Aller au contenu

Les riches de plus en plus riches en France


Messages recommandés

Posté

Publié le 02/04/2010 à 08:48 - Modifié le 04/04/2010 à 15:28 Le Point.fr

"""Les riches de plus en plus riches en France

Par Marc Vignaud

La nouvelle enquête sur les revenus de l'Insee montre que l'écart se creuse entre les plus pauvres et les plus riches © SIPA

La France abrite de plus en plus de riches. C'est ce que révèle l'Insee dans une étude publiée vendredi intitulée "Les revenus et le patrimoine des ménages". Si les indicateurs classiques d'inégalités de niveau de vie restent globalement stables (les 10 % de ménages les plus aisés gagnent un peu plus de trois fois ce que perçoivent les 10 % les plus pauvres), le nombre de foyers très riches a fortement augmenté entre 2004 et 2007. Ceux qui gagnent plus de 500.000 euros par an ont littéralement explosé, de 70 %, en trois ans, passant de 6.500 personnes à 11.000 ! Un chiffre qui intervient en pleine polémique sur le bouclier fiscal.

La tendance s'explique essentiellement par l'augmentation du patrimoine des personnes concernées. Et pour cause : de fin 2003 à fin 2007, le CAC 40 est passé de 3.500 à 5.600 points. Du coup, les revenus du patrimoine ont logiquement bondi de 46 % et ceux exceptionnels - par exemple les plus-values ou les levées d'option - de 55 %. À eux seuls, les 1 % les plus riches - ceux qui ont déclaré au minimum 84.500 euros de revenus au fisc en 2007 - concentrent près du tiers des revenus du patrimoine. Les effets de la crise financière devraient donc modifier cette tendance dès 2008.

En attendant, contrairement à ce qu'on pourrait croire, les impôts n'ont pas contribué à corriger la tendance à l'augmentation rapide des revenus des plus aisés. L'enquête de l'Insee révèle en effet que 1 % des plus riches ont bénéficié d'un taux d'imposition moyen de… 20 % de leurs revenus, grâce au petit jeu des niches fiscales. De quoi alimenter une belle polémique à ce sujet, alors que les caisses de l'État sont vides…

Les familles monoparentales, particulièrement exposées à la pauvreté

Si les revenus du patrimoine ont explosé, ceux du travail ont connu une évolution plus classique. Ils n'ont progressé "que" de 11 % en trois ans et les revenus moyens des 90 % de Français les moins dotés, encore moins vite, de 9 %. Du coup, le niveau de vie annuel moyen en métropole s'est établi en 2007 à 21.080 euros, soit environ 1.760 euros (1,6 % de plus qu'en 2006). En 2007, les salariés les mieux rémunérés du privé, souvent dirigeants ou financiers, sont payés sept fois plus que la moyenne des salariés à temps complet et ont bénéficié de hausses de salaires "substantielles" de 2002 à 2007, bien supérieures à l'ensemble des salariés.

Enfin, à l'autre bout du spectre, le taux de pauvreté connaît "une relative stabilité après une longue baisse", a expliqué Jean-Louis Lhéritier, un expert de l'Insee, lors d'une conférence de presse. En 2007, le seuil de pauvreté correspond à un niveau de vie de 908 euros par mois et concerne 13,4 % de la population, soit 8 millions de personnes. Les familles monoparentales, les personnes vivant dans un ménage immigré et les chômeurs restent particulièrement exposés au risque de pauvreté monétaire. "Plus de 30 % des personnes vivant au sein d'une famille monoparentale sont ainsi confrontées à la pauvreté", note l'Insee. Le risque d'être pauvre est 4,7 fois plus élevé si on est au chômage. Les ménages d'immigrés sont particulièrement fragiles. Plus d'un tiers des personnes qui en sont issues vivent sous le seuil de pauvreté. """"""

Va t'on vers une disparition de la classe moyenne ?

Posté

C'est quoi cette etude qui s'arrete a 2007… c'est un peu impertinent vu ce qu'il s'est passe depuis. Parce qu'entre 2004 et 2010, ma famille s'est appauvrie, pourtant elle s'est surement enrichie entre 2004 et 2007. Et cette etude parle de nombre de personnes devenues plus riches, mais ceux qui etaient deja les plus riches ne sont pas mentionnes. C'est superficiel toussa, un titre raccoleur, raccourci facile pour alimenter le fantasme marxiste ambiant.

