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Rapport de la Fondation Abbé Pierre sur le mal-logement


Lexington

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Posté

On entend trop peu les libéraux sur les sujets "sociaux" sur lesquels les étatistes sont les seuls à proposer des "solutions" qui au final font empirer la situation. Que rajouteriez vous à ceci sur le point du mal logement?

Selon le rapport de la Fondation Abbé Pierre qui sort aujourd’hui, 3,5 millions de personnes seraient mal-logées. Si l’on ne peut que regretter le flou de la définition du mal-logement qui permet beaucoup de manipulations éventuelles des chiffres, c’est un fait que le logement est un problème réel en France.

D’après les chiffres de la fondation Abbé Pierre, ce sont 591 000 enfants qui sont concernés par le mal-logement, en sont des « victimes collatérales ». S’ajoutent aux personnes mal logées 1 412 000 personnes en situation d’impayés et 6 6617 000 personnes en situation de « réelle fragilité ».

Pour répondre à ces terribles souffrances humaines, il est nécessaire d’enfin revenir sur les dogmes qui fondent la politique du logement en France :

remettre en cause la réglementation par les permis de construire qui restreint artificiellement les zones constructibles et renchérit le prix de l’immobilier de manière massive : aux États-Unis, cette pénalité a été estimée à 275 milliards $ en 2005 par Ed. Glaeser et J.Gyourko, de Harvard, ou Randall O’Toole, du Thoreau Institute. En France, cela représente 45 milliards € en 2005, soit le tiers du prix moyen d’un logement.

mettre fin à toutes les mesures de contrôle des loyers, qui désincitent les propriétaires à construire, au détriment final des locataires.

Restaurer la liberté contractuelle en matière de logement

La mauvaise réponse serait de chercher à protéger plus encore les locataires. Etienne Wasmer, meilleur jeune économiste de France, répond à cette suggestion avec brio :

« Tout ceci n’est ni de gauche, ni de droite, juste le simple bon sens qui fait comprendre que le goût immodéré de notre pays pour les textes de lois abscons, léonins et semés d’embûches (l’expression " à peine de nullité " est celle qu’on y rencontre le plus souvent) rend la vie pénible à tous les gens de bonne foi, locataires comme propriétaires, et favorise paradoxalement procéduriers et grands propriétaires fonciers, dans une situation en passe de devenir explosive. »

Faudra-t-il encore beaucoup de rapports de la fondation Abbé Pierre pour que nos politiques en prennent conscience et apportent enfin une véritable réponse durable à cette situation choquante du mal-logement ?

Posté

Sur le plan fiscal (promoteurs / propriétaires / locataires), n'y aurait-il pas matière à alléger des taxes trop gourmandes ?

Je lance ça au pif, habituée que je suis à voir l'Etat se servir largement sur la moindre transaction…

Invité jabial
Posté

Non, pour une fois le problème ce ne sont pas les impôts et taxes mais la réglementation.

C'est bien gentil de dire qu'on ne peut pas expulser une famille avec enfants mais le résultat concret c'est que la famille avec enfants, on ne lui loue pas.

Etc, etc, etc.

Posté

Existe-il, d'une manière ou d'une autre, une sorte de fédération / syndicat / association des propriétaires immobiliers, par laquelle les concernés s'exprimeraient sur les entraves administratives perturbant le marché ? Ils sont mieux placés pour savoir ce qui les gêne non ?

Invité jabial
Posté

En général les syndicats ne représentent qu'eux-mêmes.

Le MEDEF, par exemple, ne représente nullement 90% des patrons de France (patrons de PME), même s'il tente parfois de leur faire la cour. La CGT, je pense qu'il n'est pas nécessaire de faire un dessin.

Si syndicat de proprios il y a, il représentera invariablement les intérêts du gros foncier.

Posté
En général les syndicats ne représentent qu'eux-mêmes.

Le MEDEF, par exemple, ne représente nullement 90% des patrons de France (patrons de PME), même s'il tente parfois de leur faire la cour. La CGT, je pense qu'il n'est pas nécessaire de faire un dessin.

Si syndicat de proprios il y a, il représentera invariablement les intérêts du gros foncier.

j'ai lu les éditos du président de l'unpi, ça me paraissait vraiment bien libéral.

cela ressemble plus à un contribuables associés des propriétaires individuels loueurs qu'à un syndicat des multinationales du secteur

http://www.unpi.org/index.php?action=stati…page=qui_sommes

On entend trop peu les libéraux sur les sujets "sociaux" sur lesquels les étatistes sont les seuls à proposer des "solutions" qui au final font empirer la situation. Que rajouteriez vous à ceci sur le point du mal logement?

