Serge_de_Libourne Posté 12 août 2010 Auteur Signaler Posté 12 août 2010 Créer de nouveaux droizaki c'est envoyer un mauvais message en plus d'être illégitime. C'est une approche typiquement française, combattre le socialisme par une surenchère dans le socialisme. Ça ne marche pas et ça ne peut pas marcher, un parti vit de ses militants, tu vas attirer les mauvaises personnes et ce qui n'était qu'une ruse va devenir un des fondements. Historiquement, regarde les exemples de Thatcher et Reagan. Plus proche de nous, la plateforme du LP US.Il faut arrêter avec ces bêtises maintenant, on n'est plus au stade de l'optimisation comptable. Faut trancher dans le lard, et plus on attendra plus on risquera une catastrophe. Il ne s'agit pas d'une ruse. Il s'agit de ne rien cacher et de dire ce que l'on fait. Où on va et surtout comment on y va et pourquoi on y va. Tu proposes la manière forte mais quand pourras-tu l'appliquer? Moi mon objectif est clair 2012. (Je souhaite créer les conditions d'une victoire pas de me présenter) Thatcher et Reagan n'ont pas convaincu la majorité de leurs citoyens.
Tremendo Posté 12 août 2010 Signaler Posté 12 août 2010 Tu proposes la manière forte mais quand pourras-tu l'appliquer? Moi mon objectif est clair 2012. (Je souhaite créer les conditions d'une victoire pas de me présenter) Et pourquoi n'essaies-tu pas de réunir les 500 signatures et te présenter?
Invité Berti Posté 12 août 2010 Signaler Posté 12 août 2010 Et pourquoi n'essaies-tu pas de réunir les 500 signatures et te présenter? Avant de se lancer là dedans, il faut avoir un programme qui soit soutenu par un grand nombre de gens (qui iront chercher les signatures). On n'en est vraiment pas là. Donc continuons à discuter.
Serge_de_Libourne Posté 12 août 2010 Auteur Signaler Posté 12 août 2010 Les deux ne sont pas incompatibles. Cela peut s'appeler par exemple les emplois aidés. Et c'est l'idée de ta proposition, si je l'ai bien comprise. La mise en place le nouveau RSA et l'obtention du plein emploi correspondent bien à du socialisme mais c'est une étape pas le but. Brûler les étapes peut rendre impossible l'atteinte d'un but. Si je propose à tout le monde de travailler sans le SMIC sans temps de travail étatique, sans mettre en place le nouveau RSA, je pense que la proposition sera refusée par une majorité et donc inapplicable. Si aujourd'hui l'on est obligé d'en passer par-là c'est parce que l'Etat à interdit à certains de travailler et que par conséquent il n'y a pas eu les investissements nécessaires pour faire en sorte que tout le monde produise au maximum des possibilités techniques actuelles. La Chine est passé devant la France en tant que nation capitaliste. Nous pouvons dire aussi que du point de vue économique la France est devenue plus communiste que la Chine. En France il y a 280 000 ménages millionnaires en dollars tandis qu'en Chine il y en avait 670 000. Le nombre de millionnaires Chinois a augmenté de 31٪ en 2009 par rapport à 2008. source : http://www.contrepoints.org/Qui-veut-gagne…s-millions.html
Serge_de_Libourne Posté 12 août 2010 Auteur Signaler Posté 12 août 2010 Et pourquoi n'essaies-tu pas de réunir les 500 signatures et te présenter? Dans un monde libéral ce ne sont pas les politiques qui imposent leurs opinions à la population. Ils doivent servir la population. J'ai un portail Internet que j'ai créé il y a dix ans. C'est un média. Comme les autres médias je peux donc informer, lancer des idées. Si ces idées sont jugées bonnes par l'opinion publique, des politiques pourront les mettre en place. S'ils ne les mettent pas en place correctement je serai là pour le dire. A chacun son métier le mien me convient. J'expose ceci aux lecteurs de mon portail à la fin de : http://www.orvinfait.fr/nouveau_rsa_et_etatisme.html Ce n'est pas au moment de la campagne électorale officielle qu'il faut penser à diffuser des idées dans l'opinion. Par contre le métier de politique est peut-être à redéfinir à moins que sa suppression soit possible. De plus je pense que mon métier est menacé par la politique actuelle. Je l'exprime par exemple ici: Censure sur Internet : La France bientôt pire que la Chine? http://www.orvinfait.fr/censure_sur_intern…e_la_chine.html Donc avant d'être obligé de mettre la clé sous la porte à cause du système, je préfère contribuer à faire tomber le système actuel.
