Invité rogermila Posté 28 novembre 2009 Signaler Posté 28 novembre 2009 Même si c'est dans un western, il y a une part de vérité. Je pensais à l'evolution de la législation sur le licenciement en voyant un western… dans lequel un employé de banque disait avoir été "remercié" pour faute …. après un hold-up qui avait couté beaucoup d'argent à l'établissement financier. Et il trouvait cela presque normal !
José Posté 28 novembre 2009 Signaler Posté 28 novembre 2009 Je pensais à l'evolution de la législation sur le licenciement en voyant un western… dans lequel un employé de banque disait avoir été "remercié" pour faute …. après un hold-up qui avait couté beaucoup d'argent à l'établissement financier. Comme on ne connait pas les éléments de l'affaire, difficile de se faire une opinion.
Invité jabial Posté 28 novembre 2009 Signaler Posté 28 novembre 2009 La question étant double, je ne peux y répondre. En effet, elle se subdivise en deux points. Le premier est celui de la moralité de ce licenciement (le patron a-t-il raison ou tort dans l'absolu). Le second est celui de sa légitimité (le patron a-t-il le droit de le virer pour ça). Au second je peux répondre oui sans hésiter ; pour le premier, je n'ai pas vu le western…
Coldstar Posté 28 novembre 2009 Signaler Posté 28 novembre 2009 Ce que je peux en dire: Il faut savoir qu'aujourd'hui les employés de banque sont formés à des procédures de sécurité qui sont incontournables dans leur métier. Cela inclut aussi un "comment agir" en cas de hold-up. La bonne réponse est donc: un employé de banque peut être sanctionné par son employeur seulement si, lors d'un hold-up, il est reconnu comme responsable de manquements aux procédures (préjudiciables aux biens ou aux personnes) qu'il est censé respecter. Notons que ces procédures sont généralement admises comme efficientes, les banques forment à leurs agents à ne pas offrir d'opportunités à des malfaiteurs et surtout pas à défendre le pognon y compris avec un flingue sur la tempe. Désormais les process sont d'ailleurs construits de tel façon que les employés aient accès à un minimum d'argent liquide dans les agences bancaires; or les malfaiteurs savent bien que leurs armes à feu sont des "arguments à convaincre les récalcitrants" mais ne remplacent pas une clé de coffre au moment de les ouvrir. De fait, statistiquement ces dernières années les hold-up se sont "déplacés" significativement des agences bancaires vers d'autres lieux de vente (supermarchés…). On peut en conclure qu'en l'état actuel des lieux la question de la responsabilité des employés de banque en cas de hold-up est encadré par des institutions (procédures, conventions, règlements) très efficaces et justes. (Parce que) elles ne sont pas d'origine coercitive.
Invité jabial Posté 28 novembre 2009 Signaler Posté 28 novembre 2009 Ca c'est la VF : on ne peut licencier que pour faute ou pour motif économique. Ce n'est pas la doctrine anglo-saxone de l'employment at will : comme un couple, employeur et employé restent ensemble aussi longtemps qu'ils le désirent et pas une seconde de plus.
Kevinz Posté 28 novembre 2009 Signaler Posté 28 novembre 2009 Je ne sais pas. Il disait quoi le contrat ? :}
Invité rogermila Posté 28 novembre 2009 Signaler Posté 28 novembre 2009 et surtout pas à défendre le pognon . Oui voilà la cause du licenciement à l'époque. On leur reprochait d'avoir trop facilement cédé le pognon. Pour les employés de banque, il semble qu'il existait une seule alternative. Ou ils prenaient des risques pour l'intèrêt de la banque et avaient des chances de conserver leur emploi Ou bien, il préfèraient ne pas en prendre et s'attendaient alors à être virés.
Théo31 Posté 28 novembre 2009 Signaler Posté 28 novembre 2009 Dans le village où ma famille habite, un braqueur a attaqué avec une arme l'agence du CA. La gendarmerie a pris l'affaire en main : le but était d'éviter toute effusion de sang. Résultat : le braqueur a pu sortir tranquillement de la banque et aller braquer dans la foulée de la même manière le CA du village d'à côté.
