Nick de Cusa Posté 3 décembre 2010 Signaler Posté 3 décembre 2010 Et avec toutes les infos qu'ils ont sorties, rien sur la prestation de l'Espérance Tunis en finale de la ligue des champions? Non, parce qu'on aimerait comprendre.
jubal Posté 3 décembre 2010 Signaler Posté 3 décembre 2010 Oh, il va seulement se manger dans la face toute la législation contre l'espionnage existante depuis 1917. Finalement il a ete courageux, il avait bien affaire a des vrais mechants dangereux.
G7H+ Posté 3 décembre 2010 Signaler Posté 3 décembre 2010 Ben non, pourquoi devraient-ils le faire : le gusse, en plus de deux nanas (mais ça compte pas ©Punu), a violé une chiée de lois, il va en prendre plein la gueule, ainsi que ceux qui l'aideront. Accordingly, one can say with certainty that any government official who knowingly downloaded and then released classified documents to a person unauthorized to see or possess them, as Private First Class Bradley Manning is alleged to have done, can be prosecuted under any number of federal statutes. With respect to someone like WikiLeaks founder Julian Assange, however, the issues are more complex. Attorney General Eric Holder has said that the Justice and Defense Departments are conducting a criminal investigation, presumably under the Espionage Act of 1917. That is a vague statute that may be broad enough to enable the president, under his foreign affairs powers, to go after someone who disseminates such documents. But it has rarely been used, and never against a publisher.Source : http://www.cato-at-liberty.org/wikileaks-t…d-common-sense/
Kevinz Posté 3 décembre 2010 Signaler Posté 3 décembre 2010 Oh, il va seulement se manger dans la face toute la législation contre l'espionnage existante depuis 1917. Peut-être. Mais est-ce que c'est bien Constitution friendly tout ça ? (1st amendment) Il sera intéressant de voir si cette législation sera appliquée également au New York Times & Co.. Ou si en s'attaquant à une personne qui n'est pas sur le sol US, Le Monde et son patron/actionnaires pourraient également avoir du souci à se faire :'}
Esperluette Posté 3 décembre 2010 Auteur Signaler Posté 3 décembre 2010 Oh tiens, un rebondissement dans le feuilleton. Rape warrant against Wikileaks founder Julian Assange cancelledSwedish authorities withdraw an arrest warrant for the founder of the whistleblowers' website on suspicion of rape Edit : pounède, j'avais pas lu la date
Johnnieboy Posté 3 décembre 2010 Signaler Posté 3 décembre 2010 [dailymotion]xfd5ls[/dailymotion] Il vise juste. Comme de temps en temps.
jubal Posté 3 décembre 2010 Signaler Posté 3 décembre 2010 Oh tiens, un rebondissement dans le feuilletonhttp://www.guardian.co.uk/media/2010/aug/2…eden?CMP=twt_gu Ca date du 21 aout.
ikichi Posté 3 décembre 2010 Signaler Posté 3 décembre 2010 Eric Besson demande que le site WikiLeaks ne soit plus hébergé en France Il n'y a pas moyen de se connecter sur le serveur américain du site ? En tout cas chez moi je n'arrive pas à me connecter. Ces criminels n'ont vraiment aucune limite !
Yul Posté 3 décembre 2010 Signaler Posté 3 décembre 2010 Il vise juste. Comme de temps en temps. c'est dommage qu'il lui arrive parfois de tendre la perche aux bien-pensants par des déclarations maladroites (surtout dans le contexte français). Mais oui, il vise souvent juste. Nettement plus, en tout cas, que la plupart des journalistes de ce pays.
Esperluette Posté 3 décembre 2010 Auteur Signaler Posté 3 décembre 2010 Ca date du 21 aout. Han tiens oui, pwnd.
