henriparisien Posté 14 janvier 2010 Signaler Posté 14 janvier 2010 Les syndicats. Evidemment.Allez, je vais t'aider : les non remplacés ne sont pas des postes à temps plein. C'est un tour de passe passe parce qu'ils n'ont jamais précisé un ETP sur deux. La masse salariale de la fonction publique augmente. C'est le contraire de diminuer. Il ne faut pas s'arrêter aux apparences. Sur la masse salariale, c'est un peu normal : un fonctionnaire, c'est un engagement de l'état à rémunérer une personne pendant un peu plus de 50 ans, c'est à dire jusqu'à sa mort. Le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux, cela fait une diminution annuelle de 1 % (moins en prenant en compte la progression des rémunérations liés au GVT). En parallèle, il y a le fameux GVT et l'inflation qui font croitre la masse salariale a effectif constant de 2 de point de plus que l'inflation. C'est d'ailleurs pour ça qu'aucun homme politique n'a réellement envisagé de diminuer le nombre de fonctionnaire. C'est se mettre à dos les syndicats, voir l'opinion publique pour un effet visible au mieux à 10 ans. Pour répondre à H16, la réforme de la carte judiciaire n'avait pas pour objectif d'améliorer le service mais de rationaliser les dépenses. Ce qui peu faciliter le travail l'accessibilité de la justice, se sera par exemple la suppression des avoués (effective au 1 janvier 2011). Pareil pour la carte militaire. Pôle emploi marche mal, mais l'ANPE et les ASSEDICS ne marchaient pas mieux de façon séparer. L'autonomie des universités n'a rien d'anodin, cela a d'ailleurs été une mesure phare de Tatcher… Mais bon, on peut toujours dire lol…
john_ross Posté 14 janvier 2010 Signaler Posté 14 janvier 2010 La masse salariale de la fonction publique augmente. Elle ne décroitra que si on divise par deux le nombre de fonctionnaire et qu'on divise par deux le montant des pensions des fonctionnaires retraités. , et je crains qu'on ne soit pas à l'abri de tels actes si la faillite survient. C'est d'ailleurs pour ça qu'aucun homme politique n'a réellement envisagé de diminuer le nombre de fonctionnaire. C'est se mettre à dos les syndicats, voir l'opinion publique pour un effet visible au mieux à 10 ans. Pour avoir un effet visible il suffit de diviser par 5 leurs nombres en 5 ans. Conserver 1 million de fonctionnaires nationaux et hospitalier c'est largement suffisant.
EcoGuy Posté 14 janvier 2010 Signaler Posté 14 janvier 2010 Ouahh ! Quel joli texte à charge.A décharge, on peut citer la réforme de la carte judicaire, la réforme – et le reformatage de l’armée – l’autonomie des universités, le nom remplacement d’un fonctionnaire sur deux, la réforme des régimes spéciaux de retraites, la fusion ANPE / Assedic, la fin effective des 35 heures… En chantier, il y a la réforme de la taxe-pro, des collectivités locales et j’en oublie… * nomN remplacement d’un fonctionnaire sur deux: pendant ce temps, les autres fonctions publiques enflent, enflent… Et de toute façon, 1 sur 2 ce n'est pas assez. Le Portugal socialiste fait mieux ! * autonomie des universités: texte vidé de sa substance. Le machin a renforcé le pouvoir des syndicats dans les conseils des facs. * Réforme de la carte judiciaire: mouais. * Armée: euh, là c'est pas nouveau. C'est en réforme perpétuelle. Et vu ce qui en est fait, de l'armée… * Réforme des régimes spéciaux: plus de KDOs que de réforme… * fusion machin/bidule: c'est la suppression qu'il faut ! * les 35h sont toujours effectives, les heures sup ne sont pas utilisées… car majorées. La suppression des 35h, c'est forcémment 40 payées 35. On ne rattrape pas 10 ans de croissance par la magie d'une loi, même si c'est une usine à gaz rutilante.
