Jump to content

L'agriculture raisonnée ou à haute valeur environnementale


Chanèle

Recommended Posts

Posted

Je souhaiterais savoir ce qu'il en est dans la réalité s'il y a des connaisseurs et des exploitants ? Est ce que l'agriculture raisonnée est trop contraignante ?

Pourquoi vouloir élaborer une agriculture à haute valeur environnementale ?

Définitions Wikipedia : agriculture raisonnée

""L'agriculture raisonnée est un mode de production agricole qui vise à une meilleure prise en compte de l'environnement par les exploitants. En France, le concept est porté par les pouvoirs publics (ministères de l'Agriculture et de l'Ecologie) et la promotion est assurée par le réseau FARRE (Forum de l'Agriculture Raisonnée Respectueuse de l'Environnement). Une certification est attribuée aux exploitants agricoles respectant les principes de l'agriculture raisonnée.

Le concept n'est pas tout à fait synonyme d'agriculture intégrée, concept proche mais plus précis, utilisé en dehors de France.

Le concept d'agriculture raisonnée

D'après le décret nº 2002-631 du 25 avril 2002, « les modes de production raisonnés en agriculture consistent en la mise en œuvre, par l’exploitant agricole sur l’ensemble de son exploitation dans une approche globale de celle-ci, de moyens techniques et de pratiques agricoles conformes aux exigences du référentiel de l’agriculture raisonnée[1].

Le référentiel porte sur le respect de l’environnement, la maîtrise des risques sanitaires, la santé et la sécurité au travail et le bien-être des animaux. Ses 103 exigences nationales (quatre-vingt dix-huit initiales en 2002, cinq supplémentaires en 2005) concernent notamment[2],[3] :

l’accès de l’exploitant et de ses salariés à l’information et la formation nécessaires à la conduite de l’exploitation agricole ;

la mise en oeuvre d’un système d’enregistrement et de suivi des opérations effectuées et des produits utilisés pour les besoins des cultures et des animaux ;

la maîtrise des intrants agricoles ainsi que des effluents et des déchets produits par l’exploitation ;

l’usage justifié de moyens appropriés de protection des cultures et de la santé des animaux de l’exploitation ;

l’équilibre de la fertilisation des cultures ;

la mise en oeuvre de pratiques culturales permettant la préservation des sols et limitant les risques de pollutions ;

la participation à une gestion économe et équilibrée des ressources en eau ;

la prise en compte de règles dans les domaines de la sécurité sanitaire et de l’hygiène ;

la prise en compte des besoins des animaux en matière d’alimentation et de bien-être ;

la contribution de l’exploitation à la protection des paysages et de la diversité biologique. »

Critique de l'agriculture raisonnée [modifier]

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (janvier 2009).

Si vous connaissez le thème traité, merci d'indiquer les passages à sourcer avec {{Référence souhaitée}} ou, mieux, incluez les références utiles en les liant aux notes de bas de page. (Modifier l'article)

Pour certains opposants, l'agriculture raisonnée ne remet pas suffisamment en cause les méthodes de l'agriculture intensive. Pour d'autres opposants, l'agriculture raisonnée est trop exigeante et participe à l'élaboration de futures réglementations plus exigentes vis-à-vis de l'environnement pour l'agriculture. Il s'agit en fait d'un compromis qui satisfaisait, lors de son élaboration, les principaux représentants du monde agricole mais aussi les consommateurs (UFC Que Choisir).

Le référentiel national de l'agriculture raisonnée contient une centaine d'exigences. Il a été élaboré en concertation avec les ministères de l'Agriculture et de l'Environnement, du monde agricole (syndicats, organismes de développement, coopération, négoce), de la transformation, de la distribution, des associations environnementales et consuméristes.

Les opposants à ce concept regrettent que sur les 103 exigences nationales listées :

quarante-cinq ne sont que des exigences réglementaires, donc l’application pure et simple de la loi, par exemple, « N’utiliser que des produits bénéficiant d’une autorisation de mise sur le marché », ou encore, à propos des animaux : « Réaliser les contrôles sanitaires exigés par rapport aux maladies réglementées », disposer de locaux aux normes phytosanitaires… Ces obligations réglementaires figurent dans le Référentiel car il avait été jugé impensable qu'une certification environnementale pût être attribuée à un agriculteur qui ne respectât pas les réglementations essentielles en matière environnementale ;

dix-neuf sont des engagements que l'agriculteur doit respecter dans un délai de deux ans lors de l'attribution de sa qualification. Toutefois, ces engagements doivent être obligatoirement honorés puisque la vérification de leur mise en œuvre est effectuée par un organisme certificateur indépendant ;

quant aux trente-neuf autres que l'agriculteur doit respecter pour avoir sa certification, elles consistent globalement en une vulgarisation des bonnes pratiques agri-environnementales.

