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Disparition des notes à l'école, remplacées par des smileys


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Posté

Tant qu'on apporte ses jeans sales chez môman, c'est normal qu'elle demande ce qu'on fabrique pour bousiller ses fringues ainsi.

Soluce : acheter son propre lave-linge et apprendre à s'en servir. :icon_up:

Posté
J'étais incapable de faire tout ça à 18 ans, mais il existe des degrés dans la maturité. Pour moi à partir du lycée, un ado a passé l'âge de devoir dire ses notes à ses parents, et si ce n'est pas le cas, je ne miserais rien sur son avenir.

La volonté d'indépendance, si elle n'est pas couplée à une réelle capacité de démerde, n'est souvent qu'un caprice hypocrite d'enfant gâté.

Jouer au grand sur certains points sans risques et se laisser assister sur le reste est compréhensible à l'adolescence, de là a dire que c'est une étape nécessaire dans la formation de l'homme responsable…

Posté
La volonté d'indépendance, si elle n'est pas couplée à une réelle capacité de démerde, n'est souvent qu'un caprice hypocrite d'enfant gâté.

Ben ça marche.

Volonté d'indépendance : laissez-moi gérer ma scolarité.

Réelle capacité de démerde : mes résultats sont plus que satisfaisants.

Enfin, je dis ça, à 18 ans j'étais sacrément ignorant. Mais au moins je le sentais confusément : j'ai attendu quelques années avant d'oser m'inscrire sur liborg.

Posté

En relisant le post je constate que beaucoup d'entre vous surfent avec zèle sur la vague réac du retour aux méthodes certifiées "C'était mieux avant".

Détrompez-moi si je vous ai mal compris.

Je me permets quelques commentaires :

- La plupart des enseignants ont toujours fonctionné, et fonctionnent encore avec les méthodes dites traditionnelles ( cours frontal, lecture de la leçon, exercices, évaluation), en particulier dans le primaire (où les notes chiffrées ont laissé place aux A , VA , NA, mais pas toujours). On accuse souvent les méthodes alternatives (issues de la recherche ou des pratiques expérimentées par Freinet et consorts) d'être responsables de l'échec scolaire. C'est mal connaître la réalité du terrain. Evaluer sans notes c'est chercher à donner du sens à ce qu'apprend l'élève, pas à lui faire plaisir. Ca s'inscrit souvent dans une démarche visant à sortir de ces méthodes traditionnelles qui certes ont fait leurs preuves, mais pour quel pourcentage de la population?

- Comment peut-on se définir en tant que libéral et cautionner ce courant réac mettant en avant la soumission bête et méchante et la centralisation de la prise d'initiative en la personne du seul professeur?

Posté
Ca s'inscrit souvent dans une démarche visant à sortir de ces méthodes traditionnelles qui certes ont fait leurs preuves, mais pour quel pourcentage de la population?

Les methodes traditionnelles qui ont fait leur preuves, ca depend de quoi on parle.

Les coups de regles sur les doigts quand on a rate un exercice, l'interdiction de poser des questions en classe, la xenophobie dans les cours, c'est aussi ca les methodes d'une certaine epoque.

Je vois des ecoles qui appliquent encore ce genre de methode, le resultat est catastrophique.

Tout ca pour dire que le progres dans les methodes pedagogiques ca existe, et je crois que la disparition des notes en fait partie (au moins en primaire, au college j'ai pas d'experience).

Posté
Comment peut-on se définir en tant que libéral et cautionner ce courant réac mettant en avant la soumission bête et méchante et la centralisation de la prise d'initiative en la personne du seul professeur ?

Hum, le libéralisme est une philosophie politique. L'autorité professorale n'est pas politique tant que sa forme n'est pas imposée par l'état.

Posté
En relisant le post je constate que beaucoup d'entre vous surfent avec zèle sur la vague réac du retour aux méthodes certifiées "C'était mieux avant".

Détrompez-moi si je vous ai mal compris.