Invité Berti Posté 13 août 2010 Signaler Posté 13 août 2010 La mise en place le nouveau RSA et l'obtention du plein emploi correspondent bien à du socialisme mais c'est une étape pas le but. Brûler les étapes peut rendre impossible l'atteinte d'un but. Si je propose à tout le monde de travailler sans le SMIC sans temps de travail étatique, sans mettre en place le nouveau RSA, je pense que la proposition sera refusée par une majorité et donc inapplicable. Je suis d'accord avec toi que proposer un programme sans solidarité étatique, c'est peine perdue. En revanche, il n'existe pas de formule mathématique (ou alors très compliquée) pour déterminer de combien il faut aider chacun. Ce que tu proposes aboutira donc selon moi aux mêmes résultats qu'aujourd'hui : 1 - Aides injustifiées, trop élevées dans certains cas, insuffisantes dans d'autres. 2 - Fraudes 3 - Assistanat Je pense moi qu'il faut proposer dans le programme que l'Etat : 1 - Arrête de faire semblant d'aider tout le monde (car ce faisant, il pénalise en réalité le plus grand nombre) 2 - Aide seulement ceux qui n'arrivent pas à s'en sortir seuls et qui demandent de l'aide. L'Etat vérifiera alors qu'ils ont bien besoin d'être aidés, leur versera une aide leur permettant de s'en sortir (avoir un logement, de quoi bouffer, de quoi se vêtir) et vérifiera qu'ils font bien le nécessaire pour être autonomes à moyen terme. C'est formulé comme cela dans le programme suivant : http://lechamplibre.perso.neuf.fr/textes/t…ammeliberal.htm Réformer radicalement la solidarité publique : Aujourd’hui en France, en matière de solidarité publique, c’est le foutoir. Il faut se battre avec des dizaines d'administrations différentes pour obtenir des "aides". En fait d'aides, il s'agit souvent en réalité de récupérer un peu de l'argent que l'Etat nous a pris auparavant. On ne sait d'ailleurs même plus au juste qui aide, qui est aidé et de combien ! Il faut réformer tout cela en profondeur afin d'y voir clair et de limiter les gaspillages et les abus autant que possible.Une aide financière publique de solidarité unique Il faut supprimer le maquis des aides sociales actuelles et le remplacer par une aide financière publique unique : aujourd’hui, les aides publiques sont un tel foutoir qu’on ne sait même plus qui aide et qui est aidé (Allocations familiales, ASSEDIC, HLM, RMI, CMU, prime pour l’emploi, prime de rentrée scolaire, prime de Noël, etc…). Il faut donc supprimer toutes les aides existantes et regrouper toutes les administrations versant ces aides en une administration unique. Cette administration unique de « solidarité publique » versera alors à ceux qui en font la demande une aide financière unique d’un montant adapté à leur situation et elle veillera scrupuleusement à ce qu’il n’y ait pas d’abus. On saura alors précisément qui aide, qui est aidé et de combien. Cela peut certainement être amélioré.
TODA Posté 13 août 2010 Signaler Posté 13 août 2010 Ce fil est une première sur ce forum, c'est la première fois qu'est promue par certains une mesure radicalement anti-libérale sans que ne volent des noms d'oiseaux. Je m'en étonne. 1: ce sont les vacances 2: Ce fil est prétentieux et sans intérêt 3: faut avoir bien du courage pour venir y pointer son nez
Serge_de_Libourne Posté 14 août 2010 Auteur Signaler Posté 14 août 2010 Je pense moi qu'il faut proposer dans le programme que l'Etat :1 - Arrête de faire semblant d'aider tout le monde (car ce faisant, il pénalise en réalité le plus grand nombre) 2 - Aide seulement ceux qui n'arrivent pas à s'en sortir seuls et qui demandent de l'aide. L'Etat vérifiera alors qu'ils ont bien besoin d'être aidés, leur versera une aide leur permettant de s'en sortir (avoir un logement, de quoi bouffer, de quoi se vêtir) et vérifiera qu'ils font bien le nécessaire pour être autonomes à moyen terme. Il ne s'agit ni de faire semblant ni d'imaginer une ruse mais seulement de transformer une aide étatique en une aide capitaliste. Je pense que l'incompréhension par certains de ce que je propose vient des formes d'aides possibles. Pour beaucoup il n'y a que deux catégories d'aides possibles : -les aides étatiques -la charité Pour moi il y en a d'autres parmi celles-ci les aides capitalistes. Si les aides étatiques sont basées sur le vol des autres, les aides capitalistes sont basées sur l'intérêt financier individuel. Exemple d'aide capitaliste : le sponsoring par des entreprises à capitaux privés. (Ce n'est pas le cas d'EDF par exemple) Le RSA que je propose, lorsqu'il sera privatisé, sera basé sur l'intérêt financier individuel. Le RSA étatique actuel est basé sur la recherche de moyens pour remettre en activité. Le RSA privé aura pour but d'éviter que certains soient écartés du monde du travail. Pour aller du premier vers le second je propose deux nouveaux RSA qui vont fonctionner en même temps que le RSA actuel. En fin de compte le RSA privé demeurera seul. Pour construire un RSA privé il faut que j'écarte l'Etat donc il est hors de question que l'Etat intervienne pour accompagner l'autonomie des bénéficiaires ou monte une administration pour éviter les fraudes. Il y a bien risque de fraudes. J'indiquerai comment lutter contre elles et pourquoi la lutte privée contre les fraudes sera bien plus juste que la lutte publique. Il ne faut pas oublier que les deux RSA que je propose sont bien étatiques mais ont pour objectif d'assurer une transition vers un RSA privé. Ils sont donc construits dans ce but transitoire.
