xavdr Posté 15 juin 2010 Signaler Posté 15 juin 2010 Alors que les tensions sociales liées à l'a crise économique n'en sont qu'à leur balbutiement, José Manuel BAROSSO brandi le spectre de l'éventuelle disparition de la démocratie dans les pays latins : Espagne, Portugal, Grèce. http://www.dailymail.co.uk/news/worldnews/…n-Portugal.html On se demande quels seront les discours et les bouleversements qui se produiront quand le pouvoir d'achat occidental va chuter avec l'effondrement des monnaies occidentale et l'inflation à 2 chiffres.
free jazz Posté 15 juin 2010 Signaler Posté 15 juin 2010 José Manuel BAROSSO brandi le spectre de l'éventuelle disparition de la démocratie dans les pays latins : Espagne, Portugal, Grèce. Si seulement… Il s'agit malheureusement d'une nouvelle gesticulation des eurocrates, alors que le navire fédéraliste prend l'eau, que sa monnaie artificieuse n'apparaît plus crédible, on ressort les vieux épouvantails des placards pour effrayer l'opinion, serrer les poings et proclamer qu'en dehors de l'Union point de Salut, faire entendre que toute contestation de la route conduisant à l'Etat européen bienveillant serait un terrible retour en arrière vers les heures les plus sombres etc. On voit qu'un vent de panique souffle sur Bruxelles pour recourir à une telle rhétorique éculée, d'où l'imprécation en vue de serrer les rangs et se mettre au garde-à-vous devant les injonctions de Barroso.
Tremendo Posté 15 juin 2010 Signaler Posté 15 juin 2010 Alors que les tensions sociales liées à l'a crise économique n'en sont qu'à leur balbutiement, José Manuel BAROSSO brandi le spectre de l'éventuelle disparition de la démocratie dans les pays latins : Espagne, Portugal, Grèce. Franchement je crois que les politocards vivent à 1000 lieux de la réalité, ils sont complètement dans leur monde. Croire dans une fin prochaine de la démocratie c'est très peu réaliste, de la part de Barroso, ex-marxiste portugais reconverti dans l'idéologie soviétoïde européïste, c'est fort de roquefort: pour lever et emmener un espagnol à la grève et faire la révolution, il faut se lever tôt, les types sont encore traumatisés du franquisme, l'idéologie démocratique y fait des ravages malheureusement…. Le peu de mouvement syndical est un échec cuisant à chaque mobilisation. Je parle que de ce que je connais, mais mettre l'Espagne dans le même panier que la Grèce c'est la même chose que de mettre la Belgique dans le même panier que la Pologne, ça n'a rien à voir!
free jazz Posté 15 juin 2010 Signaler Posté 15 juin 2010 Surtout il est incroyable que Barroso ose se poser en grand démocrate donneur de leçons, Barroso, archétype du technocrate et artisan du passage en force du Traité de Lisbonne, avec toutes les magouilles et manipulations pour contourner les démocraties européennes qui l'ont rejeté presqu'à chaque fois que les politiciens furent obligés de demander leurs avis aux peuples. Au demeurant il est ridicule de brandir cet épouvantail pour faire rentrer les Pigs dans le rang, alors que les manifestations les plus véhémentes de nationalisme agressif ont lieu dans les régions d'Europe les plus vertueuses selon les critères de Maastricht, y compris autour de Bruxelles DC, coeur de l'eurocratie où la bataille avec les flamingants ne fait que commencer.
Tremendo Posté 15 juin 2010 Signaler Posté 15 juin 2010 Surtout il est incroyable que Barroso ose se poser en grand démocrate donneur de leçons, Barroso, archétype du technocrate et artisan du passage en force du Traité de Lisbonne, avec toutes les magouilles et manipulations pour contourner les démocraties européennes qui l'ont rejeté presqu'à chaque fois que les politiciens furent obligés de demander leurs avis aux peuples. C'est effectivement l'hôpital qui se moque du patati patata. Je note tout de même qu'il n'est finalement pas surprenant de retrouver Barroso à la tête de la commission européenne, lui qui était marxiste il y a bien longtemps, il avait fait croire en un aggiornamento de ses idées, mais finalement il renoue avec le passé. Au demeurant il est ridicule de brandir cet épouvantail pour faire rentrer les Pigs dans le rang, alors que les manifestations les plus véhémentes de nationalisme agressif ont lieu dans les régions d'Europe les plus vertueuses selon les critères de Maastricht, y compris autour de Bruxelles DC, coeur de l'eurocratie où la bataille avec les flamingants ne fait que commencer. Sans parler des caillassages quotidiens dans les cités de France, pays vertueux selon Bruxelles (on aura tout vu).