Ce n'est pas vrai, il y a des libéraux bien en pointe sur la question du logement, en premier lieu, Vincent Bénard.

Posté

Tiens oui, cette fédération propose notamment en vente un livre blanc intitulé : "Appauvrir les bailleurs, c'est réduire l'offre locative".

Ce document présente notre analyse de la situation actuelle du logement et des pistes de propositions. Le Libre Blanc est un appel au débat et la concerntation.

L'UNPI apporte ainsi sa contribution pour résoudre la crise du logement.

On ne risque pas d'aller loin dans l'aide aux locataires et aspirants-propriétaires si la voix des propriétaires n'est pas écoutée. Une interview peut-être ?

Note : d'autres professions ont sûrement des idées, je pense par ex. aux notaires.

Posté
Tiens oui, cette fédération propose notamment en vente un livre blanc intitulé : "Appauvrir les bailleurs, c'est réduire l'offre locative".

Ce document présente notre analyse de la situation actuelle du logement et des pistes de propositions. Le Libre Blanc est un appel au débat et la concerntation.

L'UNPI apporte ainsi sa contribution pour résoudre la crise du logement.

On ne risque pas d'aller loin dans l'aide aux locataires et aspirants-propriétaires si la voix des propriétaires n'est pas écoutée. Une interview peut-être ?

Note : d'autres professions ont sûrement des idées, je pense par ex. aux notaires.

heu … les notaires sont une profession protégée, il n'est pas évident qu'ils fassent la promotion de solutions libérales.

Posté
heu … les notaires sont une profession protégée, il n'est pas évident qu'ils fassent la promotion de solutions libérales.

Il ne s'agit pas de les rameuter à tout prix mais de les interroger poliment. S'ils n'ont pas d'idées, ils connaissent sûrement des infos tangibles - charge aux libéraux d'y puiser des inspirations.

M'enfin je ne tiens pas à tout prix aux notaires non plus, c'était un exemple de profession où les gens sont susceptibles de raconter des expériences et formuler des solutions en matière d'immobilier.

Invité rogermila
Posté
association des propriétaires immobiliers, par laquelle les concernés s'exprimeraient sur les entraves administratives perturbant le marché ?

Il n'y a que peu d'influence des entraves administratives sur la crise du logement et quitte à me répéter , ce n'est pas la délivrance ou le refus des permis de construire, qui vont avoir la moindre incidence sur ce problème.

Le problème est celui du pouvoir d'achat des postulants à l'acquisition d'un logement ou des postulants à la location d'un logement.

Le prix de la construction d'un logement est incompressible et dépend de l'indice du coût de la construction.

Si les salaires ne sont pas assez élevés, ils ne permettent pas d'acheter ou de louer un logement dans le secteur privé où les prix sont fixés par le marché.

Ce qui détermine les bailleurs à louer ou pas, c'est le bulletin de salaire (ou la garantie financière) qui doivent être en adéquation avec le niveau du montant du loyer. je ne vois pas en quoi on peut, en toute mauvaise foi, accuser principalement les lois ou l'administration d'empêcher le marché de fonctionner.

Idem, les banques ne prêtent plus quand il n'y a pas les justificatifs de revenus.

Le nombre de demandeurs d'emploi arrivant en fin de droits à l'assurance chômage sans avoir retrouvé du travail devrait en effet augmenter. Un million de personnes seront dans ce cas cette année au lieu de 700 000 environ avant la récession, estime Pôle emploi.

Ces personnes par exemple seront, de fait, exclues par les acteurs du marché immobilier.

Car coté offre, divers réseaux d'agences immobilières ont par ailleurs déploré récemment que de nombreux vendeurs ou bailleurs sont "TROP GOURMANDS" et "surestiment la valeur de leurs biens immobiliers." On voit donc bien que le problème se situe au niveau du marché et des intentions spéculatives des détenteurs de biens .

Il reste alors la solution aux postulants à s'inscrire sur une liste d'attente pour béneficier d'un logement social à un prix déconnecté du marché. Pour l'instant, il n'y a pas d'autre solution, en attendant la construction de davantage de logements sociaux (ou de modifier la règlementation des HLMs pour virer des logements sociaux des anciens bénéficiaires dont les revenus dépassent maintenant les plafonds exigés)

Car il n'y a rien à attendre au niveau des prix dans le secteur privé.