Samahell Posté 14 janvier 2010 Signaler Posté 14 janvier 2010 Autant je soutiens que la présidence de Sarkozy fait beaucoup plus de mal que de bien (notamment sur le plan des libertés ne touchant pas à l'économie, à peine évoquées ici comme de coutume), autant je ne vous trouve globalement pas très pertinents dans vos critiques des points évoqués par henri. Soit vous reprochez à des politiques qui visent la réduction des coûts d'impliquer une baisse de qualité du service public (arguments de militant PS), soit vous lui reprochez de ne pas aller assez loin (sous-entendant donc que la réforme en question va globalement dans le bon sens). Là je rejoins un peu Jabial : on retrouve l'anti-sarkozysme primaire omniprésent à la Rue89. Quoiqu'il arrive, il s'agit forcément de voir le mauvais côté, de ne surtout pas lui reconnaître le moindre mérite, et d'être celui qui rigole le plus fort quand quelqu'un lui en prête un.
john_ross Posté 14 janvier 2010 Signaler Posté 14 janvier 2010 Non, mais au jour d'aujourd'hui, j'ai plus de respect pour Chirac que j'en aurai jamais pour Sarkozy, il a sucité beaucoup d'espoir durant sa campagne, il avait les coudés franches pour réformer ce pays, il ne l'a même pas tenté contrairement à Chirac qui lui a tenté à plusieurs reprise, en tant que premier ministre de 86 à 88 et durant les 6 premiers moi de son septennat avant de capituler et de devenir un roi fainéant. Sarkozy depuis qu'il est élu ne fait que de l'esbroufe (avant aussi diront certains mais il n'était ni président ni PM), et rappelons quand même il s'est aplati comme une carpette devant Juliard, alors que Chirac lui n'a plié qu'après plus d'un mois de grève paralysant le pays.
Théo31 Posté 14 janvier 2010 Signaler Posté 14 janvier 2010 l’autonomie des universités Super l'autonomie des universités. Ce ne sont plus les facs qui délivrent les diplômes dorénavant, mais le rectorat. Résultat : quand j'ai eu ma maîtrise en 1996, ça ne m'a pris que quelques jours pour obtenir mon précieux sésame. Grâce à la super réforme de Sarkopécresse, je dois attendre désormais trois à quatre mois pour avoir mon diplôme de M2. Et de toute façon, 1 sur 2 ce n'est pas assez. Le Portugal socialiste fait mieux ! Voilà. En fait ca coûte aussi cher. Pour qu'il y ait une réelle économie, c'est trois fonctionnaires sur quatre qu'il faudrait supprimer. La première décision qu'a prise le nabotlitain a été de convoquer le secrétaire de la CGT pour lui prêter allégeance. Les transports publics attendent toujours le service minimum. En attendant, il se sucre bien avec sa crécelle sur le dos des contribuables.
henriparisien Posté 14 janvier 2010 Signaler Posté 14 janvier 2010 Super l'autonomie des universités. Ce ne sont plus les facs qui délivrent les diplômes dorénavant, mais le rectorat. Résultat : quand j'ai eu ma maîtrise en 1996, ça ne m'a pris que quelques jours pour obtenir mon précieux sésame. Si tu as eu un diplôme national, c'est un document provisoire qu'on t'a remis. le vrai t'attend toujours si tu n'es pas allé le chercher.
Groucho Marx Posté 15 janvier 2010 Signaler Posté 15 janvier 2010 Non, mais au jour d'aujourd'hui, j'ai plus de respect pour Chirac que j'en aurai jamais pour Sarkozy, il a sucité beaucoup d'espoir durant sa campagne, il avait les coudés franches pour réformer ce pays, il ne l'a même pas tenté contrairement à Chirac qui lui a tenté à plusieurs reprise, en tant que premier ministre de 86 à 88 et durant les 6 premiers moi de son septennat avant de capituler et de devenir un roi fainéant. Autant moi aussi je reste assez attaché à la personne de Chirac, autant je condamne quand même l'homme politique. Je suis en train de lire son livre mémoires "Chaque pas doit être un but", et son idéologie politique ne laisse aucun doute : du socialisme qui ne veut pas dire son nom, une aversion farouche à tout ce qui ressemble de près ou de loin au libéralisme (qu'il ne peut s'empêcher de nommer ultra-libéralisme). En conclusion, s'il m'a donné beaucoup d'espoir, j'ai plutôt le sentiment d'avoir été trahi sur ses engagements politiques. Quand à Sarkozy, je rejoindrai l'avis de Jabial: on ne peut pas tout lui reprocher et son contraire. Cette position me semble illisible. Il a certes des torts, mais il s'appelle Sarkoz et pas Mandrake le Magicien. Et pour réellement réformer ce pays (qui est foutu si je ne m'abuse), il faut faire avec l'administration qui traîne les pieds plus que de raison quand elle ne sabote pas tout simplement les réformes votées. Bon, je ne le dédouane pas de tout loin de là, il y a pas mal de choses que je lui reproche, mais pas tout.
