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Des doutes sur l'intervention américaine à Haïti


Samahell

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Posté
Selon certaines découvertes récentes, le sous-sol d'Haïti regorge de pétrole :

http://www.margueritelaurent.com/pressclip…l#petroleFrench

Une piscine olympique comparée à un verre d’eau voilà la comparaison pour montrer l’importance des gisements de pétrole haïtien comparés à ceux du Vénézuela

Si c'est vrai, les Haïtiens ne sont pas prêts d'être tranquilles.

Posté

En tout cas, Chavez a une interprétation toute prête:

S’il est une voix qui s’élève pour “défendre” Haïti contre les intentions impérialistes des Etats-Unis, c’est bien celle du président vénézuélien Hugo Chavez. Celui-ci, qui considère Haïti comme une “terre sainte” de la révolution, a publiquement dénoncé l’envoi de militaires américains en Haïti, alors que le Venezuela s’est engagé à aider de son mieux l’île sinistrée en fournissant du pétrole gratuitement. “Pourquoi envoyer 3 000 soldats armés comme s’ils partaient à la guerre ?, s’est interrogé le dirigeant socialiste lors de son émission radiotélévisée hebdomadaire “Alo Presidente”. Il semble qu’il sont en train de profiter de la tragédie pour occuper militairement Haïti.”

Plus inattendu, M. Chavez soupçonne Washington d’être directement à l’origine du séisme. Selon le quotidien espagnol ABC, la télévision d’Etat vénézuélienne a récemment retransmis des propos du président évoquant “un test de la marine américaine”. Le test en question serait ni plus ni moins celui d’une “arme secrète” capable de provoquer des tremblements de terre. Pour la télévision russe Russia Today, qui s’amuse de la paranoïa vénézuélienne, l’administration du président Chavez est convaincue que cette arme est testée pour être, à terme, utilisée contre l’Iran.

[…]

(badurl) http://news.blog.lemonde.fr/2010/01/20/haiti-et-ses-amis-venezuelien-et-cubain/ (badurl)

Posté
Je dirais plutôt que les américains interviennent pour protéger les "institutions" locales et empêcher qu'un Fidel Castro bis n'émerge du chaos, plutôt que pour mettre la main sur d'hypothétiques réserves de pétrole.

Le coup du pétrole, c'est de la connerie en barre.

Par contre, il semble bien qu'un avenir oscillant entre le sandwich au caca et la poire à lavement se profile pour les Haïtiens : Bill Clinton serait préssenti pour devenir le "proconsul" de Haïti.

Clinton for Haiti Czar?

In the news from Haiti over the past two weeks, images of a grieving Bill Clinton have been almost as constant as the pictures of the earthquake victims themselves. Everywhere you look, the former president seems to appear—expressing his sorrow and pledging to make his foundation the cornerstone of a vast rebuilding effort.

When Mr. Clinton toured the devastation last week, the Miami Herald described him as "teary eyed." But teary eyed is a more apt description of how Haitians could end up if Mr. Clinton takes charge of Haiti's recovery, as it now appears he would like to do.

According to sources familiar with the issue, word has already gone out that Mr. Clinton has been unofficially designated by the multilateral aid community as the conduit through which anyone who wants to participate in the country's reconstruction will have to go. "That means," one individual told me, "if you don't have Clinton connections, you won't be in the game."

A person entrusted with this much power should have an impeccable track record. Mr. Clinton's record doesn't come close. Indeed, the last time he offered to "help" the country, he propped up a corrupt despot who proceeded to go into business with key Democrats and left the country poorer, institutionally bereft and riddled with political violence.

In 1991, eight months after he took office, Jean Bertrand Aristide was removed from power in a military coup. The action was precipitated by Mr. Aristide's disregard for Haiti's fragile rule of law—including the use of mob violence to intimidate and kill his political opponents.

After his ouster, Mr. Aristide needed money. He got it when President George H.W. Bush released to him Haitian assets held in the U.S. on the grounds that he was the government in exile.

