Rincevent Posté 24 novembre 2010 Signaler Posté 24 novembre 2010 1° L'État n'a tout simplement pas à prendre de décision concernant les pratiques religieuse des gens. Aucune. C'est ça, la laïcité bien comprise. Avorter fait partie de la vie bonne telle que la définit la religion progressiste. Hu hu hu.
Esperluette Posté 24 novembre 2010 Signaler Posté 24 novembre 2010 Pour s'assurer que chacun correspond bien à son identité présumée, je propose d'interdire les gants sur le territoire. C'est quand même fantastique comment on peut transformer l'absence d'interdiction en une obligation. C'est magique.
Wallace Posté 24 novembre 2010 Signaler Posté 24 novembre 2010 Tu prends tout cela trop à coeur. Beh pas particulièrement, mais le sujet m'intéresse parce que dans les 2-3 pays arabes que j'ai fait, j'ai toujours fait attention à ne pas choquer la population locale. Enfin, la prochaine fois, je me balladerai avec une fille de l'Est mie dénudée aux bras dans les rues de Dubaï, je verrai si Chitah se fend d'un ptit post pour prendre ma défense ! Sinon tu ne répond pas aux questions que je t'ai posé. Erreur, la justice est aussi exemplaire, ça fait partie de son rôle, Non, la justice est juste. Une justice exemplaire c'est une justice qui répond à un impératif de rapidité, de séduction de la société. C'est une justice politique qui veut faire passer un message autre que la stricte application du droit et de la jurisprudence. S'il y a bien un rôle qu'une justice libérale n'a pas, c'est bien celui de faire des exemples. et le reste des tes délires de massacres aveugles n'a aucun rapport avec le couscous, la prof en question a commis une agression, la condamner n'a rien d'anormal et n'a aucun rapport avec une punition collective. Je tourne ta phrase dans tous les sens et je ne la comprend pas. Mes délires de massacres aveugles ? Mais de quoi parles -tu ? Quand aux règles de décences qui selon les cas seraient parfaitement objectives en France Implicitement elles le sont, tout cela est parfaitement objectif. Quelqu'un qui est éduqué fait vite la différence entre l'indécence et ceux qui se donnent le genre de l'indécence. (auquel cas, je veux qu'on m'explique l'impunité totale des milliers de collégiennes habillées en putes) Mais c'est un argument de papy qui regarde la sortie des collèges et va à sa réunion du rotary club. Va voir les putes au bois de Boulogne et tu verras que la façon dont elles sont vêtues n'a rien à voire avec les collégiennes dont tu parles. Sors un peu et visite le monde qui t'entoure. Je suis prêt a entendre des arguments de décence et de savoir vivre de ceux qui l'appliquent et le prônent dans tous les cas, pas de ceux qui s'en servent comme argument pour cibler une population en particulier tout en défendant le droit a l'expression libre de l'indécence la plus notoire quand elle n'est pas musulmane. Je l'attendais celle là: "si t'aimes pas voir les femmes voilées intégralement, t'es un facho islamophobe catho tradi prout prout". Que celui qui est prêt a se battre pour défendre le droit des musulmanes a porter le hijab vienne me dire que le voile intégral n'est pas décent en France et je l'écouterai, celui qui veut interdire le voile intégral et qui n'a visiblement pas l'intention de s'arrêter la n'a certainement pas la décence comme motif principal. Est ce que tu as lu ce que j'ai écrit ? Ce que tu racontes me stupéfie.
san Posté 25 novembre 2010 Signaler Posté 25 novembre 2010 Je reprends à sans visage, pas d'identification individuelle, donc pas de Droit. Formule un peu trop lapidaire et absconse qui, à la relecture des échanges qui ont suivi, peut être précisée par la question de savoir comment sans identification puis je être reconnu responsable de mes actes dans l'espace publique ? Pour répondre je crois qu'il conviendrait de distinguer liberté privée de liberté publique nécessairement règlementée, comme par exemple le fait (même aux states) de devoir afficher une plaque minéralogique sur tout véhicule automobile utilisé sur la voie publique. Il me semble que quiconque évoluant dans l'espace publique doit pouvoir être reconnu ou être reconnaissable pour être civilement responsable des actes qu'il y commet. Sans identification pas de responsabilité, sans responsabilité pas de liberté réelle. Ce qui rejoint : …je veux bien qu'on dise que cacher son visage est un trouble a l'ordre public quand ce déguisement vise a cacher son identité.