Les opposants à l'agriculture raisonnée, s'ils admettent que ce concept peut permettre une plus grande sensibilisation des agriculteurs à l'environnement, lui reprochent de ne pas aller assez loin dans les interdictions (les OGM sont autorisés en agriculture raisonnée) ou dans les limitations (les pratiques exigées en agriculture raisonnée conduisent à optimiser les quantités de produits utilisés mais il n'est établi aucune norme maximale nationale).

Agriculture HVE : définition Wikipedia

À ce jour, en France, uniquement deux démarches sont validées par les pouvoirs publics en matière d'approche environnementale en agriculture : l'agriculture biologique et l'agriculture raisonnée. Suite aux décisions du Grenelle de l'Environnement, une nouvelle certification environnementale, l'agriculture HVE (haute valeur environnementale) est en cours d'élaboration par les ministères de l'Agriculture et de l'Écologie, qui englobera les démarches officielles existantes (agriculture raisonnée et biologique) et les démarches privées ou de filière (agriculture durable, charte des bonnes pratiques d'élevage…). """

Je souhaiterais savoir ce qu'il en est dans la réalité s'il y a des connaisseurs et des exploitants ? Est ce que l'agriculture raisonnée est trop contraignante ?

Pourquoi vouloir élaborer une agriculture à haute valeur environnementale ?

"La certification est une voie privilégiée pour développer production et consommation durables. La certification des exploitations permet une reconnaissance des bonnes pratiques environnementales et sanitaires des agriculteurs dans la gestion quotidienne de leurs exploitations. C’est une démarche volontaire qui répond aux besoins des consommateurs à la recherche de produits sûrs et de qualité et aux attentes des citoyens demandant des pratiques respectueuses de l’environnement. Il est donc proposé un dispositif progressif engageant, d’ici 2012, 50 % des exploitations dans la voie de la certification « haute valeur environnementale ». Les agriculteurs auront la possibilité d’entrer dans la démarche par le biais de bilans thématiques (phytosanitaire, biodiversité, énergie…). Sur la base de ces bilans, des plans d’action seront établis avec un conseiller agréé, afin d’améliorer les pratiques. La certification « haute valeur environnementale » validera la réalisation de l’ensemble des plans d’action".

Ainsi, 2 engagements du Grenelle de l'environnement précisaient :

- Engagement 122 : Mettre en place dès 2008 une démarche de certification environnementale volontaire des exploitations graduée jusqu’à un niveau « A » de Haute Valeur Environnementale fondé sur un rérentiel simple constitué d’indicateurs de résultats

- Engagement 123 : 50% des exploitations certifiées en 2012

Le dispositif de certification environnementale vise ainsi à reconnaître et fédérer les démarches existantes autour d'exigences et d'objectifs communs afin de mettre en valeur et développer des modes de production plus durables.

Dans la continuité de cette décision, il a été constitué le Comop 15-2 (Comité opérationnel) sur la certification, piloté par Pierre-Eric Rosenberg du CGAAER [1]. Cinq domaines sont concernés par cette certification : Stratégie phytosanitaire, Préservation de la biodiversité, Gestion des engrais, Gestion quantitative de l'eau et Consommation énergétique de l'exploitation.

Les engagements du Grenelle relatifs à la certification ont été repris dans le projet de loi de programme de mise en oeuvre du Grenelle, dit Grenelle 1 (article 28 alinéa 6) : «(…) développer une démarche de certification environnementale des exploitations agricoles afin que 50% des exploitations agricoles puissent y être largement engagées en 2012 ».

Le projet de loi portant engagement national pour l'environnement dit « Grenelle 2 » prévoit (art 42) :

- que les exploitations utilisant des modes de production particulièrement respectueux de l'environnement peuvent faire l'objet de certification

- que les produits issus d'exploitation HVE peuvent faire l'objet d'une mention.

