Jesrad Posté 7 octobre 2009 Signaler Posté 7 octobre 2009 À voir cette bande annonce, il semble que ce film utilise les mêmes méthodes de manipulation très connues de toute personne connaissant un minimum de psychologie: asséner et marteler implicitement les mêmes insinuations jamais formulées clairement. Ces insinuations jamais explicitées ni démontrées, simplement assumées en tant qu'axiomes cachés, sont simples et bien connues car omniprésentes dans la communication altermondialiste depuis de nombreuses années: - la pauvreté du tiers-monde est causée par la richesse de l'Occident - le renoncement, l'auto-effacement, en bref la négation de soi-même est un but moral noble - l'homme n'est pas naturel Aucune de ces insinuations n'est affirmée clairement car, franchement, elles sont risibles pour quiconque a plus d'un neurone en état de marche et/ou a voyagé et étudié l'histoire économique avec un minimum de rigueur. C'est d'ailleurs pour ça qu'on ne les entend ni ne les lit jamais telles que formulées ci-dessus, à la place on implique qu'elles sont vraies implicitement, par un discours périphérique fondé sur ces affirmations. On sait très bien que les pays en voie de développement n'ont jamais été aussi riches qu'aujourd'hui et sont en voie de nous rattraper bien plus vite que nous nous sommes nous-mêmes extraits de la misère ces derniers siècles, en appliquant ces méthodes et outils institutionnels (droits de l'individu, libre échange, libre entreprise) que nous avons partagé avec le reste du monde mais que nous nous sommes mis à renier ; on sait aussi que dégrader et dénigrer l'individu en tant que tel, le culpabiliser et le pousser à se renier et se frustrer lui-même ne vise rien d'autre qu'à l'asservir totalement ; qu'opposer nature et humanité n'est jamais qu'une façon de rénover la lutte des classes, et que la notion de "homme vraiment naturel" a remplacé la notion de "homme nouveau" du socialisme dit scientifique. Mais tant que ces axiomes implicites de l'altermondialisme ne seront pas explicités, on ne pense pas à les défnoncer…
ouk Posté 7 octobre 2009 Signaler Posté 7 octobre 2009 http://www.lefigaro.fr/cinema/2009/10/06/0…de-polluer-.php
Drake Posté 7 octobre 2009 Signaler Posté 7 octobre 2009 Cité de mémoire d'après la bande-annonce : Citation Jusqu'où pourrais-je aller dans le renoncement? Quel empafé! Ce mec n'a aucune décence. Lorsqu'on connaît ses revenus en tant que salarié de TF1, que l'on imagine ses droits d'auteur et sur produits dérivés, on se dit que pour le renoncement, ça va, il y a de la marge! Où est donc passé le phtonos plébéien, pour une fois qu'il pourrait s'exercer à l'encontre d'un sinistre allumé de ce calibre ?
h16 Posté 7 octobre 2009 Signaler Posté 7 octobre 2009 NeBuKaTnEzZaR a dit : Si ce film permet de sensibiliser une opinion sur les écarts immenses entre riches et pauvres, je trouve cela positif. Et puis le message n'est pas du tout négatif puisqu'en gros, en se sacrifiant ou en mourant dans d'atroces souffrance, on peut rendre à la nature sa beauté virginale. Je dis banco. NeBuKaTnEzZaR a dit : Si ce film permet de sensibiliser une opinion sur l'intérêt d'une taxe carbone, je trouve cela très limite… Oh, s'il n'y avait que ça. D'ailleurs même les sponsors trouvent ça un peu glauque.
h16 Posté 7 octobre 2009 Signaler Posté 7 octobre 2009 Drake a dit : Cité de mémoire d'après la bande-annonce :Quel empafé! Ce mec n'a aucune décence. Lorsqu'on connaît ses revenus en tant que salarié de TF1, que l'on imagine ses droits d'auteur et sur produits dérivés, on se dit que pour le renoncement, ça va, il y a de la marge! Où est donc passé le phtonos plébéien, pour une fois qu'il pourrait s'exercer à l'encontre d'un sinistre allumé de ce calibre ? - 30.000 € / mois pour 4 émissions par an - intéressé au bénéf. des ventes de licence & marques sur Ochiouahouah - une maison près de Paris, une autre en Corse (et probablement quelques SCI pour gérer le reste) - voyages payés au frais de la princesse, et rarement à dos de chameau
Invité Posté 7 octobre 2009 Signaler Posté 7 octobre 2009 Encore un film capitaliste pour taper sur les autres, et faire le gentil qui pense comme Mickaël Jackson, qu'on devrait se chauffer au feu 100% recyclable sans émission de carbone en chantant "heal the world". J'ai l'impression de l'avoir déjà vu : Surplus. Faudrait innover maintenant, parce que dire que ma société occidentale, c'est pas bien car la pauvreté, c'est vraiment pas cool, ça me parait schizophrène.