The main source of those funds were the payments that U.S. telecom companies were making to the state telephone monopoly, Teleco, to terminate calls to Haiti. From his exile perch in Georgetown, Mr. Aristide proceeded to draw on those government revenues—by some estimates $50 million—to lobby for his return to power. Among his most important contacts was Michael Barnes, a former Democratic congressman whose law firm at one point was raking in $55,000 a month from his Haitian client.

A couple of years of spreading Haitian money around Washington did the trick: In 1994 Mr. Clinton called up the U.S. military to restore Mr. Aristide to the presidency. When his term was up in 1996 and René Préval took over as president, Mr. Aristide remained the power behind the throne.

Haitians complained bitterly for years about his human-rights abuses and corruption, and many of his educated supporters broke with him as his tactics became clearer. But the Clinton administration never did anything to bring him to heel.

In February 2001 Mr. Aristide claimed to have been re-elected in a process that international observers cited for pervasive fraud, and that the Organization of American States refused to certify. Haitians were angry, but it took three more years for that discontent to bubble over. Finally, in February 2004, he was run out of the country.

Hoping to retrieve stolen assets, the interim government that took over filed a 2005 civil action in a southern Florida federal court against Mr. Aristide. It alleged that he had rifled the treasury and set up schemes with "certain" U.S. telecommunications carriers, "granting them significantly reduced rates for services provided by Teleco in exchange for kickbacks, which further reduced those rates." It alleged that one of the companies that made payments "to certain off-shore companies" was Fusion Telecommunications.

Fusion's contract should have been public, but the company tried to block its release from the Federal Communications Commission when I asked for it. No wonder. It revealed that Fusion had a sweetheart deal with Teleco of 12 cents a minute when the official rate was 50 cents.

The Fusion deal is interesting because the company was run by Marvin Rosen, the former finance chair of the Democratic Party in the U.S. Board members included Joseph P. Kennedy II and Mr. Clinton's former chief of staff, Mack McLarty.

The U.S.-Haiti telecom route is one of the busiest in the Western Hemisphere, and this contract that undercut the competition was remarkably lucrative. It also deprived the Haitian treasury of important resources. As the lawsuit states: "Teleco revenues were the principal source of urgently needed foreign currency for Haiti."

The upshot here is that clintonista activity in Haiti was not the work of foreigners deeply committed to the well-being of a long-suffering people. Instead, it capitalized on the chance to make money using government power.

Now is time to break that habit. As one Haitian told me, if the country is ever to develop it needs "to rely less on cronyism and more on transparency and the vast resources of the Haitian expat community." That would disqualify Bill Clinton.

http://online.wsj.com/article/SB4000142405…0435720154.html

Posté
Ce type est vraiment une sous-merde foldingue.

Bonsoir,

Une connaissance à moi s'est mariée avec un Vénézuélien qui confirmerait sans hésiter vos propos. Il est établi en Suisse, mais sa famille est restée là-bas, et il est inquiet pour eux (ce qui n'a rien d'étonnant, je le serais tout autant à sa place).

Bonne nuit.

  • 4 weeks later...
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j'attend avec impatience l'analyse de JP Petit et l'implication de torpille a MHD et de B2 hypersonique armé de bombe a Anti-matière

  • 1 month later...
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Haïti: Les évadés de prison terrorisent les sinistrés dans les camps

REPORTAGE - La Police des Nations unies (UNPol) est à pied d'œuvre pour maintenir un climat sécuritaire dans la capitale. Quelque 4.800 évadés de prisons, parmi lesquels des chefs de gangs de bidonvilles, sont toujours en liberté.

De notre correspondante à Haiti

Près de Cité Soleil, le camp Jean-Marie Vincent retient l’attention des forces de polices. Une grande promiscuité règne dans ce nouveau petit quartier de Port-au-Prince. 48.000 personnes vivent ici et les femmes vivent dans un danger permanent: de nombreux cas de viols ont été enregistrés ces derniers jours.

Pour de réduire ces agressions l’UNpol organise quotidiennement des patrouilles comprenant des policières. «En voyant des femmes en uniforme, les victimes ont moins d’appréhension à parler de leur agression». D’origine haïtienne, Micheline Gélin, canadienne, a noué, grâce au créole qu’elle parle parfaitement, de bonnes relations avec les habitants du camp mais elle sait que la confiance n’est pas parfaite.

