Aller au contenu

Et si c'était elle ?


Invité rogermila

Messages recommandés

Posté

MAM ministre, ça aurait du chien. Bon, ça ne changerait rien au merdoiement général, mais ce serait certainement plus efficace que Borloo pour foutre la zizanie au centre.

Invité jabial
Posté

Hors cohabitation, c'est pas important de savoir qui est premier ministre. C'est le président qui fait la politique.

Posté
Hors cohabitation, c'est pas important de savoir qui est premier ministre. C'est le président qui fait la politique.

Certes, mais parlons de politique politicienne : Chirac-Giscard, ou Mitterand-Rocard, ce sont des cas emblématiques tout de même. Chirac a plus ou moins contribuer à faire perdre Giscard, et Rocard, champion de la gauche (le DSK de l'époque) a été politiquement assassiné par Mitterrand.

Mitterrand, concurrent de Rocard, à l'époque, dans les années 1970 : personne ne donnait de chances au premier, quand l'autre était le champion de la gauche.

Puis, lors de la cohabitation Mitterrand-Balladur, est-ce un hasard si le conseiller Jacques Pilhan, qui avait fait roi Mitterand en 88, prend parti pour Chirac, pour l'aider à gagner en 1995? Pilhan réussit, contre toute attente, à faire élire Chirac en 1995, puis se plante royalement en 1997 lors de la dissolution.

Sarkozy, après son soutien infructueux à Balladur en 1995, se retrouve boss du RPR par interim (après la démission brutale de Séguin), conduit la liste européenne de son parti en 1999 et se fait sévèrement latter par la liste de droite anti-europénne, et se retire de la vie politique nationale. A l'époque, qui aurait parié que Sarkozy se retrouverait président en 2007?

Bref : la politique politicienne demande de s'intéresser à des choses auxquelles nous n'avons malheureusement accès qu'a posteriori.

Posté

J'ajoute que sous Chirac - Villepin, ce dernier avait en grande partie les coudées franches, le premier se remettant de son "petit" problème de santé.

Posté
J'ajoute que sous Chirac - Villepin, ce dernier avait en grande partie les coudées franches, le premier se remettant de son "petit" problème de santé.

Etant surtout son ancien secrétaire général de l'Elysée, au delà de son petit problème de santé, on peut comprendre que lui soit laissées les coudées franches.

Invité rogermila
Posté
MAM ministre, ça aurait du chien. Bon, ça ne changerait rien au merdoiement général, mais ce serait certainement plus efficace que Borloo pour foutre la zizanie au centre.

Que ce soient MAM ou Borloo, on pourra dire, qu'ils auront réussi à se hisser à un poste qui dépasse leur niveau d'incompétence.

  • 2 weeks later...
Invité rogermila
Posté

Aux dernières novelles la cote de MAM remonterait car Borloo est très très mal, à cause de sa gestion calamiteuse de la pénurie d'essence.

Il a pu faire illusion dans les salons, en jouant le côté cool et consensuel : "pote avec tout le monde"; mais là, sur du lourd, son incompétence explose à la gueule de Sarkozy et Fillon.

Pour lui c'est terminé. Par charité, on va peut-être lui proposer un poste de sous-secrétaire à la famille ou aux handicapés.

Posté
Pour lui c'est terminé. Par charité, on va peut-être lui proposer un poste de sous-secrétaire à la famille ou aux handicapés.

C'est tout ce qu'il mérite.

Ou, plus à propos, de retourner au palais … Bourbon.

Posté
C'est tout ce qu'il mérite.

Ou, plus à propos, de retourner au palais … Bourbon.

y a quoi au palais Bourbon ? Des rois sans tette ?

Posté
y a quoi au palais Bourbon ? Des rois sans tette ?

"bourbon", "borloo", le rapprochement est évident

Bourbon.jpg

(Palais Bourbon = Assemblée Nationale)

  • 2 weeks later...
Invité rogermila
Posté
"bourbon", "borloo", le rapprochement est évident

Après avoir été déstabilisé par la gestion des carburants, il contre-attaque et se repositionne.

Donné favori pour Matignon, Jean-Louis Borloo a une tâche difficile : tenir son statut de "premier ministrable"

M. Borloo en a néanmoins profité sur Canal+ pour insister sur son profil social. "Moi ce que j'ai entendu de la rue, et d'une manière générale de la crise, c'est que plus il y a de crises, plus il y a besoin de justice sociale, de justice fiscale, de respect".