neuneu2k Posté 25 novembre 2010 Signaler Posté 25 novembre 2010 Mais c'est un argument de papy qui regarde la sortie des collèges et va à sa réunion du rotary club. Tiens, d'un seul coup, la décence n'est plus un critère objectif et doit se plier a la mode hypersexuelle de la jeunesse, par contre, quand c'est a des réactions (peut être exagérées) a celle ci, d'un seul coup, ça redeviens un critère objectif, c'est curieux. Je l'attendais celle là: "si t'aimes pas voir les femmes voilées intégralement, t'es un facho islamophobe catho tradi prout prout". Tu a du me confondre avec quelque'un d'autre, d'autant plus que si il y a un endroit ou le voile ne choque pas du tout, c'est dans une église Est ce que tu as lu ce que j'ai écrit ? Ce que tu racontes me stupéfie. Est tu trop stupéfié pour répondre a la question qui fâche: maintenant que le voile intégral est interdit, c'est fini, on peut arrêter d'emmerder les filles voilées mais non intégralement, et au passage supprimer la loi inique sur les signes religieux 'ostensibles', oui ou non ?
José Posté 25 novembre 2010 Signaler Posté 25 novembre 2010 …on peut arrêter d'emmerder les filles voilées mais non intégralement, et au passage supprimer la loi inique sur les signes religieux 'ostensibles', oui ou non ? Comme tu y vas.
free jazz Posté 25 novembre 2010 Signaler Posté 25 novembre 2010 Enfin pour les anarcaps, je doute que ce soit économique de devoir avoir du personnel féminin en permanence et dans toutes les procédures légales pour pouvoir demander à une femme en burqa de dévoiler ponctuellement son visage. La première chose que les libertariens demandent en l'occurence, c'est la pleine jouissance de leur propriété qui comporte le droit d'exclusion et la liberté d'établir le règlement interne. L'appréciation de l'intérêt général y est soumis au jugement du propriétaire, en fonction du goût de sa clientèle et de son propre intérêt privé. Il reviendrait donc au propriétaire d'exclure ou d'autoriser l'entrée du magasin aux niqabs. Si ce type de relations sociales est soustrait à la sphère de la législation et remis dans celle de la société civile, l'ensemble du carcan légal et administratif est desséré. L'affaire se trouvera désormais entre les mains des acteurs privés et du consensus dominant dans les moeurs. Or dans un marché libre, ce sont les préjugés privés et les discriminations raisonnables qui remplacent la volonté arbitraire de l'Etat. Il faut dire qu'en l'absence d'intervention de l'Etat empêchant le libre cours des interactions individuelles, les procédures légales s'en trouveraient grandement simplifiées. Ce qui est une façon de dire que la quantité de violence légale pour aboutir à la coopération sociale diminue, là où la solution étatique provoque frustrations et conflits dans la population. Toutefois comme le signale neuneu, cette situation de gestion de la violence privée n'évacue en rien la question communautarienne, puisque la force d'adhésion de l'opinion aux préjugés ou à une fatwa est bien supérieure à la force d'adhésion des citoyens à la loi républicaine.
neuneu2k Posté 25 novembre 2010 Signaler Posté 25 novembre 2010 Toutefois comme le signale neuneu, cette situation de gestion de la violence privée n'évacue en rien la question communautarienne, puisque la force d'adhésion de l'opinion aux préjugés ou à une fatwa est bien supérieure à la force d'adhésion des citoyens à la loi républicaine. Tout a fait, mais il ne s’agit pas de l’évacuer, mais de la ramener a un communautarisme positif plutôt que revendicatif. Si un droit commun minimal est nécessaire à la justice et aux relations entre communautés, je doute qu’une religion civique, et encore moins son absence, puisse être universelle, chaque communauté a besoin de sa religion civique pour garantir son existence en tant que société, et la fondation de cette religion civique ne peut venir que du communautarisme des valeurs, de la volonté des gens aux valeurs proches de créer une société de promotion de la vertu. C’est la base de la critique républicaine du libertarianisme, sauf que cette critique républicaine oublie que la république moderne n’est certainement pas la seule religion civique possible.