Leepose Posté 7 octobre 2009 Signaler Posté 7 octobre 2009 Jaimepasmonpseudo a dit : Franchement ce film me fait peur parcequ'il me semble plutôt bien fait.J'ai l'impression que c'est une bombe atomique idéologique qui va faire quelques ravages. Moi je pari sur un flop. Les français n'ont plus un rond pour le cinoche, surtout pas pour des films dont on sait a l'avance qu'il seront aussi chiants que déprimants. Je mets 10 euros sur un flop quasi-complet.
Leepose Posté 7 octobre 2009 Signaler Posté 7 octobre 2009 h16 a dit : Et puis le message n'est pas du tout négatif puisqu'en gros, en se sacrifiant ou en mourant dans d'atroces souffrance, on peut rendre à la nature sa beauté virginale. Je dis banco. Excellent. Je cherchais moi-aussi une réponse a cette phrase, mais je m'avoue vaincu de bon coeur.
Brock Posté 7 octobre 2009 Signaler Posté 7 octobre 2009 NeBuKaTnEzZaR a dit : Et pour Nicolas Hulot, je trouve que c'est un brave type, qui aura eu une vie sympatoche et qui aura su se relever après des epreuves difficiles (trouver son frère pendu à 19 ans le jour de noël n'est pas toujours facile). tout le monde a eu des malheurs.Ca n'autorise personne a se la raconter. D'autre part je suis pret a parier que le gars 'sympa' est un gros connard graisseux sur un plateau de tournage. Citation sur les écarts immenses entre riches et pauvres, ce concept n'a aucun sens; penser en ces termes est deja un echec pour l'intelligence.
G7H+ Posté 7 octobre 2009 Signaler Posté 7 octobre 2009 Citation Dans un entretien à Marianne, Daniel Cohn-Bendit en doute : "S'il continue comme cela, où va le conduire la radicalité de sa pensée ? Dire qu'il y a urgence, cela ne veut pas dire qu'il faut imposer. Le danger d'un certain argumentaire de la radicalité écologique, comme de la radicalité sociale, c'est de mettre entre parenthèses la démocratie. C'est le même problème que pose Olivier Besancenot."Comme le reconnaît Jean-Paul Besset : "Le risque de rejet est réel. Sa petite musique devient de plus en plus incompatible avec le discours commun." Source : http://www.lemonde.fr/cinema/article/2009/…49930_3476.html JIM16 a dit : D'autre part je suis pret a parier que le gars 'sympa' est un gros connard graisseux sur un plateau de tournage. De fait. Rencontré en Ethiopie, Hulot est une diva. Il est sur les lieux du tournage seulement quand il est devant la caméra; il dort bien au chaud ailleurs la nuit; il est absolument infect avec tout le monde (il traite comme de la merde son équipe, les authorités locales et la population).
flavien63 Posté 7 octobre 2009 Signaler Posté 7 octobre 2009 JIM16 a dit : prems, je parie que Sarko reprend l'expression dans moins de 3 mois. Bien vu, les choses s'accélèrent : http://elysee.fr/accueil/
Nick de Cusa Posté 7 octobre 2009 Signaler Posté 7 octobre 2009 Dans la hiérarchie des conneries, la connerie de Bulot n'est pas gobée toute crue par la plèbe comme l'avait été celle de Yann Arthus Bertrand. Il y a des réactions négatives. Dans le Parisien, dans l'Express. Un opinion dans Marianne : http://www.marianne2.fr/Hulot-c-est-trop…182340.html?com
NeBuKaTnEzZaR Posté 7 octobre 2009 Signaler Posté 7 octobre 2009 JIM16 a dit : ce concept n'a aucun sens; penser en ces termes est deja un echec pour l'intelligence. Peux-tu m'éclairer?