Phase expérimentale de la certification [modifier]

Une expérimentation de certification a été lancée par le ministère de l'Agriculture et de la Pêche (mise en oeuvre par les Chambres d'agriculture et les coopératives agricoles) à l'automne 2008 sur 100 exploitations agricoles dans 5 départements français, l'Ille et Vilaine, l'Oise, la Meuse, le Rhône et le Tarn. Cette phase expérimentale (qui s'est terminée en avril 2009) a permis de définir précisément la HVE[2] et d'analyser la compatibilité avec les démarches déjà existantes (agriculture biologique, agriculture raisonnée, agriculture durable, agriculture paysanne…).

Les référentiels ont pour ambition de respecter les principes suivants :

- La certification doit pouvoir être applicable à tous : agricultures spécialisées et polycultures

- La certification doit concerner l'ensemble de l'exploitation

- La certification portera uniquement sur les aspects environnementaux (et non sur le développement durable qui intègre les exigences sociales)

La certification environnementale sera progressive en trois niveaux :

- 1er niveau : conditionnalité et bilans

- 2e niveau : obligations de moyens et articulation avec démarches existantes

- 3e niveau, dit HVE : performances environnementales mesurées‏ (indicateurs de résultats).

Avis et positions [modifier]

Parmi les partisans de cette nouvelle certification, on peut citer les Chambres d'agriculture, les coopératives ou bien encore FNE (France nature environnement). Ainsi, Luc Guyau, président de l'APCA déclare : « la certification HVE est l'occasion d'apporter plus de cohérence aux différentes démarches environnementales dans lesquelles les agriculteurs sont engagés » [3]. Pour Jean-Claude Bévillard, de FNE, « la certification HVE doit se baser sur des critères de résultats très simples. Il ne faut pas une sur-administration et donc pas de référentiel avec trop d'exigences. Cette certification doit être accessible à tous types d'agriculteurs » [3]. Pour l'association de protection de l'environnement FARRE, "l’ensemble de la démarche HVE va dans le bon sens"[4]. Enfin, la coopérative Champagne Céréales estime que « la certification, c’est augmenter les plus, diminuer les pratiques négatives, changer l'état d'esprit pour prendre en compte les choses positives. C’est une démarche de progrès essentielle dans la mobilisation des coopératives » [5].

A l'inverse, Alain Bazot, président de l'Union fédérale des consommateurs - Que choisir ne soutient pas cette initiative car il ne veut pas « que l’on fasse passer au consommateur une allégation environnementale franchement minimaliste » [6]. "Avec la certification HVE, l'État entend appliquer au vivant les normes issues de l'industrie. Avec cette volonté de sécurisation hygiéniste, la certification ouvre seule l'accès aux marchés et sécurise les approvisionnements des firmes avec des biocides (insecticides, fongicides, herbicides et antibiotiques…) sans améliorer les pratiques agronomiques, et vise à camoufler les risques sanitaires les plus criants de l'industrialisation » estime pour sa part Les Amis de la Terre [7]. Philippe Cousinié, de la FNCIVAM (Centre d'Initiatives pour Valoriser l'Agriculture et le Milieu rural) juge qu'en « jouant sur les seuils ou les calculs, les négociations politiques risquent d’aboutir à de faibles exigences en termes d’effort environnemental. La certification HVE n’offrirait dans ce cas aucune garantie dans l’effort entrepris par les agriculteurs concernés » [8]. Pierre Lenormand, du MNLE, critique le fait que les citoyens ne sont pas consultés sur le contenu de cette certification et pense que "par delà une appellation gratifiante, la question est celle des critères qui permettront d’attribuer le label HVE [9]. Nature & progrès juge que "ce nouveau label Haute Valeur Environnementale va avant tout ajouter de la confusion dans l'esprit des consommateurs. Cette confusion ne vise qu'à affaiblir l'agriculture biologique, plébiscitée par les consommateurs" [10]. La FNAB se positionne contre l'étiquetage de HVE sur les denrées alimentaires et pense que cette démarche ne doit être "valorisable, que via une rémunération de reconnaissance au titre de la PAC"[11].

Du côté du syndicalisme agricole, Pascal Ferey, vice-président de la FNSEA estime que cette nouvelle certification ne correspond pas à une attente et s'inquiète des "millefeuilles réglementaires" [12]. Pour la Coordination Rurale, « HVE est un carcan administratif supplémentaire pour les agriculteurs, une dérive technocratique » [13] et doute du bénéfice de cette démarche en estimant que "personne n’a ni intérêt, ni envie, de payer des contraintes et des contrôles qui ne changeront rien à la qualité des produits et qui phagocyteront le temps des agriculteurs au détriment de leur vrai métier : nourrir les hommes" [14].

