Calembredaine Posté 20 août 2009 Signaler Posté 20 août 2009 Ben justement, dans un a priori "logique", éliminer les règles avec leurs inconvénients semble normal.Or en en vrai, des femmes refusent cette éventualité malgré la disponibilité des moyens. Parce que beaucoup sont convaincues que leur santé ou leur capacité future à enfanter en pâtiraient. Ce qui est faux. D'autres ont été torpillées psychologiquement par la propagande et s'imaginent ne plus être une femme à part entière sans leurs règles.
A.B. Posté 20 août 2009 Signaler Posté 20 août 2009 Diable. Je me demande où j'avais appris une fausse idée pareille. Intuition. Le cafe est naturel, le coca synthetique… on pourrait penser que Coca-Cola a fait quelque chose de plus fort que le naturel, mais non.
Esperluette Posté 20 août 2009 Signaler Posté 20 août 2009 Parce que beaucoup sont convaincues que leur santé ou leur capacité future à enfanter en pâtiraient. Ce qui est faux.D'autres ont été torpillées psychologiquement par la propagande et s'imaginent ne plus être une femme à part entière sans leurs règles. Aaaah, définir ce qu'est la féminité…
LaFéeC Posté 20 août 2009 Signaler Posté 20 août 2009 Parce que beaucoup sont convaincues que leur santé ou leur capacité future à enfanter en pâtiraient. Ce qui est faux.D'autres ont été torpillées psychologiquement par la propagande et s'imaginent ne plus être une femme à part entière sans leurs règles. C'est la réflexion de mon gynéco quand je lui disais que l'implant était génial pour les mineures "à cet âge, avoir des règles, c'est bien" Punaise, j'ai passé toute mon adolescence à maudir ces satanés trucs.
E.T. bleu Posté 20 août 2009 Signaler Posté 20 août 2009 Quel est la différence d'effet entre un doliprane par voie orale ou anale ?
Glockinette Posté 20 août 2009 Signaler Posté 20 août 2009 Ce que je critique, c'est la campagne de propagande sur le sujet. Je suppose qu'à l'origine de la mise sur le marché de la pilule, il fallait composer avec la frange conservatrice. Ouais. Comme sur bien d'autres sujets, il y a deux types de conservateurs: les "moralisateurs", qui souhaiteraient imposer leur façon de voir les choses à tous. Et ceux de type libertarien, qui acceptent sans problèmes que d'autres voient les choses autrement et fassent des choix différents.
Luis Posté 21 août 2009 Signaler Posté 21 août 2009 Je vous trouve bien confiants en la technique. J'ai eu une amie qui prenait la pilule en France mais qui ne l'aurait pas fait au Japon : dans ce pays-là, c'est un moyen contraceptif peu utilisé et d'après elle, les pilules sur le marché sont peu recommandables. Et je rappelle à toutes fins utiles que la pilule ne supprime pas simplement les règles, elle détruit l'embryon éventuellement conçu.
Esperluette Posté 21 août 2009 Signaler Posté 21 août 2009 Et je rappelle à toutes fins utiles que la pilule ne supprime pas simplement les règles, elle détruit l'embryon éventuellement conçu. La pilule ou le stérilet ?
Luis Posté 21 août 2009 Signaler Posté 21 août 2009 Les deux. Enfin, je dois faire la confusion entre plusieurs sortes de pilules : pilule du lendemain (qui est certainement abortive : elle est faite pour ça) et autre types de pilules.
john_ross Posté 21 août 2009 Signaler Posté 21 août 2009 Les deux. Enfin, je dois faire la confusion entre plusieurs sortes de pilules : pilule du lendemain (qui est certainement abortive : elle est faite pour ça) et autre types de pilules. La pilule du lendemain n'est pas une pilule abortive la pilule abortive c'est le RU486. Il y a 3 type de pilules : la pilule contraceptive (dérivé progestérone œstrogène) la pilule du lendemain (évonorgestrel) la pilule abortive (RU486)
Esperluette Posté 21 août 2009 Signaler Posté 21 août 2009 Les deux. Enfin, je dois faire la confusion entre plusieurs sortes de pilules : pilule du lendemain (qui est certainement abortive : elle est faite pour ça) et autre types de pilules. Oui, il existe plusieurs sortes de pilules. Et le stérilet rend l'utérus impropre à l'implantation d'un ovule fécondé.
