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Eric Besson lance son grand débat sur l'identité nationale frâonçaise


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Posté
bien qu'à l'origine, il ne s'agisse que d'une basse manoeuvre électoraliste d'un pouvoir soucieux de le conserver ?

Ne serait-ce pas aussi un os à ronger pour faire oublier qu'il y a des problèmes plus urgents comme la dette et les finances publiques qui partent en couille ?

Posté
Ne serait-ce pas aussi un os à ronger pour faire oublier qu'il y a des problèmes plus urgents comme la dette et les finances publiques qui partent en couille ?

Pour faire oublier quoi ? Les problèmes de finances publiques n'ont jamais été mise en avant de manière claire et chiffrée.

Posté

Pour Estrosi, un débat sur l'identité nationale aurait pu bloquer Hitler

VIDéO

Le maire de Nice estime que si l'Allemagne -patrie de Goethe et du romantisme- avait organisé un tel débat dans les années 30, la planète aurait pu éviter la seconde guerre mondiale.

[…]

:icon_up::doigt:

Et juste en dessous:

A lire aussi

Des élus UMP ne veulent plus voir un drapeau étranger qui dépasse

Des députés UMP ont déposé une proposition de loi pour interdire que soient brandis des drapeaux étrangers lors des mariages en mairie, manifestation qui selon eux «dérange la conscience nationale».

Posté
Pour faire oublier quoi ? Les problèmes de finances publiques n'ont jamais été mise en avant de manière claire et chiffrée.

Pourtant, il faudra bien : ce sont pas les politocards qui vont payer l'addition de leurs conneries quand DSK gérera la France sans avoir à se présenter en 2012.

Posté
Des élus UMP ne veulent plus voir un drapeau étranger qui dépasse

Des députés UMP ont déposé une proposition de loi pour interdire que soient brandis des drapeaux étrangers lors des mariages en mairie, manifestation qui selon eux «dérange la conscience nationale».

Ou comment utiliser un canon pour buter une mouche.

Posté

Désolé j'ai pensé trop tard à ce thread en faisant la recherche, du coup j'ai créé un fil qui fait doublon sur l'interdiction des drapeaux.

Cela dit, ça vaut presque un fil à part non?

Posté
J'attends les propositions de loi recensant les crimes (haute trahison) entraînant la déchéance de la nationalité fraônçaise.

Moi aussi, c'est tout ce que j'attends. (il en est où ce débat d'ailleurs ? :icon_up: Il a déjà commencé ? :x )

Quoique je ne pense pas que l'on ira jusqu'à retirer la nationalité française.

Qui paiera autrement ? :doigt:

Invité jabial
Posté

Être libertarien, je pense que ça doit suffire. Faudra demander l'asile politique aux USA, si toutefois le parti libertarien a pris le pouvoir d'ici là :icon_up:

Posté

Je croise plutôt les doigts pour une petite sécession. (un 3rd party au pouvoir, je ne sais pas.. c'est déjà mission quasi impossible pour être dans les débats ou sur les bulletins de vote :x)

Je ne dirais pas non à une petite minarchie au Texas. :icon_up:

Posté
Moi aussi, c'est tout ce que j'attends. (il en est où ce débat d'ailleurs ? :doigt: Il a déjà commencé ? :x )

Non, pour l'instant il est question de pénaliser les manifestations d'attachement à une autre patrie. Les inspirations grotesques fusent. :mrgreen:

Quoique je ne pense pas que l'on ira jusqu'à retirer la nationalité française.

Je ne pense pas non plus ; toutefois, m'est idée que parmi les inspirations grotesques, celle-ci finira bien par sortir.

Qui paiera autrement ? :mrgreen:

Ben, les Français méritants ! :icon_up:

Invité rogermila
Posté

Qu'est-ce que vous pensez de l'obligation de l'utilisation de la langue française, qui semble faire consensus à droite comme à gauche dans ce débat ?

Posté
Qu'est-ce que vous pensez de l'obligation de l'utilisation de la langue française…

Où ça ? Au sein de l'administration ? Au sein de la famille ? À la piscine ?

Invité rogermila
Posté
Où ça ? Au sein de l'administration ? Au sein de la famille ? À la piscine ?

Partout, à l'intérieur des frontières.

Posté
Partout, à l'intérieur des frontières.