Fedaykin Posté 14 août 2010 Signaler Posté 14 août 2010 Le RSA que je propose, lorsqu'il sera privatisé, sera basé sur l'intérêt financier individuel.Le RSA étatique actuel est basé sur la recherche de moyens pour remettre en activité. Le RSA privé aura pour but d'éviter que certains soient écartés du monde du travail. Pour aller du premier vers le second je propose deux nouveaux RSA qui vont fonctionner en même temps que le RSA actuel. En fin de compte le RSA privé demeurera seul. Si je pense qu'à part les aides étatiques il n'y a que la charité c'est parce que je ne comprend pas quel intérêt financier il peut y avoir à financer un RSA. ROI? nul, à moins que ce RSA soit un "prêt". Donc on en revient à de la charité.
Invité jabial Posté 14 août 2010 Signaler Posté 14 août 2010 Sans vouloir être méchant, lire "objectif 2012" me fait bien rire. L'objectif pour les libéraux c'est de préparer le terrain, pas de se présenter à une élection. Le meilleur service qu'un libéral peut rendre c'est de parler entre quatres yeux (jamais en groupe, ça ne marche pas) du libéralisme aux gens qui sont à même de l'écouter - famille et amis proches. On a besoin d'avoir un réservoir de "croyants", pas juste de remporter une élection, ce qui de toute façon serait contre-productif si on perd la suivante. Pour faire le genre de changements dont nous avons besoin, il faut une autre légitimité que seulement 30% de l'électorat.
Invité Berti Posté 14 août 2010 Signaler Posté 14 août 2010 Sans vouloir être méchant, lire "objectif 2012" me fait bien rire. Tu ne crois pas que nous allons remporter les prochaines présidentielles ?! L'objectif pour les libéraux c'est de préparer le terrain, pas de se présenter à une élection. Oui il faut préparer le terrain avant d'envisager de se présenter à une élection. Mais discuter de ce que devrait être un programme politique libéral, c'est justement préparer le terrain non ?
Invité Berti Posté 14 août 2010 Signaler Posté 14 août 2010 Il ne s'agit ni de faire semblant ni d'imaginer une ruse Je ne disais pas que tu voulais tromper ton monde avec ton "nouveau RSA". Je disais que l'Etat aujourd'hui fait semblant d'aider tout le monde mais en réalité pénalise le plus grand monde (il prend 100 et il donne une "aide" de 90). Je disais sinon que je ne crois pas à tes formules mathématiques (ni à aucune) pour déterminer de combien chacun doit être aidé (ou pas). La solidarité, c'est : 1 - Tu vérifie que la personne qui te demande de l'aide ne se fiche pas de toi 2 - Tu évalue sa situation et l'aide dont elle a besoin 3 - Tu vérifie qu'elle fait le nécessaire pour être autonome à moyen terme (qu'elle se bouge le cul quoi) Et quand c'est l'Etat qui s'occupe de la solidarité, ça doit être pareil. Et si on s'imagine qu'une formule mathématique permet de déterminer de combien chacun doit être aidé (résumera les 3 points ci-dessus), on se plante forcément. Donc pour moi, surtout pas de "nouveau RSA", de "revenu universel" (AL) dans un programme libéral.
Serge_de_Libourne Posté 14 août 2010 Auteur Signaler Posté 14 août 2010 Si je pense qu'à part les aides étatiques il n'y a que la charité c'est parce que je ne comprend pas quel intérêt financier il peut y avoir à financer un RSA. ROI? nul, à moins que ce RSA soit un "prêt". Donc on en revient à de la charité. J'ai bien compris que beaucoup sinon tous ici pouvais dire "je ne comprend pas quel intérêt financier il peut y avoir à financer un RSA." Je vais expliquer peu à peu l'intérêt financier. J'y travaille. Le ROI est loin d'être nul mais pour certaines entreprises seulement. La transition par contre va être utile à tous je pense que cela se verra dès la prochain texte que je devrais mettre en ligne aujourd'hui.
