Esperluette Posté 11 janvier 2010 Signaler Posté 11 janvier 2010 Je crois que concevoir la vie comme une lutte est un bon moyen de se voiler la face. L'égoisme, l'intérêt, l'égocentrisme sont de bons moyens de surpassement, mais ils ne permettent jamais d'atteindre le bonheur. Le surpassement n'existe pas uniquement envers autrui mais aussi envers soi. Les victoires secrètes ne sont pas les moins exquises.
free jazz Posté 11 janvier 2010 Signaler Posté 11 janvier 2010 Le bonheur? Une hypothèse inutile et incertaine. Pris individuellement, il se ramène à une question de chance et de bonne fortune. Idéologiquement, un alibi dangereux et un laboratoire d'utopies abrutissantes. Finalement le bonheur durable ne peut concerner que les imbéciles (heureux), ou des troupeaux de simples d'esprit. Du point de vue éthique on peut lui opposer le bien vivre, tout le problème résidant dans la définition du bien et de la vertu.
Invité jabial Posté 11 janvier 2010 Signaler Posté 11 janvier 2010 Le bonheur? Une hypothèse inutile et incertaine. Pris individuellement, il se ramène à une question de chance et de bonne fortune. Idéologiquement, un alibi dangereux et un laboratoire d'utopies abrutissantes. Finalement le bonheur durable ne peut concerner que les imbéciles (heureux), ou des troupeaux de simples d'esprit. Du point de vue éthique on peut lui opposer le bien vivre, tout le problème résidant dans la définition du bien et de la vertu. Ca pourrait être une citation de Robespierre, mise à part la dernière proposition : les révolutionnaires ne se posent pas ce genre de questions, ils raccourcissent ce qui les dépasse.
Saragator Posté 12 janvier 2010 Auteur Signaler Posté 12 janvier 2010 Le bonheur? Une hypothèse inutile et incertaine. Pris individuellement, il se ramène à une question de chance et de bonne fortune. Idéologiquement, un alibi dangereux et un laboratoire d'utopies abrutissantes. Finalement le bonheur durable ne peut concerner que les imbéciles (heureux), ou des troupeaux de simples d'esprit. Du point de vue éthique on peut lui opposer le bien vivre, tout le problème résidant dans la définition du bien et de la vertu. Quel objectif s'assigner alors ? La vie se suffit-elle a elle même ? Si le bonheur durable n'existe pas, alors il n'existe que des sensations, de plaisir ou de déplaisir. L'objectif serait donc de maximiser les plaisirs ( en sachant qu'aucun d'entre eux ne saurait être durable) ? Enfin, pourquoi laisser le bonheur aux imbéciles alors qu'il est peut être justement le fruit d'une recherche des plus difficiles et des plus complexes ?
free jazz Posté 12 janvier 2010 Signaler Posté 12 janvier 2010 Ca pourrait être une citation de Robespierre, mise à part la dernière proposition : les révolutionnaires ne se posent pas ce genre de questions, ils raccourcissent ce qui les dépasse. Tout au contraire, le droit au bonheur fut le grand alibi des révolutionnaires jacobins, qui reprenaient la suite du projet illuministe, rationaliste et universaliste. Ce qui confirme ma proposition selon laquelle politiquement, il fut surtout la matrice d'utopies dangereuses, du contrat social jusqu'au phalanstère. Robespierre affirmait ainsi en 1793 devant la Convention que « L'homme est né pour le bonheur et pour la liberté et partout il est esclave et malheureux.» Ce genre de citation renvoie bien plutôt aux slogans des révolutionnaires randiens.
Invité jabial Posté 12 janvier 2010 Signaler Posté 12 janvier 2010 "Slogans révolutionnaires randiens" Il n'est pire aveugle que celui qui ne veut point voir, ni pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Dont acte.
