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Insécurité scolaire


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Posté
En effet les professeurs savent qu'ils auront à subir des représailles parfois immédiates de la part des élèves en cas de coups et je ne suis pas convaincu que c'est par les coups qu'on forme les meilleurs citoyens.

Tu doutes des vertus éducatrices de Chuck Norris?

Posté
C'est simplement que les pauvres étaient autrefois purement et simplement écartés du secondaire : l'enseignement français était très élitiste (beaucoup plus qu'aux EU par exemple).

Il faut se rappeler que le lycée était réservée à l'élite. Le primaire était lui réservée à la masse; il n'y avait d'ailleurs aucun lien ni continuité entre les 2, puisque les enfants des classes aisées avaient des précepteurs où étudiaient dans les petites classes.

Tu doutes des vertus éducatrices de Chuck Norris?

De chuck norris non, mais la majorité de mes professeurs étaient des femmes qui faisaient une tête de moins que moi. :icon_up:

Invité rogermila
Posté
En effet les professeurs savent qu'ils auront à subir des représailles parfois immédiates de la part des élèves en cas de coups et je ne suis pas convaincu que c'est par les coups qu'on forme les meilleurs citoyens.

Peut-être que tu as davantage d'explications à fournir car je ne comprends pas la finalité de règler des comptes (avec le soutien de la famille) dans l'enceinte de l'établissement scolaire.

Comme si ce lieu était choisi exprès, comme champ de bataille, avec les profs comme témoins, à qui il est demandé de rester neutres sous peine de représailles.

J'ai rarement vu des salariés règler leurs comptes personnels dans l'entreprise.

Posté

J'expliquais que même si les punitions étaient rétablies, il ne faut pas croire que les élèves se laisseront faire. Enfant déjà je ne reconnaissais à personne le droit de lever la main sur moi, je trouve que ces méthodes sont moralement condamnables et de plus leur efficacité est loin d'avoir été prouvée.

Posté

Ce projet de loi sur la fessée ne me dérangerait pas si par ailleurs a - l'autorité & responsabilité parentales étaient restaurées b - l'éducation était libéralisée, avec abaissement de l'obligation scolaire jusqu'à 16 ans.

Si un "jeune" se faisait virer en chaîne pour problèmes de discipline + si aucun établissement n'avait l'obligation de l'accueillir, ça ne m'étonnerait pas de voir les pensionnats stricts se multiplier. Et dans un pensionnat bien fichu, je ne vois pas trop comment échapper aux heures de colle & aux corvées disciplinaires.

Trop têtu pour le pensionnat, veut pas étudier ? Ok mon fils, fini le lycée : déniche un boulot et gagne ta croûte.

Invité rogermila
Posté

Toujours la présomption d'innocence.

Un élève de 18 ans a été blessé d'un coup de couteau ce matin dans l'enceinte du lycée Savary à Wattrelos (Nord), mais ses jours ne sont pas en danger.

Selon le rectorat, l'agresseur s'est introduit dans son ancien établissement pour régler un "différend d'ordre personnel" avec le lycéen, en classe de première professionnelle.

Les deux jeunes garçons se sont battus dans la cour du lycée. Un conseiller principal d'éducation (CPE) a fait sortir l'agresseur et s'est alors aperçu que l'élève de 18 ans était blessé.

L'agresseur présumé, a été interpellé à son domicile.. (NDLR c'est peut-être pas le même que celui qui était dans la cour le matin)

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/11/…-de-couteau.php

Invité rogermila
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Et ça continue.

Un lycéen de 18 ans était dans un état critique après avoir tenté de mettre fin à ses jours en s'immolant par le feu avec de l'acétone ce matin à Bordeaux dans son établissement

Le jeune homme, scolarisé en bac pro communication graphique au lycée professionnel Toulouse-Lautrec, s'est aspergé d'acétone qu'il a enflammé, en début de matinée. Les pompiers l'ont transféré vers 9h30 au CHU de Bordeaux.

"Il est très grièvement brûlé et se trouve dans un état critique", a indiqué un commandant des pompiers.

http://www.leprogres.fr/fr/article/4160117…-son-ecole.html

Posté

Ils pourraient avoir un peu de cohérence quand même, histoire de faire style, d'éviter d'empiler réforme sur réforme n'importe comment. Après on s'étonne que les profs sont réac'.