José Posté 15 janvier 2010 Signaler Posté 15 janvier 2010 Quand à Sarkozy, […] on ne peut pas tout lui reprocher et son contraire. Pourquoi pas ? Il fait bien tout et son contraire.
Tremendo Posté 15 janvier 2010 Signaler Posté 15 janvier 2010 Autant je soutiens que la présidence de Sarkozy fait beaucoup plus de mal que de bien (notamment sur le plan des libertés ne touchant pas à l'économie, à peine évoquées ici comme de coutume), autant je ne vous trouve globalement pas très pertinents dans vos critiques des points évoqués par henri. Là je rejoins un peu Jabial : on retrouve l'anti-sarkozysme primaire omniprésent à la Rue89. Quoiqu'il arrive, il s'agit forcément de voir le mauvais côté, de ne surtout pas lui reconnaître le moindre mérite, et d'être celui qui rigole le plus fort quand quelqu'un lui en prête un. Très contradictoire mais enfin bref. Si tu avais lu tout l'énoncé des mauvaises actions de Sarko plus haut (la liste est trop longue et fastidieuse je l'avoue), tu admettrais que Sarko a été mauvais et point barre, je ne vois pas pourquoi on devrait nuancer le propos. Peu m'importe l'opinion de Rue89, aujourd'hui le personnage aura eu le mérite de réunir dans la critique - une fois n'est pas coutume - socialos et libéraux, mais la critique n'est absolument pas la même, c'est pourtant tout à fait clair. Soit vous reprochez à des politiques qui visent la réduction des coûts d'impliquer une baisse de qualité du service public (arguments de militant PS), soit vous lui reprochez de ne pas aller assez loin (sous-entendant donc que la réforme en question va globalement dans le bon sens). Ne pas aller assez loin, tu veux dire ne rien faire , ça oui c'est le propos. Sur l'autonomie des universités, j'ai envie de rigoler, mais quelle autonomie? Même les socialistes accrochés au modèle universitaire désastreux actuel sont contents du résultat, la Pécresse a pondu un truc innommable. Les 35 heures existent toujours, la réforme est une nouvelle usine à gaz et une nouvelle tracasserie administrative pour les entreprises. Concernant le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux, il me semble que de Villepin, un grand libéral devant l'éternel avait déjà essayé, dans les faits c'est de la poudre aux yeux , Nick a mieux répondu que moi là-dessus. En vérité sur ces points énumérés, sarko a repris des chantiers de l'ère Chirac, inachevés voire pires maintenant puisqu'en faisant mine de faire quelque chose, une nouvelle usine à gaz s'est rajoutée à l'ancienne, rien n'a été supprimé loin de là, juste le modèle social pérennisé. Et même au sein de l'électorat ou des militants il y a une certaine déception, des gens de ma famille sont à l'UMP et sont très déçus par Sarkovazy, c'est bon bon bon. Au final, la différence entre Chirac et Sarko, c'est que le premier ne faisait rien et laissait allègrement les choses empirer d'elles-mêmes…Sarko c'est l'inverse, il s'agite dans tous les sens, fait énormément, mais le fait très mal et fait l'inverse de ce qu'il faut faire , les choses empirent donc encore plus. Et si tu estimes que l'on n'analyse pas la situation de manière pertinente, reprends tous les points négatifs de son parcours, mentionnés auparavant.