Luis Posté 21 août 2009 Signaler Posté 21 août 2009 D'après ce que je lis ici, une pilule peut effectivement être déclarée seulement contraceptive par votre médecin, mais être en réalité aussi abortive. Il n'y a pas "une" pilule contraceptive. Et le stérilet rend l'utérus impropre à l'implantation d'un ovule fécondé. C'est donc bel et bien un moyen abortif.
john_ross Posté 21 août 2009 Signaler Posté 21 août 2009 D'après ce que je lis ici, une pilule peut effectivement être déclarée seulement contraceptive par votre médecin, mais être en réalité aussi abortive. Il n'y a pas "une" pilule contraceptive. Wikipedia est votre ami. http://fr.wikipedia.org/wiki/Pilule_contraceptive http://fr.wikipedia.org/wiki/Pilule_du_lendemain http://fr.wikipedia.org/wiki/Mifépristone C'est donc bel et bien un moyen abortif. Empêcher la nidation n'est pas un procédé abortif, un procédé abortif consiste à détruire à l'embryon.
Luis Posté 21 août 2009 Signaler Posté 21 août 2009 Si, puisque vous refusez en conscience le moyen de survivre à l'embryon, qui est déjà conçu. Par analogie, c'est comme si vous disiez que ce n'était pas un meurtre d'affamer son enfant, parce qu'il n'y aurait aucune action directe de votre part.
Fedaykin Posté 21 août 2009 Signaler Posté 21 août 2009 Là on glisse vers l'avortement… Si déjà on a pas moralement le droit d'avorter, si en plus on a pas le droit d'utiliser de contraceptif ça devient un peu extrême.
Luis Posté 21 août 2009 Signaler Posté 21 août 2009 Ce n'est pas charitable de dire de ma position qu'elle est extrême : avant les années 50, ces moyens techniques n'existaient simplement pas, et ces questions ne se posaient pas, ou peu. Parce qu'aujourd'hui, ces moyens existent, il ne faudrait pas se poser la question de leur utilisation ? edit : au passage, cette question de "droit" ou "pas droit" m'intéresse peu, puisque de toute façon mes contradicteurs ont plusieurs moyens intellectuels de contourner la difficulté (par des notions telles que la propriété du corps, l'objetisation de l'embryon, etc.). Attachons-nous d'abord à retrouver la vérité, qui est qu'un embryon est une vie humaine, et qu'il s'agit donc de poser les questions de vie ou de mort qui le concernent, lui et ses parents, avec toute la délicatesse possible.
Esperluette Posté 21 août 2009 Signaler Posté 21 août 2009 Un débat sur la définition de la vie et l'IVG : ça faisait longtemps.
Fedaykin Posté 21 août 2009 Signaler Posté 21 août 2009 Je ne dis pas qu'il ne faut pas se poser de questions , je n'ai pas cette prétention, mais juste que je peux comprendre pourquoi on est contre l'avortement, mais qu'en matière de contraception il n'y a à mon humble avis pas de débat si ce n'est à propos de la préférence de chacune/chacun. Je réagissais à ton association contraception//affamer son enfant.
Luis Posté 21 août 2009 Signaler Posté 21 août 2009 Mais justement, je crois qu'il y a une distinction à faire entre la part de la contraception qui consiste à réguler la production des ovules chez la femme, et la part de la contraception qui est abortive. Ca ne semble pas être clair chez tout le monde, et il semble qu'on vous vende parfois des moyens qui semblent être uniquement "contraceptifs" (que veut dire strictement ce mot, d'ailleurs, étymologiquement parlant ?) alors qu'ils sont en réalité aussi abortifs. JR pose qu'il est ok de laisser un embryon mourir en empêchant sa nidation, je ne suis pas d'accord avec lui. Ca ne remet pas en cause tout moyen de contraception (à condition qu'on s'entende bien sur ce que ce mot implique). Un débat sur la définition de la vie et l'IVG : ça faisait longtemps. Comment voulez-vous échapper à la question ? Et même, n'est-ce pas l'une des questions les plus sérieuses et les plus douloureuses de notre époque ?
