Invité Arn0 Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 S'il suffit de le dire Comment qualifierais-tu ce préjudice ou cette agression? Atteinte sexuelle sur mineur de quinze ans par personne ayant autorité sur la victime ? Soit un délit passible de 10 ans d'emprisonnement et 150 000 euros d'amende en droit français.
Coldstar Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 Atteinte sexuelle sur mineur de quinze ans par personne ayant autorité sur la victime ? Soit un délit passible de 10 ans d'emprisonnement et 150 000 euros d'amende en droit français. Tu as mal compris ma question. Je la reformule: comment décrirais-tu la nature du préjudice ou de l'agression supposée? Coups et blessures —> atteinte à l'intégrité physique. Diffamation, calomnie —> atteinte à la réputation. escroquerie, vol —> atteinte à la propriété. relation sexuelle consentie? je ne vois pas où peux se situer le préjudice, excepté le risque d'être mal baisé(e).
Invité Arn0 Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 Tu as mal compris ma question.Je la reformule: comment décrirais-tu la nature du préjudice ou de l'agression supposée? Coups et blessures —> atteinte à l'intégrité physique. Diffamation, calomnie —> atteinte à la réputation. escroquerie, vol —> atteinte à la propriété. relation sexuelle consentie? je ne vois pas où peux se situer le préjudice, excepté le risque d'être mal baisé(e). Putain de merde : une mineure de treize ans ne peut pas consentir à une sodomie avec un type de quarante ans qui a autorité sur elle ! Il n'y a pas viol puisqu'il n'y a pas "violence, contrainte, menace ou surprise" mais il n'y a pas pour autant consentement valide. Le préjudice est de même nature que lors d'un viol, la (grande) différence est de degré.
Rincevent Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 Il n'y a pas viol puisqu'il n'y a pas "violence, contrainte, menace ou surprise" mais il n'y a pas pour autant consentement valide. Certes. Mais il n'y a pas non plus pour autant consentement invalide. Dans la pratique, je comprendrais qu'un juge présume que le consentement n'est effectivement pas valide, mais présomption n'est pas verdict. Il faudrait prouver le consentement, ce qui serait difficile mais faisable si il a bien eu lieu. Naturellement, la prise de stupéfiants fortement psychoactifs a tendance à faire lourdement pencher la balance du côté "viol", mais je ne connais pas les détails.
Coldstar Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 Putain de merde : une mineure de treize ans ne peut pas consentir à une sodomie avec un type de quarante ans qui a autorité sur elle ! Il n'y a pas viol puisqu'il n'y a pas "violence, contrainte, menace ou surprise" mais il n'y a pas pour autant consentement valide. Le préjudice est de même nature que lors d'un viol, la (grande) différence est simplement dans le degré. Quand tu as dit Même "consentants" les rapports entre une fille de treize ans et un type de quarante ans sont légitiment prohibés Je pensais que tu parlais d'une généralité (avec laquelle je ne suis pas d'accord). Si tu étais resté scotché sur le cas Polanski… je pensais avoir expliqué clairement que je ne croyais pas au consentement car la drogue discrédite fortement cette thèse. Il est regrettable que tu aies lu mes posts en diagonale Pour reprendre ta phrase: Il n'y a pas viol puisqu'il n'y a pas "violence, contrainte, menace ou surprise": si justement, on peut fonder juridiquement l'accusation de viol sur le terme contrainte, ou surprise à travers l'administration de psychotropes. tout comme on pourrait requalifier un abus d'autorité en contrainte ou menace. *** Disons que même en l'absence de "violence, contrainte, menace ou surprise" il y a quand même agression, préjudice et donc victime lorsqu'il y a un rapport sexuel entre une fille de treize ans et un homme de quarante. Ici je n'étais pas d'accord avec cette phrase sortie du contexte Polanski. Oui, à 13 ans, on peut accepter - ou proposer - une relation avec une personne de 40. Pas que ce soit très normal mais c'est comme ça. On ne peut pas requalifier un tel acte en agression simplement parce que cela dérange.
