Nick de Cusa Posté 6 juillet 2010 Signaler Posté 6 juillet 2010 Anarcaps, ne jetez pas votre PC par la fenêtre après la première vague de chiffre, la suite vaut la peine.
pierreyves Posté 6 juillet 2010 Signaler Posté 6 juillet 2010 Anarcaps, ne jetez pas votre PC par la fenêtre après la première vague de chiffre, la suite vaut la peine. Mouais, j'aime aussi bien Dan Mitchell que Richard Rahn, mais l'argumentation est quand même ultra faible je trouve. L'intention est bonne, mais on est pas loin du niveau de précision conceptuelle des "animal spirits" de Keynes …
Rincevent Posté 6 juillet 2010 Signaler Posté 6 juillet 2010 Mouais, j'aime aussi bien Dan Mitchell que Richard Rahn, mais l'argumentation est quand même ultra faible je trouve. L'intention est bonne, mais on est pas loin du niveau de précision conceptuelle des "animal spirits" de Keynes … Vu le succès que Keynes a eu, ça mérite d'être tenté. A part ça, il y a tout de même quelques études citées (mais elles apparaissent brièvement).
pierreyves Posté 7 juillet 2010 Signaler Posté 7 juillet 2010 Vu le succès que Keynes a eu, ça mérite d'être tenté. A part ça, il y a tout de même quelques études citées (mais elles apparaissent brièvement). Je crains toujours les imprécisions qui sont savamment déformées pour être réutilisées par les oppresseurs de tous bords.
F. mas Posté 7 juillet 2010 Signaler Posté 7 juillet 2010 Je crains toujours les imprécisions qui sont savamment déformées pour être réutilisées par les oppresseurs de tous bords. L'inverse peut être tout aussi vrai : la trop grande précision peut être un obstacle à toute application empirique, et par là se transformer en justification moralisante sans portée pratique, un peu à la manière dont Péguy jugeait la morale kantienne ("Kant a les mains propres, mais il n'a pas de mains").
pierreyves Posté 7 juillet 2010 Signaler Posté 7 juillet 2010 L'inverse peut être tout aussi vrai : la trop grande précision peut être un obstacle à toute application empirique, et par là se transformer en justification moralisante sans portée pratique, un peu à la manière dont Péguy jugeait la morale kantienne ("Kant a les mains propres, mais il n'a pas de mains"). Kant n'était pas un réaliste, donc sa théorie n'avait rien à voir avec la réalité, donc il ne pouvait pas l'appliquer. Les théories qui s'appuient sur l'épistémologie réaliste n'ont pas ce problème.
Rincevent Posté 7 juillet 2010 Signaler Posté 7 juillet 2010 L'inverse peut être tout aussi vrai : la trop grande précision peut être un obstacle à toute application empirique, et par là se transformer en justification moralisante sans portée pratique, un peu à la manière dont Péguy jugeait la morale kantienne ("Kant a les mains propres, mais il n'a pas de mains"). De Péguy, je retiens aussi - surtout, devrais-je dire - "Ce qui est simple est faux, mais ce qui ne l'est pas est inutilisable". Kant n'était pas un réaliste, donc sa théorie n'avait rien à voir avec la réalité, donc il ne pouvait pas l'appliquer. Tu réponds à côté, ou plutôt, tu vois le doigt et non la Lune. Les théories qui s'appuient sur l'épistémologie réaliste n'ont pas ce problème. Les mots, ça rend fou. Tu confonds le contenu de la bouteille avec la forme de son étiquette.
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.