M. Borloo a appelé à "reprendre le chemin de la cohésion sociale", "bâtir avec tous les partenaires un développement accéléré sur le logement, la qualification de la jeunesse", à "tendre la main aux plus fragiles" et "considérer que la richesse d'un pays ce sont ses ressources humaines".

:icon_up:

http://www.lemonde.fr/politique/article/20…#ens_id=1401677

Posté
Après avoir été déstabilisé par la gestion des carburants, il contre-attaque et se repositionne.

Manifestement, pour 2011, le caramel à la moraline sera préalablement imbibé de whisky.

Posté

Que ce soit MAM, Coppé ou Borloo ça n'a pas vraiment d'importance pour la fonction en elle même. Ce qui est en jeu c'est l'élection présidentielle ; Coppé se prépare pour 2017, Borloo j'en parle même pas. MAM par contre… la mettre à Matignon pour la disqualifier est envisageable.

Le problème pour Sarko c'est surtout Fillon. S'il le sort maintenant il se met un candidat "sérieux" dans les pattes pour 2012. Je ne vois personne d'autre qui peut raisonnablement menacer Sarko à droite ; il sera le 1er premier ministre à sortir renforcé de cette fonction depuis longtemps. Demiedepin est un gratte-papier sans légitimité ni expérience électorale d'aucune sorte mais que la droite encore "chiraquienne" pourrait malgré tout être tentée de porter au pouvoir comme "un coup d'attente" plutôt que de risquer de voir Grausscane (s'il se présente) remplir cette fonction de fausse alternance si chère aux français. Bayrouth au centre est grillé depuis sa main tendue à Ségolène Ténardier.

et s'il gardait Fillon ?

Invité rogermila
Posté
Que ce soit MAM, Coppé ou Borloo ça n'a pas vraiment d'importance … Borloo j'en parle même pas……………….

C'est quand même inquiétant.

Ce c… envisage maintenant un "Grenelle de la fiscalité".

Il devient complètement dangereux.

Dans un entretien qui paraît dans Le Parisien du mardi 2 novembre, J.L. Borloo, l'actuel ministre de l'écologie se dit favorable à ce que la méthode employée lors du Grenelle de l'environnement soit étendue à d'autres projets de réforme, comme celui sur la fiscalité. :icon_up:

"Près de 90 % des Français approuvent cette méthode de négociation à cinq entre Etat, associations, collectivités, syndicats, entreprises.

Le Grenelle est non seulement devenue une formidable marque de fabrique mais surtout le symbole de la démocratie participative… pour de vrai", vante-t-il.

http://www.lemonde.fr/politique/article/20…#ens_id=1401677

Posté

On nous bassine avec la course de Borloo pour Matignon. Je ne vois pas pourquoi il aurait besoin d'être 1er ministre pour "organiser" ce grenelle ; il ne l'était pas pour celui sur l'environnement. Ca me paraît un peu court comme "programme" de séduction.

Posté

Jean-Louis Bonneteau, "pas vu pas pris jt'embrouille".

L’actuel ministre de l’Écologie est le joker pressenti par Sarkozy pour 2012. Sa mission: amasser des voix d’écolos de droite et piquer les électeurs qui restent à Bayrou.

Jean-Louis Borloo est ami de la terre entière, car c’est un grand écologiste. Copain de classe de Vincent Bolloré, qui deviendra l’excellent ami de Sarkozy, il aura embrassé pêle-mêle, et entre autres, Michel Coencas, Bernard Tapie, Patricia Barbizet — numéro 2 du groupe Pinault —, Baudouin Prot — directeur général de BNP Paribas —, Henri de Castries — président du directoire d’AXA —, Jean-Charles Naouri — patron de Casino. Et il reste un proche de toutes ces excellentes personnes.

Borloo, donc. Avant de faire ministre de l’Écologie, Jean-Louis — tout le monde l’appelle Jean-Louis, tout le monde le tutoie — a été l’un des avocats d’affaires les mieux payés au monde, selon le magazine spécialisé Forbes. Normal. Dès le début des années 1980, époque où la gauche réhabilite le capital et les «entrepreneurs», Borloo rachète ou aide à racheter des boîtes en faillite. Deux coups de Ripolin, et l’on revend beaucoup, beaucoup plus cher.