Serge_de_Libourne Posté 14 août 2010 Auteur Signaler Posté 14 août 2010 Je vais dans la surenchère sociale avec le RSA choix 3 : 1500 euros à taux plein si salaire de 0,01 euros. (peu probable qu'une personne soit à taux plein car touchant seulement 0,01 euros de salaire). Ce RSA s'ajoute à ce que j'appelais nouveau RSA et que je vais appeler RSA choix 2. Le RSA choix 1 étant le RSA actuel. Pour un salaire inférieur à 2500 euros la formule du calcul du RSA choix 3 est la suivante : 1500-(salaire/2500) x 1500) =RSA Ce RSA permet à ceux qui touchent actuellement le SMIC de recevoir environ 2300 euros suivant la taille et la localisation de l'entreprise au lieu de 1 055,42 euros actuellement. Compte tenu de l'écart c'est fortement incitatif. Je parle de la taille et de la localisation de l'entreprise car les charges salariales varient en fonction de cela. Ces charges seront supprimées et données aux salariés qui le souhaitent. C'est à dire qu'elles ne seront supprimées que pour ceux qui acceptent de signer un contrat de travail libre. L'important écart existant entre les deux va inciter beaucoup à faire évoluer leur contrat de travail. En ce qui concerne la manière de financer ce RSA choix 3 ainsi que d'autres précisions vous pouvez lire : http://www.orvinfait.fr/rsa_choix_3.html Les conséquences de ce nouveau RSA devraient vous intéresser -Conséquences pour ceux qui optent pour le contrat de travail libre : sortie du système social étatique ( il est possible de signer un contrat de travail libre qui n'offre pas le bénéfice du RSA choix 3 mais mon but étant de valoriser le côté très social de mes propositions je n'insiste pas dessus) Je précise que pour moi très social ne veut pas dire socialiste. -Conséquences pour les entrepreneurs : ils négocieront avec chaque salarié le contrat de travail. Ce sera deux intérêts individuels face à face. L'intérêt collectif étant banni de ce face à face. Chacun des signataires pouvant évidemment s'appuyer sur des conseillers. -Dans les entreprises dont tous les salariés auront signé un contrat de travail libre, il ne devrait plus y avoir de syndicat. (Mon but n'étant pas de supprimer les syndicats, c'est juste une conséquence du but que je recherche : une plus grande productivité. Il n'y a pas d'idéologie juste une recherche d'une plus grande productivité. C'est cette recherche d'une plus grande productivité qui va alléger le coût du RSA. Les salariés, plus productifs, seront mieux payés et sortiront naturellement du dispositif RSA) Il est à noter qu'avec mes différents RSA j'augmente la productivité. Cela à un coût mais il y aussi des gains résultant de la hausse de productivité ce qui permettra de calculer combien rapporte les investissements réalisés dans le financement du RSA. Pour moi il est important d'avoir 3 RSA qui fonctionneront en même temps. Cela donne une liberté de choix. Cette liberté de choix va rassurer les citoyens, personne n'est obligé d'accepter le changement. Le premier RSA est le RSA actuel il est là pour rassurer ceux qui ont peur le second RSA (que j'avais appelé nouveau RSA) ne fonctionne pas. Le second RSA permet le plein emploi sans remettre en cause la sécurité sociale à la française beaucoup de monde a peur du changement et a peur de se faire avoir. Le troisième RSA sera là pour motiver certains à commencer à s'émanciper du système social étatique. Les conditions de ce RSA choix 3 pourraient fortement déplaire à ceux qui ne sont pas libéraux, il faut donc s'attendre à des pressions sur les libéraux qui les défendraient, notamment ceux qui se présenteront aux élections. Ce qui permet l'obtention de ce RSA choix 3 : -contrat de travail libre entre les deux parties (non soumis au droit du travail et autres réglementations étatiques ou collectivistes) -absence de cotisation sociale -absence d'aides d'Etat (allocation familiale, allocation logement…) -salaire inférieur à 2500 euros (Là il n'y a plus de brut ce montant correspond à net + cotisations salariales + cotisations patronales des salaires actuels) Il sera possible d'opter pour le contrat de travail libre avec les conditions énoncées ci-dessus même si le salaire total est supérieur à 2500 euros mais je n'insisterai pas là dessus. J'insiste plutôt sur les avancées sociales du projet et les avantages économiques présentés lorsque l'on prend en compte les intérêts individuels sans passer par un collectif. Mon objectif est d'avoir un projet de société qui fonctionne et qui réunisse une large majorité. J'essaye de rassurer en donnant des garanties pour le financement des retraites et le respect des libertés individuelles. (voir le lien que j'ai fourni plus haut)
Invité jabial Posté 14 août 2010 Signaler Posté 14 août 2010 Tu ne crois pas que nous allons remporter les prochaines présidentielles ?! Oui, dingue, non ? Oui il faut préparer le terrain avant d'envisager de se présenter à une élection.Mais discuter de ce que devrait être un programme politique libéral, c'est justement préparer le terrain non ? Je ne parlais pas pour toi, c'est juste la proposition de "nouveau RSA" de Libourne qui m'a fait sauter au plafond. C'est précisément le genre de truc qui fait que le PLD et AL n'auront jamais l'assise militante du LP aux USA. On n'est pas à l'UMP ici bordel. Socialisme dehors.