Esperluette Posté 25 novembre 2010 Signaler Posté 25 novembre 2010 A propos de militantisme vestimentaire : «Mettre une jupe c'est un acte militant, dans le quotidien, sur le lieu de travail, dans la rue, chez soi, car aujourd'hui tous ces espaces sont des espaces de danger pour les femmes», a-t-elle dit. «On a touché près de 500.000 personnes sur Facebook et il y a 200 personnes par minute qui adhèrent», a-t-elle affirmé. «La jupe est bien un symbole de la résistance», selon elle ajouté. NPNS entend marquer la journée contre les violences faites aux femmes sur le thème «en jupes et pas soumises».
free jazz Posté 25 novembre 2010 Signaler Posté 25 novembre 2010 Tout a fait, mais il ne s’agit pas de l’évacuer, mais de la ramener a un communautarisme positif plutôt que revendicatif.Si un droit commun minimal est nécessaire à la justice et aux relations entre communautés, je doute qu’une religion civique, et encore moins son absence, puisse être universelle, chaque communauté a besoin de sa religion civique pour garantir son existence en tant que société, et la fondation de cette religion civique ne peut venir que du communautarisme des valeurs, de la volonté des gens aux valeurs proches de créer une société de promotion de la vertu. C’est la base de la critique républicaine du libertarianisme, sauf que cette critique républicaine oublie que la république moderne n’est certainement pas la seule religion civique possible. A la décharge de la philosophie républicaine classique du Bien commun raisonnable, il faut noter que la forme républicaine dévoyée (agressive et hyper centralisée) que l'on connaît en France dérive plutôt des lubies révolutionnaires de la secte jacobine. Mais quand on parle de cette religion citoyenne, convenons aussi qu'il s'agit d'un astre malade et d'une oligarchie obèse qui se dilue à force de vouloir s'universaliser, y compris en engloutissant des résidus de n'importe quoi (humanitarisme, multiculturalisme, etc). Je pense que la mystique républicaine, tout comme l'islam sont deux universalismes malades. En revanche contrairement à ceux qui disent que la république est un enfer laïcard-islamophobe opprimant les minorités et qu'en comparaison, une société libertarienne serait super islamophile, je reste très réservé sur cette vision, à la fois caricaturale et trop optimiste. Caricaturale, car de nombreux musulmans aspirent à un compromis avec la république. Trop optimiste car comme je l'ai dit, la force des préjugés et des vices privés dépasse de beaucoup en persuasion les normes démocratiques qui tendent vers le nivellement et le relativisme.
san Posté 25 novembre 2010 Signaler Posté 25 novembre 2010 La première chose que les libertariens demandent en l'occurence, c'est la pleine jouissance de leur propriété qui comporte le droit d'exclusion et la liberté d'établir le règlement interne. L'appréciation de l'intérêt général y est soumis au jugement du propriétaire, en fonction du goût de sa clientèle et de son propre intérêt privé. Il reviendrait donc au propriétaire d'exclure ou d'autoriser l'entrée du magasin aux niqabs. Si ce type de relations sociales est soustrait à la sphère de la législation et remis dans celle de la société civile, l'ensemble du carcan légal et administratif est desséré. L'affaire se trouvera désormais entre les mains des acteurs privés et du consensus dominant dans les moeurs. Or dans un marché libre, ce sont les préjugés privés et les discriminations raisonnables qui remplacent la volonté arbitraire de l'Etat. Il faut dire qu'en l'absence d'intervention de l'Etat empêchant le libre cours des interactions individuelles, les procédures légales s'en trouveraient grandement simplifiées. Ce qui est une façon de dire que la quantité de violence légale pour aboutir à la coopération sociale diminue, là où la solution étatique provoque frustrations et conflits dans la population. Toutefois comme le signale neuneu, cette situation de gestion de la violence privée n'évacue en rien la question communautarienne, puisque la force d'adhésion de l'opinion aux préjugés ou à une fatwa est bien supérieure à la force d'adhésion des citoyens à la loi républicaine. Je comprends mais j'ai encore bien du mal à conceptualiser globalement une société entièrement privatisée et sans espace publique (je n'ai pas encore lu Rothbard). Toutefois j'imagine que même dans le cadre du "tout privé", les espaces comme un magasin, les rues ou les routes sont disons semi-publiques non ? Et donc dans de tels espaces, comment reconnaître la responsabilité individuelle des actes commis par une personne qu'on ne peut identifier d'un simple coup d'oeil ? Les voitures ne seraient elles plus immatriculées ? Qu'on établisse qu'une règle imposée autoritairement est moins de force d'adhésion qu'une règle librement choisie je n'en doute pas un seul instant. Mais n'aboutirons nous tout simplement pas au même résultat final ? C'est à dire la nécessité de pouvoir identifier l'individu pour lui reconnaître la responsabilité de ses actes ? Je précise bien que je ne parle pas du port d’un simple foulard qui découvre, voire souligne, les traits du visage ou des signes ostentatoires d'appartenance à une communauité. Mais bien du fait de masquer délibérément son visage dans un espace publique ou semi-publique.
