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Acquis sociaux


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Posté

Dernièrement à Nanterre, j'ai vue une affiche du CNT stipulant que tous les acquis sociaux des français ont été obtenu par la lutte social.

Est ce réellement le cas ou existe il des "acquis sociaux" qui ont été octroyé aux individus sans passer par toutes formes de lutte ?

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Je ne sais pas, ils seraient judicieux de leur demander…

Non, plus sérieusement, les acquis sociaux sont des prérogatives que l'ont accord aux travailleurs, ou à une partie des travailleurs ( employé, profession intermédiaire, cadre, … ) d'après la législation du code du travail. (législation évoluant selon les évolutions économiques)

La lutte social représente pour moi la volonté d'un groupe social d'affirmer ses opinions par l'intermédiaire de moyens plus ou moins violents et importants.

Posté

Voici la fameuse affiche que j'ai réussi à trouver sur le web :

J'espère que vous accepterez sa présence :icon_up:

"Travailleurs", "patrons", biais communiste détecté.

Il y a affirmer ses opinions et imposer des privilèges par la violence et la menace.

Oui, cela rejoins ma pensée. User d'à peu près tous les moyens nécessaires pour obtenir ses privilèges.

je vais vous expliquer mon intention à l'égard de ce fil.

dernièrement, je discutais avec un camarade de classe, et celui ci prétendait que l'affirmation du groupe CNT est vrai.

Je désirais le contredire, mais fautes d'exemples, j'ai uniquement pu lui annoncer que les acquis sociaux sont bien plus le fruit d'un travail de négociation législative (sans la moindre grève) que d'un matraquage collectif.

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Connaitriez vous des députés libéraux qui ai marqué l'histoire législative par leur intervention en faveur des acquis professionnels des citoyens ? ( exceptez François Guizot et Émile Ollivier que je viens de découvrir )

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Connaitriez vous des députés libéraux qui ai marqué l'histoire législative par leur intervention en faveur des acquis professionnels des citoyens ? ( exceptez François Guizot et Émile Ollivier que je viens de découvrir )

J'ai déjà entendu que les syndicats sont une invention libérale, donc si quelqu'un a des référence là dessus, je crois que c'est plutôt une avancé majeur…. même si ils ont mal tournés :icon_up:

Posté
Social is a weasel word…

:icon_up:

Non, plus sérieusement, les acquis sociaux sont des prérogatives que l'ont accord aux travailleurs, ou à une partie des travailleurs ( employé, profession intermédiaire, cadre, … ) d'après la législation du code du travail. (législation évoluant selon les évolutions économiques)

Sont-ils nécessairement uniformes, ou peuvent-ils dépendre de l'entreprise et être encore appelés "acquis sociaux" ? Dans le premier cas, les statuts des fonctionnaires et employés du public et para-public ne sont pas des zakisossio, et peuvent donc être supprimés. Dans le second cas, la libre négociation entre syndicats (non obligatoires et non subventionnés) et patrons suffit, et il n'est nul besoin de code du travail. *Clap* : le piège se referme.

La lutte social représente pour moi la volonté d'un groupe social d'affirmer ses opinions par l'intermédiaire de moyens plus ou moins violents et importants.

Ca peut donc être tout et n'importe quoi. Il va donc falloir répondre aux questions habituelles : la lutte sociale, entre qui et qui ? Pour obtenir quoi ? Par quels moyens ? Dans le cadre de quelles institutions (formelles ou informelles) ?

Posté

Une seconde de recherche Wikibéral : Acquis sociaux

Erreur courante : Les acquis sociaux sont le fruit de la grève et du « combat syndical »

La mythologie syndicaliste française veut que le « progrès social » ne soit possible que par le combat violent ou la grève générale. La violence serait le seul moyen de faire plier le patron capitaliste et de lui extorquer, dans un logique marxiste, la plus-value que ce dernier dégage en exploitant le travailleur (Sur les erreurs de cette théorie marxiste, on se réfèrera aux articles plus-value et exploitation).

Cette vision belliqueuse des relations sociales est fausse pour plusieurs raisons : d'une part, la majorité des changements de législation que l'on classe généralement comme « acquis sociaux » ont été obtenus sans la moindre grève mais par la négociation ou, très souvent, par des législations votées spontanément par des hommes politiques libéraux. En outre, nombre de ces législations n'ont fait qu'entériner une évolution déjà présente sur le marché du travail, n'apportant donc rien de plus. Ainsi, le philosophe et écrivain Jean-François Revel qualifiait en 2000 de « mythe » la théorie selon laquelle « les « luttes », les grèves, les occupations d'usines auraient permis le progrès social. »[1].

Prenons quelques exemples :

la première limitation du travail des enfants a été décidée en 1841 par le libéral François Guizot, premier ministre pendant la Monarchie de Juillet[2]

l'abolition du délit de coalition par le député libéral Émile Ollivier

C'est un fait que certains conflits sociaux ont pu entrainer des changements positifs dans la législation sociale par exemple. C'est une erreur d'y voir un élément positif. La recherche de l'affrontement et le refus de tout compromis ont souvent été conduits au nom d'une utopie marxiste que ces compromis ne réaliserait pas dans son intégralité. Jean-François Revel rappelle par exemple l'hostilité de certains socialistes de l'époque - comme Jules Guesde - aux progrès sociaux défendus par les libéraux. Les socialistes considéraient ces mesures comme une tentative de division des ouvriers…[3]. Les conflits permanents et leurs maigres fruits ont empêchés une négociation pacifiée d'apparaitre, avec des résultats sans doute meilleurs pour tous.

De même, l'historien Claude Harmel considère que les syndicalistes révolutionnaires sont responsables d'avoir par leur intransigeance empêché l'amélioration des conditions des ouvriers, qui a au XIXe siècle été bien davantage le fruit de législations d'hommes politiques libéraux. Harmel cite par exemple l'opposition de la CGT au projet Doumergue de mise en place de conventions collectives, l'organisation syndicale arguant que « les lois ouvrières en projet [..] ont pour objet d'entraver le développement du syndicalisme et d'étrangler le droit de grève »[4].

Posté
Social is a weasel word…

Social, c'est un mot-vaseline.

Ensuite viennent le verre pillé,le sable et le mixeur. Certains semblent néanmoins prendre du plaisir avec.

Sinon pour les "acquis sociaux", dans les 20s pendant la présidence de Coolidge aux USA, les entrepreneurs avaient d'eux même fait des concessions en considérant qu'un employé satisfait était un employé efficace (réduction du temps de travail, assurance maladie..).

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