Groucho Marx Posté 15 janvier 2010 Signaler Posté 15 janvier 2010 Pourquoi pas ? Il fait bien tout et son contraire. C'est pas faux, mais pas toujours…. Je pense également qu'il pêche par la communication: il annonce beaucoup de choses qui par la suite se révèlent être impossible à mette en place comme il l'a annoncé. D'où un sentiment de grande confusion que je partage le plus souvent.
henriparisien Posté 15 janvier 2010 Signaler Posté 15 janvier 2010 Très contradictoire mais enfin bref.Si tu avais lu tout l'énoncé des mauvaises actions de Sarko plus haut (la liste est trop longue et fastidieuse je l'avoue), tu admettrais que Sarko a été mauvais et point barre, je ne vois pas pourquoi on devrait nuancer le propos. Peu m'importe l'opinion de Rue89, aujourd'hui le personnage aura eu le mérite de réunir dans la critique - une fois n'est pas coutume - socialos et libéraux, mais la critique n'est absolument pas la même, c'est pourtant tout à fait clair. Je l'ai lu. Mon propos n'est pas de cautionner en tout point l'action de Sarkozy. D'un point de vu libéral, il y a des points particulièrement néfastes et certains datent de son passage au ministère de l'intérieur. Par exemple, le recours plus qu'excessif à la garde à vu, la chasse aux étrangers… Sur le plan économique, on peut citer la création du FSI, où les interventions récentes (qui j'espère ne seront pas suivi d'effet) dans la gestion des usines de Renault. Par contre lui imputer la dégradation des comptes nationaux - qui grosso modo sont en ligne avec ceux des autres pays européens - c'est l'accuser d'une chose dont - en théorie libérale - il n'est pas responsable. Sur le plan de la politique étrangère, je n'ai pas vraiment d'avis. Il me semble que son action en tant que président de l'UE, ou sa gestion de la crise de fin 2008 à été plutôt bonne. Mais il s'agit là d'un avis personnel. Sur l'autonomie des universités, j'ai envie de rigoler, mais quelle autonomie? L'autonomie des universités leur donnent la possibilité de : - refuser l'affectation d'un enseignant ; - moduler une partie potentiellement importante de la rémunération des enseignants - s'occuper elles-même de leur murs - devenir - si elles ont font la demande - propriétaire de leur locaux et en particulier de les vendre ou d'en acheter de nouveaux - être pleinement responsable des fonds qu'elles arrivent à récolter (en dehors des dotations publiques). On peut considérer que c'est du pipi de chat par rapport à la situation antérieure. Ce n'est pas mon avis et cela mériterait d'être un peu plus argumenté que des lol ou des "à cause de l'autonomie des universités, il m'a fallu attendre plus longtemps pour avoir mon diplôme". En tout état de cause, ce n'est pas une réforme cosmétique. A terme (c'est à dire sur 5 - 10 ans) elle va permettre aux établissements de se différencier. Bien sûr, certaines seront gérés en pratique par les syndicats ou par un président démago. Mais dans la mesure où leur gestion pourra se différencier, certaines ont une réelle chance de devenir des pôles d'excellences au même titre que les universités anglo-saxonnes. Encore une chose, la réforme rentre progressivement dans les mœurs. 18 établissements l'ont choisies en 2009, 33 au 1° janvier 2010 sur 83. C'est un peu fort de l'accuser de tout les maux alors qu'elle ne commence que lentement à entrer en application. Et ce n'est pas un hasard si les établissements qui ont choisi ce statuts sont ceux qui marchent le moins mal. Je n'ai pas le temps de développer les autres points. Si tu affines tes critiques, je peux y répondre. Mais ce serait bien que tu avances des arguments plus que des jugements de valeurs.