Johnnieboy Posté 25 novembre 2010 Signaler Posté 25 novembre 2010 Je comprends mais j'ai encore bien du mal à conceptualiser globalement une société entièrement privatisée et sans espace publique (je n'ai pas encore lu Rothbard). Toutefois j'imagine que même dans le cadre du "tout privé", les espaces comme un magasin, les rues ou les routes sont disons semi-publiques non ? Et donc dans de tels espaces, comment reconnaître la responsabilité individuelle des actes commis par une personne qu'on ne peut identifier d'un simple coup d'oeil ? Les voitures ne seraient elles plus immatriculées ? Qu'on établisse qu'une règle imposée autoritairement est moins de force d'adhésion qu'une règle librement choisie je n'en doute pas un seul instant. Mais n'aboutirons nous tout simplement pas au même résultat final ? C'est à dire la nécessité de pouvoir identifier l'individu pour lui reconnaître la responsabilité de ses actes ? Je précise bien que je ne parle pas du port d’un simple foulard qui découvre, voire souligne, les traits du visage ou des signes ostentatoires d'appartenance à une communauité. Mais bien du fait de masquer délibérément son visage dans un espace publique ou semi-publique. En fait, ton problème, c'est juste de considérer que les gens son a priori des criminels ou des délinquants. Et puis, je t'assure que rien qu'en changeant ma coupe de cheveux et en enlevant mes lunettes, je deviens une autre personne et je ne suis plus facilement identifiable au premier coup d'oeil. Il existe des tas d'artifices pour modifier son visage et se dissimuler. Un Japonais qui avait tué son professeur particulier d'anglais a réussi à se cacher durant des années en modifiant ses traits : C'est dommage que je ne retrouve pas son avis de recherche avec sa bonne dizaine d'apparences différentes. edit : trouvé
san Posté 25 novembre 2010 Signaler Posté 25 novembre 2010 En fait, ton problème, c'est juste de considérer que les gens son a priori des criminels ou des délinquants. Et puis, je t'assure que rien qu'en changeant ma coupe de cheveux et en enlevant mes lunettes, je deviens une autre personne et je ne suis plus facilement identifiable au premier coup d'oeil. Il existe des tas d'artifices pour modifier son visage et se dissimuler. Un Japonais qui avait tué son professeur particulier d'anglais a réussi à se cacher durant des années en modifiant ses traits Quand je parle de reconnaissance de responsabilité j'inclus également les responsabilités positives et pas seulement les actes délinquants. Qu'il y ait inévitablement possibilité de déviance j'en convient tout à fait. Il y aura toujours des malins pour trouver des failles, comme mettre de la laque à cheveux sur ses plaques d'immatriculation. Il demeure qu'il y a une différence entre cacher volontairement son identité en sachant que c'est un délit et la permission de le faire en toute impunité. La question dans le cadre de ton exemple est quelle est la motivation qui est derrière le besoin de masquer son identité ?