Pour bien réussir dans ce domaine, il faut connaître les tribunaux de commerce, et tutoyer. Borloo fait la rencontre de deux esthètes tutoyeurs, Tapie d’un côté, Coencas de l’autre. L’un de leurs points communs, c’est qu’ils finiront en taule. Tapie pour avoir truandé le match de foot Valenciennes-Marseille de 1993. Et Michel Coencas pour un nombre impressionnant de carambouilles. Mais Borloo a pour lui les yeux de Chimène: «Michel a toujours eu les RG sur le dos, mais c’était le seul capable d’arriver sur un coup de téléphone pour reprendre une fonderie1.»

Ni vu ni connu, j’t’embrouille.

Après avoir gagné des montagnes de bel argent, Borloo décide de se lancer en politique, et conquiert en 1989 la ville de Valenciennes, sinistrée. Borloo demande à Coencas de prendre la direction du club de foot local. Ce qui donne au match bidonné de 1993 l’apparence d’une reconstitution de ligue dissoute. Borloo est maire. Tapie est le patron de l’OM et grand corrupteur des joueurs de Valenciennes. Coencas est le proprio du club corrompu. Comme Coencas est un seigneur, dès qu’il apprend, officiellement du moins, les faits, il se précipite dans la chambre d’un joueur et lui dit: «Si tu me baratines, je te tire une balle dans le genou2…»

Poursuivons. Jean-Louis est riche, maire, et sera bientôt député. Mais nous sommes en 1990, grâce à un petit flash-back, à un moment de doute affreux. Mitterrand a été réélu en 1988, et Jean-Louis, qui n’est pas devin, se demande si la gauche ne va pas rester en place encore dix ans. C’est long.

En 1991, il entre dans une combine mitterrandienne connue sous le nom de Génération Écologie, avec Brice Lalonde et Tazieff, avant d’abandonner le rafiot comme on jette un Kleenex. C’est que la droite a de beaux postes à pourvoir. En 1993, le voilà député. Devenu UDF, il est porte-parole de Bayrou à la présidentielle de 2002, qu’il lâche aussitôt pour devenir radical, c’est-à-dire blanc à l’intérieur. Claude Chirac, la fifille, défend sa cause avec une belle ardeur auprès de papa, et Borloo devient tour à tour ministre de la Ville — comme le fut Tapie —, ministre de l’Emploi, ministre du Logement, etc.

Un esbroufeur, lui? Le 25 octobre 2005, il annonce la construction de 20000 à 30000 «maisons à 100000 euros» par an. Télés, radios, journaux, fanfare. Deux ans plus tard, on ne parle plus que de 800 maisons par an, pour 120 000 euros chacune. En avril 2009, un journaliste du Parisien rencontre à Nogent des gogos floués, qui se voient proposer des «maisons à 100 000 euros» qui valent en réalité 200 000 euros. Bah!

Tôt rallié à Sarkozy, Borloo devient en 2007 son ministre de l’Économie. Il est heureux, car c’est le meilleur tremplin pour Matignon, son ambition la plus avouable. Mais Juppé, battu aux législatives, libère malgré lui le ministère de l’Écologie, et Borloo est obligé de roquer, en pleurnichant dans les couloirs. Pour lui, l’Écologie est comme une rétrogradation. Mais il rebondit, car tel est le destin du bateleur de foire. Le Grenelle de l’environnement? Un triomphe, une « révolution écologique » que le monde entier nous envie. Le fiasco de Copenhague sur le climat ? Une «réussite extraordinaire». And so on.

Ce brave garçon entend se présenter au premier tour de la présidentielle de 2012, pour incarner une droite sympa, tutoyeuse, écolo à mort. Pour fixer un électorat qui se reporterait sur Sarko au second tour. Pour baiser Bayrou et les Verts. Pour entuber le monde entier en trinquant à la santé de la planète. Mais quel talent!

http://anonym.to/?http://www.charliehebdo.fr/politique

Posté
Jean-Louis Bonneteau, "pas vu pas pris jt'embrouille".

Jean-Louis Bonnetoo, plutôt.

Invité rogermila
Posté
Je ne vois pas pourquoi il aurait besoin d'être 1er ministre pour "organiser" ce grenelle

:icon_up:

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...