José Posté 15 juin 2010 Signaler Posté 15 juin 2010 …les types sont encore traumatisés du franquisme… N'importe quoi. Mais c'est vrai, les Espagnols sont bien des veaux qui ne bougeront pas.
Brock Posté 15 juin 2010 Signaler Posté 15 juin 2010 1000 lieux mille lieues, et pouf d'un coup l'expression a un sens
xavdr Posté 15 juin 2010 Auteur Signaler Posté 15 juin 2010 Vous avez raison de souligner que BAROSSO brandit un épouvantail pour obtenir de façon fallacieuse gain de cause en la circonstance en soutenant de façon spécieuse les mauvais élèves au sein de l'Euros. Ceci dit indépendamment de l'éventuelle mauvaise foi du personnage, il évoque une hypothèse plausible, à savoir les menaces sur les régimes démocratiques que font peser les extrêmes tensions sociales que nos pays vont connaitre dans les mois à venir. En 2008 quand les premières mesures d'austérité avaient eu lieu en Grèce, cela avait donné lieu à des [manifestations houleuses transformées au premier incident policier en] émeutes qui avaient durées plusieurs semaines. Les gauchistes et/ou les syndicrates voudront bloquer les rééquilibrages sociaux impératifs auxquels l'occident est confronté de façon impérieuse. L'affrontement politique qui en découle s'annonce très dangereux pour la stabilité institutionnelle.
Brock Posté 15 juin 2010 Signaler Posté 15 juin 2010 j'admire l'aveuglante absente de la fRance dans absolument toutes les niouzes internationales.Allez vous etonner que les francais se coirent a l'abri apres ca.
free jazz Posté 15 juin 2010 Signaler Posté 15 juin 2010 Ceci dit indépendamment de l'éventuelle mauvaise foi du personnage, il évoque une hypothèse plausible, à savoir les menaces sur les régimes démocratiques que font peser les extrêmes tensions sociales que nos pays vont connaitre dans les mois à venir. Une menace sur les régimes démocratiques? Voilà qui serait une bonne nouvelle, vu que c'est le processus de démocratisation de l'Europe qui nous a conduit dans la faillite actuelle. En 2008 quand les premières mesures d'austérité avaient eu lieu en Grèce, cela avait donné lieu à des [manifestations houleuses transformées au premier incident policier en] émeutes qui avaient durées plusieurs semaines. Les gauchistes et/ou les syndicrates voudront bloquer les rééquilibrages sociaux impératifs auxquels l'occident est confronté de façon impérieuse. L'affrontement politique qui en découle s'annonce très dangereux pour la stabilité institutionnelle. Je ne vois pas de risque d'instabilité puisque ce sont toujours des régimes d'ordre qui résultent du désordre. En outre tu sous-estimes la préférence pour la servitude volontaire de la masse. D'après moi n'y aura pas de révolution sociale, mais une lente décomposition. D'ailleurs le prolétariat a disparu et les classes moyennes regardent le foot. Panem & Circenses, voilà la solution pour gagner quelques décennies de tranquillité, comme l'avaient bien compris les romains décadents.
Serge Posté 15 juin 2010 Signaler Posté 15 juin 2010 …mettre la Belgique dans le même panier que la Pologne, ça n'a rien à voir! Je plussoie.
Tremendo Posté 15 juin 2010 Signaler Posté 15 juin 2010 N'importe quoi. C'est ton avis, mais moi je le ressens comme ça: le franquisme et l'amour de la transition y sont une vraie obsession, dans les médias par exemple, ou chez les intellectuels, le thème est récurrent et barbant.
xavdr Posté 16 juin 2010 Auteur Signaler Posté 16 juin 2010 Je ne vois pas de risque d'instabilité puisque ce sont toujours des régimes d'ordre qui résultent du désordre. e.g. l'URSS ? ^^ D'après moi n'y aura pas de révolution sociale, mais une lente décomposition. Genre Argentine ? D'ailleurs le prolétariat a disparu et les classes moyennes regardent le foot. Oui, mais avec une baisse du pouvoir d'achat significative en Occident, il pourrait bien revenir. Ce sont les minima sociaux qui aujourd'hui évitent l'explosion sociale, mais il serait question qu'ils implosent face à la crise. Que se passe t il si soudainement le SMIC et le RSA ont un pouvoir d'achat qui baisse de 30%, et avec eux une part importante des revenus des français "moyens" ? La smicardisation de la société française (les 3/4 des français ont un revenu pas très éloigné du SMIC) serait alors moins vrai puisque les emplois plus productifs conserveraient leur pouvoir d'achat, là où les autres le perdraient )à la suite du SMIC. Mais il y aurait un ou deux quintiles dont le pouvoir d'achat smicardisé plongerait de façon très pénible. Ceux là seraient en situation de se retrousser les manches de longues heures supplémentaires pour quelques euros ou bien se révolter violemment pour faire pression sur les politiques.