De fait, après 30 ans d'expérimentation alternative des pédagogues de l'Education nationale, l'illettrisme et la crétinisation progressent.

Evaluer sans notes c'est chercher à donner du sens à ce qu'apprend l'élève, pas à lui faire plaisir. Ca s'inscrit souvent dans une démarche visant à sortir de ces méthodes traditionnelles qui certes ont fait leurs preuves, mais pour quel pourcentage de la population?

La suppression des notes est motivée par le même égalitarisme pathologique qui tente d'éradiquer toute notion d'excellence et de mérite. Les méthodes traditionnelles, comme vous le notez, ont fait leur preuve par rapport au constructivisme actuel et au délire idéologique qui l'accompagne. De plus je ne vois pas pourquoi l'école aurait vocation à "donner du sens" à un pourcentage élevé de la population. La finalité de l'école c'est l'enseignement. L'éducation, la mixité sociale, l'éveil et l'épanouissement, ce sont des finalités imposées par la république à des fins politiques. Il faut donc commencer par dépolitiser l'école, avant de tenter de telles expérimentations.

- Comment peut-on se définir en tant que libéral et cautionner ce courant réac mettant en avant la soumission bête et méchante et la centralisation de la prise d'initiative en la personne du seul professeur?

Où avez-vous vu que le libéralisme s'oppose à l'autorité et à la transmission?

Posté
Hum, le libéralisme est une philosophie politique. L'autorité professorale n'est pas politique tant que sa forme n'est pas imposée par l'état.
(…)

Où avez-vous vu que le libéralisme s'oppose à l'autorité et à la transmission?

Je pense qu'il voulait dire qu'en réfrénant l'initiative personnelle des élèves, les méthodes d'enseignement "à l'ancienne" favorisent la production de petits soldats plutôt que d'individus libres.

Posté
Je pense qu'il voulait dire qu'en réfrénant l'initiative personnelle des élèves, les méthodes d'enseignement "à l'ancienne" favorisent la production de petits soldats plutôt que d'individus libres.

Je n'aurais pas mieux dit.

De fait, après 30 ans d'expérimentation alternative des pédagogues de l'Education nationale, l'illettrisme et la crétinisation progressent.

Je prétends au contraire que l'expérimentation n'a pas eu lieu, sinon marginalement. Si vous avez des chiffres je suis preneur.

La suppression des notes est motivée par le même égalitarisme pathologique qui tente d'éradiquer toute notion d'excellence et de mérite.

L'égalitarisme en primaire voire au collège n'empêche pas la formation d'une élite plus tard.

Les méthodes traditionnelles, comme vous le notez, ont fait leur preuve par rapport au constructivisme actuel et au délire idéologique qui l'accompagne.

Vous ne m'avez pas compris.

De plus je ne vois pas pourquoi l'école aurait vocation à "donner du sens" à un pourcentage élevé de la population. La finalité de l'école c'est l'enseignement. L'éducation, la mixité sociale, l'éveil et l'épanouissement, ce sont des finalités imposées par la république à des fins politiques. Il faut donc commencer par dépolitiser l'école, avant de tenter de telles expérimentations.

En France Ecole et République sont liées comme les doigts de la main.

L'Ecole républicaine française emmerde les libéraux et pour cause : elle a pour mission de réduire les inégalités liées à la naissance, qui forment à mon avis le petit bouton sur le nez de la pensée libérale.

Posté
Je pense qu'il voulait dire qu'en réfrénant l'initiative personnelle des élèves, les méthodes d'enseignement "à l'ancienne" favorisent la production de petits soldats plutôt que d'individus libres.

J'avais bien compris, et je fais remarquer que c'est un raisonnement libertaire, pas libéral.

Le raisonnement libéral c'est de dire "que chacun choisisse l'éducation qu'il pense la meilleure pour ses enfants, et on jugera les arbres à leurs fruits". J'ajoute qu'à ce petit jeu là je doute fortement que l'éducation à la libertaire s'impose.

L'égalitarisme en primaire voire au collège n'empêche pas la formation d'une élite plus tard.