Posté

Tu analyses les conséquences sans tenir compte des causes.

Je ne peux que t'encourager à lire l'ouvrage de V. Bénard http://www.crisepublique.fr/ et son site : http://www.objectifliberte.fr/

La question est "pourquoi diable les gens louent / vendent si cher ?" - répondre par "parce qu'ils sont trop gourmands", c'est résumer un problème complexe à un facteur caricatural.

Invité rogermila
Posté
La question est "pourquoi diable les gens louent / vendent si cher ?" - répondre par "parce qu'ils sont trop gourmands", c'est résumer un problème complexe à un facteur caricatural.

Pourtant, la plupart des agences immobilières le déplorent car ils font peu d'affaire en ce moment parce que les vendeurs ne font aucun effort de baisser les prix.

Il y a même des agences qui refusent de perdre leur temps, en acceptant de prendre des affaires (même en exclusivité) car ils se rendent compte que le vendeur va trop loin dans la surestimation du bien. Dans un premier temps ils essayent de faire comprendre que "ça ne vaut pas ça" et puis ils renoncent et laissent tomber le client .

Posté
Il n'y a que peu d'influence des entraves administratives sur la crise du logement et quitte à me répéter , ce n'est pas la délivrance ou le refus des permis de construire, qui vont avoir la moindre incidence sur ce problème.

Le problème est celui du pouvoir d'achat des postulants à l'acquisition d'un logement ou des postulants à la location d'un logement.

Le prix de la construction d'un logement est incompressible et dépend de l'indice du coût de la construction.

Si les salaires ne sont pas assez élevés, ils ne permettent pas d'acheter ou de louer un logement dans le secteur privé où les prix sont fixés par le marché.

Ce qui détermine les bailleurs à louer ou pas, c'est le bulletin de salaire (ou la garantie financière) qui doivent être en adéquation avec le niveau du montant du loyer. je ne vois pas en quoi on peut, en toute mauvaise foi, accuser principalement les lois ou l'administration d'empêcher le marché de fonctionner.

Idem, les banques ne prêtent plus quand il n'y a pas les justificatifs de revenus.

Le nombre de demandeurs d'emploi arrivant en fin de droits à l'assurance chômage sans avoir retrouvé du travail devrait en effet augmenter. Un million de personnes seront dans ce cas cette année au lieu de 700 000 environ avant la récession, estime Pôle emploi.

Ces personnes par exemple seront, de fait, exclues par les acteurs du marché immobilier.

Car coté offre, divers réseaux d'agences immobilières ont par ailleurs déploré récemment que de nombreux vendeurs ou bailleurs sont "TROP GOURMANDS" et "surestiment la valeur de leurs biens immobiliers." On voit donc bien que le problème se situe au niveau du marché et des intentions spéculatives des détenteurs de biens .

Il reste alors la solution aux postulants à s'inscrire sur une liste d'attente pour béneficier d'un logement social à un prix déconnecté du marché. Pour l'instant, il n'y a pas d'autre solution, en attendant la construction de davantage de logements sociaux (ou de modifier la règlementation des HLMs pour virer des logements sociaux des anciens bénéficiaires dont les revenus dépassent maintenant les plafonds exigés)

Car il n'y a rien à attendre au niveau des prix dans le secteur privé.

Tu oublies le foncier. Foncier qui est largement interdit à la construction. et qui, de fait, quand il est autorisé à la construction, est une trappe à inflation générée par la planche à billet.

Posté
Pourtant, la plupart des agences immobilières le déplorent car ils font peu d'affaire en ce moment parce que les vendeurs ne font aucun effort de baisser les prix.

Encore une fois, ça, c'est la conséquence, pas la cause.

Invité rogermila
Posté
Encore une fois, ça, c'est la conséquence, pas la cause.

Une des cause principales, c'est le fait que des gens ont beaucoup perdu en bourse ces dernières années et veulent se rattraper avec l'immobilier.

Il ne faut pas chercher plus loin.

Mais montrer du doigt le petit fonctionnaire qui instruit des permis de construire en mairie et qui n'a aucun pouvoir, franchement c'est nul.

Posté
Une des cause principales, c'est le fait que des gens ont beaucoup perdu en bourse ces dernières années et veulent se rattraper avec l'immobilier.

Il ne faut pas chercher plus loin.

Mais montrer du doigt le petit fonctionnaire qui instruit des permis de construire en mairie et qui n'a aucun pouvoir, franchement c'est nul.