free jazz Posté 12 janvier 2010 Signaler Posté 12 janvier 2010 Quel objectif s'assigner alors ? La vie se suffit-elle a elle même ? Si le bonheur durable n'existe pas, alors il n'existe que des sensations, de plaisir ou de déplaisir. L'objectif serait donc de maximiser les plaisirs ( en sachant qu'aucun d'entre eux ne saurait être durable) ? En ce sens oui. On peut caractériser le bonheur comme l'état physiologique d'absence de souffrance. C'est d'ailleurs pourquoi on ne prend conscience des moments fugaces où l'on est heureux qu'a postériori. Je ne parle donc pas ici des plaisirs consuméristes vulgaires, mais d'une sorte d'absence de troubles de l'entendement, une augmentation de la puissance d'agir qui se traduit par une attitude plus joyeuse, qui peut durer à force de volonté. Enfin, pourquoi laisser le bonheur aux imbéciles alors qu'il est peut être justement le fruit d'une recherche des plus difficiles et des plus complexes ? C'est une recherche vaine, et en plus une contradiction performative, puisque chercher le bonheur suppose qu'on le connaisse déjà pour le trouver, et si on le connaît par expérience, c'est qu'on n'a pas besoin de le chercher, mais seulement de s'en souvenir. Cependant toute illusion n'est pas nécessairement inutile, le mensonge et le besoin d'illusions peuvent s'avérer souvent plus propices à la vie que la vérité.
Samahell Posté 12 janvier 2010 Signaler Posté 12 janvier 2010 Personnellement j'ai toujours pris le problème dans l'autre sens : Je suis parti de la recherche du bonheur universel et je suis arrivé au libéralisme, par subjectivisme interposé. En gros je pars du principe que, comme vous l'illustrez très bien avec ce débat, chacun a sa notion du bonheur, souvent différente d'un individu à l'autre, régulièrement même différente pour un même individu à des moments différents de son existence. J'en déduis nécessairement que "nulle autorité ne peut prétendre imposer de règles supposées mener au bonheur de chacun à une société basée sur des individualités distinctes, à moins que les règles en question ne visent qu'à la préservation, pour ces individualités, d'une liberté quasi-totale, non seulement dans les moyens de la recherche de ce bonheur, mais aussi dans sa définition." Puisqu'on est vraiment dans un des sujets que j'y évoque, j'en profite pour citer mon modeste blog, où j'oppose plusieurs visions contradictoires du bonheur (hédoniste/ascétique, réaliste/idéaliste, égoïste/altruiste, communautariste/individualiste, etc.) en exemple pour étayer ce raisonnement. Le bonheur est la pierre angulaire de mes questionnements philosophiques - pas que des miens d'ailleurs -, la seule vraie fin en soi, à la fois but et sens de la vie.Malheureusement pour ma cohérence idéologique, cette notion de bonheur est assez insaisissable d'un point de vue sémantique, à l'instar de nombre de concepts abstraits(…). Chacun a sa propre définition du bonheur, parfois même plusieurs. (…) Le but de cette page (…) est de rassembler les différents sens qu'on peut donner au mot bonheur (…) : - Le bonheur, c'est une "bonne heure", un bref moment où on se sent bien ; - Le bonheur, c'est un état de satisfaction et de bien-être durable ; - Le bonheur, c'est l'absence de souffrance, les petits plaisirs, l'oisiveté, être allongé dans l'herbe à ne rien faire qu'en profiter, le confort ; - Le bonheur, c'est le travail, le dépassement de soi, le chemin de la vertu ; - Le bonheur, c'est d'avoir atteint son but ; - Le bonheur, c'est de pouvoir se passer de but ; - Le bonheur, c'est de tendre vers un but, et plus ce but est difficile d'accès, plus le bonheur est grand (merci Vaquette) ; - Le bonheur, c'est de parvenir à ne pas se fixer de but qu'on est incapable d'atteindre ; - Le bonheur, c'est la conscience des aspects positifs de son existence et la relativisation de ses aspects négatifs ; - Le bonheur, c'est quand on ne se pose pas la question de savoir si on est heureux ou pas ; - Le bonheur, c'est quand on se sent heureux : il s'agit juste d'un ressenti, une impression dépendant uniquement de sa perception de la réalité ; - Le bonheur, c'est un état réel, impliquant que tout bonheur basé sur le mensonge n'est pas un vrai bonheur, que la seule illusion du bonheur n'est pas le bonheur ; - Le bonheur, c'est être content de soi, de la manière dont on a mené sa vie ; - Le bonheur, c'est de rendre plus belle la vie des autres ; - Le bonheur, c'est la décharge d'adrénaline, la peur dans la prise de risques ; - Le bonheur, c'est d'être en sécurité, d'être à l'abri de la peur, de l'angoisse ; - Le bonheur, c'est d'être capable d'ignorer la peur, même quand prend des risques ; - Le