Brock Posté 7 octobre 2009 Signaler Posté 7 octobre 2009 NeBuKaTnEzZaR a dit : Peux-tu m'éclairer? il y a toujours un ecart immense entre riches et pauvres quelque soit l'epoque ou l'on se place, neolithique inclus; ca n'est donc pas un parametre. On pourrait raisonner en terme de nombres, mais la encore ca ne sert a rien puisque le nombre de gens tres riches est toujours infiniment moindre au nombre de gens tres pauvres.On (un gouvernement taxophile par exemple) conclura donc toujours qu'il ya trop de pauvres et qu'ils sont trop pauvres. "l'ecart qui se creuse" est un artifice argumentaire pour introduire une notion d'urgence, exactement comme pour le rechauffis climatique. Au dela de ca, la notion qu'on (tous ensemble) peut faire quelque chose (on peut y arriver) pour que tous les pauvres de la planete deviennent moins pauvres en rendant les riches moins riches est un contresens: c'est la richesse des plus riches qui tire celle des autres vers le haut, et pas vers le bas: on n'est pas plus pauvres parce qu'il y a plus de riches. On n'est pas moins pauvre parce qu'on a pris aux riches. On est plus pauvres parce qu'il y a moins de matiere premiere, moins de travail, moins de commerce, plus de taxes, etc.
ernest Posté 7 octobre 2009 Signaler Posté 7 octobre 2009 NeBuKaTnEzZaR a dit : Peux-tu m'éclairer? JIM16 a certainement répondu à tes attentes. Mais on peut même rajouter que lorsqu'un riche passe de 100 à 150 et un pauvre de 50 à 90, l'écart aura augmenté (de 50 euros d'écart à 60 euros d'écart par exemple) , mais tous les deux se sont enrichis. Donc l'écart est vide de sens, et peut engendrer des erreurs objectives d'interprétations. Un gauchiste préférera parler d'inégalités, idée encore plus floue, donc plus difficilement attaquable.
miniTAX Posté 7 octobre 2009 Signaler Posté 7 octobre 2009 NeBuKaTnEzZaR a dit : Et pour Nicolas Hulot, je trouve que c'est un brave type, qui aura eu une vie sympatoche et qui aura su se relever après des epreuves difficiles (trouver son frère pendu à 19 ans le jour de noël n'est pas toujours facile).C'est vrai quoi, quel égoïste crétin de gâcher Noel, il aurait pu se pendre à Pâques !En tout cas, merci pour l'info, on comprend mieux la schizophrénie et la manie de vouloir attirer l'attention du Hulot survivant.
NeBuKaTnEzZaR Posté 7 octobre 2009 Signaler Posté 7 octobre 2009 JIM16 a dit : il y a toujours un ecart immense entre riches et pauvres quelque soit l'epoque ou l'on se place, neolithique inclus; ca n'est donc pas un parametre.On pourrait raisonner en terme de nombres, mais la encore ca ne sert a rien puisque le nombre de gens tres riches est toujours infiniment moindre au nombre de gens tres pauvres.On (un gouvernement taxophile par exemple) conclura donc toujours qu'il ya trop de pauvres et qu'ils sont trop pauvres. "l'ecart qui se creuse" est un artifice argumentaire pour introduire une notion d'urgence, exactement comme pour le rechauffis climatique. Au dela de ca, la notion qu'on (tous ensemble) peut faire quelque chose (on peut y arriver) pour que tous les pauvres de la planete deviennent moins pauvres en rendant les riches moins riches est un contresens: c'est la richesse des plus riches qui tire celle des autres vers le haut, et pas vers le bas: on n'est pas plus pauvres parce qu'il y a plus de riches. On n'est pas moins pauvre parce qu'on a pris aux riches. On est plus pauvres parce qu'il y a moins de matiere premiere, moins de travail, moins de commerce, plus de taxes, etc. Merci c'est très clair, et je n'attaquais pas ma réflexion sous cet angle…trop la tête dans le guidon Mais il y a toujours des questions que je me pose : des continents comme l'Afrique sont-ils voués à rester pauvres? Ma réponse : Oui en l'état actuelle des choses à cause de l'instabilité qui y règnent. Cette instabilité ne favorise aucunement l'investissement, qui permettrait aux états africains de rentrer dans un cercle vertueux investissement - croissance - education - consommation… Et cette instabilité, à quoi est-elle due? Au propre de l'histoire africaine? Lorsque je parle d'instabilité, je parle d'instabilité politique, d'instabilité territoriale, d'instabilité économique. Comment sortir de cette instabilité? Les thèses libérales proposent-elles une approche? Si la réponse proposée est "Ecole de Chicago et politique de la banque mondiale dans les années 80-90", on voit bien où cela a mené. Sinon, pour contrer la sortie du syndrôme du Titanic; http://www.objectifliberte.fr/2009/10/not-…just-wrong.html Ernest Merci de ta réponse également. Ca m'a éclairé !