José Posté 16 juin 2010 Signaler Posté 16 juin 2010 C'est ton avis, mais moi je le ressens comme ça: le franquisme et l'amour de la transition y sont une vraie obsession, dans les médias par exemple, ou chez les intellectuels, le thème est récurrent et barbant. Tu le dis toi-même : dans les médias et chez les intellos. Dire que la population espagnole actuelle serait "traumatisée" par le franquisme est ridicule : la population espagnole n'était déjà plus "traumatisée" par le franquisme longtemps avant la mort de Franco. Ce qui se passe aujourd'hui, c'est que la gauche espagnole n'a plus aucun programmme politique concret pour se maintenir au pouvoir à part marier les pédés, les curés, faire avorter des filles de 16 ans sans le consentement parental, donner des sous aux copains zartistes et agiter les fantômes d'un passé mort et enterré.
pierreyves Posté 16 juin 2010 Signaler Posté 16 juin 2010 Alors que les tensions sociales liées à l'a crise économique n'en sont qu'à leur balbutiement, José Manuel BAROSSO brandi le spectre de l'éventuelle disparition de la démocratie dans les pays latins : Espagne, Portugal, Grèce. http://www.dailymail.co.uk/news/worldnews/…n-Portugal.html On se demande quels seront les discours et les bouleversements qui se produiront quand le pouvoir d'achat occidental va chuter avec l'effondrement des monnaies occidentale et l'inflation à 2 chiffres. Barosso est un politicien de la pire espère. Par ailleurs, ni lui, ni moi, ne pouvons prévoir le futur…ses déclarations sont un calcul politique, rien d'autre.
xavdr Posté 17 juin 2010 Auteur Signaler Posté 17 juin 2010 Oui baRRoSo est un politicien que nous n'aimons pas du tout. Ceci dit la question de fond est posée de savoir si les années à venir portent des risques institutionnels en conséquence de la crise économique, des tension sociales importantes qui résulteront de la chute des monnaies occidentales et de l'inflation à 2 chiffres. FreeJazz pense que non, l'Occident est trop mou. Je pense que si, parceque l'extrême gauche instrumentalisera l'inévitable rééquilibrage des consommations entre Occident et PNI, et l'ampleur de la crise sociale fera que les élections vont renouveler de façon massive les élites avec espérons le une évacuation du système corrompu et décadent dont nous héritons, ou peut-être hélas dans certains cas des leaders peu regardants sur les méthodes alors que la demande sera forte dans la population pour des mesures agressives dans les domaines économique social voire institutionnel.
Lameador Posté 17 juin 2010 Signaler Posté 17 juin 2010 Tu le dis toi-même : dans les médias et chez les intellos. Dire que la population espagnole actuelle serait "traumatisée" par le franquisme est ridicule : la population espagnole n'était déjà plus "traumatisée" par le franquisme longtemps avant la mort de Franco.Ce qui se passe aujourd'hui, c'est que la gauche espagnole n'a plus aucun programmme politique concret pour se maintenir au pouvoir à part marier les pédés, les curés, faire avorter des filles de 16 ans sans le consentement parental, donner des sous aux copains zartistes et agiter les fantômes d'un passé mort et enterré. J'adore la façon concise et claire qu'à Lucilio de reformuler des situations en apparence complexe. Le risque pour l'Espagne c'est que Zapatero retarde plus ou moins la merde jusqu'à la prochaine élection, perde, et apparaisse en sauveur de l'Espagne deux ans plus tard lorsque SHTF
José Posté 17 juin 2010 Signaler Posté 17 juin 2010 …apparaisse en sauveur de l'Espagne deux ans plus tard… Rien à craindre de ce côté-là : les premiers à empêcher cela seront les socialistes espagnols eux-mêmes. Ce mec est définitivement cramé et il se tenait à la tête du PSOE parce que ce parti avait gagné. Dès la première défaite, ce sera le remake de la Nuit des longs couteaux ches les socialauds espagnols, où Zapatero a un max d'ennemis mortels.
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.