Esperluette Posté 21 août 2009 Signaler Posté 21 août 2009 Luis, si je te suis, tu estimes que, dans les mécanismes d'action de la pilule : Cette méthode de contraception agit sur trois plans : Diminution de la sécrétion des hormones sécrétées par l'hypophyse (FSH et LH), et donc pas de maturation de follicule au niveau de l'ovaire, donc pas d'ovulation. Modification de la glaire cervicale qui devient moins perméable aux spermatozoïdes Modification de l'endomètre qui ne permet plus la nidation. Il faudrait trouver le moyen de conserver n°1 et n°2 tout en éliminant le n°3 ?
Luis Posté 21 août 2009 Signaler Posté 21 août 2009 Ce serait un mince progrès, mais de toute façon, ces questions techniques ne sont qu'un débat très annexe devant la manière dont notre époque considère l'amour, le mariage, l'enfantement, et la relation de tout cela à Dieu.
Glockinette Posté 21 août 2009 Signaler Posté 21 août 2009 Ce serait un mince progrès, mais de toute façon, ces questions techniques ne sont qu'un débat très annexe devant la manière dont notre époque considère l'amour, le mariage, l'enfantement, et la relation de tout cela à Dieu. C'est une question de personne, Luis. Tu ne peux pas obliger les autres à croire en D—. Et même si tu pouvais le faire, ce ne serait de toute façon pas sincère.
Fedaykin Posté 21 août 2009 Signaler Posté 21 août 2009 Luis, si je te suis, tu estimes que, dans les mécanismes d'action de la pilule : Il faudrait trouver le moyen de conserver n°1 et n°2 tout en éliminant le n°3 ? Je pense que si les pilule est fait de cette manière c'est qu'il fallait assurer un taux de contraception très élevé, et que justement en supprimant cet effet ça pourrait redescendre le taux de contraception… Mais bon je ne suis pas calé sur la question donc je me trompe peut être et c'est peut être simplement plus facile de ne pas enlever cet effet.
Esperluette Posté 21 août 2009 Signaler Posté 21 août 2009 Enfin là j'essaie de piger ce que Luis reproche à la pilule (élimination d'un ovule fécondé, donc) et quelle serait la méthode pour allier la technique avec ses principes : pilule bloquant l'ovulation, détruisant les spermatozoïdes, mais si un ovule est fécondé malgré tout, il résistera. Est-ce que c'est ton idée Luis ? @Fedaykin : une fois n'est pas coutume, j'interroge la théorie. Edit suite à un edit de Luis : Comment voulez-vous échapper à la question ? Et même, n'est-ce pas l'une des questions les plus sérieuses et les plus douloureuses de notre époque ? Oh moi je n'y échappe pas, sauf que je n'ai pas attendu aujourd'hui pour les résoudre sur lib.org. Là, c'est ton opinion que j'interroge.
john_ross Posté 21 août 2009 Signaler Posté 21 août 2009 Si, puisque vous refusez en conscience le moyen de survivre à l'embryon, qui est déjà conçu. Par analogie, c'est comme si vous disiez que ce n'était pas un meurtre d'affamer son enfant, parce qu'il n'y aurait aucune action directe de votre part. Vous pouvez être opposé aux méthodes empêchant la nidation de l'embryon mais vous ne pouvez pas les qualifier d'abortives.
Glockinette Posté 21 août 2009 Signaler Posté 21 août 2009 Et même, n'est-ce pas l'une des questions les plus sérieuses et les plus douloureuses de notre époque ? Non.