bonheur, c'est d'être entouré de ceux qu'on aime, d'avoir de l'amour à donner et à recevoir, d'appartenir à une communauté ; - Le bonheur, c'est de savoir se suffire à soi-même ; (…) La coexistence et les popularités respectives de ces conceptions différentes m'amènent à la certitude qu'il n'existe pas une seule voie du bonheur. (…) Partisan de la modération, j'ai même tendance à considérer, au moins en ce qui concerne mon bonheur personnel, qu'il repose sur un compromis entre les diverses approches, une coexistence simultanée. (…) Je conçois tout-à-fait qu'on soit en désaccord avec cette conception(…). En revanche, pour peu qu'on adhère à l'idée première que je cherche - sinon à démontrer - à illustrer ici et qui veut que le bonheur soit une notion purement subjective, on sera forcé de reconnaître que nulle autorité ne peut prétendre imposer de règles supposées mener au bonheur de chacun à une société basée sur des individualités distinctes, à moins que les règles en question ne visent qu'à la préservation, pour ces individualités, d'une liberté quasi-totale, non seulement dans les moyens de la recherche de ce bonheur, mais aussi dans sa définition. Je doute que cette approche plaise à beaucoup de monde ici, notamment parcequ'elle ne suffit pas pour justifier à elle seule la propriété. C'est d'ailleurs mon défi du moment : convaincu de son utilité, j'aimerais réussir à légitimer la propriété dans cette optique eudémoniste en partant juste d'un axiome subjectiviste et sans (trop) de constructivisme…
jubal Posté 12 janvier 2010 Signaler Posté 12 janvier 2010 Je pense qu'il est possible de diminuer son seuil de bonheur, de sorte d'être heureux plus souvent. Exactement on peut reduire son seuil de bonheur, on peut etre heureux a vivre avec 3 fois rien dans une cabane en bois. Certain y arrive, j'en connais plusieurs. Moi j'ai un peu de mal, mais j'ai trouve mon truc: l'argent fait mon bonheur, c'est aussi simple que ca Sinon il y a aussi une part genetique: certain sont malheureux et depressifs quel que soient les circonstances, d'autres sont heureux meme dans les pires situations.
Invité jabial Posté 12 janvier 2010 Signaler Posté 12 janvier 2010 Exactement on peut reduire son seuil de bonheur, on peut etre heureux a vivre avec 3 fois rien dans une cabane en bois. Certain y arrive, j'en connais plusieurs.Moi j'ai un peu de mal, mais j'ai trouve mon truc: l'argent fait mon bonheur, c'est aussi simple que ca Disons qu'il est indispensable à ton bonheur. Je doute qu'il y suffise. Sinon il y a aussi une part genetique: certain sont malheureux et depressifs quel que soient les circonstances, d'autres sont heureux meme dans les pires situations. Il ne faut pas oublier que la recherche du bonheur est un aiguillon qui pousse à tenter d'améliorer sa vie. Le bonheur est au long terme ce que le plaisir est au court terme. Quand on est heureux en vivant comme une larve, on vit comme une larve. La plupart des gens qui produisent de grandes réalisations sont malheureux.
Saragator Posté 12 janvier 2010 Auteur Signaler Posté 12 janvier 2010 Disons qu'il est indispensable à ton bonheur. Je doute qu'il y suffise. J'en doute aussi Il ne faut pas oublier que la recherche du bonheur est un aiguillon qui pousse à tenter d'améliorer sa vie. Le bonheur est au long terme ce que le plaisir est au court terme. Quand on est heureux en vivant comme une larve, on vit comme une larve. La plupart des gens qui produisent de grandes réalisations sont malheureux. Le seuil de bonheur dont vous parlez ressemble plus à mon sens à un seuil de tolérance. Comme certaines personnes supportent mieux le froid ou la faim, certaines peuvent mieux supporter la misère, la maladie, la mort d'êtres proches. Mais ce seuil, comme tout seuil, a ses limites. Le bonheur m'apparaît comme une construction intérieure qui n'a pas de limite. Pourquoi y aurait-il des limites à l'amour, à la bonté. La recherche du bonheur permet effectivement de réaliser de grandes choses. Pourquoi les gens intelligents et courageux, qui cherchent désespérément le bonheur hors d'eux même, ne transfèrent-ils pas leurs efforts colossaux vers le seul endroit où le bonheur peut se trouver, en soi ? Pourquoi si peu de monde ose se poser les questions fondamentales de l'ego, de l'illusion des paradis artificiels et matériels. A mon sens, la génétique, l'existence d'un moi définissable et unique est soluble dans l'introspection et la raison. Seule une recherche intérieure pourrait aboutir à un bonheur durable. Car sur les bienfaits des ressources externes (argent, plaisir,etc.) le fil prouve bien qu'ils sont limités et apportent souvent plus de danger que de réconfort.