Donc la bulle immo arrive après la chute de la bourse ?

je ne comprends pas.

Posté
Une des cause principales, c'est le fait que des gens ont beaucoup perdu en bourse ces dernières années et veulent se rattraper avec l'immobilier.

Il ne faut pas chercher plus loin.

Mais montrer du doigt le petit fonctionnaire qui instruit des permis de construire en mairie et qui n'a aucun pouvoir, franchement c'est nul.

C'est une réponse "nulle" à 1/3 du prix du logement, rien que ça. Selon les estimations d'Ed Glaeser, confirmées par d'autres études europénnes

Invité rogermila
Posté
Donc la bulle immo arrive après la chute de la bourse ?

je ne comprends pas.

Renseigne-toi auprès des Federations d'Agents Immobiliers; ils sont plus au courant. Ils estiment et mettent en vente des milliers de biens tous les mois.

D'autre part, ce que tu dis à propos du foncier qui serait abondant mais inconstructible, c'est totalement faux en banlieue parisienne en tout cas, où la tension sur la demande en logements est la plus forte.

Renseigne toi dans les mairies au service du cadastre ou dans les agences immobilières pour connaitre la disponibilité des terrains nus.

La quasi totalité des communes des departements de petite couronne (92,93,94 ) n'ont quasiment plus de foncier libre.

Ils construisent même des habitations sur des anciens terrains industriels qu'il faut dépolluer.

Posté
Une des cause principales, c'est le fait que des gens ont beaucoup perdu en bourse ces dernières années et veulent se rattraper avec l'immobilier.

Il ne faut pas chercher plus loin. Mais montrer du doigt le petit fonctionnaire qui instruit des permis de construire en mairie et qui n'a aucun pouvoir, franchement c'est nul.

Pfff.

Tu pars du principe que les gens sont bêtes (eh oui : ' veulent même pas baisser un peu).

En pratique, beaucoup d'entre eux veulent vendre à ce prix parce qu'ils veulent acheter derrière un bien supérieur ou égal. Et les prix se tiennent tous par la barbichette. D'où la lenteur au dégonflement de la bulle (mais dégonflement il y aura : friggit-paris-decembre-2009.png)

La question devient alors : pourquoi ces prix ont bullé à ce point ?

Et là, patatras, pas de réponse monofactorielle.

En gros :

  • règlementation galopante de la construction (=> rareté des biens)
  • procédure d'achat, de vente, de mise en conformité complexes (=> rareté des biens)
  • surfavorisation des locataires sur les propriétaires (=> augmentation des loyers et des exigences à la location)
  • aides massives gouvernementales fiscales pour certains types de logements et pas d'autres (=> biais sur les marchés)
  • inflation (=> rentabilité artificielle de l'immo sur d'autres placements)
  • abondance de liquidités (=> prêts peu chers)
  • effet de mode, suivisme

Il y a d'autres éléments (renouvellement du parc, croissance démographique, staticité des centre-villes, coûts des transports collectifs, …) qui jouent eux aussi.

Bref. Résumer par "les gens sont trop gourmands", c'est caricatural.

Et tu peux aussi te poser la question : pourquoi ce qui est observé en France ne l'est pas au Texas, pas en Allemagne, etc… ? Il y a plein d'autres pays dans le monde qui n'ont pas eu du tout de bulle immo, et d'autres qui l'ont eu de plein fouet (UK, Espagne). Ce sont ces différences qui sont intéressantes.

En regardant, comme par hasard, dans chacun des pays à bulle, on retrouve les critères listés au dessus, et dans les autres, non.

Renseigne-toi auprès des Federations d'Agents Immobiliers; ils sont plus au courant. Ils estiment et mettent en vente des milliers de biens tous les mois.

Et c'est leur but. Ils gagnent de l'argent en mettant en vente. Ce qui veut dire que si ça dégringole ou si ça ne se vend pas, ils tirent la tronche.

Je connais mieux comme expert neutre.