Posté

Je crois que c'est l'observatoire des revenus et du patrimoine des Français qui a montré qu'entre 2000 et 2007, l'écart entre les 10 % de revenus les plus faibles et les 10 % les plus élevés est resté stable après transfets sociaux, à 4.6. En revanche, nous assistons à un écrasement des classes moyennes vers le bas, ce qui maintient un revenu moyen faible, entretient un sentiment de déclassement.

Posté

Oui mais meme, il ne suffit pas de compter le nombre de gens en plus dans la categorie 'riche' pour dire que les plus riches se sont enrichis, contrairement a ce que colporte le titre.

On parle de ce que je comprends de cet article, du nombre de personne de la classe moyenne ou pauvre qui ont reussi a venir se mettre dans la case 'riche' moins le nombre de personne 'riche' qui sont alles se mettre dans la case 'moyen' ou 'pauvre'. On en mesure un resultat net d'a peu pres 6000. Mais qu'en est il de la progression des revenus et du patrimoine des gens qui sont dans la case 'riche' durant tout le temps de l'observation ? C'est ici qu'on peut se permettre une fois que l'on a ces chiffres de dire si les riches sont de plus en plus riches.

Sinon, on sort du domaine scientifique, on ne conclut pas une chose en ayant mesurer une autre. (j'ai un doute affreux sur la conjugaison de conclure..)

Posté

Non, mais cela signifie qu'il y une couche de Français qui bénéficient des avantages qu'offre la mondialisation par leurs compétences et leur expérience, et ceux-là voient leurs revenus augmenter sensiblement.

Posté
Non, mais cela signifie qu'il y une couche de Français qui bénéficient des avantages qu'offre la mondialisation par leurs compétences et leur expérience, et ceux-là voient leurs revenus augmenter sensiblement.

Et ce serait tres peu rigoureux de pretendre a partir de ces donnees de l'article que cette couche de Francais soit les 'riches', c'est peut etre tout aussi bien des pauvres a l'etat initial. Faut regarder pour chaque personne une par une ce qu'il en est avant de pouvoir dresser une telle conclusion : les riches de plus en plus riches.

Posté
Publié le 02/04/2010 à 08:48 - Modifié le 04/04/2010 à 15:28 Le Point.fr

"""Les riches de plus en plus riches en France

Par Marc Vignaud

La nouvelle enquête sur les revenus de l'Insee montre que l'écart se creuse entre les plus pauvres et les plus riches © SIPA

[…]

Va t'on vers une disparition de la classe moyenne ?

Non, c'est une simple conséquence transitoire de la bulle-crise. Ceux qui gagnent -en proportion- aujourd'hui sont les rentiers et les financiers. Quand la majorité de la richesse reviendra de nouveau aux entrepreneurs cela va se rééquilibrer … comme cela l'a déjà fait au moment de la crise de 1929 aux US par exemple:

http://www.economist.com/daily/chartgaller…e=features_box4

(je n'ai malheureusement plus accès à ce chart, si quelqu'un peu en copier le contenu ce serait super - en gros il montre que le revenu des 1% qui gagnent le plus aux US est à peu près constant sur 100 ans, avec deux pics verticaux à 25% en 1929 et de nos jours)

Posté
Non, c'est une simple conséquence transitoire de la bulle-crise. Ceux qui gagnent -en proportion- aujourd'hui sont les rentiers et les financiers. Quand la majorité de la richesse reviendra de nouveau aux entrepreneurs cela va se rééquilibrer … comme cela l'a déjà fait au moment de la crise de 1929 aux US par exemple:

http://www.economist.com/daily/chartgaller…e=features_box4

Tout a fait, il faut observer tout cela sur une periode plus longue parce que sinon on risque de se melanger les pinceaux avec des distributions de richesse temporaires voir artificiels a cause de la crise.

