que je lui donne affectueusement. Une caricature de député lobotomisé, à la solde d'un groupe de pression. C'est ce que je me suis dit après. Sur le coup je n'avais pas tilté. J'ai survolé un de ses rapports et si j'en pense beaucoup de mal, la meilleure critique àma provient paradoxalement du livre de Paul Krugman que j'ai lu récemment, Pop internationalism, pourtant écrit avant les aventures du patriotisme économique et tourné contre le néoprotectionnisme américain. Cet ouvrage remarque cruellement que tous ces partisans soi-disant pragmatiques d'une défense politique des intérêts économiques de la nation ne connaissent ni ne comprennent les bases de l'économie des échanges internationaux. Ce sont des gnostiques qui prennent les produits de leurs vessies pour des secrets séculairement dissimulés Un danger ? Pour les vieux réflexes du Quai d'Orsay, sans doute. Réflexe n'est pas le meilleur mot pour désigner la politique délibérée de l'ancien plus grand allié d'Israël.
Rincevent Posté 19 juillet 2009 Signaler Posté 19 juillet 2009 J'ai survolé un de ses rapports et si j'en pense beaucoup de mal, la meilleure critique àma provient paradoxalement du livre de Paul Krugman que j'ai lu récemment, Pop internationalism, pourtant écrit avant les aventures du patriotisme économique et tourné contre le néoprotectionnisme américain. Je sais bien, et j'ai eu la chance de lire ce livre juste avant mon année avec les séides caraconesques. Quand je faisais référence à ce livre, j'avais face à moi généralement la même réaction : "Krugman, c'est un Ricain, il veut affaiblir la France et l'Europe, d'ailleurs il a été envoyé enseigner à Sciences-Po pour soumettre les élites de demain à la propagande libre-échangiste anglo-saxonne ; c'est donc une ruse, puisqu'en parallèle les Etats-Unis ont une stratégie économique, une politique industrielle et mettent des entraves au libre-échange quand ça les arrange". La réaction la plus originale venait d'un des professeurs (une sorte d'imposteur sans génie), qui m'a rétorqué : "Krugman démontre qu'il est vain de chercher à déterminer ou améliorer la compétitivité d'une nation… c'est pourquoi il faut s'intéresser à la compétitivité des régions !". Cet ouvrage remarque cruellement que tous ces partisans soi-disant pragmatiques d'une défense politique des intérêts économiques de la nation ne connaissent ni ne comprennent les bases de l'économie des échanges internationaux. Ce sont des gnostiques qui prennent les produits de leurs vessies pour des secrets séculairement dissimulés Je ne saurais mieux dire, et je les ai fréquenté un an de très très près. De toute façon, "l'économie, c'est un instrument de propagande américain". Réflexe n'est pas le meilleur mot pour désigner la politique délibérée de l'ancien plus grand allié d'Israël. Je parlais davantage du réflexe antiaméricain du Quai d'Orsay. Pour Israël, c'est plutôt un réflexe conditionné - qui n'est toutefois pas sans lien avec le précédent.
Apollon Posté 19 juillet 2009 Signaler Posté 19 juillet 2009 Je sais bien, et j'ai eu la chance de lire ce livre juste avant mon année avec les séides caraconesques. Quand je faisais référence à ce livre, j'avais face à moi généralement la même réaction : "Krugman, c'est un Ricain, il veut affaiblir la France et l'Europe, d'ailleurs il a été envoyé enseigner à Sciences-Po pour soumettre les élites de demain à la propagande libre-échangiste anglo-saxonne ; c'est donc une ruse, puisqu'en parallèle les Etats-Unis ont une stratégie économique, une politique industrielle et mettent des entraves au libre-échange quand ça les arrange". La réaction la plus originale venait d'un des professeurs (une sorte d'imposteur sans génie), qui m'a rétorqué : "Krugman démontre qu'il est vain de chercher à déterminer ou améliorer la compétitivité d'une nation… c'est pourquoi il faut s'intéresser à la compétitivité des régions !". Je ne saurais mieux dire, et je les ai fréquenté un an de très très près. De toute façon, "l'économie, c'est un instrument de propagande américain". ça tient de l'escroquerie.
Rincevent Posté 19 juillet 2009 Signaler Posté 19 juillet 2009 ça tient de l'escroquerie. C'est la conclusion à laquelle j'ai abouti après une semaine de cours. Très chère, en tout cas, l'escroquerie. Je la paie encore.
Sous-Commandant Marco Posté 19 juillet 2009 Signaler Posté 19 juillet 2009 […]Je parlais davantage du réflexe antiaméricain du Quai d'Orsay. Pour Israël, c'est plutôt un réflexe conditionné - qui n'est toutefois pas sans lien avec le précédent. Sacré Rincevent, toujours le mot pour rire. Un moment, j'ai pensé que tu étais sérieux. Cependant, "le réflexe antiaméricain du Quai d'Orsay", ce n'est pas ta meilleure blague, loin s'en faut.
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.