Posté
(chut, qu'on te dit : tout va bien)

de toute façon, à chaque fois qu'il a été proposé de renforcer la sécurité dans les établissements, les enseignants, gauchistes pour la plupart, et animés d'une foi sans failles dans les vertus pourtant contestées de la pédagogie, s'y sont opposés au prétexte qu'un lycée ou un collège est un lieu de savoir où la répression ne devait pas s'exercer, etc… je ne me souviens plus des mots exacts.

un proviseur ou un principal, je ne sais plus, est mort comme ça, poignardé, des années après avoir demandé une clôture empêchant les délinquants locaux de rentrer, et de se l'être vu refuser par son personnel pédagogiste (et probablement de gauche).

les problèmes de l'Ednat ne sont pas seulement organisationnels ou règlementaires, ils sont idéologiques, voire culturels.

S'il y a bien des problèmes liés au pourrissement de la société et à l'augmentation de la conflictualité au bout de plusieurs décennies de socialisme (voire plus d'un demi-siècle si l'on remonte aux machins créés sous Vichy comme la retraite par répartition), ainsi que des problèmes issus du fonctionnement bureaucratique inhumain et de l'incompétence des ministres successifs (sauf peut-être Allègre), les enseignants, les inspecteurs généraux et les pédagogues dont Mérieu en tête, se sont fabriqués leur propre enfer et travaillent dur à le maintenir et à l'approfondir. Evidemment ceux qui en souffrent le plus sont en première ligne, à savoir les enseignants et les élèves, ce qui ne les empêche pas de manifester et de bloquer pour défendre ce qui leur pourrit la vie.

A ce point, l'Ednat est foutue, parce que les départs d'enseignants soixante-huitards sont remplacés par des jeunes enseignants formés dans son moule, et l'idéologie dominante ne change pas, si ce n'est que ses véhicules sont de plus en plus ignorants, dénués d'autorité et la tête farcie de conneries. On peut parler de marxistes de seconde ou troisième génération, ou de post-marxistes, qui ont tous les travers cognitifs et moraux d'une imprégnation marxiste, y compris le goût pour le pseudo-scientifique jargonnant, très répandu chez les inspecteurs généraux, sans pour autant avoir lu Marx ou les marxistes comme Badiou ou Bourdieu (sauf pour ce dernier, lors d'un passage en socio, il est obligatoire à la fac').

Bref, l'Ednat est inréformable, et le restera durablement. Pour qu'une réforme d'une quelconque efficacité soit réalisable, il faut la coopération du personnel de l'Ednat', or sa culture même, ses choix idéologiques majoritaires, l'interdit. Et on continuera de verser des milliards dans ce tonneau des danaïdes avec pour seul résultat une augmentation plus que notable de l'illettrisme et un ancrage de l'alter-compréhension dans la culture française, au-delà du seul secteur public. Et c'est tellement le foutoir que l'Ednat ne connaît pas ses propres effectifs précisément, ni qui touche un salaire tout en travaillant effectivement. Donc la question qui se pose n'est pas comment réformer l'Ednat', ce n'est pas possible, mais plutôt comment sauver les meubles.

Je propose l'isolement.

A l'exception de l'interdiction des méthodes globales et semi-globales, ainsi que la suppression de la carte scolaire, deux mesures juste indispensables, il est inutile et dangereux de réformer l'Ednat'.

La solution consiste à laisser se développer une offre privée d'enseignement à tous les échelons, du primaire à la fac', dotée d'une grande autonomie, jusque dans l'élaboration des programmes et les diplômes. Cette offre existe bien sûr, mais elle est minoritaire et se trouve corsetée par une réglementation très handicapante, ainsi que par des quotas. Je pense qu'elle pourrait connaître un développement aussi rapide qu'important, vu comment le privé refuse du monde, avec une autonomie accrue et le chèque éducation. dans les facs privées il y aura bien sûr une sélection. L'idée c'est qu'à terme le privé remplace complètement le public, laissé doucement crever. Avec la promesse solennelle de ne pas réformer le public, même si les réformes sont demandées en suppliant à genoux.

Bien sûr, l'Ednat' continuera de coûter un bras, son personnel continuera de pleurnicher et de réclamer des moyens, mais sa propagande il la fera devant des classes quasi-vides et le niveau général d'instruction augmentera.

Posté
… je ne me souviens plus des mots exacts.

Sanctuaire.

Ce qui m'a d'ailleurs toujours fait sourir. Un "sancturaire" où eux seuls (les profs gauchistes) sont en capacité d'exercer leur lavage de cerveaux quotidien pour nous fabriquer à la chaine des futurs électeurs du PS/PC et autre PDG et NPA.

Posté
Sanctuaire.