Nick de Cusa Posté 12 janvier 2010 Signaler Posté 12 janvier 2010 …Moi j'ai un peu de mal, mais j'ai trouve mon truc: l'argent fait mon bonheur, c'est aussi simple que ca … Comme disait David Lee Roth : le gens qui disent que l'argent ne fait pas le bonheur ne savent pas où faire leurs courses. Sinon, je n'ai pas le secret du bonheur mais j'ai le secret de ne pas le trouver : le chercher.
Invité jabial Posté 12 janvier 2010 Signaler Posté 12 janvier 2010 Le seuil de bonheur dont vous parlez ressemble plus à mon sens à un seuil de tolérance. Comme certaines personnes supportent mieux le froid ou la faim, certaines peuvent mieux supporter la misère, la maladie, la mort d'êtres proches. Mais ce seuil, comme tout seuil, a ses limites. Le bonheur m'apparaît comme une construction intérieure qui n'a pas de limite. Pourquoi y aurait-il des limites à l'amour, à la bonté. Ben, dans la vraie vie il y en a. La recherche du bonheur permet effectivement de réaliser de grandes choses. Pourquoi les gens intelligents et courageux, qui cherchent désespérément le bonheur hors d'eux même, ne transfèrent-ils pas leurs efforts colossaux vers le seul endroit où le bonheur peut se trouver, en soi ? Sans vouloir être méchant, chercher le bonheur en soi me semble être une quête vouée à l'échec. Soit il y est déjà et il n'y a rien à chercher, soit il n'y est pas et il faut définitivement se tourner vers l'extérieur. Pourquoi si peu de monde ose se poser les questions fondamentales de l'ego, de l'illusion des paradis artificiels et matériels. A mon sens, la génétique, l'existence d'un moi définissable et unique est soluble dans l'introspection et la raison. Seule une recherche intérieure pourrait aboutir à un bonheur durable. Car sur les bienfaits des ressources externes (argent, plaisir,etc.) le fil prouve bien qu'ils sont limités et apportent souvent plus de danger que de réconfort. Je suis très dubitatif. Pour moi, ça ressemble plus à un discours défaitiste. Sinon, je n'ai pas le secret du bonheur mais j'ai le secret de ne pas le trouver : le chercher. Là aussi ça me semble être un lieu commun douteux. Bien sûr qu'une recherche aveugle du plaisir à tout prix réduit sensiblement les chances de trouver un dose raisonnable de bonheur ; bien sûr que partir en quête d'un bonheur absolu qui n'existe pas est voué à l'échec. Mais comme toute chose, sauf à être très chanceux, pour trouver le bonheur il faut y travailler.
Nick de Cusa Posté 12 janvier 2010 Signaler Posté 12 janvier 2010 …Là aussi ça me semble être un lieu commun douteux. Bien sûr qu'une recherche aveugle du plaisir à tout prix réduit sensiblement les chances de trouver un dose raisonnable de bonheur ; bien sûr que partir en quête d'un bonheur absolu qui n'existe pas est voué à l'échec. Mais comme toute chose, sauf à être très chanceux, pour trouver le bonheur il faut y travailler. Comme lieu commun douteux. Là tu me fait l'effet d'un gourou self help de dernière catégorie du type du père dans Little Miss Sunshine. Mais bonne chance dans ta quête et raconte moi quand tu l'as trouvé. EDIT : lieu, pas mieux.