Esperluette Posté 25 novembre 2010 Signaler Posté 25 novembre 2010 Je précise bien que je ne parle pas du port d’un simple foulard qui découvre, voire souligne, les traits du visage ou des signes ostentatoires d'appartenance à une communauité. Un jour tu comprendras, peut-être - incha Allah - que l'objectif de certains vêtements ne consiste pas uniquement à "afficher ostensiblement une appartenance communautaire" ("Proud Catholic" ) mais correspondent aussi à une fonction sociale : établir les règles du contact. Ca marche très bien auprès des curés, moines et moniales ; on sait d'emblée, par le visuel, qu'une certaine retenue est de mise dans le comportement et dans le discours.
Johnnieboy Posté 25 novembre 2010 Signaler Posté 25 novembre 2010 Quand je parle de reconnaissance de responsabilité j'inclus également les responsabilités positives et pas seulement les actes délinquants. Qu'il y ait inévitablement possibilité de déviance j'en convient tout à fait. Il y aura toujours des malins pour trouver des failles, comme mettre de la laque à cheveux sur ses plaques d'immatriculation. Il demeure qu'il y a une différence entre cacher volontairement son identité en sachant que c'est un délit et la permission de le faire en toute impunité.La question dans le cadre de ton exemple est quelle est la motivation qui est derrière le besoin de masquer son identité ? On peut avoir une bonne centaine de raisons différentes de vouloir masquer son identité sans être un dangereux criminel. Les stars le font couramment, par exemple. Et puis, si j'ai envie de sortir de chez moi et me balader sans être reconnu, c'est mon droit.
san Posté 25 novembre 2010 Signaler Posté 25 novembre 2010 On peut avoir une bonne centaine de raisons différentes de vouloir masquer son identité sans être un dangereux criminel. Les stars le font couramment, par exemple. Et puis, si j'ai envie de sortir de chez moi et me balader sans être reconnu, c'est mon droit. C'est ton droit tant que les autres t'y autorisent sur leurs propriétés.
henriparisien Posté 25 novembre 2010 Signaler Posté 25 novembre 2010 Un jour tu comprendras, peut-être - incha Allah - que l'objectif de certains vêtements ne consiste pas uniquement à "afficher ostensiblement une appartenance communautaire" ("Proud Catholic" ) mais correspondent aussi à une fonction sociale : établir les règles du contact. Ca marche très bien auprès des curés, moines et moniales ; on sait d'emblée, par le visuel, qu'une certaine retenue est de mise dans le comportement et dans le discours. Et oui… L'habit fait le moine. La question dans le cadre de ton exemple est quelle est la motivation qui est derrière le besoin de masquer son identité ? Mais cacher son identité n'est PAS un délit. Que je sache, on n'a pas d'obligation de porter sur soi une signalétique. On doit être en mesure de justifier de son identité auprès des forces de l'ordre quand on est soupçonné d'avoir commis une infraction. Cela n'a rien à voir avec afficher en permanence son identité.
san Posté 25 novembre 2010 Signaler Posté 25 novembre 2010 Les stars le font couramment, par exemple. Dans le cas d'une star ou d'une burqaphile, femme d'émir par exemple qui consomme et qui amène une plus value certaine je pense que par intérêt on octroierait une dérrogation à ces personnes. Tu aimerais toi avoir des gens roulant à bord de voitures sans plaque circuler sur ta propriété et s'y déplacer librement à leur convenance ?
Johnnieboy Posté 25 novembre 2010 Signaler Posté 25 novembre 2010 Dans le cas d'une star ou d'une burqaphile, femme d'émir par exemple qui consomme et qui amène une plus value certaine je pense que par intérêt on octroierait une dérrogation à ces personnes.Tu aimerais toi avoir des gens roulant à bord de voitures sans plaque circuler sur ta propriété et s'y déplacer librement à leur convenance ? Comment est-on passé de l'espace public à ma propriété ?