Posté
Ceux qui gagnent plus de 500.000 euros par an ont littéralement explosé, de 70 %, en trois ans, passant de 6.500 personnes à 11.000 ! Un chiffre qui intervient en pleine polémique sur le bouclier fiscal.

Statistique pour débiles mentaux : le nombre de personnes est passé de 0,01% de la population à 0,02%.

Conclusion = article.jeter_poubelle()

Va t'on vers une disparition de la classe moyenne ?

Il aurait mieux valu que le journaliste soit honnête, et qu'il écrive en tant que première phrase : "je pense que la classe moyenne va disparaître parce que je suis un gros tocard, je vais donc essayer de triturer des statistiques pour que mes idiots de lecteurs acceptent cette idée".

Posté
Non, c'est une simple conséquence transitoire de la bulle-crise. Ceux qui gagnent -en proportion- aujourd'hui sont les rentiers et les financiers.

C'est quoi un rentier ?

Posté
Statistique pour débiles mentaux : le nombre de personnes est passé de 0,01% de la population à 0,02%.

Conclusion = article.jeter_poubelle()

Il aurait mieux valu que le journaliste soit honnête, et qu'il écrive en tant que première phrase : "je pense que la classe moyenne va disparaître parce que je suis un gros tocard, je vais donc essayer de triturer des statistiques pour que mes idiots de lecteurs acceptent cette idée".

:icon_up: +1

De maniere generale, quand un journaliste utilise des statistiques pour son argumentaire, il se plante de bonne foi par manque de rigueur ou il ment.

Posté
C'est quoi un rentier ?

Un rentier c'est qq qui pense que l'argent se multiplie sans qu'il s'en occupe …

Son erreur fondamentale est de penser qu'il peut s'enrichir sans gérer lui-même son risque ; sa -triste- fin inévitable est l'euthanasie.

Posté
Un rentier c'est qq qui pense que l'argent se multiplie sans qu'il s'en occupe …

Son erreur fondamentale est de penser qu'il peut s'enrichir sans gérer lui-même son risque ; sa -triste- fin inévitable est l'euthanasie.

?

Posté
?

L'action seule est créatrice (potentiellement, quand on se plante pas) de valeur, et le risque est inhérent à toute action ; ce lui qui met de l'argent sur un compte et "délègue" la gestion de son risque à quelqu'un d'autre pour ne plus s'occuper de rien arrête d'agir. Nécessairement il perdra sa mise.

(ce n'est pas la définition habituelle de "rentier" bien sûr - c'est une rhétorique un peu provoc' qui m'est venu le jour où j'ai entendu pleurnicher des gens qui craignaient qu'à terme on "authanasie le rentier" par l'inflation en conséquence de la crise … ils avaient raison, mais ne se rendaient pas compte que leur pleurnicheries révélaient cette vision du rentier ci-dessus … le bon rentier, il gère le risque de son capital)

Posté
L'action seule est créatrice (potentiellement, quand on se plante pas) de valeur, et le risque est inhérent à toute action ; ce lui qui met de l'argent sur un compte et "délègue" la gestion de son risque à quelqu'un d'autre pour ne plus s'occuper de rien arrête d'agir.

Cela encore est une action.

Nécessairement il perdra sa mise.

Pourquoi ? Cf Berkshire hathaway

Posté
Cela encore est une action.

Une fois qu'on a sauté du pont on ne contrôle plus grand chose.

Pourquoi ? Cf Berkshire hathaway

Personne ne gère le capital ?

Posté
Personne ne gère le capital ?

On parle des rentiers là, pas des gestionnaires du fond.

Posté
Cela encore est une action.

Oui, je voulais dire que l'action n'est pas suffisament suivie … c'est proche d'un pur pari, puisque c'est un investissement sur le long terme sans suivi de risque.

Le rentier qui se fait "euthanasier" par l'inflation - comme disaient ces gens - est un exemple typique: l'inflation c'est lent, quelqu'un qui suit un tant soit peu ses affaires peut largement anticiper.

Qq qui donne son argent -son capital- à gérer à qq d'autre (comme disons un épargnant en assurance vie) doit se comporter en capitaliste, en "patron"… s'il laisse le pouvoir au gestionnaire, il ne va pas être déçu !