Lancelot Posté 12 janvier 2010 Signaler Posté 12 janvier 2010 Relu plusieurs fois et approuvé !Une sorte de résignation positive et optimisée. Et c'est écrit avec une sorte de tranquilité et de mesure très convaincantes, bravo. Merci, mais pour être honnête c'est pompé dans une très large mesure sur Schopenhauer. Enfin, lui il dit que dans l'idéal il faudrait renier le monde et se laisser mourir (pas se suicider) mais je préfère penser que c'est à cause de son sens du tragique pour avoir une "phrase choc" à la fin de son bouquin. Ta vision de la vie me semble correspondre peu ou prou à celle que nous vivons tous : une oscillation entre nous forces et nos faiblesses. Sauf que je remplacerais le mot "bonheur" par le mot "joie" dans tes phrases. Ce que tu décris c'est une joie. Et effectivement une joie durable n'existe pas. Elle finit toujours par s'épuiser dans l'ennui, dans la lassitude, dans le désir de nouveauté.J'ai l'impression que notre civilisation a définitivement tiré un trait sur un concept de bonheur absolu. Un bonheur qui ne s'épuise dans la lassitude. Un bonheur qui n'est pas une indifférence ni un détachement total. Un bonheur qui n'empêche pas d'avoir des espoirs, des objectifs, des défis à relever. Un bonheur qui n'a pas peur de l'échec, qui ne craint pas la mauvaise réputation, qui permet de profiter pleinement de chaque instant. Si ce n'est pas une sorte de joie durable, ça recouvre quelle réalité ce concept de "bonheur" ? Une résignation positive : est-ce vraiment cela que nous cherchons à atteindre. Est-ce cela qui nous fera dire à la fin que nous avons eu une belle vie ? La tranquillité est un signe extérieur de bonheur. Mais elle peut ne pas être synonyme de résignation, non ? Il faut savoir ce qu'on cherche. Une belle vie et une vie heureuse ne sont pas forcément équivalentes. Pour répondre à la question, la résignation et la tranquillité (je dirais plutôt l'acceptation des limites) n'est certes pas l'objectif ultime de la vie mais c'est un point de départ qui permet d'envisager le reste dans les meilleures conditions. Quel objectif s'assigner alors ? C'est plus du côté de la morale qu'il faudrait le chercher. Le bonheur m'apparaît comme une construction intérieure qui n'a pas de limite. Pourquoi y aurait-il des limites à l'amour, à la bonté ? Il y en a. Je veux bien donner une pièce à un mendiant dans la rue mais pas qu'il me prenne tout ce que j'ai et me retrouver à poil. Voilà une limite à la bonté.
Invité jabial Posté 12 janvier 2010 Signaler Posté 12 janvier 2010 Comme mieux commun douteux. Là tu me fait l'effet d'un gourou self help de dernière catégorie du type du père dans Little Miss Sunshine.Mais bonne chance dans ta quête et raconte moi quand tu l'as trouvé. Je pense que dire "j'ai trouvé le bonheur" porte malheur c'est là que les ennuis commencent
Serge Posté 12 janvier 2010 Signaler Posté 12 janvier 2010 Le seul vrai bonheur, c'est ses enfants. Joie absolue et infinie.
Drake Posté 12 janvier 2010 Signaler Posté 12 janvier 2010 Comme mieux commun douteux. Là tu me fait l'effet d'un gourou self help de dernière catégorie du type du père dans Little Miss Sunshine.Mais bonne chance dans ta quête et raconte moi quand tu l'as trouvé. Il n'est pas exclu que chacun d'entre nous possède une propension différente au bonheur : il existe par exemple des tempérements perpétuellement angoissés qui n'ont guère de chance de connaître l'appaisement et la sérénité. Ceux qui n'ont pas été programmé génétiquement ou par leur propre histoire à goûter au bonheur devront donc effectuer un travail sur eux-mêmes, la première étape étant de prendre conscience de la possibilité de vivre heureux.
Nick de Cusa Posté 12 janvier 2010 Signaler Posté 12 janvier 2010 Eh bien ça n'est peut-être pas aussi simple que ça : Most of us have genes that make us as hardy as dandelions: able to take root and survive almost anywhere. A few of us, however, are more like the orchid: fragile and fickle, but capable of blooming spectacularly if given greenhouse care. So holds a provocative new theory of genetics, which asserts that the very genes that give us the most trouble as a species, causing behaviors that are self-destructive and antisocial, also underlie humankind’s phenomenal adaptability and evolutionary success. With a bad environment and poor parenting, orchid children can end up depressed, drug-addicted, or in jail—but with the right environment and good parenting, they can grow up to be society’s most creative, successful, and happy people.… http://www.theatlantic.com/doc/200912/dobbs-orchid-gene L'article souffre d'un rapprochement singes / humains un peu rapide, mais il a des passages tout à fait intéressants. Le seul vrai bonheur, c'est ses enfants. Joie absolue et infinie. J'étais avec un couple d'amis hier soir, l'homme m'a dit, "je préfèrerais être sur le font, au combat, en Afghanistan, que d'avoir à faire à mon fils en ce moment".
