Invité rogermila Posté 13 juillet 2010 Signaler Posté 13 juillet 2010 Pensez-vous, comme le prétendent certains sociologues, que l'apparition du mouvement punk en Angleterre début 1977 et qui a provoqué indignation et exaspération dans l'opinion publique (sentiment de déchéance du pays), a eu une influence importante sur l'arrivée au pouvoir de Margaret Thatcher ?
Apollon Posté 13 juillet 2010 Signaler Posté 13 juillet 2010 Pensez-vous, comme le prétendent certains sociologues, que l'apparition du mouvement punk en Angleterre début 1977 et qui a provoqué indignation et exaspération dans l'opinion publique (sentiment de déchéance du pays), a eu une influence importante sur l'arrivée au pouvoir de Margaret Thatcher ? C'est surtout l'hiver de la grogne mais de façon générale oui il y avait une demande d'autorité. On constate au passage qu'il fallait une femme pour ce retour de l'autorité politique. Ce n'est à mon avis pas un hasard. pas davantage le fait que l'homme politique qui a réparé le clivage de la gauche américaine est noir.
free jazz Posté 13 juillet 2010 Signaler Posté 13 juillet 2010 Si seulement le même phénomène pouvait se reproduire avec le rap!
Apollon Posté 13 juillet 2010 Signaler Posté 13 juillet 2010 Si seulement le même phénomène pouvait se reproduire avec le rap! Et la variété française !
Théo31 Posté 13 juillet 2010 Signaler Posté 13 juillet 2010 Sans oublier les clips des mongaulliens de l'UMP.
Coldstar Posté 13 juillet 2010 Signaler Posté 13 juillet 2010 Pensez-vous, comme le prétendent certains sociologues, que l'apparition du mouvement punk en Angleterre début 1977 et qui a provoqué indignation et exaspération dans l'opinion publique (sentiment de déchéance du pays), a eu une influence importante sur l'arrivée au pouvoir de Margaret Thatcher ? Possible. Très possible. Le "sentiment de déchéance du pays" me paraît très pertinent, à rapprocher aussi de la mise sous tutelle du FMI du Royaume-Uni en 1976. Plus la crise économique de la période: choc pétrolier, inflation, qui ont abouti à "l'hiver du mécontentement".
kolb Posté 13 juillet 2010 Signaler Posté 13 juillet 2010 Enfin, eux ils avaient une Margaret, ce qui est possible chez nous aussi, mais ils avaient un mouvement punk, qui n'était surtout pas pistonné par un ministère de la culture.
free jazz Posté 13 juillet 2010 Signaler Posté 13 juillet 2010 Le slogan du mouvement punk était "No Future". On peut donc voir le moment thatchérien comme une réaction de défense de la société anglaise contre les forces nihilistes qui la menaçaient.
Tremendo Posté 13 juillet 2010 Signaler Posté 13 juillet 2010 Elle a eu jusqu'à 1982 de mauvaises opinions dans les sondages, sa posture de fer dans la guerre des Malouines lui a donné une sacré légitimité qui lui a permis de continuer un bon bout de temps et de faire ses réformes.
Invité jabial Posté 14 juillet 2010 Signaler Posté 14 juillet 2010 Elle a eu jusqu'à 1982 de mauvaises opinions dans les sondages, sa posture de fer dans la guerre des Malouines lui a donné une sacré légitimité qui lui a permis de continuer un bon bout de temps et de faire ses réformes. Ce qui montre une fois de plus que le libéralisme sans populisme ça ne marche pas. Le problème numéro un aujourd'hui dans l'esprit des gens c'est l'insécurité. Donc ça doit être le point numéro un du programme d'un parti libéral qui veut réussir.
neuneu2k Posté 14 juillet 2010 Signaler Posté 14 juillet 2010 Le problème numéro un aujourd'hui dans l'esprit des gens c'est l'insécurité.Donc ça doit être le point numéro un du programme d'un parti libéral qui veut réussir. Le programme d'un présidentiable a discours libéral qui a réussi, on a déjà eu, Sarkozy était l'homme providentiel du karsher qui allait libérer les forces vives de la nation en limitant la pression fiscale et en luttant contre le marxisme culturel, quoi qu'il ai fait ensuite, sa campagne était parfaite pour un libéral modéré qui souhaiterai gagner. Bon, ensuite, des la fin de sa campagne et plus encore quand il a pris le pouvoir, il a pris personnellement peur, je n’ai jamais réussi a savoir pourquoi exactement, et il a balancé toute l’inertie populaire qu’il avait sous le pied…
José Posté 14 juillet 2010 Signaler Posté 14 juillet 2010 …il a pris personnellement peur, je n’ai jamais réussi a savoir pourquoi exactement… Parce que ce nain, contrairement à Thatcher, veut être aimé. C'est con les complexes…
neuneu2k Posté 14 juillet 2010 Signaler Posté 14 juillet 2010 Parce que ce nain, contrairement à Thatcher, veut être aimé. C'est un politicien, c'est dans sa nature, mais non, ça va plus loin que ça, il a réellement eu peur de finir la tète sur une pique, paranoïa personnelle, paranoïa institutionnelle des RG, ou véritable risque insurrectionnel bien diagnostiqué, on ne le saura jamais (a moins de devenir président).