Je connais cette théorie.

En France école et république sont liées comme les doigts de la main.

Et ce n'est pas un état de fait souhaitable, parce que du coup tout le monde subit par défaut les lubies constructivistes de nos zélites pédagogiques.

L'école républicaine française emmerde les libéraux et pour cause : elle a pour mission de réduire les inégalités liées à la naissance, qui forment à mon avis le petit bouton sur le nez de la pensée libérale.

:icon_up:

"Libéral de gauche", je présume ?

Posté
Je prétends au contraire que l'expérimentation n'a pas eu lieu, sinon marginalement. Si vous avez des chiffres je suis preneur.

Vous êtes un crétin doublé d'un ignare.

Les méthodes globale et la semi globale n'ont pas remplacé la syllabique?

Les élèves ne doivent pas construire leur propre savoir?

L'égalitarisme en primaire voire au collège n'empêche pas la formation d'une élite plus tard.

Grace à la carte scolaire les bourges vont dans des écoles de bourges les pauvres dans des écoles de pauvre, et comme vous pique trop de pognon pour financer l'école de la République vous ne pouvez envoyer votre enfant dans une école privée.

En France Ecole et République sont liées comme les doigts de la main.

A tel point que l'on ne dit pas un mot sur les chrétiens guillotinés à tour de bras comme par exemple dans la ville ou j'étais au lycée.

http://catholique-aire-dax.cef.fr/spip.php?article1178

L'Ecole républicaine française emmerde les libéraux et pour cause : elle a pour mission de réduire les inégalités liées à la naissance, qui forment à mon avis le petit bouton sur le nez de la pensée libérale.

La part des élèves issue des classes populaires en classe préparatoire n'a cessé de baisser depuis 30 ans.

La part d'élève ne sachant ni lire ni écrire ni compté à la sortie du primaire ne cesse d'augmenter.

Aujourd'hui les fils de médecins sont médecins, les fils de notaires sont notaires, les fils de profs sont profs, …

Je vous conseille la lecture de Baccaluréat et socialisme pour voir ce qu'est la réalité de l'école étatique.

http://bastiat.org/fr/baccalaureat_et_socialisme.html

Posté
Je pense qu'il voulait dire qu'en réfrénant l'initiative personnelle des élèves, les méthodes d'enseignement "à l'ancienne" favorisent la production de petits soldats plutôt que d'individus libres.

Supprimez l'autorité des enseignants, et vous aurez l'arbitraire des bandes, des petites frappes et des syndicats gréviculteurs.

Supprimez la primauté du savoir et vous aurez l'ignorance crasse, la crédulité, un conformisme plus moutonnier que jamais, et in fine la loi du plus fort en gueule.

Posté
Je prétends au contraire que l'expérimentation n'a pas eu lieu, sinon marginalement.

De nombreuses personnes sur le terrain te contredisent et témoignent très concrètement de cette expérimentation grandeur nature et surtout de ses conséquences catastrophiques sur les petits cobayes.

Laurent LAFFORGUE en dresse une liste non exhaustive dans un mail adressé au HCE avant de démissionner :

Marc Le BRIS :

"Et vos enfants ne sauront pas lire…ni compter" (Stock, 2004)

Rachel BOUTONNET :

"Journal d'une institutrice clandestine" (Ramsay, 2003)

Fanny CAPEL :

"Qui a eu cette idée folle un jour de casser l'école ?"(Ramsay, 2004)

Elisabeth ALTSCHULL :

"L'école des ego : contre les gourous du pédagogiquement correct" (Albin Michel, 2002)

Evelyne TSCHIRHART :

"L'école à la dérive: ce qui se passe vraiment au collège" (Editions de Paris, 2004)

Agnès JOSTE:

"Contre-expertise d'une trahison : la réforme du français au lycée" (Edition des Mille et une nuits, 2002)

Collectif "Sauver les lettres" :

"Des professeurs accusent" (Textuel, 2001)