Loi du silence

Difficile de discuter avec ces familles de leur première cause de problèmes: la présence, dans le camp, d’évadés de prison. Si 1,3 million d’Haïtiens ont perdu leurs domiciles lors du séisme, plus de 4.800 détenus en ont profité pour s’évader.

«En journée, nous patrouillons, donc les évadés ne sortent pas. Dès la tombée de la nuit, comme il n’y a pas d’éclairage, ils sortent et terrorisent les gens, se résigne Micheline Gélin. Tous les sinistrés savent qui sont ces évadés mais personne n’ose parler parce que ces individus vivent jour et nuit à côté d’eux. Ils ont extrêmement peur des représailles.»

Tout est à refaire

Dans le chaos où est plongée Port-au-Prince, retrouver ces individus ne sera pas facile. Les principaux chefs de gangs des bidonvilles, que l’ONU avait arrêté depuis 2005, comptent parmi les évadés. Ils ont recommencé à kidnapper les étrangers et la venue massive des ONG est une aubaine pour ces criminels.

«Notre priorité, explique Michel Martin, chef de la cellule d’intelligence criminelle de l’UNpol, est de ramener les bandits les plus dangereux, kidnappeurs, meurtriers, agresseurs sexuels derrière les barreaux.»

Mais avec 2.000 officiers seulement, l’UNpol n’a pas les moyens d’un tel travail. Par ailleurs seule la police nationale haïtienne (PNH) peut procéder aux arrestations. Déjà avant le séisme, elle manquait cruellement de moyens et d’effectifs. Aujourd'hui c'est pire. Devant l’une des entrées du camp, deux agents de la PNH sont bien en station mais un des pneus de leur voiture est crevé, et même en cas d’urgence, ils ne peuvent intervenir: le véhicule n’a pas d’essence.

Amélie Baron

http://www.20minutes.fr/article/394606/Mon…s-les-camps.php

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Juste un détail : l'auteur de l'article qui initie le fil, Claude Ribbe, est le nègre littéraire du général Aussaresses, donc dans le genre "j'écris n'importe nawak mais ça ne me gène pas", on peut difficilement faire mieux.

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Mais quel est l'organisme caritatif qui :

- refuse les subventions étatiques et paraétatiques (ONU…) afin de rester indépendant à 100%,

- utilise l'argent exclusivement pour ce pour quoi il a été donné,

- assure directement la distribution, afin de s'assurer que l'aide ne soit pas monopolisée par la voyoucratie locale,

- fait de l'aide d'urgence et de l'aide intelligente, pas de la mise sous dépendance ?

MSF est peut-être "le moins pire" avec 16% (en 2008) de subsides institutionnels (gouvernements) et 84% de dons purement privés…

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Je suis moins hostile à l'aide d'urgence qu'à l'aide par principe.

Mais s'il y a une chose que je refuse, c'est de donner un centime à des organismes lucratifs sans but dont la charité n'est qu'un prétexte, qui utilisent le surplus pour aider des "idéologiquement défavorisés" (criminels…), qui participent à la mise sous tutelle de la population.

Mais quel est l'organisme caritatif qui :

- refuse les subventions étatiques et paraétatiques (ONU…) afin de rester indépendant à 100%,

- utilise l'argent exclusivement pour ce pour quoi il a été donné,

- assure directement la distribution, afin de s'assurer que l'aide ne soit pas monopolisée par la voyoucratie locale,

- fait de l'aide d'urgence et de l'aide intelligente, pas de la mise sous dépendance ?

La Croix Rouge (et le croissant, et le lion, bla bla bla…) est le plus proche de cet idéal a ma connaissance, MSF est un organe de la DGSE depuis toujours de toute façon :icon_up: (j'ai dit ça en public ?!?)

Invité jabial
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La Croix Rouge (et le croissant, et le lion, bla bla bla…) est le plus proche de cet idéal a ma connaissance, MSF est un organe de la DGSE depuis toujours de toute façon :icon_up: (j'ai dit ça en public ?!?)