Invité Arn0 Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 Quand tu as ditJe pensais que tu parlais d'une généralité (avec laquelle je ne suis pas d'accord). Si tu étais resté scotché sur le cas Polanski… je pensais avoir expliqué clairement que je ne croyais pas au consentement car la drogue discrédite fortement cette thèse. Il est regrettable que tu aies lu mes posts en diagonale Je parlais en général d'un type de quarante qui sodomise une fille de treize ans. Ici je n'étais pas d'accord avec cette phrase sortie du contexte Polanski. Oui, à 13 ans, on peut accepter - ou proposer - une relation avec une personne de 40. Pas que ce soit très normal mais c'est comme ça. On ne peut pas requalifier un tel acte en agression simplement parce que cela dérange.Et quand on a 40ans on doit répondre par une baffe et non profiter de la situation. Et sinon faut pas s'étonner d'avoir des problèmes avec la justice. Ça dérange mais c'est comme ca.
Brock Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 moi je ne vois vraiment pas le problème dans le fait de coucher avec une mineure moi je ne vois vraiment pas le problème dans le fait de coucher avec une mineuse
Rincevent Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 Et quand on a 40ans on doit répondre par une baffe et non profiter de la situation. C'est vrai. Mais le droit doit faire avec les humains tels qu'ils sont, et non tels qu'ils devraient être ; composer avec nos faiblesses, non avec nos vertus.
Brock Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 composer avec nos fesses, non avec nos verrues.
José Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 La question n'est pas là, mais de savoir si il doit ou non être traduit en justice et si oui quelles charges et quelles preuves pourront être retenues contre lui alors que la plainte a été retirée. Deux charges sont retenues contre lui : 1° relations sexuelles avec une mineure pour lesquelles il a plaidé coupable en échange de l'abandon des charges plus graves de viol et d'avoir drogué la jeune fille : 2° s'être soustrait au jugement en violant sa liberté sous condition. Il n'y a aucune prescription pour ces charges puisque depuis 1978 un mandat d'arrêt est lancé contre lui, doublé en 2005 d'un mandat d'arrêt international.
Invité jabial Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 Oh purée ça y est on a ressorti le débat sur l'âge du consentement. Alors soyons clairs une bonne fois pour toutes : dans le cas présent, il est clair qu'il y a eu viol. Pas demi-viol ou quart-de-viol ou agression sexuelle mais clairement viol. Et Polanski n'a jamais nié les faits.
José Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 Oh purée ça y est on a ressorti le débat sur l'âge du consentement. Ce débat est important, mais inutile dans le cas d'espèce puisque la charge retenue contre Polanski est la relation sexuelle avec une mineure pour laquelle il a plaidé coupable.
Invité jabial Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 Ce débat est important, mais inutile dans le cas d'espèce puisque la charge retenue contre Polanski est la relation sexuelle avec une mineure pour laquelle il a plaidé coupable. For the record, pour moi : - impubère -> crime - puberté - majorité -> à la justice de voir s'il y a abus ou pas - majorité -> pas crime Sachant que bien entendu la courbe de probabilité de crime n'est pas linéaire mais plutôt exponentielle : le risque de crime à 13 ans est proche de 1, à 16 ans il est proche de 0.
José Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 For the record, pour moi :- impubère -> crime - puberté - majorité -> à la justice de voir s'il y a abus ou pas - majorité -> pas crime Sachant que bien entendu la courbe de probabilité de crime n'est pas linéaire mais plutôt exponentielle : le risque de crime à 13 ans est proche de 1, à 16 ans il est proche de 0. Oui oui, je sais. Mais là je parle du droit en vigueur au States et de ce qui pend au nez de Polanski.
Invité jabial Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 Oui oui, je sais. Mais là je parle du droit en vigueur au States et de ce qui pend au nez de Polanski. Je ne parierai pas qu'il sera condamné à grand chose, surtout si la victime accepte de témoigner en sa faveur, mais bon, on verra. De toute façon il a pu avoir sa carrière et nous faire des bons films, maintenant il peut aller en taule
José Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 Je ne parierai pas qu'il sera condamné à grand chose… C'est mon sentiment aussi. À mon avis, il sera condamné plus lourdement - s'il passe devant un tribunal amerloque - pour s'être enfui alors qu'il était en liberté sous caution que pour les relations sexuelles avec mineure.