Enfin, du côté des politiques, Les Verts dénoncent à travers cette démarche de certification une pratique de greenwashing[15].

Posted

Sensibiliser les agriculteurs sur l'envirronnement ? :icon_up: Ils vivent en plein dedans…. Cela me fera toujours sourire les parigos qui pretendent apprendre aux bouseux la vie et la nature.

Cela va juste deboucher sur une orgie de reglementations superflus ou nefastes, une hausse des prix et une baisse de la productivite.

Je suis impatient d'avoir a table mon premier verre de vin sans engrais et sans pesticides, mais cela va me sembler difficile de produire trois grappes de raisin sans cela.

J'attends toujours le certificat 'Unfair-trade', 'OGM malsain', 'industrial junk food' pour me jeter dessus et m'en remplir la panse.

Posted

En gros, on complique encore et encore au lieu d'alléger ?

Donc on va embaucher des fonctionnaires supplémentaires pour ces jolies réglementations :icon_up:

Posted
Sensibiliser les agriculteurs sur l'envirronnement ? :icon_up: Ils vivent en plein dedans…. Cela me fera toujours sourire les parigos qui pretendent apprendre aux bouseux la vie et la nature.

Pourtant, il n'est pas rare de voir des agriculteurs qui labourent dans le sens de la pente, ce qui est clairement une pratique absurde. Des exemplse comme ça il y a moyen d'en trouver beaucoup

Cela va juste deboucher sur une orgie de reglementations superflus ou nefastes, une hausse des prix et une baisse de la productivite.

Dans ce cas si peut-être, mais il est possible d'adopter de techniques moins destructrice pour l'environnement tout en diminuant les coût et en gardant une bonne productivité. L'exemple type c'est les cultures sans labour qui ont été adoptées dans certaines grandes plantations au brésil

Je suis impatient d'avoir a table mon premier verre de vin sans engrais et sans pesticides, mais cela va me sembler difficile de produire trois grappes de raisin sans cela.

ça existe

Posted
Pourtant, il n'est pas rare de voir des agriculteurs qui labourent dans le sens de la pente, ce qui est clairement une pratique absurde. Des exemplse comme ça il y a moyen d'en trouver beaucoup

La connerie fait partie integrante du quotidien de tout le monde en meme temps. Et une pente, c'est comme une droite, cela n'a pas de sens, par contre deux directions.

Dans ce cas si peut-être, mais il est possible d'adopter de techniques moins destructrice pour l'environnement tout en diminuant les coût et en gardant une bonne productivité. L'exemple type c'est les cultures sans labour qui ont été adoptées dans certaines grandes plantations au brésil

Le jour ou la productivite sera augmente par des lignes ecrites sur les divers codes de la legislation, je deviendrais socialiste. Par contre c'est possible d'augmenter la productivite en respectant mieux l'envirronnement.

Cool, ils utilisent des engrais et des pesticides naturels, et ca change quoi ?

Posted
Et une pente, c'est comme une droite, cela n'a pas de sens, par contre deux directions.

En effet, c'est un abus de language de dire "le sens de la pente" mais c'est couramment utilisé en agro

par contre ça serait pas plutôt comme un vecteur, une direction mais 2 sens ?

Le jour ou la productivite sera augmente par des lignes ecrites sur les divers codes de la legislation, je deviendrais socialiste.

oh il y a moyen… avec l'argent de tes impôts comme la pac :icon_up:

Par contre c'est possible d'augmenter la productivite en respectant mieux l'envirronnement.

tout à fait ce que je voulais dire

Posted
En effet, c'est un abus de language de dire "le sens de la pente" mais c'est couramment utilisé en agro

par contre ça serait pas plutôt comme un vecteur, une direction mais 2 sens ?

Ja.

tout à fait ce que je voulais dire

Goed.

Posted
Pourquoi vouloir élaborer une agriculture à haute valeur environnementale ?

Pour fourguer plus cher des biens dont la qualité n'est pas forcément meilleure. Distorsion de la valeur perçue par le consommateur, toussa. Le marketing, sébo.

Posted

Si l'agriculture HVE est une certification simplifiée en vue de remplacer l'agriculture raisonnée plus contraignante (100 exigences), alors cette dernière devrait disparaître.

Mais mon petit doit me dit qu'on aura un bric a brac de certifications ! :doigt:

Toujours plus et encore plus …

Et comme vous l'écrivez : on paiera plus cher :icon_up:

Les dérives de l'agriculture biologique et du commerce équitable font que l'on ne peut plus croire aux certifications !!