Serge_de_Libourne Posté 14 août 2010 Auteur Signaler Posté 14 août 2010 Quel est le taux d'imposition marginal ? Quand je parle de rentabilité c'est au niveau des entreprises. Quant aux impôts le but est de les faire aller vers 0. Au niveau de l'emploi j'ai déjà montré que la suppression de Pôle Emploi et de Unedic faisait partie du programme que je défends.
Rincevent Posté 14 août 2010 Signaler Posté 14 août 2010 Quand je parle de rentabilité c'est au niveau des entreprises. Quant aux impôts le but est de les faire aller vers 0. Au niveau de l'emploi j'ai déjà montré que la suppression de Pôle Emploi et de Unedic faisait parti du programme que je défends. Ce n'est pas de ça dont je parle.
Serge_de_Libourne Posté 14 août 2010 Auteur Signaler Posté 14 août 2010 Je ne parlais pas pour toi, c'est juste la proposition de "nouveau RSA" de Libourne qui m'a fait sauter au plafond.C'est précisément le genre de truc qui fait que le PLD et AL n'auront jamais l'assise militante du LP aux USA. On n'est pas à l'UMP ici bordel. Socialisme dehors. Mon but n'est justement pas l'UMP ni le PS. Mon premier RSA entraîne la fin de Pôle Emploi, des missions locales pour l'emploi. Le deuxième RSA prépare la fin du financement des syndicats, la fin du financement de la protection santé par l'Etat, la fin de la retraite par répartition. Et tout cela acceptable par le plus grand nombre. Il n'y a pas augmentation d'impôts mais diminution. Je sais que le nom de RSA te gêne mais je ne pense pas le changer. Regarde bien ce n'est pas du socialisme mais du capitalisme à la fin. Les RSA que je propose ne sont que transitoires. Le RSA sera privatisé, donc la rentabilité du RSA sera calculé au niveau des entreprises. Il y a aura d'ailleurs probablement diverses formules de RSA privé. Ce n'est pas de ça dont je parle. Donc je n'ai pas compris. Donne-moi plus d'explications pour que je puisse te répondre.
Rincevent Posté 14 août 2010 Signaler Posté 14 août 2010 Donc je n'ai pas compris. Donne-moi plus d'explications pour que je puisse te répondre. Quand le salaire du mec touchant le RSA augmente d'un euro, de combien son revenu final augmente-t-il, en tenant compte de la diminution de son"RSA" ?
Serge_de_Libourne Posté 14 août 2010 Auteur Signaler Posté 14 août 2010 Quand le salaire du mec touchant le RSA augmente d'un euro, de combien son revenu final augmente-t-il, en tenant compte de la diminution de son"RSA" ? Pour le RSA choix 3 Pour 1 euro de salaire en plus, le revenu final augmente de 40 cent. Mais cela ne veux pas dire que son impôt est de 60 cent pour 1 euro puisque c'est une aide qu'il reçoit et que cette aide provient de la taxation d'autres. Donc chaque fois qu'il augmente ses revenus de 1 euro il va permettre de diminuer le coût de l'aide de 60 cents. Cela va conduire à diminuer la somme totale pour financer le RSA. Donc les besoins en impôts pour financer le RSA. Le but étant aussi de conduire le coût du RSA aussi bas que possible avant de le privatiser. Quand j'enlève le coût syndical (heures de délégation – grèves) des charges de l'entreprise cela permet d'augmenter les salaires et de diminuer les besoins pour financer le RSA. Pour rappel je finance le RSA en réorientant les aides aux entreprises (65 milliards), donc il n'y a pas d'augmentation d'impôt. Par contre les deux RSA que je mets en place contribuent au plein emploi. Il n y a donc plus besoin de l'UNEDIC et de Pôle Emploi économie totale de 31 milliards d'euros d'économies. De plus mettre tout le monde au travail cela entraîne la création de biens et de services. Ce sont autant de richesses que les français peuvent se partager. Le niveau de vie augmente, les besoins en impôts diminuent. Si tu divises une masse fiscale par un nombre de travailleur plus grand tu diminues aussi la proportion d'impôts payés par chacun. Mon but n'est pas de faire travailler plus pour avoir une augmentation des recettes fiscales. Au contraire. L'objectif est de faire diminuer les raisons de prélever des impôts.