(un manifeste humaniste contre les "ultraréformistes et ultrapédagogistes" qui ont pris le pouvoir à l'éducation nationale et organisent la destruction de l'instruction publique)

Guy MOREL et Daniel TUAL-LOIZEAU :

"L'horreur pédagogique : paroles de profs et vérité des copies"

(Ramsay, 1999, épuisé mais qui doit pouvoir se trouver)

Liliane LURCAT :

"La destruction de l'enseignement élémentaire et ses penseurs : la première cause de l'échec à l'école"

(François-Xavier de GUIBERT, 2e édition, 2004)

et

"Vers une école totalitaire ? L'enfance massifiée à l'école et dans la société"

(François-Xavier de GUIBERT, 2e édition, 2001)

Enfin, une mine d'informations que j'avais déjà citée ici en 2008 de mémoire lorsque nous abordions dans un fil les ravages de la méthode globale d'apprentissage de la lecture : http://michel.delord.free.fr/

Posté

Des réformes en cours doivent à long terme remplacer les notes par un "socle commun" de compétences et de savoirs. J'ai eu l'année dernière une formation là-dessus. Le formateur, amusant d'abord car il était très critique sur le rouleau compresseur administratif et sa manière d'imposer la réforme, puis un peu plus lourd quand il nous parlait de la logique ultralibérale de cette réforme (c'est vrai quoi c'est ultralibéral cette histoire de "compétences", ca sert à quoi ?), s'est finalement avéré pas trop mal dépourvu de bon sens (amha) quand il expliquait qu'en fin de compte ce socle commun pouvait être une très bonne base de travail pour mieux cerner où sont les difficultés des élèves. C'est peut-être bien plus parlant pour le prof de savoir que 50% des élèves de sa classe n'ont pas validé la compétence truc que de retenir qu'ils ont eu 13 de moyenne (parce qu'il ne va pas retenir chaque copie). C'est sûrement plus parlant pour l'élève (avec les notes, si l'élève a 10 il s'en fout, même s'il a fait des fautes graves), et pour les parents. Ma conclusion (provisoire) est que cet outil peut être un très bon outil pour le suivi des élèves, à condition que les profs se l'approprient. Je dis "à condition" parce que l'Education Nationale impose son outil sans trop développer les détails et que les profs sont sensés tout inventer.

Je reste partagé parce que cette usine à gaz n'a pas l'air si simple à mettre en place. Pour l'instant on préfère valider la compétence dans le doute plutôt que de faire redoubler, ce qui retire toute valeur à ces "compétences". Et puis je ne suis pas contre un petit peu de compétition entre les meilleurs, histoire qu'ils gardent une motivation pour aller plus loin. Mais peut-être que ce sera plus tard un bon outil d'évaluation, meilleur que la simple note sur 20 ?

Posté
- La plupart des enseignants ont toujours fonctionné, et fonctionnent encore avec les méthodes dites traditionnelles ( cours frontal, lecture de la leçon, exercices, évaluation), en particulier dans le primaire (où les notes chiffrées ont laissé place aux A , VA , NA, mais pas toujours). On accuse souvent les méthodes alternatives (issues de la recherche ou des pratiques expérimentées par Freinet et consorts) d'être responsables de l'échec scolaire.

Un peu de bon sens : si les résultats changent, il y a de fortes chances que ce soit à cause de ce qui a changé plutôt que de la faute de ce qui n’a pas changé.

Posté
Un peu de bon sens : si les résultats changent, il y a de fortes chances que ce soit à cause de ce qui a changé plutôt que de la faute de ce qui n’a pas changé.

Le bon sens me dit qu'il y a tout un tas de choses qui ont changé en dehors de l'école aussi.

Il se passe des choses avant qu'un enfant ne débarque en CP, ainsi qu'à l'extérieur des murs.

En tout cas je ne m'attendrais pas du tout à la même capacité de concentration d'un enfant possédant un téléphone portable.

Posté
En tout cas je ne m'attendrais pas du tout à la même capacité de concentration d'un enfant possédant un téléphone portable.