Invité Posté 28 novembre 2009 Signaler Posté 28 novembre 2009 Ma soeur a travaillé dans une agence du quartier des 4000 à La Courneuve et a été braquée plusieurs fois. Pendant les cinq ans où j'ai travaillé à la Lloyds Bank, en face de l'Olympia et de la compagnie d'aviation israélienne El Al, j'ai assisté à plusieurs alertes à la bombe. Le bâtiment de la Lloyds Bank é été vendu depuis au Crédit foncier.
Ash Posté 28 novembre 2009 Signaler Posté 28 novembre 2009 Même si c'est dans un western, il y a une part de vérité.
Invité jabial Posté 28 novembre 2009 Signaler Posté 28 novembre 2009 Oui voilà la cause du licenciement à l'époque.On leur reprochait d'avoir trop facilement cédé le pognon. Pour les employés de banque, il semble qu'il existait une seule alternative. Ou ils prenaient des risques pour l'intèrêt de la banque et avaient des chances de conserver leur emploi Ou bien, il préfèraient ne pas en prendre et s'attendaient alors à être virés. De nos jours c'est plutôt le contraire, les employés ont des notes de service qui leur donnent la conduite à suivre en cas de braquage. En gros c'est déclencher l'alarme silencieuse et coopérer.
José Posté 28 novembre 2009 Signaler Posté 28 novembre 2009 Oui voilà la cause du licenciement à l'époque.On leur reprochait d'avoir trop facilement cédé le pognon. Euh… tu aurais une source relatant les faits. Parce que là, ça me surprend 'achement.
Invité rogermila Posté 28 novembre 2009 Signaler Posté 28 novembre 2009 Euh… tu aurais une source relatant les faits. Les sources je ne sais pas. Il faudrait demander à l'auteur du scenario. En géneral les scenari de westerns s'appuient sur l'histoire americaine dans l'ouest des Etats-Unis pour les coutumes, le mode de vie etc… Je pense qu'au 19 ème siècle, aux Etats-Unis, ce n'etait pas etonnant de voir que les banques attendaient une forme de courage de leurs employés dans certains cas difficiles ou sinon….. ça pouvait être la porte. Il ne faut pas oublier qu'en Europe, dans l'industrie, il a fallu longtemps pour faire admettre la notion d'accident du travail. Un gars qui se blessait; c'était considéré presque toujours de sa faute (inattentif, maladroit, en état d'ébriété etc…) C'est seulement par une loi du 9/04/ 1898 qu'est établi le principe de la responsabilité civile systématique de l’employeur pour les accidents survenus dans son entreprise. http://www.travail-solidarite.gouv.fr/doss…istoriques.html
Drake Posté 28 novembre 2009 Signaler Posté 28 novembre 2009 J'ai vu dans Blazzing Saddles ("Le shérif est en prison"), de Mel Brooks, qu'autrefois dans l'Ouest américain les hors la loi violaient le bétail. On peut en parler? Edit : ah, oui. Et la plupart des shérifs étaient noirs
Calembredaine Posté 28 novembre 2009 Signaler Posté 28 novembre 2009 Les sources je ne sais pas. Il faudrait demander à l'auteur du scenario. Oui, je le connais, voici l'article le concernant dans Wikipedia
Invité rogermila Posté 28 novembre 2009 Signaler Posté 28 novembre 2009 J'ai vu dans Blazzing Saddles "Blazzing Saddles" n'est pas un western mais un pastiche dont le comique est fondé sur les anachronismes. Moi je te parle de westerns qui ont une ambition d'authenticité. "La conquête de l'ouest" "La chevauchée fantastique" "Alamo" "La horde sauvage" "Little big man" etc…. instructif en effet, les westerns…. Toi qui es si malin, j'aimerais que tu me dises dans quel genre de films, hormis les westerns, on peut trouver des références à l'histoire de l'ouest americain entre 1830 et 1914 ?