Rincevent Posté 14 août 2010 Signaler Posté 14 août 2010 Pour le RSA choix 3Pour 1 euro de salaire en plus, le revenu final augmente de 40 cent. Le taux marginal d'imposition virtuelle est donc de 60 %. Tu réalises que, bien que moins mauvais que la situation actuelle, ça ne va pas inciter grand monde à se bouger ?
Serge_de_Libourne Posté 14 août 2010 Auteur Signaler Posté 14 août 2010 Le taux marginal d'imposition virtuelle est donc de 60 %. Tu réalises que, bien que moins mauvais que la situation actuelle, ça ne va pas inciter grand monde à se bouger ? Je m'attendais à une réponse de ce style pourtant j'ai bien pris la peine d'expliquer. Le taux marginal d'imposition est l'impôt supplémentaire payé pour une augmentation de la base taxée. http://fr.wikipedia.org/wiki/Taux_d'imposition_marginal Je te démontre qu'au lieu d'augmenter l'imposition diminue au fur et à mesure que les revenus augmentent mais sûr de toi tu ne prends que le début pour me dire que l'impôt augmente. Pour faire bouger les gens avec le RSA choix 3 j'ai une très forte motivation le salaire que touche la personne. Actuellement avec un SMIC net il touche 1 055,42 euros. Je propose qu'il reçoive 2220 euros sans augmenter le coût pour l'entreprise. Plus que doubler le salaire au SMIC cela devrait au bout du compte intéresser quelques personnes. Dans ce revenu il n'y a que 420 euros de RSA choix 3 mais si tu as le temps de lire ce que j'ai écris ici : http://www.orvinfait.fr/rsa_choix_3.html tu devrais que c'est le coût maximal.
Rincevent Posté 14 août 2010 Signaler Posté 14 août 2010 Je te démontre qu'au lieu d'augmenter l'imposition diminue au fur et à mesure que les revenus augmentent mais sûr de toi tu ne prends que le début pour me dire que l'impôt augmente. C'est pour ça que j'ai parlé d'impôt virtuel. Par ailleurs, ce calcul est bien connu de tout statisticien, économètre ou employé de l'INSEE qui se respecte.
Serge_de_Libourne Posté 15 août 2010 Auteur Signaler Posté 15 août 2010 C'est pour ça que j'ai parlé d'impôt virtuel. Par ailleurs, ce calcul est bien connu de tout statisticien, économètre ou employé de l'INSEE qui se respecte. Et si on sortait de la pensée socialiste ! Il me semble que tu es tétanisé par la propagande socialiste. Je sais, pour l'instant, c'est moi que l'on accuse de socialisme mais ce que beaucoup n'ont pas vu c'est que mon objectif est de remplacer les aides socialistes par une aide capitaliste : le RSA privé. J'ai bien conscience que peu savent ce qu'est une aide capitaliste et pensent les capitalistes incapables d'aider par intérêt. Mais il faut ouvrir les yeux : le sponsoring est une aide capitaliste où il y a le double merci et ça fonctionne. Tu devrais savoir que ce qui est enseigné à l'école ce n'est pas du libéralisme. Donc tu devrais te méfier des théories officielles et des affirmations de ceux qui sortent de ce moule socialiste. Tu es intervenu dans cette discussion ou le jury salin est diabolisé: http://www.liberaux.org/index.php?showtopi…57&hl=salin mais as-tu suivi les liens? Si c'est le cas tu as du voir le texte : http://www.quebecoislibre.org/04/040306-5.htm et lu le texte délirant lié. Ce qui me parait très important dans ce que je propose c'est ce que je mets en place le plein emploi. C'est ce qu'un auteur appelle le double merci. Voir : http://www.contrepoints.org/Le-moment-du-double-merci.html Je ne permets pas seulement le double merci en permettant à certains de travailler. Je multiplie également les doubles mercis en proposant des solutions pour augmenter la productivité. (Augmenter la productivité a fait partie de mon métier quand je travaillais pour un bureau d'études et de méthodes. ) Oui! j'aide, mais j'aide dignement et comme tout le monde trouve son intérêt dans le système d'aide que je propose, il peut-être privatisé. C'est une aide capitaliste mais elle est bien plus sociale que les aides socialistes. Comme les capitalistes en veulent toujours plus l'aide est appelée à se développer. (Une fois privatisée, avant il faut réparer les conséquences négatives du socialisme ) Dans une aide socialiste il ne peut y avoir qu'un simple merci (quand il existe). Les aides socialistes conduisent à réduire les coûts et l'aide se transforme non seulement en cauchemar mais aussi en morts. Je montre cela à : http://www.orvinfait.fr/medicaments_non_rembourses.html
Invité Berti Posté 15 août 2010 Signaler Posté 15 août 2010 @SdL, Avec ton système, rien de plus facile que de toucher 1000 euros sans rien foutre. Comment fera tu pour éviter cela ?