:icon_up:

Ca va pas être pratique pour parler aux étrangers non francophones.

Ni d'empêcher les vieux de parler le patois local, sans parler des basques, des corses, des bretons, …

Et je ne parle pas des cours de langue.

Posté
Partout, à l'intérieur des frontières.

Sans déc' !? Tu veux dire qu'à l'UMPS, on est assez mou du bulbe, connard fini, mongol abracadrabrantesque au point de vouloir imposer le français au sein des familles ou des salons de thé tunisiens ? :icon_up:

Invité rogermila
Posté
Et je ne parle pas des cours de langue.

Dans ma famille, je sais qu'ils ont eu de gros problèmes par rapport à la langue bretonne qui leur a été pratiquement interdite d'utiliser de manière "ostentatoire" à la fin de la guerre.

Là c'est le même problème qui se pose : le droit de s'installer dans un pays sans vouloir adopter la langue.

Et ce problème semble être une priorité pour tous les courants politiques, et aussi les intellectuels de toutes tendances politiques; bien davantage que les coutumes religieuses ou vestimentaires que certains considèrent comme secondaires.

Posté

La langue est un socle identitaire important… ça me semble être le BAba.

Posté
La langue est un socle identitaire important… ça me semble être le BAba.

Tous les pays du monde ne possede pas qu'une langue. Et en France, si on en possede qu'une (a nuancer), c'est surtout grâce a la contrainte.

Posté

Tout à fait, opéré en premier lieu sous la III Rép.

Mais ce n'est plus vraiment le cas actuellement, perso j'ai pu apprendre l'occitan dès le collège.

Dans la "sphère publique" comme disent les politiques, le français reste de rigueur.

Posté

"Des députés UMP ont déposé une proposition de loi pour interdire que soient brandis des drapeaux étrangers lors des mariages en mairie, manifestation qui selon eux «dérange la conscience nationale»."

Les drapeaux bretons, alsaciens, basques, corses, etc… appartiendront-ils à cette catégorie ?

Et je ne parle pas des cours de langue.

Les temps seront durs aussi pour les femmes frigides. :icon_up:

Posté
Morano : "Ce que je veux du jeune musulman, c'est qu'il ne parle pas le verlan et ne mette pas sa casquette à l'envers"

"Moi, ce que je veux du jeune musulman, quand il est français, c'est qu'il aime son pays, c'est qu'il trouve un travail, c'est qu'il ne parle pas le verlan, qu'il ne mette pas sa casquette à l'envers." Ces propos sont de Nadine Morano. La secrétaire d'État chargée de la famille et de la solidarité s'exprimait lundi soir, lors d'un débat sur l'identité nationale, à Charmes, dans les Vosges. Elle répondait à un jeune homme qui l'interrogeait sur la compatibilité de l'islam avec la République.

La commune vosgienne a été choisie par l'organisateur de la soirée, le député (UMP) Jean-Jacques Gaultier, parce qu'elle est la ville natale de l'écrivain nationaliste et antidreyfusard Maurice Barrès, référence suscitant la polémique. Une cinquantaine de militants du NPA, du Parti de gauche et des Verts ont ainsi manifesté devant la mairie pour protester contre cet hommage à l'écrivain lorrain. Lors du débat, le président de l'association locale Mémoire de Barrès, invité comme "grand témoin" à la soirée, a exalté la pensée de l'auteur lorrain, affirmant notamment que la patrie "est plus forte dans l'âme d'un enraciné que dans celle d'un déraciné", ou défendant "le nationalisme de Barrès" par opposition au "cosmopolitisme".

Nadine Morano tente d'apaiser la polémique

La secrétaire d'État s'est défendue mardi sur RMC, en affirmant que cette phrase avait été "sortie de son contexte par rapport à quatre heures de débat". "J'ai pris la précaution en plus, parce que je ne voulais pas que des phrases soient sorties de leur contexte, de filmer ce débat et nous le mettrons en ligne", a-t-elle ajouté. "Nous parlions de la problématique des jeunes qui viennent des banlieues, dont je viens et dont je suis issue, et je disais qu'avec cette caricature, cette stigmatisation qu'il y avait, moi, je leur conseillais non seulement de ne pas porter leur casquette de travers, de ne pas parler verlan, mais j'expliquais aussi (qu'il fallait) que l'on utilise le potentiel de la double culture", a plaidé Nadine Morano, en jugeant que cette double culture était un "atout".