Invité jabial
Posté

Ils disent "les riches de plus en plus riches"… Mais l'article dit le contraire. Le titre devrait dire "de plus en plus de riches". Même d'un point de vue socialiste, c'est bien non ? 60 millions de riches ce serait top.

Posté
Un rentier c'est qq qui pense que l'argent se multiplie sans qu'il s'en occupe …

Son erreur fondamentale est de penser qu'il peut s'enrichir sans gérer lui-même son risque ; sa -triste- fin inévitable est l'euthanasie.

ça existe? :icon_up:

Posté

Ca existe ? Avec l'ISF à 1.80 %, il ne reste plus grand chose des intérêts. Et même les obligations sont risquées de nos jours. Je ne vois pas bien qui se permet de vivre de seuls intérêts de son portefeuille. Il doit bien y avoir quelques dizaines de citoyens aussi passifs. En tout cas, je ne comprends pas le sens du propos de pierreyves qui constitue quasiment une condamnation morale de ces marginaux.

Posté
ça existe? :icon_up:

Combien de gens croient "placer leur argent" à zéro risque sur un compte en banque ou une assurance vie ?

Cette action en soit ne pose pas de pb moral (ils prennent simplement le risque de perdre) ; c'est lorsque -si- ces gens sont bailoutés qu'il y a un problème moral.

Quelqu'un qui ne vit qu'avec les intérêts, non ?

C'est l'idée, maintenant je parle plus d'un comportement type que d'une personne réelle.

Posté
Ils disent "les riches de plus en plus riches"… Mais l'article dit le contraire. Le titre devrait dire "de plus en plus de riches". Même d'un point de vue socialiste, c'est bien non ? 60 millions de riches ce serait top.

A part que la richesse (ou du moins le sentiment de richesse) est une notion relative, on est toujours le riche ou le pauvre de quelqu'un.

mais ça ne me dérangerais pas d'être pauvre avec "juste" une porsche :icon_up:

Posté
A part que la richesse (ou du moins le sentiment de richesse) est une notion relative, on est toujours le riche ou le pauvre de quelqu'un.

mais ça ne me dérangerais pas d'être pauvre avec "juste" une porsche :icon_up:

Très juste remarque, ce n'est pas parce que le ratio des 1% plus riches s'envole que les 99% autres pourcents vont moins bien. Seulement c'est une métrique révélatrice d'un phénomène particulier.

Tu peux en avoir une avec 1 an au salaire médian. Quel manque d'ambition !

:doigt: l'opulence matérielle aura-t'elle raison de la vanité ?

Posté

Déjà il est difficile d'établir un seuil de richesse : ce que certains définissent comme riches, d'autres les classent dans la haute classe median :icon_up:

Et puis on est vite classé riche si on hérite du patrimoine familial tout en vivotant …

Le débat sur la fiscalité témoigne de la difficulté à définir qui sont les "riches" en France.

20-01-2007

A partir de quel niveau de revenu ou de patrimoine peut-on être qualifié de "riche" en France ? Les débats, nés avec la proposition de François Hollande d'accroître l'impôt sur les revenus pour les contribuables gagnant plus de 4 000 euros net et la révélation que trois des principaux candidats à l'élection présidentielle payaient l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), ont mis en évidence la difficulté à définir quel est le seuil de la richesse en France.

Alors qu'il existe une estimation officielle du "seuil de pauvreté", qui correspond aujourd'hui à la moitié du revenu médian en France, soit un peu plus de 650 euros de revenus mensuels pour une personne seule, il n'existe aucun équivalent pour la richesse dans les statistiques publiques. Comme le relève l'économiste Thomas Piketty, ce ne sont pas les paliers fiscaux votés par le Parlement (un patrimoine taxable supérieur à 760 000 euros pour être imposé à l'ISF ou un revenu imposable supérieur à 66 679 euros pour un personne seule en 2007 pour se voir appliquer le taux maximal de 40 % de l'impôt sur le revenu, par exemple) qui apportent beaucoup plus d'indications pour l'opinion publique.