Invité Berti Posté 15 août 2010 Signaler Posté 15 août 2010 Je ne parlais pas pour toi, c'est juste la proposition de "nouveau RSA" de Libourne qui m'a fait sauter au plafond.C'est précisément le genre de truc qui fait que le PLD et AL n'auront jamais l'assise militante du LP aux USA. On n'est pas à l'UMP ici bordel. Socialisme dehors. Je ne suis vraiment pas convaincu par le "nouveau RSA" non plus. ça me semble être du même tonneau que le "revenu universel de AL" Mais en discuter ne peut pas faire de mal. SdL a néanmoins raison sur le fait qu'un programme politique libéral ou on dirait que l'Etat n'aidera plus personne est invendable, non ?
Invité jabial Posté 15 août 2010 Signaler Posté 15 août 2010 Non, il a tort. Un tel programme est totalement invendable à court terme, mais il est indispensable pour être crédibles à long terme. Si on dit aux gens ce qu'ils veulent entendre et qu'on adapte notre discours à notre auditoire, à court terme on gagne le fait d'être un peu moins haïs, à moyen terme on gagne peut-être une élection avec une grosse compromission, et à long terme on passe à raison pour des politiciens comme les autres. Si on dit aux gens "sang, sueur, larmes", à court terme on est le diable, à moyen terme on gagne une base de militants stable qui croient en nous, et à long terme on aura une réputation de probité qu'aucun politicien ne pourra égaler, ce qui nous permettra, d'une part d'avoir une chance d'arriver au pouvoir, quoique bien plus tard, et d'autre part, et c'est ce qui est le plus important, de pouvoir s'en servir pour changer le monde et pas juste pour jouer aux seigneurs féodaux. Même si une vision "politicienne" du libéralisme nous permettait de remplacer un des grands partis et donc d'être élus une fois sur deux, ça ne m'intéresserait pas car si on arrive au pouvoir par ce biais, il faut bien voir qu'avec le genre de militants et de candidats qu'on aura sélectionnés, notre parti n'aura jamais d'autre but que d'être réélu, et la boucle sera bouclée. Le plus gros danger c'est ça, pas de ne pas être élu. Le pouvoir pour le pouvoir n'attire que les psychopathes.
Arturus Posté 15 août 2010 Signaler Posté 15 août 2010 SdL a néanmoins raison sur le fait qu'un programme politique libéral ou on dirait que l'Etat n'aidera plus personne est invendable, non ? La question n'est pas 'qu'est-ce qui est vendable?' mais 'quelles sont nos convictions?', ie 'qu'est-ce qui est juste?'. Après je ne dis pas non plus qu'on puisse passer à une aide=0 en 24h chrono, car là ça ne serait pas crédible selon moi. Mais en quelques années c'est largement jouable. Si on dit aux gens ce qu'ils veulent entendre et qu'on adapte notre discours à notre auditoire, à court terme on gagne le fait d'être un peu moins haïs, à moyen terme on gagne peut-être une élection avec une grosse compromission, et à long terme on passe à raison pour des politiciens comme les autres. Si on dit aux gens "sang, sueur, larmes", à court terme on est le diable, à moyen terme on gagne une base de militants stable qui croient en nous, et à long terme on aura une réputation de probité qu'aucun politicien ne pourra égaler, ce qui nous permettra, d'une part d'avoir une chance d'arriver au pouvoir, quoique bien plus tard, et d'autre part, et c'est ce qui est le plus important, de pouvoir s'en servir pour changer le monde et pas juste pour jouer aux seigneurs féodaux. +1 Il faut être capable de dire au gens de manière nette que ce qu'ils ne payaient pas depuis 30 ans, (c'était "gratuit" ), et bien ils vont devoir le payer demain. Quitte à passer pour de gros salauds sans coeur au départ mais il faudra faire de la pédagogie et leur expliquer que ce n'est que justice que de payer pour le service qu'on utilise. Il faut être fermes sur nos convictions et jouer cartes sur tables avec nos militants/sympathisants. Cette base ne pourra alors que s'élargir. N'oublions pas que ce qui nous distingue des autres, c'est que nous voulons accéder au pouvoir…pour le laisser!