free jazz Posté 25 novembre 2010 Signaler Posté 25 novembre 2010 La question dans le cadre de ton exemple est quelle est la motivation qui est derrière le besoin de masquer son identité ? La transparence totale des comportements privés est un fantasme contemporain dont on voit les ravages avec la consommation de télé-réalité. Pour autant faut-il faire du port du voile intégral une cause libérale au nom de la lutte contre la transparence? Il présente en effet l'avantage d'observer sans être vu. Je dis non car son usage courant revêt une fonction ostentatoire pour attirer le regard à soi et créer du scandale. Cela dit le problème de l'identification se pose aussi dans le cas de l'espace privé et des rues privées. Il est parfaitement légitime qu'un grand magasin impose pour des raisons de sécurité à sa clientèle de ne pas se couvrir le visage en circulant dans ses allées surveillées par des écrans. Dans ce cas il s'agit d'une juste discrimination privée, mais qui ne diffère pas de la règlementation publique quant aux conséquences et au motif. Dans ce que vous appelez l'espace public, il y a aussi des normes de civilité et de décence commune pour se prémunir de l'anomie. Elles permettent à chacun de jouir pacifiquement de la coopération économique. En Europe, l'usage est de montrer son visage lorsqu'on rentre dans un commerce. Mais l'Etat détruit ces règles morales involontaires pour les remplacer par son arbitraire, d'où la disparition des règles de l'hospitalité. Au fond, si la courtoisie disparaît, c'est parce qu'on ne sait plus la faire respecter.
san Posté 25 novembre 2010 Signaler Posté 25 novembre 2010 Comment est-on passé de l'espace public à ma propriété ? Excuse moi j'étais resté accroché au message avant le tien, plus centré sur l'anarcapie. Mais dans un espace publique la problématique est la même. Voir plus haut. Il faudra bien un propriétaire, une association ou un Etat bref un responsable pour gérer ces espaces publiques et la question de la reconnaissance individualisée des responsabilités sans lesquelles pas de liberté, reste entière. Pas plus que pour un propriétaire privé, je ne suis certain que le "gérant" de ces espaces publiques aprécient que des voitures sans plaque circulent librement sur "son territoire".
Wallace Posté 25 novembre 2010 Signaler Posté 25 novembre 2010 Tiens, d'un seul coup, la décence n'est plus un critère objectif et doit se plier a la mode hypersexuelle de la jeunesse, par contre, quand c'est a des réactions (peut être exagérées) a celle ci, d'un seul coup, ça redeviens un critère objectif, c'est curieux. Non, encore une fois tu n'as pas pris la peine de lire ce que j'ai écrit. La différence entre les collégiennes que tu cites et une prostitué du bois de boulogne est énorme, c'est purement objectif. La différence entre l'indécence et la mimique de l'indécence est objective. Est tu trop stupéfié pour répondre a la question qui fâche: maintenant que le voile intégral est interdit, c'est fini, on peut arrêter d'emmerder les filles voilées mais non intégralement, et au passage supprimer la loi inique sur les signes religieux 'ostensibles', oui ou non ? Oui, je suis trop stupéfié pour répondre à cette question. Plus sérieusement je saurai pas y répondre, je ne crois qu'en la nature, je veux pas qu'on m'ennui avec des bêtises.
neuneu2k Posté 25 novembre 2010 Signaler Posté 25 novembre 2010 La différence entre les collégiennes que tu cites et une prostitué du bois de boulogne est énorme, c'est purement objectif. La différence entre l'indécence et la mimique de l'indécence est objective. Ah ouais, c'est profond ça la "mimique de l'indécence". Oui, je suis trop stupéfié pour répondre à cette question. Plus sérieusement je saurai pas y répondre, je ne crois qu'en la nature, je veux pas qu'on m'ennui avec des bêtises. C'est donc bien la question qui gène
Wallace Posté 25 novembre 2010 Signaler Posté 25 novembre 2010 Ah ouais, c'est profond ça la "mimique de l'indécence". Peut être pas profond, mais bien plus subtil que la totalité de ton argumentation. C'est donc bien la question qui gène Oui cette question est gênante, pour un occidental libéral et laïc elle l'est forcément. Et on est en droit d'estimer ne pas avoir suffisamment de maturité pour y répondre. Mais bon aller, si j'étais forcé de faire un choix je répondrai qu'il faut conserver cette loi interdisant les signes religieux au delà d'un certain degré d'ostensibilité.
neuneu2k Posté 25 novembre 2010 Signaler Posté 25 novembre 2010 Mais bon aller, si j'étais forcé de faire un choix je répondrai qu'il faut conserver cette loi interdisant les signes religieux au delà d'un certain degré d'ostensibilité. Donc la décence n'est bien pas ta motivation première.