José Posté 12 janvier 2010 Signaler Posté 12 janvier 2010 Le seul vrai bonheur, c'est ses enfants. Joie absolue et infinie. Et du soleil le jour du barbecue. Sinon, ça le fait pas.
Invité jabial Posté 12 janvier 2010 Signaler Posté 12 janvier 2010 Le seul vrai bonheur, c'est ses enfants. Joie absolue et infinie. Il y a des parents qui vont être jaloux Eh bien ça n'est peut-être pas aussi simple que ça :http://www.theatlantic.com/doc/200912/dobbs-orchid-gene L'article souffre d'un rapprochement singes / humains un peu rapide, mais il a des passages tout à fait intéressants. Oui, pas mal du tout. J'étais avec un couple d'amis hier soir, l'homme m'a dit, "je préfèrerais être sur le font, au combat, en Afghanistan, que d'avoir à faire à mon fils en ce moment". D'un autre côté, le combat en Afghanistan, c'est quand même plus dangereux quand on est afghan. Mais bon.
jubal Posté 12 janvier 2010 Signaler Posté 12 janvier 2010 Le seul vrai bonheur, c'est ses enfants. Joie absolue et infinie. Ah tient moi ca me fait pas ca.
Messer Posté 12 janvier 2010 Signaler Posté 12 janvier 2010 Des gens frappés d'une joie et d'un bonheur continu, je les prendrai pour des simples d'esprits. Par manque d'imagination sans doute, mais je ne peux pas concevoir d'être heureux en permanence. On peut avoir nos petits moments de bonheur quotidiens (et d'ailleurs heureusement qu'ils sont là), mais d'être béat en continu sans facteur extérieur ca me parait impossible. Personnellement je pense qu'il y a moins bien loti que moi, mais à force de ne pas réussir à être satisfait (j'ai toujours besoin de faire/avoir plus) et à me projeter en avant, je pense que je passe peut-être à coté de ce que j'ai. C'est peut-être humain. Ou j'ai simplement besoin d'un psy.
Leepose Posté 12 janvier 2010 Signaler Posté 12 janvier 2010 Bonsoir à tous,le fil sur ce qu'a pu nous apporter le libéralisme m'amène à me poser une question plus générale sur votre vision du bonheur. Certains d'entre vous voient le libéralisme comme un moyen d'améliorer leur vie, comme une philosophie au sens de sagesse, de savoir-vivre. Dnas ce cas, est-ce que le libéralisme apporte une réponse à ces questions devenues quasiment tabous : peut-on être heureux ? comment y parvient-on ? Et vous, êtes vous heureux ? Mouahahahaahhahahahahahahahahhahaha Je suis modérément heureux…. heureux mais sobrement, sans excés….. J'aime les ptits plaisirs de la vie, et surtout le confort, avec mon grand age (33 ans je crois) Je suis nouvellement marié, heureux en ménage. Heureux au boulot (sauf qu'on se fait chier, mais c'est pas grave… en plus je vais changer bientot) Le bonheur, s'est aussi réussir a etre CONSCIENT de ce qu'on a, au lieu de toujours convoiter ce qui nous manque. Moi je suis heureux dans ce sens là…. Je suis ultra conscient de ce que j'ai. J'arrive a me réjouir réellement de ce que j'ai. Meme quand j'allume la lumière dans mon (petit) salon, je suis heureux qu'elle marche. C'est une vraie prouesse dont peu de gens sont capables en fait. Je suis heureux quand je lis un bon polard en anglais, qu'il est bon et que je le comprends bien. J'assume mes choix, je vis au jour le jour. Je fais la vaisselle quand je veux. Je me lave quand je veux. Je me mate 2 films d'affilé si je veux. Je regarde les clodos en train de crever sur les trottoirs en bas de chez moi avant de me remettre sous la couette, rempli de joie. Tiens, mon grand père a écrit un essai sur la Joie….. Je suis heureux quand je me compare a tous ces tarés qui vivent autour de moi…. a tous mes contemporains. Je suis heureux quand je vois une belle nana qui a passé 1 heure a se faire belle avant de sortir de chez elle… Parce que je n'en ai rien a foutre!!!!!! J'en ai baisé plein de mieux qu'elle… Je suis aussi heureux quand je me fume un gros joints devant Koh-Lanta, mais ce bonheur là est non durable. On ne peut rien batir dessus et c'est génant a long terme. N'empeche, un petit bonheur non durable, ca fait du bien aussi.