Evidemment les gadgets jouent un rôle dans la crétinisation, mais c'est plutôt l'autorité du prof pour faire éteindre leur portable et enlever leur casquette aux jeunes "apprenants" qui est durablement affaiblie.

Posté
En tout cas je ne m'attendrais pas du tout à la même capacité de concentration d'un enfant possédant un téléphone portable.

Pourquoi donc ? :icon_up:

Posté
En France Ecole et République sont liées comme les doigts de la main.

L'Ecole républicaine française emmerde les libéraux et pour cause : elle a pour mission de réduire les inégalités liées à la naissance, qui forment à mon avis le petit bouton sur le nez de la pensée libérale.

j'aimerais que la Rrrrrrépublique cesse de se mêler d'un peu tout et n'importe quoi pour faire le bonheur des gens malgré eux dans l'idée, et les rendre misérables dans la réalité. Les inégalités liées à la naissance, l'école républicaine de ces dernières années n'a fait que les amplifier, par le biais de la carte scolaire en partie, mais surtout en favorisant ceux qui avaient le moyen de payer à leurs enfants des cours particuliers, voire et de plus en plus souvent carrément l'orthophoniste, afin de palier à la nullité crasse de l'enseignement républicain. Mais je sais que quand les faits contredisent l'idéologie, notamment l'idéologie marxiste qui se dissimule en France derrière la fameuse "République laïque" pour tromper son monde (une vague honte liée à l'Union Soviétique ?), ce sont les faits qui ont tort.

De la même manière que l'on subventionne une entreprise une fois qu'on l'a saignée à blanc et anéantit son marché, tout en rendant impossible son exercice par le biais de règlementations inutiles et mal fichues, aujourd'hui il y a des quotas de pauvres dans certaines grandes écoles, au premier chef science-pipeau. Or, quand on en vient à faire des quotas, c'est que l'ascenseur social est en panne depuis des plombes.

L'école tout court a pour mission de transmettre le savoir, point barre. Les inégalités ce n'est pas son business, et si elle cessait de s'attribuer une mission sociale et républicaine, ou que sais-je encore, peut-être qu'en fait, les inégalités se réduiraient au lieu d'augmenter, et le niveau général se stabiliserait au lieu de chuter drastiquement. Les anciennes méthodes n'étaient pas spécialement cool, mais au moins, elles apprenaient aux gens à lire, à écrire et à compter, et dans l'état où se trouve l'Ednat aujourd'hui, on aimerait juste avoir ça.

Enfin, ce qui compte, c'est l'égalité en droit et pas l'égalité de fait (ou "réelle" dirait une tanche du PS), or la Rrrrrrépublique française aujourd'hui, et depuis pas mal de temps déjà, c'est la multiplication des strates sociales et des statuts spéciaux; rien que la fameuse retraite par répartition compte une trentaine de régimes particuliers, et je passe sur la sécu, les fonctionnaires qui ont la retraite par capitalisation tout en la refusant aux autres, les multiples statuts avantageux et dérogatoires du service public et tout ce que peut apporter comme exemptions, subventions et entraves à la concurrence un corpus législatif et règlementaire confus, malhonnête et en constante inflation. La société française républicaine est une société de statuts encore plus inégalitaire et fermée que celle de l'Ancien Régime, et franchement, la République, je ne peux plus la voir même en peinture. C'est même un radar à pignoufs: dès qu'un type, homme politique ou pas, invoque la République (et Jean Jaurès, même à droite maintenant), c'est pour justifier une sodomie passée ou à venir.

Enfin, j'aimerais qu'en France on cesse de confondre République et démocratie. L'un ne va pas de pair avec l'autre, et quand on se focalise sur la première on peut être certain que c'est au détriment de la seconde.

De toute façon, avec tout ce qu'on bouffe en France comme République avec un R, si c'était un moyen d'améliorer la vie des gens, on nagerait en plein bonheur à un point insoutenable. Or, le français moyen tire la gueule comme jamais. Mais je suppose que c'est la faute de l'ultra-libéralisme ? hummmm ?