Blonde On Blonde Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 Répulsion & Le locataire sont excellents, on y décèle la fascination du réalisateur pour les tendances psychotiques. Le Locataire, bof. Pour quelques scènes effrayantes (la dent dans le mur), beaucoup d'effets grossiers pour marquer la folie du personnage. C'est assez regrettable de renoncer à l'ambiguité et de montrer clairement que tout se passe dans la tête du personnage . A ce titre, le roman de Topor était bien plus fascinant. Mais ça reste amusant de voir les premiers rôles de Jugnot ou Balasko, avant qu'ils prennent une toute autre voie.
free jazz Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 Au delà de l'habituel concert d'indignation du panier de crabes d'artistes engagés festivocrates soutenus par le ministère de la bien-pensance culturelle et relayé par la presse putride, ce qui est choquant dans cette affaire est l'absence d'une prescription raisonnable, alors même que la victime affirme avoir tourné la page depuis longtemps et renoncé à toute volonté de vengeance. Surtout qu'elle avait déjà obtenu une compensation financière substancielle dans la durée suite à un accord privé avec Polanski. Donc pour une fois je rejoins Jabial, on voit la justice américaine en plein délire pénaliste, assistée par un pays prétendument neutre, de facto de plus en plus collabo avec l'oncle Sam et qui n'hésite plus à balancer des listes de réfugiés fiscaux, le cas Polanski étant peut-être dans ce contexte un gage d'allégeance supplémentaire des autorités helvétiques. Ensuite que Polanski soit une crapule perverse, l'acte ignoble, c'est un fait, mais à présent le mieux serait de le livrer à l'opprobre publique et à la calomnie populaire - en laissant au passage le microcosme culturocrate exposer ses penchants les plus dégénérés.
kolb Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 Deux charges sont retenues contre lui :1° relations sexuelles avec une mineure pour lesquelles il a plaidé coupable en échange de l'abandon des charges plus graves de viol et d'avoir drogué la jeune fille : 2° s'être soustrait au jugement en violant sa liberté sous condition. Il n'y a aucune prescription pour ces charges puisque depuis 1978 un mandat d'arrêt est lancé contre lui, doublé en 2005 d'un mandat d'arrêt international. Face aux accusations de "acharnement de la justice" qu'on peut entendre ça et la, comme si son exécution s'effectuerait sans effort, sans verdict, par magie en quelque sorte, je me demande quelle est le rôle de la prescription dans le droit anglo-saxon? Existe-t-il ou est-il exeptionnel?
eclipse Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 > ce qui est choquant dans cette affaire est l'absence d'une prescription raisonnable La prescription ne joue pas, il a été condamné mais n'a pas purgé complètement sa peine. Ce serait un mauvais précédent pour la justice américaine de laisser courir « Vous pouvez vous barrer, si au bout de trente ans on ne vous a pas retrouver, vous l'emportez au paradis ». > assistée par un pays prétendument neutre, de facto de plus en plus collabo avec l'oncle Sam On ne va peut être pas reprocher à la police suisse d'avoir fait son boulot non plus ?! > dans ce contexte un gage d'allégeance supplémentaire des autorités helvétiques D'après leMatin, il s'agit d'un concours de circonstance, les responsables du festival où il devait recevoir son prix auraient demande une protection spéciale de la police pour Polanski. Manque de bol, ceux-ci ont trouvé un mandat d'arrêt international à son nom en consultant interpol. La responsable de la police fédérale a couvert l'affaire en n'informant pas ses petits camarades des affaires étrangères et de la kultur. > en laissant au passage le microcosme culturocrate exposer ses penchants les plus dégénérés Le problème est que le microcosme culturocrate a plus d'écho dans la presse que les personnes censées. Si bien qu'on passe encore pour des salops à l'étranger.
José Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 …je me demande quelle est le rôle de la prescription dans le droit anglo-saxon? Peu ou prou, le même qu'ici. En l'espèce, le genre de crime pour lequel est jugé Polanski (relation sexuelle avec mineur) se prescrit avec un délai de 6 ans après le dernier acte judiciaire posé. Comme la justice américaine n'a cessé de lancer mandat d'arrêt sur mandat d'arrêt, le délai de prescription a été remis à zéro à chaque nouvel acte judiciaire posé. On ne va peut être pas repprocher à la police suisse d'avoir fait son boulot non plus ?! Ni reprocher à la justice américaine d'en être vraiment une (enfin, plus que la nôtre) : là-bas, les puissants, ils vont vraiment en taule quand ils merdent - pas comme de ce côté-ci de l'Atlantique.