Sur le choix de Charmes pour organiser ce débat, la secrétaire d'État a expliqué qu'il ne s'agissait pas de "réhabiliter Maurice Barrès". "Charmes, ce n'est pas que la ville de Maurice Barrès, c'est la ville où est né Maurice Barrès, mais ce n'est pas ça, le débat sur l'identité nationale", a ajouté Nadine Morano, qui fut députée dans le département voisin de Meurthe-et-Moselle, de 2002 à 2007.

Glissement du débat

La phrase de Nadine Morano confirme en tout cas que le débat sur l'identité nationale, lancé par le ministre de l'Immigration Éric Besson, tourne désormais essentiellement autour de l'islam. La tribune de Nicolas Sarkozy , publiée dans Le Monde du 9 décembre, visait notamment à définir la place de l'islam en France. L'initiative avait alors suscité de nombreuses critiques à gauche sans lever l'embarras au sein de l'UMP. Signe du glissement du débat, la ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie a prôné la fermeté envers le voile intégral la semaine dernière, proposant notamment de refuser la naturalisation à un homme dont l'épouse serait entièrement voilée .

En réalité, les discussions voulues par Éric Besson se sont d'abord placées sur le terrain de l'immigration, avant de se focaliser sur l'islam, après le vote suisse interdisant la construction de nouveaux minarets dans la Confédération. Selon un sondage CSA pour Le Parisien, publié jeudi dernier, seule une courte majorité de Français (54 %) juge l'islam compatible avec la vie en société en France, alors qu'ils sont largement majoritaires (respectivement 82 % et 72 %) à estimer que les religions catholique et juive ne posent pas problème. L'islam est considéré comme la deuxième religion de France avec, selon les sources, 3,7 à 6 millions de fidèles.

http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2…as/920/0/404934

Cette femme est membre du gouvernement de la République Française.

Posté
Morano : "Ce que je veux du jeune musulman, c'est qu'il ne parle pas le verlan et ne mette pas sa casquette à l'envers"

J'aurais plutôt dit le jeune arabe des quartiers. Enfin, c'est certainement pour éviter de se faire taxer de racisme, mais du coup c'est n'importe quoi.

Et le verlan et la casquette à l'envers, c'est très 90s, elle devrait se mettre à la page.

Selon un sondage CSA pour Le Parisien, publié jeudi dernier, seule une courte majorité de Français (54 %) juge l'islam compatible avec la vie en société en France, alors qu'ils sont largement majoritaires (respectivement 82 % et 72 %) à estimer que les religions catholique et juive ne posent pas problème.

Je passe outre la mauvaise image de l'islam qu'ont la moitié des français, à ne voir que les sacs de patates et pas les patates elles-même.

Si on s'en tient à la religion catholique, censée être la religion oserais-je dire "de base" de la France, on note qu'une personne sur cinq la trouve incompatible avec la société française… Grave.

Posté
La phrase de Nadine Morano confirme en tout cas que le débat sur l'identité nationale, lancé par le ministre de l'Immigration Éric Besson, tourne désormais essentiellement autour de l'islam.

Aboutissement du Grand Débat-mayonnaise sur l'identitude : pénaliser les femmes en voile intégral.

A quoi tient l'unité d'une nation… :icon_up:

Mais non, personne ne se paie la tête des Français. Tss tss.

Posté

C'est assez génial. Pour elle : jeune musulman = racaille immigrée de banlieue. Enfin c'est déjà une amélioration par rapport au "jeunes" tout court.

Posté
http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2…as/920/0/404934

Cette femme est membre du gouvernement de la République Française.

Il pourrait s'agir d'une phrase sortie de son contexte.

http://www.la-croix.com/afp.static/pages/0…36.rq6vf9go.htm

Amed Bellal, membre du Conseil régional du culte musulman de Lorraine, qui était présent lundi soir à Charmes (Vosges) au débat sur l'identité nationale auquel participait Nadine Morano, a affirmé mardi à l'AFP que la phrase controversée de la secrétaire d'Etat sur les jeunes musulmans était "vraiment sortie de son contexte".

Mme Morano "n'a absolument pas stigmatisé la religion musulmane car si elle l'avait fait, croyez-moi j'étais là et j'aurai réagi tout de suite", a déclaré M. Bellal.

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