Posté
Une des cause principales, c'est le fait que des gens ont beaucoup perdu en bourse ces dernières années…

roger, tu feins de croire que le problème du logement vient d'apparaître en France il y a quelques années. Ce qui est parfaitement ridicule, ce problème existe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Et il a une cause fondamentale : l'intrusion de l'État sur le marché immobilier. Car ce n'est pas par hasard que des pays aussi densément peuplés que la Belgique ou les Pays-Bas non seulement ne connaissent pas ce problème structurel de logement comme la France, mais en plus offrent des logements moins chers qu'en France. Non, ce n'est pas par hasard, mais bien parce que dans ces pays le marché immobilier est moins plombé par l'intervention étatique. Ainsi, en Belgique, le proprio qui te demande ta feuille de paie avant de te louer, ça n'existe pour ainsi dire pas. Tout le monde peut arriver à louer un appartement rien qu'en déposant 2 ou 3 mois de garanties, souvent même avec un simple bail verbal, sans papier sans rien. Pourquoi le proprio peut faire cela en Belgique et pas en France ? Simplement parce que si le locataire ne paie pas, c'est fastoche : la porte. Tout le contraire de la France.

Posté
Il n'y a que peu d'influence des entraves administratives sur la crise du logement et quitte à me répéter , ce n'est pas la délivrance ou le refus des permis de construire, qui vont avoir la moindre incidence sur ce problème.

:doigt:

Mais montrer du doigt le petit fonctionnaire qui instruit des permis de construire en mairie et qui n'a aucun pouvoir, franchement c'est nul.

:icon_up:

:mrgreen:

La quasi totalité des communes des departements de petite couronne (92,93,94 ) n'ont quasiment plus de foncier libre.

Plus de foncier libre constructible.

Invité rogermila
Posté

30 km de Paris ce n'est plus la petite couronne (92,93,94).

Sinon, ce n'est pas avec des vues aériennes de Goggle earth* et quand on n'habite pas une région qu'on peut péremptoirement en déduire des vérités.

Dans la petite couronne il n'y a vraiment plus de terrains libres (et dans Paris intra-muros n'en parlons même pas).

* Sur les berges de la Marne dans le département 77 du coté de Gournay/marne , il y a effectivement des immenses terrains marécageux qui sont impossibles à construire sauf investissements énormes; mais qui pourraient laisser croire, à n'importe quel imbécile, qu'il y a vachement de place pour construire.

Invité rogermila
Posté
la Belgique ou les Pays-Bas non seulement ne connaissent pas ce problème structurel de logement comme la France,

Et d'après toi pourquoi y a t-il autant de Hollandais et de Belges qui ont acheté massivement en France depuis 1970 ( Alpes de Haute-Provence, Lubéron, Périgord, Ardéche ….) alors que des Français qui achètent en Hollande c'est marginal.

Donc, il y a une très forte demande d'habitations de populations européennes sur la France.

Fastoche. Il suffit de virer la réglementation qui limite la hauteur des immeubles parisiens.

Tu crois que Mr Bernard Tapie et ses voisins, qui habitent des hotels particuliers dans le 6ème ou le 7ème arrondissement, ont envie de voir des tours de 30 étages dans leur quartier ?

Comme je le répète, l'évolution de la réglementation, ce n'est pas un médiocre fonctionnaire préposé à l'urbanisme qui le décrète.

C'est avant tout du lobbying.

Posté
30 kms ce n'est plus la petite couronne (92,93,94).

Sinon, ce n'est pas avec des vues aériennes de Goggle earth* et quand on n'habite pas une région qu'on peut péremptoirement en déduire des vérités.

Dans la petite couronne il n'y a vraiment plus de terrains libres (et dans Paris intra-muros n'en parlons même pas).

Vous devriez aller faire un tour du coté de joinville, champigny ou tremblay, vous y verriez du foncier disponible ou sont bati des immeubles de max 7 étages.

* Sur les berges de la Marne dans le département 77 du coté de Gournay/marne , il y a effectivement des immenses terrains marécageux qui sont impossibles à construire sauf investissements énormes; mais qui pourraient laisser croire, à n'importe quel imbécile, qu'il y a vachement de place pour construire.

Impossible à construire sauf :icon_up:

PS : c'est quoi des kms?

Posté
Et d'après toi pourquoi y a t-il autant de Hollandais et de Belges qui ont acheté massivement en France depuis 1970…

Il y a trois fois plus de résidents français qui viennent vivre en Belgique que de résidents belges qui vont vivre en France.

C'est avant tout du lobbying.

C'est-à-dire que certains arrivent à faire imposer leur intérêts contre celui de la majorité de la population grâce à l'action de l'État. On est donc bien en plein dans les tracasseries administratives et obstacles étatiques.

Invité rogermila
Posté
C'est-à-dire que certains arrivent à faire imposer leur intérêts contre celui de la majorité de la population grâce à l'action de l'État.

ça a toujours existé, ce n'est pas d'aujourd'hui, même sous l'Ancien Régime.

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