Nirvana Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 «Pourquoi, en France, vous le soutenez Polanski?»Vu de Los Angeles, prendre position pour le cinéaste ne va pas de soi, loin de là. La justice californienne, qui a ordonné l’arrestation de Roman Polanski à Zurich, est-elle impartiale? Pour de nombreux Américains, la question ressemble à une mauvaise blague. «C’est justement parce que la justice est impartiale que Roman Polanski doit affronter les juges, comme n’importe quel citoyen. On sait qu’il est coupable. Ce n’est pas pour le voir passer la fin de sa vie en prison, mais il n’y a pas de raison pour qu’il soit dispensé de tribunal», estime Jared S., un Californien trentenaire travaillant dans le cinéma. «Personne ne va le soutenir ici, c’est difficilement imaginable», parie de son côté Amy S., également dans le cinéma. «Pourquoi, en France, vous le soutenez?», demande Jared, de tendance démocrate mais peu importe, la question ne divise pas selon la ligne conservateurs-progressistes. Dans le Washington Post, l’éditorialiste Eugene Robinson (prix Pulitzer 2009) a exprimé son incompréhension face au soutien d’une certaine élite francaise, en premier lieu celle du ministre de la Culture Frédéric Mitterrand (ministre s’étant lui-même autorepenti de ses coucheries avec des «garçons» en Thaïlande, dans La Mauvaise Vie, 2005). «Brillant auteur ou pas, Polanski a été un fugitif» Robinson lance avec humour : «Polanski n’a-t-il pas assez souffert? (…) Tous ces hivers gris et pluvieux a Paris?» Et enchaîne sur les «trop onéreux diners dans des restaurants etoiles Michelin», les «vacances limitées dans le sinistre sud de la France ». S’il se dit «souvent d’accord avec les Européens sur la tendance puritaine des Américains et leur hyprocrisie a l’égard du sexe», cette fois, il ne l’est pas. «Un homme adulte qui drogue et viole une gamine de 13 ans? C’est mal selon tout sens moral et mérite pire que trente ans d’exil doré» dans un pays qui l’a protégé en refusant toute extradition. «Brillant auteur ou pas, Polanski a été un fugitif de la justice americaine depuis 1978. (…) Lorsque vous faites le choix d’être un fugitif, vous acceptez le risque de vous faire rattraper un jour.» Le journaliste cherche désespérement les raisons de l’indignation franco-polonaise: «Cela revient-il à être d’accord avec son argument selon lequel une fille de 13 ans, sous l’influence de l’alcool et de drogues, puisse consentir a des relations sexuelles avec un homme de plus de 40 ans? Ou alors que droguer et violer un enfant n’est pas un si gros problème?» Une erreur de jeunesse, comme on l’entend ça et là? L’erreur, selon le Los Angeles Times, c’est la réaction de Mitterrand, taxée de «caricature du cosmopolitisme européen». Le quotidien libéral de la côte ouest affirme que le procureur du comté de Los Angeles et le département américain de la justice ont «agi de la bonne manière, peu importe combien de temps a passé et malgré le fait que la victime ne recherche plus son emprisonnement». «Pédophiles, notez» Ce ne sont pas les victimes qui font la loi, mais surtout, martèlent les internautes, les coupables sont égaux devant elle. Paul: «Il s’est bien foutu du système en échappant à une arrestation pendant des années juste parce qu’il est riche et célèbre.» Jerry: «Pourquoi Polanski serait au dessus de la loi?» Selon un sondage lancé par le LA Times, 54% estiment que la justice californienne ne doit pas abandonner les poursuites, 18% que c’est une perte d’argent pour les contribuables, 15% qu’il a fui le pays parce que le juge n’avait pas respecté l’accord l’année des faits, et 13% que justice a déjà été rendue pour la victime en civil. Mais, dans un pays ou la justice est jurisprudentielle, créer un précédent de crime impuni représente un danger, craint un internaute, Yoga, qui avertit: «Pédophiles, notez. Faites une carrière de cinéaste, car si Polanski s’en sort, vous pourrez droguer et coucher avec autant d’enfants que vous voudrez, les Français vous accepteront et s’indigneront car, comme Polanski, vous "bénéficierez d’une grande estime générale" et aurait "des qualités humaines et artistiques exceptionnelles".» (badurl) http://www.liberation.fr/culture/0101594011-pourquoi-en-france-vous-le-soutenez-polanski?y=1 (badurl)
Glockinette Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 Ni reprocher à la justice américaine d'en être vraiment une (enfin, plus que la nôtre) : là-bas, les puissants, ils vont vraiment en taule quand ils merdent - pas comme de ce côté-ci de l'Atlantique. + 1000. e.g.: Leona Helmsley - l'élite de l'élite économique/financière de New York (aujourd'hui décédée). Elle était connue pour être parfaitement immonde avec tout le monde (surnom qui en disait long: The Queen of Mean). Elle a finit par se faire goler, pour… évasion fiscale! Eh bien elle a fait plusieurs années de prison, la bougresse, à un âge plus qu'avancé. Et cela n'a ému personne.
