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Le modèle antisocial français


Lassie

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Posté

Je ne comprends pas qu il existe des gens qui soutiennent encore ce modèle alors qu a l'heure actuelle tout le monde y perd. Les salaries les patrons et même l'État avec les délocalisations la fuite des brain drain a l'étranger sans parler des riches. Il parait judicieux de mener des reformes économiques de fond qui a mon sens sont reclammees par le peuple que refuse l élite. Certes cela serait douloureux pour certains mais a l'arrivée tout le monde y gagnerait. A l heure actuelle nô future in France, pays de la bolchevitocratie…

Posté

je crains hélas que ce modèle assure des revenus confortables à assez de monde pour qu'on nous l'impoe pour un petit moment encore. Enfin, jusqu'au moment où ça se verra vraiment qu'on ne peut plus se le payer.

Posté

Bon, la confiance règne, et même de plus en plus :

Ils n'étaient, toujours selon le JDD que 61 % à être inquiets en 2008. 81% des actifs disent n'avoir pas confiance, tout comme 67% des inactifs.

A la question «d'après vous, à quel âge serez-vous contraint de partir à la retraite ?», 30% des interrogés répondent de 60 à 64 ans, 38% de 65 à 69 ans.

Si on les questionne sur l'effort qu'ils consentiraient à faire pour avoir une meilleure retraite, 44% sont prêts à travailler de 60 à 64 ans et 33% de 65 à 69 ans.

http://www.leparisien.fr/economie/sondage-…2010-771837.php

Posté

Oui mais objectivement l'Etat perd plus qu'il ne gagne, s'il mettait en place un système de Flat Tax il aurait plus de recettes et il aura plus de prise, alors qu'aujourd'hui il patine dans la choucroute

Posté

Le problème c'est que la réponse à ce problème qui circule le plus, c'est celle du NPA & consorts selon laquelle il suffirait de taxer les revenus du capital et des transactions boursières pour financer les retraites des baby-boomers, le trou de la sécu, etc.

La remise en cause de ce fameux modèle social est déjà tellement inenvisageable pour tout le monde, si en plus on peut s'en servir comme prétexte pour faire raquer ces salauds de patrons et de banquiers…

Bref mettre l'accent là-dessus à l'heure actuelle c'est paradoxalement leur rapporter plus de voix à eux qu'à nous…

Posté
Le problème c'est que la réponse à ce problème qui circule le plus, c'est celle du NPA & consorts selon laquelle il suffirait de taxer les revenus du capital et des transactions boursières pour financer les retraites des baby-boomers, le trou de la sécu, etc.

La remise en cause de ce fameux modèle social est déjà tellement inenvisageable pour tout le monde, si en plus on peut s'en servir comme prétexte pour faire raquer ces salauds de patrons et de banquiers…

Bref mettre l'accent là-dessus à l'heure actuelle c'est paradoxalement leur rapporter plus de voix à eux qu'à nous…

Il y a vraiment encore des gens qui croient à ces conneries ? :icon_up:

Posté
je crains hélas que ce modèle assure des revenus confortables à assez de monde pour qu'on nous l'impoe pour un petit moment encore. Enfin, jusqu'au moment où ça se verra vraiment qu'on ne peut plus se le payer.

Si c'est si confortable pourquoi le remettre en cause? :icon_up:

Posté
Si c'est si confortable pourquoi le remettre en cause? :icon_up:

Parce qu'il est confortable à court terme mais contraire au principe républicain de liberté et aussi parce qu'il ne peut perdurer qu'au détriment des générations futures.

SCM l'avait bien expliqué : la sociale-démocratie est un système dans l'ensemble assez confortable.

En effet. A court-terme, la sociale-démocratie est confortable pour une part de la population suffisante pour perdurer. Le déficit de la sécu prévu pour 2010 est de 30 milliards, grosso modo 500 euros par Français. Une famille moyenne de 4 personnes reçoit en avantages sociaux 2000 euros par an de plus que ce que le système lui coûte. Le déficit de l'état est lui de plus de 2000 euros par Français. C'est le confort à crédit.

Posté
Sauf que ce crédit à tendance à s'amplifier…

Exact. Le recours au crédit pour financer le confort nécessaire à la perpétuation du système augmente. Cela signifie que le confort intrinsèque du système, sans avoir recours au crédit, diminue.

Posté

La tendance dans ce sens la ? Vu le nombre de jeunes qui veulent créer leur entreprise j y crois pas. On n'est plus dans les seventies avec les hippies a moitié tares faut arrêter

Posté

Mouais…je préfère tout de même une baisse des charges tout court.

Posté
Autre mesure pour libérer la croissance: Transfert des charges sociales et patronnales vers une TVA sociale…

Remplacer une ponction par une taxe… Mmmmmh…. Voilà qui est intéressant :icon_up: .

Posté
Remplacer une ponction par une taxe… Mmmmmh…. Voilà qui est intéressant :icon_up: .

Pas n'importe quelle taxe: une taxe "sociale"…

Franchement, qui peut croire que des transferts entre prélèvements obligatoires peuvent libérer quoi que ce soit ? Une taxe ou une charge pèse grosso modo sur la même chose: elle prélève une partie de la richesse créée par l'échange. Par conséquent, de même que le protectionnisme nuit à la division du travail en favorisant l'autarcie, une taxe nuit au développement des échanges économiques entre individus. Peu importe qu'elle pèse sur le "Travail" ou la "Consommation", ce qui est sans doute faux en plus à double titre:

1) il n'est pas du tout assuré que les charges salariales soient payées entièrement par le salarié ni que la TVA soit un impôt sur la consommation;

2) c'est douteux sur la plan méthodologique: appliquer des concepts macroéconomiques (Consommation, Travail) à des réalités microéconomiques (échanges décentralisés entre individus) est assez "cavalier".

Posté
Si c'est si confortable pourquoi le remettre en cause? :icon_up:

c'est confortable pour une partie de la population, c'est-à-dire ceux qui en vivent (une partie des fonctionnaires, des hauts fonctionnaires, des assocciatifs, des politiques, etc), et pas pour le reste, qui elle, vit malgré ce modèle. Ou en l'ignorant plus ou moins.

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