Leepose Posté 15 janvier 2010 Signaler Posté 15 janvier 2010 Sarkozy n'est absolument pas pire que Chirac, et moi qui, durant la campagne, m'élevait ici contre l'enthousiasme qu'il provoquait chez certains (qui est allé jusqu'à des appels à voter), je trouve absolument regrettable que la campagne de haine et de basse politique dirigée contre lui trouve son expression dans ce forum, qui devrait en être peu ou prou isolé. Je sais bien que l'"air du temps" contamine tout le monde, mais je ne trouve pas plus justifiée pour autant cette attitude excessive où le name-calling semble convenable.Qu'on critique ce qui est antilibéral, c'est une chose. Ça ne nous oblige pas à descendre au (ca)niveau de rue89. Bon, et sur le fond évidemment que le discours monétaire est un effet d'annonce qui n'aura pas de conséquences concrètes. Enfin un coming-out Sarkoziste sur Libéraux.org. Ca fait 3 ans que je vous dis que Sarko est un champion. Je sais pas comment on peut passer a coté de ca. Faut vraiment avoir les yeux dans le cul ne rien comprendre a la politique. De toute façon, Sarko sera réélu, vous zavé qu'a vous habituer et arreter de nous casser les pieds avec ca. Vive la France, vive la République, et bon week-end.
john_ross Posté 15 janvier 2010 Signaler Posté 15 janvier 2010 Enfin un coming-out Sarkoziste sur Libéraux.org. Ca fait 3 ans que je vous dis que Sarko est un champion. Je sais pas comment on peut passer a coté de ca. Faut vraiment avoir les yeux dans le cul ne rien comprendre a la politique. De toute façon, Sarko sera réélu, vous zavé qu'a vous habituer et arreter de nous casser les pieds avec ca. Vive la France, vive la République, et bon week-end. Ah! si tu pouvais fermer ta gueule, Ca nous f'rait des vacances. Ah! Si tu pouvais fermer ta gueule, Ca f'rait du bien à la France.
Théo31 Posté 15 janvier 2010 Signaler Posté 15 janvier 2010 le vrai t'attend toujours si tu n'es pas allé le chercher. Bah non, j'ai dû remplir un imprimé de demande que j'ai déposé à la fac. Au bout de 3-4 mois, tu reçois un mail pour savoir si tu viens le récupérer de toi-même ou s'il faut te l'envoyer par le courrier. Par contre lui imputer la dégradation des comptes nationaux - qui grosso modo sont en ligne avec ceux des autres pays européens - c'est l'accuser d'une chose dont - en théorie libérale - il n'est pas responsable. Sarko nabot a été le ministre du budget d'un certain Balladur et celui des finances d'un certain Raffarin. Aucune excuse donc.
Nick de Cusa Posté 15 janvier 2010 Signaler Posté 15 janvier 2010 Bon, j'imagine que le fait que d'aucun lui trouve la moindre qualité prouve l'infinitude des ressources de bonté et de pardon de l'âme une humaine, et c'est ça qui nous sauve à la fin.
Nick de Cusa Posté 16 janvier 2010 Signaler Posté 16 janvier 2010 Fonction publique : la RGPP n’a pas entraîné de baisse d’effectifsPublié par Jeanne Pavard A la une, Actualités jan 13, 2010 La Cour des comptes a présenté aux députés un rapport sur les effectifs de l'Etat La Révision Générale des Politiques Publiques avait été vendue par le gouvernement comme une réforme profonde de l’Etat, qui entraînerait des économies considérables. La mesure phare : le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, soit une économie de 500 millions d’euros. Les députés l’avaient déjà soupçonné, la Cour des comptes l’a confirmé hier : c’est du bidon ! La RGPP n’aura été qu’une vaste « opération de communication », selon l’expression utilisée par le député socialiste Jérome Cahuzac. Un constat unanimement approuvé par les députés de la Commission des Finances, rassemblés ce mardi 12 janvier pour la présentation d’un rapport de la Cour des comptes sur les effectifs de l’Etat. La mesure phare de la Révision Générale des Politiques Publiques consistait à ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. L’opération terminée, le gouvernement s’est vanté d’avoir obtenu une économie de 500 millions d’euros nets. De fausses suppressions de postes ! Faux, constate la Cour des comptes. Les postes de fonctionnaires n’ont pas été réellement supprimés, mais seulement « externalisés ». L’externalisation étant le terme poli