Sous-Commandant Marco Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 + 1000.e.g.: Leona Helmsley - l'élite de l'élite économique/financière de New York (aujourd'hui décédée). Elle était connue pour être parfaitement immonde avec tout le monde (surnom qui en disait long: The Queen of Mean). Elle a finit par se faire goler, pour… évasion fiscale! Eh bien elle a fait plusieurs années de prison, la bougresse, à un âge plus qu'avancé. Et cela n'a ému personne. J'ignorais cette histoire, que je trouve scandaleuse. Envoyer une femme de 72 ans en prison pour évasion fiscale, voilà qui ne me réconciliera pas avec la justice américaine.
Invité jabial Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 + 1000.e.g.: Leona Helmsley - l'élite de l'élite économique/financière de New York (aujourd'hui décédée). Elle était connue pour être parfaitement immonde avec tout le monde (surnom qui en disait long: The Queen of Mean). Elle a finit par se faire goler, pour… évasion fiscale! Eh bien elle a fait plusieurs années de prison, la bougresse, à un âge plus qu'avancé. Et cela n'a ému personne. L'évasion fiscale n'est pas un crime, c'est un acte de résistance. J'admire ceux qui ont le courage de le faire.
Glockinette Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 J'ignorais cette histoire, que je trouve scandaleuse. Envoyer une femme de 72 ans en prison pour évasion fiscale, voilà qui ne me réconciliera pas avec la justice américaine. Dans un monde idéal, il ne devrait à la limite même pas y avoir matière à "évasion fiscale", nous sommes bien d'accord. Cela-dit, entre justices française et américaine, en ce qui me concerne, le choix est vite fait; et il est probablement différent du tien.
Glockinette Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 L'évasion fiscale n'est pas un crime, c'est un acte de résistance. J'admire ceux qui ont le courage de le faire. Un crime, non. Acte de résistance, je ne sais pas - je n'irais pas forcément jusqu'à dire ça, même si je suis assez d'accord sur le principe. Il est clair que la France est en train d'être plombée par une fiscalité-pieuvre et une sur-intervention étatique dans tous les domaines; dans ce contexte là, oui, on peut parler de résistance. Pour ce qui est de Helmsley en revanche, certainement pas. C'était un être méprisable qui a terni la réputation de tout un milieu avec des déclarations à l'emporte-pièce et un comportement parfois digne d'un tyran.
Fedaykin Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 Me Eolas y va de son petit commentaire, très affuté comme d'habitude Je trouve honteux d’entendre des artistes qui il y a quelques semaines vouaient aux gémonies les téléchargeurs et approuvaient toute législation répressive et faisant bon cas de droits constitutionnels pour sanctionner le téléchargement illégal de leurs œuvres crier au scandale quand c’est à un des leurs qu’on entend appliquer la loi dans toute sa rigueur. Quand on sait que pas mal de téléchargeurs ont dans les treize ans, on en tire l’impression que les mineurs ne sont bons à leurs yeux qu’à cracher leur argent de poche et leur servir d’objet sexuel. Comme si leur image avait besoin de ça. Et après ça, on traitera les magistrats de corporatistes.
Invité jabial Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 Pour ce qui est de Helmsley en revanche, certainement pas. C'était un être méprisable qui a terni la réputation de tout un milieu avec des déclarations à l'emporte-pièce et un comportement parfois digne d'un tyran. Pourquoi méprisable? Et le tyran, ce n'est pas celui qui s'associe avec qui il veut, méprise qui il veut et le fait savoir, c'est celui qui a le pouvoir de te foutre en tôle. J'ai presque envie de me la mettre en avatar.
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