Rincevent Posté 7 octobre 2009 Signaler Posté 7 octobre 2009 h16 a dit : .-=~+=(( Fuuuuuusion ! ))=+~=-. Toi, t'as trop fréquenté IRC. Grillé.
h16 Posté 7 octobre 2009 Signaler Posté 7 octobre 2009 Les thèses libérale impliquent le retour du droit. Dans les pays africains (une majeure partie d'entre eux, dirons-nous), il est constamment bafoué. Ergo, retour du droit avant tout. Et ça, ça veut dire arrêt de l'ingérence des autres états (oxydentaux occidentaux notamment) via aides, connivences et corruptions. Notamment.
Brock Posté 7 octobre 2009 Signaler Posté 7 octobre 2009 +16 : le probleme principal de l'humanite est un probleme de pouvoir. Donc de droit. Tout le reste suit.
NeBuKaTnEzZaR Posté 7 octobre 2009 Signaler Posté 7 octobre 2009 JIM16 a dit : +16 : le probleme principal de l'humanite est un probleme de pouvoir. Donc de droit. Tout le reste suit. Mais le droit ne s'impose pas de lui même, il ne s'est jamais imposé de lui même. Si? Le droit s'impose après des événements complexes en opposition à un système en place, la population aspire à autre chose grâce à un certain niveau d'éducation ou intellectuel…arretez moi si je me trompe Comment un etat ou une population peut-elle arriver à cet état de droit sans passer par une période avec un Etat fort et riche? J'attends vos réponses Tiens je viens de trouver ça : 'À ce stade-là, ce n'est plus du cinéma mais un tract politique. (…) Avec ce discours catastrophe, trop radical et simpliste, Hulot fonce droit dans l'iceberg.' Le figaroscope
gdm Posté 9 octobre 2009 Signaler Posté 9 octobre 2009 Fenster a dit : Moi je préfère le court-métrage de Nicolas Culot De l'action, de l'angoisse, du dépaysement… Nicolas culot? Dans la Nouvelle lettre de Jacques Garello, Hulot est appellé "Nicolas Nullo". dans la bande-annonce de son film, Nicolas hulot affirme "je dois avancer vers plus de cohérence". En d'autres mots, il avoue que sa démarche intellectuelle est incohérente. J'en déduit que ce Monsieur Hulot n'est pas si nullo puisqu'il espère "avancer".
José Posté 9 octobre 2009 Signaler Posté 9 octobre 2009 NeBuKaTnEzZaR a dit : Mais le droit ne s'impose pas de lui même, il ne s'est jamais imposé de lui même. Le droit ne s'impose pas, il surgit naturellement. Et non seulement l'État n'est absolument pas nécessaire pour que le droit soit appliqué, mais la naissance du droit a toujours précédé celle de l'État.
jubal Posté 10 octobre 2009 Signaler Posté 10 octobre 2009 Lucilio a dit : Le droit ne s'impose pas, il surgit naturellement. Et non seulement l'État n'est absolument pas nécessaire pour que le droit soit appliqué, mais la naissance du droit a toujours précédé celle de l'État. As tu un ou des exemples concrets ?