La croix rouge ça dépend. Curieusement je me suis laissé dire que l'argent qui arrive au croissant rouge palestinien ne sert pas toujours à acheter des médicaments, et que les ambulances ne contenaient pas toujours des malades. J'en ai autant pour les véhicules onusiens d'ailleurs.

Posté
Je suis moins hostile à l'aide d'urgence qu'à l'aide par principe.

Mais s'il y a une chose que je refuse, c'est de donner un centime à des organismes lucratifs sans but dont la charité n'est qu'un prétexte, qui utilisent le surplus pour aider des "idéologiquement défavorisés" (criminels…), qui participent à la mise sous tutelle de la population.

Mais quel est l'organisme caritatif qui :

- refuse les subventions étatiques et paraétatiques (ONU…) afin de rester indépendant à 100%,

- utilise l'argent exclusivement pour ce pour quoi il a été donné,

- assure directement la distribution, afin de s'assurer que l'aide ne soit pas monopolisée par la voyoucratie locale,

- fait de l'aide d'urgence et de l'aide intelligente, pas de la mise sous dépendance ?

Est ce qu'il y a une réponse à la question, ou c'est juste une forme interrogative de négation ?

  • 3 months later...
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Texte fort intéressant sur la destruction de l'agriculture et de la médecine privées par les dons privés :

http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/0…91196_3232.html

En Haïti, quand le remède peut tuer le médecin

23.07.10 | 10h20 • Mis à jour le 23.07.10 | 10h20

Retour d'un monde de traumatisme et de destruction. En Haïti, plus de six mois après le séisme, le chaos règne toujours. En quarante ans d'humanitaire, je n'ai jamais connu une telle situation, et j'ai pourtant approché des guerres et des catastrophes à travers le monde. Mais en Haïti tout est plus violent, plus dur, plus épouvantable. Je me suis trouvé face à un peuple traumatisé, blessé dans les corps et dans les âmes…

Au lendemain de ce séisme, La Chaîne de l'Espoir a pu déployer son aide médicale au sein de la clinique Lambert, dirigée par le Docteur Margaret Degand, à Pétionville, près de Port-au-Prince. Dans cet ancien établissement de chirurgie esthétique, plus de 2000 blessés ont été pris en charge, et la clinique est devenue un centre de référence pour tous les sauveteurs. Dans cette clinique, j'ai retrouvé le cardiologue haïtien Michel Théard, mon ancien élève à l'hôpital Broussais, à Paris. Avec lui, je me suis trouvé plongé dans le milieu médical haïtien. Et là, j'ai constaté qu'un drame se jouait dans le drame…

Les ONG détruisent le tissu économique du pays. Comment le petit paysan pourrait-il vendre ces quelques bananes, si les organisations humanitaires distribuent des vivres gratuitement ? De la même manière, la médecine gratuite est en train de détruire le système de santé en Haïti. Qu'on ne se méprenne pas : la prodigieuse solidarité internationale qui s'est manifestée lors du tremblement de terre a constitué une aide essentielle pour ce pays supplicié, notamment celle des organisations médicales humanitaires.

Toutefois, sur place, six mois après, la situation des hôpitaux, des médecins, des personnels soignants est tout simplement effrayante : il n'y a plus de moyens et les patients ne sont plus prêts à recourir à des soins qui ne soient pas gratuits… Des hôpitaux sont obligés de fermer. Un autre a réduit de moitié ses effectifs de médecins, personnels soignants et administratifs. Un chirurgien viscéral m'a expliqué qu'en un mois il n'a procédé qu'à une seule opération. Les cabinets médicaux, les cliniques, les hôpitaux sont en situation de grand dysfonctionnement. Et, lorsque les établissements réussissent vaille que vaille à se maintenir, ils ne trouvent plus d'infirmières ni de jeunes médecins pour y exercer car les ONG les recrutent, avec des salaires beaucoup plus élevés.