Posted

C'était…..Voilà très longtemps….quand j'avais 16ans…juste après la campagne électorale des présidentielles…j'avais consciencieusement épluché tous les programmes des candidats,écouté le grand frère de la copine "Giscard à la barre" , l'extrême gauche,fort varièe, l'extrême droite, plus extrême à l'époque, les royalistes…..et un vieil agronome,René Dumont….

à l'époque, on n'avait pas encore inventé l'écologie politique….

J'ai adhéré à l'association Nature et progrès: des agriculteurs passionnés, quelques étudiants, retraités…entre 10 et 20 militants par département…on connaisait tous "nos" agriculteurs, leurs fermes , leurs façons de travailler, propre à chacun…

J'ai participé à l'élaboration du "cahier des charges", c'est a dire la mise sur papier des points qu'il semblait important aux agriculteurs de respecter pour avoir droit à la future "mention"….qui alors n'existait pas encore…

la chartre, les cahiers des charges…rien à voiralors avec des lois étatistes….

NATURE & PROGRES, c'est l'une des principales et des plus anciennes organisations de l'agriculture biologique en France et en Europe. Elle rassemble des producteurs et des consommateurs autour d'un objectif commun : promouvoir une agriculture ayant pour particularité le respect de la Nature sans le refus du Progrès, ce qui la met à la pointe du développement agrobiologique.

30 ans après

nous n'avions pas internet, juste une revue, une "librairie"et des réunions….

et surtout….des discussions, ….de l'écoute….encore de l'écoute….et au final, qui finissaient parfois en cas de désaccord, sur le terrain:….pour comprendre le problème, trouver des solutions…

je me rappelle, un jour, dans le berry: un aviculteur du village voisin voulait agrandir son exploitation, la rentabiliser au mieux….il s'intéressait aux labels….il a très vite compris que notre certification ne lui convenait absolument pas et s'est lancé dans le poulet"label rouge"….avec grand succès

Depuis, je me réjouis à chaque fois que je découvre un nouveau producteur avec "mon"petit logo AB vert et blanc…et je suis fière d avoir participé à cette aventure…

Posted

Un exemple de détournement de l'idée de départ de l'agriculture AB :

Les pommes de terre produites en Egypte tout le long de l'année grâce à son climat doux :

non seulement, elles sont importées (non sens écologique), mais en plus, les normes AB ne sont pas respectées : on laisse passer les écarts :icon_up:

Il vaut mieux planter ses patates ( ce que je fais) où les acheter chez son producteur du coin directement même si elles n'ont le label AB du moment qu'on connait les produits qu'il met :doigt:

Posted

Cf le sujet "comment sauver les agriculteurs" un peu plus bas, déjà beaucoup de chose ont été dit.

Si on veut encore jeter une pierre aux institutions étatique, on peut parler des remembrement, qui ont bien contribué à la destruction des haies "l'uniformisation des paysages". Bien que maintenant d'autres institutions recoivent mass pognon pour replanter des haies qui pour certaines coupent en plein milieu des parcelles des agriculteurs, qui ne manquent pas de la passer accidentellement au round up…

On va ça me parait inévitable vers "l'uniformisation des paysages" puisque les exploitants vu la mécanisation du toujours plus gros. Il y a derrière cela une tendance inévitable, naturelle, humaine (on en veut toujours plus, toujours mieux, mais certains ne réagissent pas forcement de la même manière à toujours mieux : cf agriculture bio), mais aussi l'état et des raisons fiscales (cf le topic cité). Mais je le redis, cette mécanisation qui implique une uniformisation est inévitable. Mais y'a pas de quoi baliser, les caractéristiques des terrains peuvent changer sur quelques centaines de mètres et les parcelles ne pourront pas atteindre des tailles sans fin…

Mais je pense qu'il y a quand même certaines inquiétude chez les agriculteurs "intensifs" qui commencent à (ré)apparaître. Notamment l'érosion des sols par le vent et bien sûr la pluie. Mais ça reste embryonnaire.

Quand aux pesticides, idem, prise de conscience de leur risque de nocivité. A cela s'ajoute un facteur plus décisif encore, leur prix (dû principalement à l'envolée du baril). Les agriculteurs les utilisent de plus en plus que quand leur utilisation devient nécessaire (et non plus préventivement).

Archived

This topic is now archived and is closed to further replies.

×
×
  • Create New...