Thib07 Posté 10 octobre 2009 Signaler Posté 10 octobre 2009 Ca fait peur de voir que l'opinion publique va être manipulé à ce point… Nicolas Hulot, Arthus Bertrand, et les gens qui se prennent pour des sauveurs de l'humanité et vivent dans des maisons en bois en pleine forêt à l'écart de la "civilisation" ne vivent tout simplement pas dans leur temps… Le problème est que trouver des bouc-émissaires c'est facile. Par rapport à "la crise", les étatistes accusent les libéraux, les riches, et tout le milieu de la finance. Les écolos', eux, accusent le système capitaliste… On fait un bric à bras, on mélange tout ça, et ça donne une espèce d'idéologie dominante aujourd'hui qu'on pourrait nommer de "Etatisme écologique anti-capitaliste"… Ah que c'est facile de critiquer, encore faudrait-il qu'il y ait des idées.. Et comme par hasard, là, tout ceux qui critiquent ne disent rien.. Encore faudrait-il qu'il y ait un autre système que le capitalisme, et que l'on n'oublie pas tout ce qu'il a apporté tout de même… Comme disait Philippe Némo dans un débat que j'ai vu il y a peu, c'est facile de trouver des bouc-émissaires. Exemple : pour les communistes, c'étaient les bourgeois.. Et quand on voit ce que ça a donné…
Jesrad Posté 10 octobre 2009 Signaler Posté 10 octobre 2009 jubal a dit : As tu un ou des exemples concrets ? Moi j'en ai un très simple, facile à comprendre et relativement récent: la pratique du "safeword" dans les milieux SM. Il n'y a pas de législation ou réglementation, pas d'initiative centralisée, pas de comité de réflexion ayant abouti à l'instauration (émergente et distribuée) de ce système d'établissement et de vérification du consentement. Eh bien figure-toi que c'est de la même manière que sont apparus, entre autres, l'appel à un juge impartial pour juger des litiges, le droit de propriété sur le produit de son labeur et l'appropriation des terres par leur transformation, la compensation des dommage causés par les biens d'un tiers, et un nombre incalculable d'autres notions de ce qui est juste.
NeBuKaTnEzZaR Posté 10 octobre 2009 Signaler Posté 10 octobre 2009 Jesrad a dit : Moi j'en ai un très simple, facile à comprendre et relativement récent: la pratique du "safeword" dans les milieux SM. Il n'y a pas de législation ou réglementation, pas d'initiative centralisée, pas de comité de réflexion ayant abouti à l'instauration (émergente et distribuée) de ce système d'établissement et de vérification du consentement.Eh bien figure-toi que c'est de la même manière que sont apparus, entre autres, l'appel à un juge impartial pour juger des litiges, le droit de propriété sur le produit de son labeur et l'appropriation des terres par leur transformation, la compensation des dommage causés par les biens d'un tiers, et un nombre incalculable d'autres notions de ce qui est juste. Et existerait-il des exemples davantage structurants? Dans un monde sans Etat, quelle entité permettrait l'émergence d'un droit assez complexe pour garantir la liberté de chacun sans pour autant empiéter sur la liberté d'autrui?
john_ross Posté 10 octobre 2009 Signaler Posté 10 octobre 2009 NeBuKaTnEzZaR a dit : Et existerait-il des exemples davantage structurants? Dans un monde sans Etat, quelle entité permettrait l'émergence d'un droit assez complexe pour garantir la liberté de chacun sans pour autant empiéter sur la liberté d'autrui? Les tribunaux et donc la jurisprudence!
Invité Posté 10 octobre 2009 Signaler Posté 10 octobre 2009 NeBuKaTnEzZaR a dit : Et existerait-il des exemples davantage structurants? Dans un monde sans Etat, quelle entité permettrait l'émergence d'un droit assez complexe pour garantir la liberté de chacun sans pour autant empiéter sur la liberté d'autrui? Des tribunaux pardi, mais financés avec des fonds privés. Malin, pas vrai ?
Jesrad Posté 10 octobre 2009 Signaler Posté 10 octobre 2009 NeBuKaTnEzZaR a dit : Et existerait-il des exemples davantage structurants? Dans un monde sans Etat, quelle entité permettrait l'émergence d'un droit assez complexe pour garantir la liberté de chacun sans pour autant empiéter sur la liberté d'autrui? Un système judiciaire distribué. En fait, le simple recours majoritaire à un réglement des litiges à l'amiable, "point à point", suffit à faire émerger un ordre spontané naturel. Voir à ce sujet "Order without Law" de Robert Ellickson et "La liberté et le droit" de Bruno Léoni. Edit: grillé par Sanksion et John Ross
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