Chitah Posté 25 novembre 2010 Signaler Posté 25 novembre 2010 Mais bon aller, si j'étais forcé de faire un choix je répondrai qu'il faut conserver cette loi interdisant les signes religieux au delà d'un certain degré d'ostensibilité. La loi n'est pas là pour écarter les choses qui te font peur inconsciemment ou que tu ne comprends pas. Personnellement, les gens avec des costards dépareillés, ça me mets hors de moi. Les types qui restent statiques sur les escaliers mécaniques en montée, mais surtout en descente, ça peut parfois me faire littéralement péter un câble tellement j'ai du mal à comprendre un tel niveau de paresse. Mais je ne vais pas demander de loi sur ce genre de sujets. Et, je le répète : les niqab et compagnie sont peut-être vécus comme étant des signes religieux, mais ce ne sont pas des signes religieux. Pas plus, pour les catholiques, que la panoplie serre-tête rouge, cardigan bleu marine, jupe écossaise, socquettes blanches.
Wallace Posté 25 novembre 2010 Signaler Posté 25 novembre 2010 Donc la décence n'est bien pas ta motivation première. Si. Quand tu dis des choses il faut dire pourquoi ! Et par quel raisonnement. Sinon le débat n'avance pas
neuneu2k Posté 25 novembre 2010 Signaler Posté 25 novembre 2010 Si. Quand tu dis des choses il faut dire pourquoi ! Et par quel raisonnement. Sinon le débat n'avance pas Donc le voile est indécent dans les normes 'totalement objectives' européennes, donc nos arrières grand mères (bien occidentales et intégrées en général ) étaient toutes indécentes, mais pas les collégiennes a string apparent, ok, ok, je vois…
Wallace Posté 25 novembre 2010 Signaler Posté 25 novembre 2010 La loi n'est pas là pour écarter les choses qui te font peur inconsciemment ou que tu ne comprends pas. Personnellement, les gens avec des costards dépareillés, ça me mets hors de moi. Les types qui restent statiques sur les escaliers mécaniques en montée, mais surtout en descente, ça peut parfois me faire littéralement péter un câble tellement j'ai du mal à comprendre un tel niveau de paresse. Mais je ne vais pas demander de loi sur ce genre de sujets. Mais ça ne fait pas peur inconsciemment. Les signes religieux sont forts de signification, il y a derrière des millénaires de lutte, de guerre impitoyable et de confrontation de philosophies différentes. L'histoire du monde s'est modelée à travers l'affaire religieuse. Rien à voir avec le gadjo moyen qui poirote comme un gland dans un escalator en attendant d'être arrivé à la fin. Tu mets sur un plan d'égalité des choses fortes de sens avec des choses insignifiantes, tu te trompes ou tu n'es pas honnête avec toi même. Et, je le répète : les niqab et compagnie sont peut-être vécus comme étant des signes religieux, mais ce ne sont pas des signes religieux. Pas plus, pour les catholiques, que la panoplie serre-tête rouge, cardigan bleu marine, jupe écossaise, socquettes blanches. Si d'aventure ce n'était pas un signe religieux, c'est une vision sociale que véhicule le voile intégrale qui est en désacord avec se qui se fait traditionnellement en occident, cela relève du constat et non de la prise d'opinion. Je trouve cohérent qu'un libéral soit contre l'interdiction du voile intégrale, mais défendre cette position comme tu le fais ne me semble pas juste. Un libéral/anarcap est contre cette loi, parce que la logique libérale/anarcap veut que les gens font ce qu'ils veulent tant que cela ne porte pas atteinte à l'intégrité physique d'autrui point
Wallace Posté 25 novembre 2010 Signaler Posté 25 novembre 2010 Donc le voile est indécent dans les normes 'totalement objectives' européennes, donc nos arrières grand mères (bien occidentales et intégrées en général ) étaient toutes indécentes, mais pas les collégiennes a string apparent, ok, ok, je vois… Je ne sais pas où était ton arrière grand mère, mais la mienne était paysanne en corrèze, elle portait de lourdes robes et un chale pour la protéger du soleil quand elle était aux champs. Tu ne vas quand même pas me sortir que le niqab était porté au pays de caux ou en auvergne il y a plusieurs générations.
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