"On souffre dans ce débat de l'absence de lisibilité : à cause du système des barèmes et des nombreuses exonérations et déductions, ni l'ISF ni l'impôt sur le revenu ne permettent de montrer publiquement ce que gagnent les hauts revenus et à quelle hauteur ils contribuent", explique M. Piketty, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales. "Dans un contexte où les inégalités liées au patrimoine, notamment l'immobilier, sont croissantes, cette situation est préjudiciable parce qu'elle ne permet pas de mettre les choses sur la table et de décider, en toute connaissance de cause, quelle politique fiscale on veut mener", souligne le chercheur en dénonçant le caractère obscur du système français.

"En France, personne n'aime être désigné comme riche", explique Louis Maurin, directeur de l'Observatoire des inégalités. Pour rendre cette catégorie sociale plus visible, il préconise d'instaurer, arbitrairement, un "seuil de richesse". "Par convention, le seuil de pauvreté correspond à la moitié du revenu médian dans la société française. On pourrait envisager, par symétrie, que le seuil de richesse corresponde au double du revenu médian", explique M. Maurin. Dans cette logique, avec un revenu médian qui s'élève aujourd'hui à 1 300 euros par mois pour une personne seule (après paiement des impôts et versement des prestations sociales), le seuil de richesse serait de 2 600 euros pour une personne seule et de 6 000 euros environ pour un couple avec deux enfants.

Le sociologue Louis Chauvel juge insuffisante l'approche par les seuls revenus. "Un revenu à peu près nul peut aller avec un patrimoine impressionnant, et pour vivre sur un grand pied, il suffit alors de déstocker son épargne", explique le chercheur, qui juge nécessaire de mesurer les flux (revenus) et les stocks (patrimoine) pour comprendre la position sociale d'un ménage. "En ne visant que le revenu salarial, Hollande a raté la cible : la France, par son système fiscal, est un des pays où il est à peu près impossible de constituer un patrimoine par le revenu de son seul travail salarié. La cible ne doit pas être le revenu du travail, mais la rente", souligne le professeur à l'Institut d'études politiques de Paris.

Selon l'Insee, les 10 % des ménages les plus riches possédaient, en 2004, 46 % de l'ensemble du patrimoine, avec des avoirs supérieurs à 382 000 euros, alors que le patrimoine moyen est de 165 000 euros. La forte hausse de l'immobilier (85 % d'augmentation depuis 2000) a encore accentué les inégalités de patrimoine. "Pour les seniors urbains qui ont acheté lorsqu'ils étaient jeunes, la plus-value sur leur bien est tantôt une divine surprise qui leur permet d'aborder plus sereinement le quatrième âge, tantôt un souci, car l'ISF vient les importuner", note M. Chauvel. De fait, avec la hausse de l'immobilier, le nombre de ménages redevables de l'ISF a augmenté - comme le montrent les exemples de Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, devenus imposables respectivement en 2005 et 2006.

"Pour les jeunes, au contraire, la situation est moins plaisante : qu'il s'agisse d'acheter ou de louer, ils se trouvent pris au dépourvu si leurs parents ne viennent à leur secours", note Louis Chauvel. Selon que les parents peuvent prêter un logement ou non, selon le patrimoine transmis en héritage, un même revenu de 3 500 euros pour un couple avec enfants peut signifier un réel confort ou au contraire de vraies difficultés, relève le sociologue.

L'impact des inégalités de patrimoine se traduit ainsi de manière très concrète pour la génération arrivant sur le marché de l'emploi : "Les jeunes des années 2000 dépendent ainsi plus étroitement de la fortune de leurs parents que de leur propre travail." On est d'abord riches de ses parents. """

Le titre est repris par beaucoup de journalistes : il est vrai qu'il cherche à faire détester ceux qui ont plus que les autres dans son esprit franchouillard.

D''autres articles font même l'éloge du départ des riches : "du genre cassez-vous tant mieux "

Posté
Ils disent "les riches de plus en plus riches"… Mais l'article dit le contraire. Le titre devrait dire "de plus en plus de riches". Même d'un point de vue socialiste, c'est bien non ? 60 millions de riches ce serait top.

Si l'on parle de la richesse matérielle, alors c'est le cas, à peu de choses près. Mais personne ne le sait.

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...