Serge_de_Libourne Posté 15 août 2010 Auteur Signaler Posté 15 août 2010 Même si une vision "politicienne" du libéralisme nous permettait de remplacer un des grands partis et donc d'être élus une fois sur deux, ça ne m'intéresserait pas car si on arrive au pouvoir par ce biais, il faut bien voir qu'avec le genre de militants et de candidats qu'on aura sélectionnés, notre parti n'aura jamais d'autre but que d'être réélu, et la boucle sera bouclée. Le plus gros danger c'est ça, pas de ne pas être élu. Le pouvoir pour le pouvoir n'attire que les psychopathes. C'est un risque réel auquel il faudra réfléchir pour l'éviter mais tu vas le voir ce n'est pas en faisant la politique de l'autruche que tu l'éviteras. Tu souhaites que les libéraux arrivent au pouvoir pour longtemps, moi aussi. Toi tu crois que ce n'est pas possible avant longtemps, moi, je n'ai aucune croyance. Je me fixe des objectifs ambitieux. C'est le meilleur moyen pour donner son maximum. Tu es pour la sueur or si l'on se fixe un but que l'on peut facilement atteindre il y a toutes les chances pour que l'on n'ait pas à donner son maximum. Pour ma part je souhaite faire le maximum pour que la société dans laquelle je vis évolue. J'y travaille avec mon portail. Je viens ici non pas pour convaincre que je possède la vérité mais pour débattre échanger des arguments et finalement faire évoluer ma réflexion et ma pensée. Si j'estime que les arguments présentés et qui contredisent ma position sont valables alors je fais évoluer ma position. Par contre tant qu'il me semble que ma position est bonne, je la défends. Lors de ma première intervention ici je défendais la création d'un secteur quaternaire basé sur la TVA sociale: http://www.liberaux.org/index.php?showtopic=43621 Depuis, j'ai classé ces idées sur mon portail dans un livre que j'ai intitulé "Economie : à ne pas faire" http://www.orvinfait.fr/economie_a_ne_pas_faire.html et dans chaque page de ce livre j'explique pourquoi j'ai déclassé certaines idées. Lorsque je suis intervenu ici je pensais que la TVA sociale pouvait être une idée libérale car je l'avais vu sur le blog d'une personne qui se présentait sous l'étiquette du PLD un billet sur ce sujet. AL et le PLD tendent aujourd'hui à se rapprocher du centre. Or Jean Arthuis qui est un membre éminent du centre est aussi un des promoteurs de la TVA sociale. De plus je pense que le revenu universel n'est pas libéral. Si nous laissons se créer une formation politique étiquetée "centriste et libérale", les citoyens seront renforcés dans l'idée que le libéralisme est lié à la droite et ton idée de te battre sur long terme pour une organisation vraiment libérale, demeurera un rêve à long terme pour très longtemps. Je viens de lire ton article : <<Réponse aux objections de Van Dun contre l’interprétation libertarienne classique du principe de non-agression>> http://www.contrepoints.org/Reponse-aux-ob…de-Van-Dun.html et il s'avère que je suis entièrement d'accord avec les idées que tu y défends. Dans ton texte tu écris "De fait, il apparaît qu’il essaie de toutes ses forces de justifier la vision européenne des contrats de travail, c’est-à-dire qu’on possède son emploi." Nous sommes d'accord mais si nous disons aux salariés: "Changez de vision, car elle n'est pas juste" nous ne serons pas écoutés. Dans mes propositions il y a la possibilité de souscrire un contrat de travail libre afin de bénéficier du salaire complet au lieu du salaire net mais je doute que face à la peur d'être licencié du jour au lendemain sans raison, de ne plus pouvoir bénéficier de la sécurité sociale étatique et de la retraite par répartition, ma proposition de contrat de travail libre soit facilement applicable. Alors pourquoi le proposer si je sais que cela n'intéressera que peu de monde? Tout simplement parce que je propose une forte motivation qui va permettre à quelques-uns de franchir le pas et leur exemple concret éclairera tous les autres. Je te rappelle que le financement des RSA que je propose n'entraîne aucune augmentation d'impôts puisqu'il s'agit d'un transfert des aides aux entreprises. Montant d'aides que je vais fortement réduire avant de privatiser le RSA. Donc au final c'est un système vraiment libéral que je propose. Avec le RSA choix 2 qui est de 1000 euros à taux plein je prépare le terrain en permettant le plein emploi. Il n'est possible d'obtenir le RSA choix 2 qu'en prenant un emploi. Ce RSA choix 2 s'accompagne de la fin du SMIC et du temps de travail décrété par l'Etat. C'est un premier pas. Avec ce RSA choix 2 ton affirmation : "Eh bien, la secrétaire quitterait son emploi et en trouverait un autre dans la journée" sera en partie vraie. Elle pourrait trouver du travail dans la journée mais le contrat de travail ne le permettra pas il faudra toujours donner un préavis. Le contrat de travail tel qu'il est pensé aujourd'hui sera alors décrédibilisé. Le RSA choix 3 va plus loin. Il est de 1500 euros à taux plein. Il n'est possible de l'obtenir qu'en souscrivant un contrat de travail libre. Ce qui correspond à tes souhaits. L'histoire est riche d'enseignement, Frédéric Bastiat a écrit de bonnes choses mais il est mort depuis longtemps sans que pour autant ce qu'il a écrit soit intégré dans la pensée d'une majorité.
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