UNE AUTRE FORME D'URGENCE

Michel Théard me précisait même que le remède est en train de tuer le médecin ! Comment ne pas comprendre le découragement quand il suffit à des médecins haïtiens d'aller sur Internet pour constater qu'après le tremblement de terre, une ONG a reçu, à elle seule, l'équivalent en dons de trois fois le budget annuel du ministère haïtien de la santé. Comment ne pas comprendre que l'on observe sur les murs de Port-au-Prince un bien vieux slogan qui rejaillit, actualisé : "ONG go home !".

En Haïti comme ailleurs, les ONG n'ont pas vocation à s'installer définitivement. Il serait dramatique de prendre le risque de voir le système médical haïtien détruit lorsqu'elles se retireront. Or, elles se retireront et, si le pays a vécu sous perfusion, il ne survivra pas à l'arrêt de la machine. Pour sortir de ce piège, les pouvoirs publics haïtiens, avec une immense faiblesse de moyens, travaillent à un programme d'aide aux structures médicales pour tenter de les sauver, elles et les personnels médicaux locaux.

Des tentatives de coopération entre les institutions privées et publiques tentent de se mettre en place et des initiatives originales sont tentées. Mais rien ne sera possible si la solidarité internationale, encore si forte, ne déplace pas ses modes d'intervention et d'assistance pour se mobiliser autour de l'aide aux structures locales, à la formation… Bref, pour préserver, développer et moderniser ce qu'il reste d'un système médical local. C'est une autre forme d'urgence. C'est peut-être aujourd'hui la première.

Posté

Cela étant dit, donner directement de l'argent aux individus ne permet pas de discriminer facilement selon leur pauvreté réelle (et non seulement affichée) et leur besoin de soins physiques (il faudrait faire un examen). Quel serait le meilleur choix pour aider ? (à part, peut-être, si l'on croit à une mission de propagation de la liberté par les pays libres, envoyer une force chargée de faire respecter l'état de droit).

Concernant les médecins : quand les ONG repartiront, elles débaucheront les médecins locaux qu'elles avaient employés ; la demande étant là, ces médecins retrouveront du boulot, je ne vois pas le problème.

[mode provocation]

Le problème c'est surtout le surplus de médecins occidentaux venus pour aider (ainsi que s'essayer sans responsabilité à la médecine et mettre une jolie ligne sur leurs CV) qui ont mis les médecins locaux au chômage.

[off]

Pendant ce temps, la France donne directement au gouvernement haïtien, histoire bien sûr de mieux rendre service aux habitants. ( http://www.lexpansion.com/economie/actuali…ale_235824.html )

Autre cas de figure, les Etats contournent le Fonds international [de recueil des dons des états] et privilégient des relations directes avec le gouvernement haïtien. C'est ce que fait la France qui devrait avoir débloqué 20 millions d'euros avant fin septembre, selon le Quai d'Orsay. Dans une interview donnée jeudi au quotidien local le Nouvelliste en Haïti, l'ambassadeur de France à Port-au-Prince, Didier Le Bret, justifiait la position française : "On a privilégié un traitement bilatéral avec l'Etat haïtien. On n'a pas souhaité attendre que les structures se mettent en place pour commencer à travailler. Ce n'est pas exclu que l'on mette une partie de la somme sur le fonds, mais la majorité de nos moyens ira en appui budgétaire direct au gouvernement haïtien."

"Participer à des aides collectives provoque souvent une certaine frustration, commente Marie-José Domestici-Met. Un pays comme la France trouve naturel de ne pas noyer sa contribution dans un fonds multilatéral…"

Posté

Ce qui m'embête c'est que j'avais prévu de faire un article intitulé comment détruire Haïti, et proposer de larges donations.

Me voici grillé.

Posté

Dire qu'il suffirait de subventionner les talibans pour en faire en quelques années des estropiés indigents.

:icon_up: Super exemple pour le coup.

Je n'hésiterais pas à le ressortir.

  • 2 weeks later...
  • 5 months later...
  • 1 month later...
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Quelqu'un saurait me dire comment l'intervention américaine en Haïti s'est terminée, si c'est bien le cas? Bref, comment cela s'est passé jusqu'à maintenant, les craintes de départ se sont-elles révélées pertinentes?

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