Ce qui m'a d'ailleurs toujours fait sourir. Un "sancturaire" où eux seuls (les profs gauchistes) sont en capacité d'exercer leur lavage de cerveaux quotidien pour nous fabriquer à la chaine des futurs électeurs du PS/PC et autre PDG et NPA.

d'ailleurs un de ces profs m'a un jour justifié sa propagande gauchiste éhontée par "un devoir de résistance à l'idéologie dominante afin que les lycéens deviennent des citoyens et pas de petits soldats du capitalisme qui se font exploiter". Et je dois admettre que de ce point de vue, c'est réussi: la jeunesse est de moins en moins qualifiée pour du travail, ne serait-ce que parce qu'elle a du mal à lire et à écrire, et au chômage comme dans le secteur public ou à la fac' s'il y a bien une chose dont on est certain c'est que l'on est pas exploité par un salaud de capitaliste, et on a tout le loisir de militer et de défiler. Quel dommage que tous ces beaux efforts et toute cette vertu ne créent pas de richesses, mais je suis sûr qu'avec les nouveaux indicateurs de l'INSEE tout cet immobilisme paranoïaque et cette branlitude égoïste seront ajoutés à la qualité de vie.

Posté
Sanctuaire.

Ce qui m'a d'ailleurs toujours fait sourir. Un "sancturaire" où eux seuls (les profs gauchistes) sont en capacité d'exercer leur lavage de cerveaux quotidien pour nous fabriquer à la chaine des futurs électeurs du PS/PC et autre PDG et NPA.

La vraie ruse pédago, c'est que le lavage de cerveau est présenté aux "apprenants" comme un programme d'éveil spontané à l'esprit critique des rapports de domination (bourdieuseries), c'est-à-dire une foi inébranlable des futurs citoyens dans le monopole de cette faculté dont l'EN (en produisant sa propre critique) serait garante contre la rapacité des intérêts privés. C'est ainsi que l'on forme des troupeaux de moutons prêts à gober toutes les passions corporatistes du moment qu'elles se revendiquent de la lutte contre les dominants et parlent avec la voix des opprimés.

Posté

Une autre forme d'insécurité scolaire, ce sont les méchantes notes qui agressent l'élève. Heureusement, les pégagogos proposent de … supprimer les notes. Ceci dit, en supprimant totalement l'école ou les élèves, ils supprimeraient aussi l'échec scolaire.

A méditer :

(badurl) http://www.wikio.fr/vote?url=http://h16free.com/2010/11/18/5666-notes-en-classes-prisons-surchargees-dissolvons-les-variables (badurl)

RT du jour : http://twitter.com/_h16/status/5260593883783168

  • 4 weeks later...
Posté
Tiens les vocations semblent plus rares parmi les candidats profs, comme c'est étrange.

Ça ne m'étonne pas du tout, je me souviens de nombreuses discussions dans ce sens avec mes camarades de classe, dès le collège.

Posté
Les enseignants, les établissements scolaires publics et en premier lieu l'éducation nationale ont scié la branche sur laquelle ils étaient assises. En voulant faire de la pédagogie boboïsante, en faisant du prof quasi un ami, un mec cool, et non plus une autorité, ceux-ci ont perdu toute crédibilité à pouvoir se faire entendre et respecter.

Ceci étant, je trouve cette approche incomplète, on peut généraliser la perte d'autorité à toute la société, en particulier chez les parents. C'est quand même eux les premiers responsables que les gamins soient mal élevés et parfois en viennent à ne plus différencier ce qui est bien et ce qui est mal. Dans ces quartiers, les parents ont complètement laissé tomber l'éducation de leurs enfants. Mais bon tout ça a baigné dans une mentalité bien socialisante d'assistanat à rien foutre, d'immixtion politique dans la famille consistant à remplacer l'autorité parentale.

C'est clair que si chacun faisait son boulot……

Au professeur celui d'enseigner

Au parent celui d'éduquer

Dans les quartiers sinistrés, il y a cumul de handicaps……

En plus de la pauvreté financière, qui ne peut pas tout justifier ni expliquer, il y aussi l'ignorance, l'absence d'éducation, bref, la pauvreté à tous les niveaux….

Je n'ai jamais compris la "logique égalitariste" qui consiste à prôner le mélange des niveaux dans une classe, comme si les bons allaient tirer les cancres vers le haut ! En fait, ça devient du gloubi boulga de moyens-bof, les seuls qui peuvent s'en sortir étant ceux qui ont des parents présents et attentifs à la maison, donc toujours les mêmes….. ainsi l'ascenseur social est-il en rade depuis des décennies

De mon temps (glups) il y avait des classes de niveaux et c'était pas la honte parce que on pouvait être dans une classe de bons en maths et dans une autre classe de nuls en français….. euh….. et dans une classe nuls partout aussi, mais bon……. :icon_up:

  • 2 weeks later...
Invité rogermila
Posté

L'année 2011 ressemble comme deux gouttes d'eau à la précédente dans le 93

Un enseignant d'un lycée professionnel d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) a été menacé de mort dans un courrier reçu à son domicile.