Luis Posté 21 août 2009 Signaler Posté 21 août 2009 C'est une question de personne, Luis. Tu ne peux pas obliger les autres à croire en D—. Et même si tu pouvais le faire, ce ne serait de toute façon pas sincère. Je ne dis pas le contraire. Enfin là j'essaie de piger ce que Luis reproche à la pilule (élimination d'un ovule fécondé, donc) et quelle serait la méthode pour allier la technique avec ses principes : pilule bloquant l'ovulation, détruisant les spermatozoïdes, mais si un ovule est fécondé malgré tout, il résistera. Est-ce que c'est ton idée Luis ? Je crois que vous voulez me faire répondre à une question à laquelle je n'ai pas très envie de répondre, parce qu'elle me semble de toute façon un peu dérisoire. Je préférerais discuter avec vous de la nécessité de la contraception (mais je comprends qu'il s'agisse d'un sujet intime). S'agit-il seulement de supprimer la douleur des règles ? N'existe-t-il pas des moyens pour cela, qui ne suppriment pas les règles elles-mêmes ? Si vous voulez, ça me gêne beaucoup de parler technique alors que les vraies questions de fond sont très personnelles, intimes. Ce que je voulais surtout rappeler ici, c'est que non contents d'être passablement mauvais en eux-mêmes (parce qu'ils impliquent fermeture à la vie, par des moyens peu respectueux pour le corps), certains moyens contraceptifs sont pire que tout car abortifs. Vous pouvez être opposé aux méthodes empêchant la nidation de l'embryon mais vous ne pouvez pas les qualifier d'abortives. Ca ne tient pas la route : ne faut-il pas qualifier d'infanticide la mère qui refuse de nourrir son enfant ? Non. Vraiment, vous ne trouvez pas cela sérieux ? Que diriez-vous si l'Etat vous prenait un rein sans vous demander votre avis, pour le greffer sur quelqu'un supposé plus souffrant que vous ? Vous me répondriez sûrement que ça n'a rien à voir. Et pourtant, cela a bien à voir, car ce sont les mêmes questions fondamentales qui se posent : peut-on parler de propriété du corps ? Le corps n'est-il qu'un réceptacle piloté par l'âme, dont le premier venu peut disposer moyennant certain règlement ? Peut-on vendre son corps ? Ou est-il un élément inviolable de la personne ? A quoi sert la vie, celle des uns et des autres ? D'ailleurs, peut-on donner une utilité à la vie ? Si la vie n'est pas sacrée et qu'on peut se débarrasser de celle-ci à son commencement, pourquoi ne pourrait-on en faire de même pour quiconque à n'importe quel stade de sa vie ?
Ash Posté 21 août 2009 Signaler Posté 21 août 2009 Là on glisse vers l'avortement… Si déjà on a pas moralement le droit d'avorter, si en plus on a pas le droit d'utiliser de contraceptif ça devient un peu extrême. La toute cohérence n'est-elle louable que dans un sens ? Ceci dit, sacré HS. Et je n'y suis pour rien !
Randian shithead Posté 21 août 2009 Signaler Posté 21 août 2009 Ca ne tient pas la route : ne faut-il pas qualifier d'infanticide la mère qui refuse de nourrir son enfant ? Oui, en fait l'avortement est juridiquement défini par l'interruption de la grossesse après l'implantation, mais l'OMS parle d'avortement dès la fécondation. Après hein faut arrêter le coup des bébés affamés, je prendrai ton argument au sérieux le jour où tu organiseras un enterrement pour un ovule fécondé qui a raté son implantation. Et puis c'est glauque et pas très respecteux des sensibilités que tu cherches à ne pas choquer, d'invoquer cette idée à répétition.
john_ross Posté 21 août 2009 Signaler Posté 21 août 2009 Ca ne tient pas la route Définition de l'avortement : L'avortement consiste en l'interruption du processus de gestation à partir de l'implantation du morula dans l'endomètre. Donc empêcher la nidation n'est pas un avortement. Edit grillé par Randian shithead. PS : je ne connaissais pas la définition de l'OMS. PS2 : pour être précis un ovule est toujours fécondé avant fécondation c'est un ovocyte. PS3 : la remarque en PS2 ne sert à rien mais je voulais passer en revue toutes les consoles Sony.
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