Tremendo Posté 14 juillet 2010 Signaler Posté 14 juillet 2010 Ce qui montre une fois de plus que le libéralisme sans populisme ça ne marche pas.Le problème numéro un aujourd'hui dans l'esprit des gens c'est l'insécurité. Donc ça doit être le point numéro un du programme d'un parti libéral qui veut réussir. Ca peut s'analyser d'un point de vue psychologique, un type qui prend le taureau par les cornes et qui se donne des airs de bon père de famille protecteur donne l'impression de savoir où il veut aller. Cela tranquilise, les gens ont donc pleine confiance en lui après. En l'occurence avec Thatcher c'était la mère courage.
José Posté 14 juillet 2010 Signaler Posté 14 juillet 2010 C'est un politicien, c'est dans sa nature, mais non, ça va plus loin que ça, il a réellement eu peur de finir la tète sur une pique, paranoïa personnelle, paranoïa institutionnelle des RG, ou véritable risque insurrectionnel bien diagnostiqué, on ne le saura jamais (a moins de devenir président). Honnêtement, je penche vraiment pour les complexes personnels plutôt qu'une quelconque crainte parano liée au politique. Il suffit de voir le ridicule absolu de sa vie privée.
jubal Posté 14 juillet 2010 Signaler Posté 14 juillet 2010 Bon, ensuite, des la fin de sa campagne et plus encore quand il a pris le pouvoir, il a pris personnellement peur, je n’ai jamais réussi a savoir pourquoi exactement, et il a balancé toute l’inertie populaire qu’il avait sous le pied… Autre hypothese: il a dit tout et son contraire pendant la campagne pour se faire elire, et une fois en place il a suivit le courant dominant (et son inspiration du moment).
kolb Posté 14 juillet 2010 Signaler Posté 14 juillet 2010 En plus de sa réussite dans les Malouines, Margaret s'appuyait sur une forte tradition conservatrice et loin de proposer une révolution elle a renovée la société par le retour, en fait, à ces mêmes valeurs (propriété privé restauré par vente de HLM, responsabilité gouvernamentale etc.) C'est un peu le contraire qui se passe chez nous: tout politik propose des véritables bouleversements ce qui fait peur à ceux qui les craignent et déçoit ceux qui les attendent…cela s'appelle la mauvaise politike.
Invité jabial Posté 14 juillet 2010 Signaler Posté 14 juillet 2010 C'est un politicien, c'est dans sa nature, mais non, ça va plus loin que ça, il a réellement eu peur de finir la tète sur une pique, paranoïa personnelle, paranoïa institutionnelle des RG, ou véritable risque insurrectionnel bien diagnostiqué, on ne le saura jamais (a moins de devenir président). Si c'est vrai alors c'est extrêmement grave. Je ne sais pas si tu réalises la portée de ce que ça signifierait pour le régime français : que la confiscation de la démocratie est allée tellement loin que l'élu suprême n'a plus aucun pouvoir d'influence sur la direction politique de la machine administrative. Si on en est arrivé là, ça veut dire que la dictature de gauche a cinq à dix ans d'avance sur mes prévisions.
Silhouette Posté 14 juillet 2010 Signaler Posté 14 juillet 2010 Le problème numéro un aujourd'hui dans l'esprit des gens c'est l'insécurité.Donc ça doit être le point numéro un du programme d'un parti libéral qui veut réussir. +1. Beaucoup de libéraux sont encore trop angéliques selon moi.
Apollon Posté 14 juillet 2010 Signaler Posté 14 juillet 2010 Ce qui montre une fois de plus que le libéralisme sans populisme ça ne marche pas.Le problème numéro un aujourd'hui dans l'esprit des gens c'est l'insécurité. Donc ça doit être le point numéro un du programme d'un parti libéral qui veut réussir. Thatcher était populaire mais pas populiste. Parce que ce nain, contrairement à Thatcher, veut être aimé.C'est con les complexes… Je partage cette opinion : le désir d'être aimé imprègne toute son action.
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