choisi par les magistrats de la Cour pour décrire le bidouillage employé par les fonctionnaires pour faire croire à des suppressions de postes. En réalité, ces postes sont transférés à des « opérateurs » de l’Etat, parfois crées pour l’occasion. Les spécialistes à ce petit jeu se trouvent au ministère de la Culture. A tel point que l’administration centrale s’est retrouvée prise à son propre piège : les opérateurs se sont démultipliés et ont pris du poids, prenant parfois l’ascendant sur le ministère lui-même! « Des monstres hypertrophiés qui échappent à leur tutelle », selon les termes employés par le premier président intérimaire de la Cour qui présentait le rapport, Alain Pichon. Les opérateurs de l’Etat se démultiplient Les opérateurs se sont d’autant plus développés qu’ils présentent plusieurs avantages pour les fonctionnaires, a expliqué le magistrat : plus d’autonomie, puisque détachés de la tutelle ministérielle, plus de pouvoirs, puisqu’ils ont une propension à prendre du poids et de l’importance, et des salaires supérieurs, car non dépendants de la grille de salaires ministérielle ! Qu’ils soient UMP, tel que Gilles Carrez, le rapporteur général, ou Michel Bouvard, tendance villepiniste, tel que George Tron, rapporteur spécial, voire socialistes, tels que Jérome Cahuzac et Henri Emmanuelli : les députés présents en commission des Finances au moment de ce rapport étaient unanimes sur l’inefficacité de la RGPP en matière de réduction d’effectifs. En clair : le gouvernement et l’administration se sont foutus de la gueule des contribuables. http://www.lecri.fr/2010/01/13/budget-la-r…deconomies/9495 A ce stade, il est important de rappeler qu'on n'a pas le droit d'utiliser le mot escroc pour parler de la personne dont il s'agit ici.
Calembredaine Posté 16 janvier 2010 Signaler Posté 16 janvier 2010 Ouahh ! Quel joli texte à charge.A décharge, on peut citer la réforme de la carte judicaire, la réforme – et le reformatage de l’armée – Formidable. "ça m'en touche une sans faire bouger l'autre"© l’autonomie des universités, Mais bien sûr. Les universités peuvent dorénavant, recruter qui elles veulent, discriminer qui elles veulent, faire payer les études comme elles veulent, accepter les parrainages et les dons d'entreprises et leur budget est maintenant totalement indépendant des subventions de l'Etat. le nom remplacement d’un fonctionnaire sur deux, la réforme des régimes spéciaux de retraites, Ha bon? Pour ma part, j'attends toujours la réforme du régime général. Mais bon, avec Sarkovazy une réforme c'est une taxe supplémentaire ou une forte augmentation de celles existantes. la fusion ANPE / Assedic, Fabuleux. Dans les faits, ça change quoi? la fin effective des 35 heures… La fin des 35 heures serait l'abrogation des lois Aubry et la libéralisation du temps de travail. On en est loin: tu oublies deux choses: les conventions collectives qui fixent un quota d'heures supplémentaires ridicule et la surtaxation (25%) des heures travaillées après 35 heures. En chantier, il y a la réforme de la taxe-pro, Si, au final, une réforme, c'est défaire un truc pour le refaire en pire sous un autre nom, j'ai du mal à voir le progrès. Je constate que si les industries qui délocalisent à tour de bras vont bénéficier de cette "réforme", les services qui sont aujourd'hui le coeur de l'économie vont payer lourdement -jusqu'à quatre fois plus!- les errements de Sarko le rouge. des collectivités locales et j’en oublie… Comme d'habitude, la montagne va accoucher d'une souris. S'il y a une telle haine du personnage, c'est qu'il a malgré tout suscité quelques espoirs et qu'il continue à mentir effrontément sur sa volonté de réformer. Dans les faits, il rebouche un trou en en creusant un autre et ainsi de suite. Il n'y a qu'une seule réforme qui trouve grâce à mes yeux mais ce n'est nullement sous l'action de Sarkozy qui a tout fair pour faire capoter le projet, c'est le statut de l'auto-entrepreneur. Mais je suis prêt à parier que dans un an ou deux, la simplicité du statut sera très largement mise à mal. ça commence déjà avec les tombereaux de paperasses à remplir à posteriori de l'inscription.