h16 Posté 12 janvier 2010 Signaler Posté 12 janvier 2010 C'est une vraie prouesse dont peu de gens sont capables en fait. Mmh. Je pense que pas mal de gens, de nos jours, arrivent à allumer la lumière dans leur salon. Du moins, c'est l'impression que j'ai. Y'a pas de statistiques, soit, mais on a vraiment l'impression que l'allumage correct de lumière dans le salon a bien progressé ces cent dernières années (peut-être au détriment du [acronym=Cf http://www.lesnuls.net/blagues_film.php3''>http://www.lesnuls.net/blagues_film.php3' target="_blank]http://www.lesnuls.net/blagues_film.php3 , n° 121'>mangeage de choucroute[/acronym], allez savoir).
Nick de Cusa Posté 12 janvier 2010 Signaler Posté 12 janvier 2010 …Le bonheur, s'est aussi réussir a etre CONSCIENT de ce qu'on a, au lieu de toujours convoiter ce qui nous manque. … Ah mais là tu rejoins un de mes autres grands philosophes, Dave Mustaine, qui disait, "success is getting what you want and happiness is wanting what you have".
Leepose Posté 12 janvier 2010 Signaler Posté 12 janvier 2010 Mmh. Je pense que pas mal de gens, de nos jours, arrivent à allumer la lumière dans leur salon. Du moins, c'est l'impression que j'ai. Y'a pas de statistiques, soit, mais on a vraiment l'impression que l'allumage correct de lumière dans le salon a bien progressé ces cent dernières années (peut-être au détriment du mangeage de choucroute, allez savoir). En fait j'ai pris cet exemple car j'ai eu un soucis de lampe dans les toilettes pendant quelques jours…. Je vous passe les détails…. Interrupteur qui n'allume PAS la lampe mise en remplacement, etc… C'est ultra frustrant comme truc… surtout quand on se rend compte qu'après 15 jours on continue d'appuyer sur l'interrupteur qui disfonctionne pourtant de façon continue et prévisible. ahahaha Mais sur le fond, c'est bien ce que je voulais dire, j'arrive réellement a me réjouir de petites choses, et c'est pas donné a tout le monde manifestement. C'est toujours quand ton fils se fait écraser par un camion que tu réalise qu'il comptait dans ta vie. C'est quand l'appareil tombe en panne, quand on oublie ses clés, etc…. Et moi non, je suis content de trouver mes clefs a leur place, pretes a servir. Ensuite je suis content de voir qu'effectivement, elle marche et que la porte s'ouvre. Le fait que je n'ai aucune ambition dans la vie doit aussi y etre pour quelque chose, dans mon bonheur je veux dire. Je trouve aussi trés belle la phrase citée par Lucillo : Le bonheur n'est pas au bout du chemin, le bonheur c'est le chemin.
Saragator Posté 12 janvier 2010 Auteur Signaler Posté 12 janvier 2010 Je suis aussi heureux quand je me fume un gros joints devant Koh-Lanta, mais ce bonheur là est non durable. On ne peut rien batir dessus et c'est génant a long terme. N'empeche, un petit bonheur non durable, ca fait du bien aussi. Je suis totalement d'accord avec toi. Le vrai bonheur n'exclut pas les plaisirs. Et si ces petits bonheur n'étaient en fait qu'un aperçu restreint du bonheur absolu.
Esperluette Posté 12 janvier 2010 Signaler Posté 12 janvier 2010 Eh bien ça n'est peut-être pas aussi simple que ça :http://www.theatlantic.com/doc/200912/dobbs-orchid-gene L'article souffre d'un rapprochement singes / humains un peu rapide, mais il a des passages tout à fait intéressants. Ouaip et merci, je viens de le terminer (avec une lecture survolée sur les passages simiesques…). Je ne sais pas à quoi serviront ces hypothèses dans l'avenir, mais ça laisse songeur.
José Posté 12 janvier 2010 Signaler Posté 12 janvier 2010 Et si ces petits bonheur n'étaient en fait qu'un aperçu restreint du bonheur absolu. Le petit bonheur du jour : https://www.liberaux.org/index.php?showtopic=43528
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.