Agé de 29 ans, l'enseignant visé aurait porté plainte après avoir découvert ce courrier à son retour de vacances à son domicile en Seine-et-Marne.

Les, auteurs de ce courrier anonyme menaçent par ailleurs de "s'occuper" de la femme de l'enseignant.

Cette menace de mort constitue un "incident grave au lycée professionnel Voillaume (…) qui fait suite à une multiplication d'incivilités ou d'agressions depuis février 2010", écrit le syndicat CGT Educ'Action dans un courrier daté de jeudi dans lequel il sollicite une audience avec le recteur de l'académie.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/01/…-dans-le-93.php

Posté

Une enquête sur les victimes de violence à l'école lancée en mars

Le ministère de l'Education va lancer, en mars, une enquête sur les victimes de violences scolaires ainsi qu'une «réflexion sur le harcèlement entre élèves», annonce Eric Debarbieux, président du Conseil scientifique des états généraux de la sécurité à l'école, dans une interview à Libération à paraître lundi.

http://www.20minutes.fr/article/649790/soc…ole-lancee-mars

  • 1 month later...
Posté
"Les états généraux de la sécurité à l'école n'ont rien amélioré"

Il est temps d'employer les grands moyens : un grenelle de la sécurité à l'école.

  • 3 months later...
Invité rogermila
Posté

Il est temps d'employer les grands moyens : un grenelle de la sécurité à l'école.

Il va bien falloir que ça s'arrête.

Ce matin, un individu âgé de 31 ans, extérieur au lycée professionnel Robert et Nelly de Rothschild de Saint-Maximin (Oise), a fait irruption dans l’enceinte du bâtiment au moment où le professeur de maintenance automobile, un enseignant de 35 ans , allait entrer dans l’atelier avec ses élèves.

L'individu lui aurait alors asséné plusieurs coups de couteau.

Transporté au centre hospitalier de Creil, l’enseignant aurait succombé à ses blessures quelques heures plus tard.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/05/17/97001-20110517FILWWW00600-oise-un-professeur-poignarde-a-mort.php

Invité rogermila
Posté

un lycéen de 17 ans est grièvement blessé, après avoir été poignardé à plusieurs reprises mercredi matin à Paris. Il a été conduit à l'hôpital, mais son pronostic vital n'est pas engagé. L'agression s'est déroulé à proximité d'un lycée du 20ème arrondissement, où la victime s'est réfugiée. L'auteur, adolescent du même âge, a été interpellé. Il ne s'est pas encore expliqué sur son geste.

http://www.rtl.fr/actualites/article/un-lyceen-de-17-ans-poignarde-en-plein-paris-7687380844

Posté

l'hypothétique Grand Soir Libéral.

Comment un événement aussi miraculeux pourrait il se produire??

révélation divine :sorcerer: ? Hystérie collective anti système :devil: ? Guerilla urbaine menée par une foule de libéraux en transe :ninja: ?

Invité rogermila
Posté

Jusqu'à quand la presse va-t-elle désinformer l'opinion publique en omettant de parler de règlements de comptes ayant (très probablement) pour cause un différend commercial donc de l'argent (vente de stupéfiants à proximité des etablissements scolaires) ?

Un adolescent d'une quinzaine d'années a été passé à tabac par trois personnes ce mercredi matin devant son collège à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) et hospitalisé dans un état critique, a-t-on appris de source proche de l'enquête.

Selon les premiers éléments, la victime aurait été rouée de coups et visée par un tir de pistolet à impulsions électriques, devant le collège Jean-Jaurès, a-t-on précisé de même source.

Le jeune homme a été conduit dans un état critique à l'hôpital Beaujon de Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine).

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/05/25/97001-20110525FILWWW00374-un-collegien-agresse-a-saint-ouen.php

Posté

Jusqu'à quand la presse va-t-elle désinformer l'opinion publique en omettant de parler de règlements de comptes ayant (très probablement) pour cause un différend commercial donc de l'argent (vente de stupéfiants à proximité des etablissements scolaires) ?

Si tu savais que je m'étais fais lyncher par une douzaine de types une fois parce que j'en avais doublé un dans la file d'attente de la cafetaria.

Jusqu'à quand Roger va-t-il s'imaginer des traffics de stupéfiants derrière chaque bagarre de récré, chaque studio parisien au loyer élevé, chaque voiture de luxe, chaque billet de plus de 20€ ?

Le monde est plein de drogués, hein. ;)

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