Jesrad Posté 28 novembre 2009 Signaler Posté 28 novembre 2009 Moi je te parle de westerns qui ont une ambition d'authenticité.… "Little big man" Sérieusement, si tu veux des références historiques sur l'ouest américain du XIXème siècle, ouvre un livre d'histoire de la période et zone géographique en question.
Invité rogermila Posté 28 novembre 2009 Signaler Posté 28 novembre 2009 Sérieusement, si tu veux des références historiques sur l'ouest américain du XIXème siècle, ouvre un livre d'histoire de la période et zone géographique en question. Ta remarque est purement intellectuelle. J'estime que voir " le Jour le plus long" ou une expo de photos de Capa, apportent autant qu'ouvrir un livre écrit par un prof d'histoire qui va raconter le débarquement.
Invité jabial Posté 29 novembre 2009 Signaler Posté 29 novembre 2009 Et tu en es fier ? Si tu t'attends à des applaudissements tu t'es trompé de public. Si les livres te parlent peu, regarde au moins de vrais documentaires.
Invité rogermila Posté 29 novembre 2009 Signaler Posté 29 novembre 2009 Et tu en es fier ? Il faut réhabiliter les images et le cinema trop longtemps méprisés par les intellectuels par rapport au seul livre. Un film de Godard en dit beaucoup plus sur Mai 68 que des dizaines de thèses ou bouquins.
José Posté 29 novembre 2009 Signaler Posté 29 novembre 2009 Il faut réhabiliter les images et le cinema trop longtemps méprisés par les intellectuels par rapport au seul livre. Il faut raison garder. Certains films de qualité peuvent apprendre quelque chose sur une période donnée. Mais seulement si l'on possède un solide background culturel. Si tu crois comprendre la Seconde Guerre mondiale avec Le jour le plus long, tu te fourres le doigt dans l'oeil. Et si tu veux connaître l'Ouest américain, c'est pas au travers des westerns que tu le connaîtras, mais grâce à la série La petite maison dans la prairie.
Invité rogermila Posté 29 novembre 2009 Signaler Posté 29 novembre 2009 Il faut raison garder. Certains films de qualité peuvent apprendre quelque chose sur une période donnée. Bien sûr, il faut faire le tri. Pour "Le jour le plus long" je parlais seulement du débarquement, pas de la Seconde Guerre Mondiale
José Posté 29 novembre 2009 Signaler Posté 29 novembre 2009 Pour "Le jour le plus long" je parlais seulement du débarquement, pas de la Seconde Guerre Mondiale Même pour ça. Il est parfaitement impossible d'avoir une vision juste, correcte et complèt des événements du débarquement rien qu'en se basant sur un film qui n'est construit qu'autour de quelques points forts.
Ash Posté 29 novembre 2009 Signaler Posté 29 novembre 2009 Il faut réhabiliter les images et le cinema trop longtemps méprisés par les intellectuels par rapport au seul livre.Un film de Godard en dit beaucoup plus sur Mai 68 que des dizaines de thèses ou bouquins. Aucun problème : change ta référence pour Clint Eastwood.
Invité rogermila Posté 29 novembre 2009 Signaler Posté 29 novembre 2009 Aucun problème : change ta référence pour Clint Eastwood. Lequel celui de "Pale Rider" et de "Josey Wales, hors-la loi" ou celui de "Pour quelques dollars de plus" ?
Ash Posté 29 novembre 2009 Signaler Posté 29 novembre 2009 Autant de films soporifiques… Quel dilemme !
Librekom Posté 29 novembre 2009 Signaler Posté 29 novembre 2009 Et si tu veux connaître l'Ouest américain, c'est pas au travers des westerns que tu le connaîtras, mais grâce à la série La petite maison dans la prairie. absolument !
Théo31 Posté 29 novembre 2009 Signaler Posté 29 novembre 2009 Si les westerns sont basés sur les mêmes références que certains peplums, on est très mal barré. Les westerns où les indiens sont toujours les super méchants à abattre, je n'y crois pas une seule seconde.
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