Posté

Question totalement subsidiaire…

Quel est l'imbécil qui a regardé Densha Otoko récemment et l'a foutu en sous-titre de ce topic !! :icon_up:

Posté
En France Ecole et République sont liées comme les doigts de la main.

L'Ecole républicaine française emmerde les libéraux et pour cause : elle a pour mission de réduire les inégalités liées à la naissance, qui forment à mon avis le petit bouton sur le nez de la pensée libérale.

La première phrase, je dis +1

Mais pour la deuxième, l'école républicaine a été fondé par des libéraux (les républicains opportunistes). Ferry, Bert, Sée pour ne citer qu'eux seraient qualifiés d'ultra-libéraux par la gauche actuelle.

Posté
Pourquoi donc ? :icon_up:

D'abord, contrairement à ce que semble dire FJ, le problème ne vient pas des gadgets en classe.

Mais plutôt du fait qu'être capable de se concentrer et de garder son attention sur un même sujet nécessite de savoir être seul, de savoir s'"ennuyer" (en dehors de l'école).

Choses que n'autorisent pas les gadgets sociaux et MSN.

Posté
La première phrase, je dis +1

Mais pour la deuxième, l'école républicaine a été fondé par des libéraux (les républicains opportunistes). Ferry, Bert, Sée pour ne citer qu'eux seraient qualifiés d'ultra-libéraux par la gauche actuelle.

Des libéraux protectionnistes, affairistes, anticléricaux… Mais c'est vrai qu'en comparaison avec ce qui se passe de nos jours :icon_up:

Posté
Mais plutôt du fait qu'être capable de se concentrer et de garder son attention sur un même sujet nécessite de savoir être seul, de savoir s'"ennuyer" (en dehors de l'école).

Choses que n'autorisent pas les gadgets sociaux et MSN.

+1, etre dans un environnement ennuyeux, monotone, triste et sans distraction ca aide beaucoup a se concentrer.

Ce n'est pas pour rien que les russes ont plus de mathematiciens et de hackers que les jamaicains :icon_up:

Posté
D'abord, contrairement à ce que semble dire FJ, le problème ne vient pas des gadgets en classe.

Ben pourtant, là, pour le coup, je vois bien le problème.

Mais plutôt du fait qu'être capable de se concentrer et de garder son attention sur un même sujet nécessite de savoir être seul, de savoir s'"ennuyer" (en dehors de l'école).

Choses que n'autorisent pas les gadgets sociaux et MSN.

Je ne sais pas comment ça se passe actuellement (depuis wow, facebook, twitter et tout le bazar) mais de mon temps ceux qui squattaient Internet étaient ceux qui s'ennuyaient le plus (les autres sortaient jouer…).

Quant-aux téléphones portables, c'est un peu le même combat : il y a des tas de profils d'utilisateurs différents qu'on ne peut pas tous mettre dans le même panier.

D'une manière générale, un type introverti et solitaire restera introverti et solitaire avec ou sans portable.

Posté
D'une manière générale, un type introverti et solitaire restera introverti et solitaire avec ou sans portable.

Certes, mais dans un cas il ira glander sur JV.com et MSN au moindre signe d'ennui, dans l'autre il s'ennuiera "vraiment" et prendra goût à l'introspection et à la concentration.

'fin c'est comme ça que je le vois.

edit : "introspection", pas "introversion"

Posté
Des libéraux protectionnistes, affairistes, anticléricaux… Mais c'est vrai qu'en comparaison avec ce qui se passe de nos jours :icon_up:

libre-échangiste !

le protectionnisme débute avec Méline vers 1891, soit 6 ans après le départ de Ferry du pouvoir, l'affairisme débute après son départ aussi.

Anticléricaux, ça oui

Posté

À propos de catastrophe scolaire, au Bénin la méthode globale du nouveau programme ("importé de France" paraît-il, mékiçoncon ces pays souverains) analphabétise une génération de scolarisés.

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