eclipse Posté 16 janvier 2010 Signaler Posté 16 janvier 2010 À propos de Sarkozy et le désordre : lorsque l'état est actionnaire d'une société, au hasard Renault, savez-vous qui décide de la politique à mener ? Le pouvoir exécutif (le ministre de l'industrie Christian Estrosi ergo N. Sarkozy himself) ou le pouvoir législatif (via un vote à l'assemblée) ?
vincponcet Posté 16 janvier 2010 Signaler Posté 16 janvier 2010 À propos de Sarkozy et le désordre : lorsque l'état est actionnaire d'une société, au hasard Renault, savez-vous qui décide de la politique à mener ? Le pouvoir exécutif (le ministre de l'industrie Christian Estrosi ergo N. Sarkozy himself) ou le pouvoir législatif (via un vote à l'assemblée) ? C'est l'éxécutif, il me semble. Mais peut-être que le législatif peut mettre des blocages, tout du moins il peut demander des comptes. Cela dépend si c'est en direct ou via d'autres organismes. Mais il me semble que toutes les participations de l'Etat sont regroupées dans une entité du ministère des finances. Trouvé, c'est l'agence des participations de l'Etat, qui est bien sous le ministre des finances http://fr.wikipedia.org/wiki/Agence_des_pa…l'%C3%89tat
Tremendo Posté 16 janvier 2010 Signaler Posté 16 janvier 2010 http://www.lecri.fr/2010/01/13/budget-la-r…deconomies/9495A ce stade, il est important de rappeler qu'on n'a pas le droit d'utiliser le mot escroc pour parler de la personne dont il s'agit ici. Ya un truc que je pige pas là, ces opérateurs ils sont du privé ou de la fonction public? Enfin un coming-out Sarkoziste sur Libéraux.org. Ca fait 3 ans que je vous dis que Sarko est un champion. Je sais pas comment on peut passer a coté de ca. Faut vraiment avoir les yeux dans le cul ne rien comprendre a la politique. De toute façon, Sarko sera réélu, vous zavé qu'a vous habituer et arreter de nous casser les pieds avec ca. Vive la France, vive la République, et bon week-end. Leepose tu sors !
vincponcet Posté 17 janvier 2010 Signaler Posté 17 janvier 2010 Ya un truc que je pige pas là, ces opérateurs ils sont du privé ou de la fonction public? Dans tous les cas, c'est payé avec l'argent public. Donc ça ne change rien. Sinon, vu la tournure de la phrase, notamment le "créé pour l'occasion" suggère qu'il s'agit d'organismes publiques, voire des organismes légalement privés, mais sans conccurence.
Nick de Cusa Posté 17 janvier 2010 Signaler Posté 17 janvier 2010 Ya un truc que je pige pas là, ces opérateurs ils sont du privé ou de la fonction public?… Le texte n'est pas tout à fait clair mais l'impression distincte qui en ressort est que les mêmes se retrouvent dans des situations encore meilleures, 100% avec nos sous, sous prétexte que leur poste est "supprimé".
Invité jabial Posté 18 janvier 2010 Signaler Posté 18 janvier 2010 Elle ne décroitra que si on divise par deux le nombre de fonctionnaire et qu'on divise par deux le montant des pensions des fonctionnaires retraités., et je crains qu'on ne soit pas à l'abri de tels actes si la faillite survient. Attention à ce genre de phrases. On te connaît, on sait que tu ne prônes pas le meurtre, et la seconde partie de ta phrase est claire sur ce point. Il n'empêche qu'une citation tronquée pourrait ici nous être très dommageable. Mieux vaut être encore plus clair.
john_ross Posté 18 janvier 2010 Signaler Posté 18 janvier 2010 Attention à ce genre de phrases.On te connaît, on sait que tu ne prônes pas le meurtre, et la seconde partie de ta phrase est claire sur ce point. Il n'empêche qu'une citation tronquée pourrait ici nous être très dommageable. Mieux vaut être encore plus clair. OK. Un coup de ciseau s'impose donc.
Invité jabial Posté 18 janvier 2010 Signaler Posté 18 janvier 2010 OK.Un coup de ciseau s'impose donc. Soit.
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