free jazz Posté 3 décembre 2010 Signaler Posté 3 décembre 2010 Non seulement d'autres agences du type WL vont imiter le modèle, et pas forcément dans le sens de l'idéal libertaire que nous promettent les optimistes, mais ce qui me frappe c'est qu'une seule organisation comme WL balance déjà beaucoup trop de données pour en extraire l'information. Même s'il se trouvait des éléments permettant vraiment de mettre en difficulté la Raison d'Etat, ils resteraient noyés dans la masse. Un tel traitement de centaines de milliers de documents dont la plupart sont triviaux demanderait des mois et de nombreux analystes pour les hiérarchiser sérieusement. Or le rythme médiatique a besoin d'aller vite, une polémique doit en chasser une autre. Il y a un effet de saturation. Mais surtout faire un tel travail n'intéresse ni les journaux, ni le public. Il faudrait un lectorat de citoyens éclairés avec un gôut développé de l'indépendance, des affaires internationales et de l'esprit critique, soucieux de l'intérêt général. Evidemment ce n'est pas le cas, le consommateur veut de la presse à sensations. Du coup les journaux partenaires de WL vont y chercher des ragots plus ou moins réchauffés sur les saillies de Sarkozy, les fantasmes de kadhafi et les rumeurs assurant que Merkel est une chieuse. D'où le WikiPschitt ou le Wikiflopp. WikiLeaks, le mythe de la transparenceLEMONDE.FR | 03.12.10 Bienfaisante WikiLeaks… Par la grâce d'un soldat jeune et désœuvré, le monde entier serait mis au courant des dessous de la diplomatie mondiale ! Nous serions donc entrés dans une période radieuse où l'information serait transmise en temps réel, de bouche de citoyen à oreille de citoyen. C'est en tout cas ce que nous dit le mythe du Web 2.0 – ce web auto-alimenté par les utilisateurs bénévoles, à la façon de Wikipédia – lorsqu'il s'oppose au fonctionnement "traditionnel" de l'information. Que nous dit-on en effet sur WikiLeaks depuis quelques jours ? Le point de vue qui prévaut sur la Toile nous décrit d'un côté une coalition de politiques et de journalistes, qui s'entendent pour garder sous silence l'essentiel des informations qui dérangent. De l'autre, un peuple dévoré de curiosité, mais maintenu dans l'ignorance. Et enfin, de courageux passeurs qui abattent la cloison en révélant au monde ce que les professionnels de la politique voulaient garder pour eux. Le mythe a le mérite de la simplicité. Sa dimension épique donnera sans doute du cœur à l'ouvrage aux nombreux bénévoles du Web autogéré. Tout cela n'empêche pas que le mythe fait un peu sourire quiconque s'intéresse d'un peu près à la circulation de l'information telle qu'elle se fait. Analysons un peu cette idée qui circule autour de "l'affaire" WikiLeaks : le Web autogéré offre aux citoyens du monde des informations que journalistes et politiques leur cachent. Il y a au moins deux confusions. OPINION D'une part, il est tout à fait abusif de considérer que les informations sont "mises à disposition du public" dès lors qu'elles sont tout bonnement mises en ligne sur un site spécialisé. Il reste au "public" quelques barrières à franchir, et pas des moindres. La barrière de la langue, d'une part, pour peu qu'il ne soit pas anglophone. La navigation en amateur, ensuite, au gré de milliers de pages, de références, d'informations qui lui seront dans le meilleur des cas peu familières. Au risque d'être un peu brutal, il faut faire le constat que l'immense majorité du "public" n'aura même pas l'idée d'investir son temps et son énergie dans cette promenade au long cours. Les enquêtes de réception et d'usage des informations, qu'elles soient américaines et françaises, montrent depuis un demi-siècle que le citoyen fureteur, libertaire et avide de se construire lui-même ses références est une figure rare, en général socialement intégrée à son groupe comme "leader d'opinion" ; ses amis et collègues, à qui il sert à l'occasion de source d'information parmi d'autres, le consultent pour se construire leur opinion. Il y a donc fort à parier que cette affaire WikiLeaks ne provoquera pas de retournement dans l'opinion, et que si les gouvernements s'en inquiètent, c'est bien plus pour des raisons de sécurisation interne de leurs échanges diplomatiques que par peur de perdre du crédit au près de leur électorat. CONFIRMATIONS Ce qui nous amène à l'idée que ce Web 2.0 est le théâtre de révélations toutes plus fracassantes et révolutionnaires. De quelles révélations parle-t-on ? Que Nicolas Sarkozy était considéré par l'ambassade des Etats-Unis en France comme le plus "américain" des présidents, et ce dès avant son élection ? Que Barak Obama avait les yeux rivés vers l'Est, et que son entourage l'invitait à s'intéresser plutôt à Vladimir Poutine qu'à Dimitri Medvedev, en raison de l'ascendant de l'un sur l'autre ? On est flatté d'être mis dans la confidence, on s'amuse aux tournures des diplomates, mais enfin on s'ennuie vite parce que tout cela, on s'en doutait un peu. Ces informations confirment dans l'ensemble celles que les journalistes, sur le Web et ailleurs, nous avaient déjà apprises. Elles nous confirment surtout ce que la sociologie des médias nous avait appris du travail des journalistes : il y a du "off", de la complicité, bien entendu, comme dans tout univers de travail en collaboration. Ceci dit, les informations "off" ne le restent jamais longtemps à qui veut lire entre les lignes ; l'essentiel de ce qui est "off" fait en général l'objet – à défaut d'une diffusion publique – d'une diffusion au long cours, subliminale, par allusions, références et petites indiscrétions. Bref, qui lit régulièrement la presse pouvait se faire une idée assez précise de ce que WikiLeaks nous délivre aujourd'hui en masse. Cette réflexion sur WikiLeaks nous amène finalement à la question du travail des journalistes dans une société qui considère à la fois l'information comme valeur cardinale et comme valeur marchande, à l'opposé de la gratuité du mythe WikiLeaks. Elle nous rappelle que les journalistes et les journaux, à l'ère des concentrations et des mutualisations – autant de réductions d'effectifs de journalistes, de maquettistes, de documentalistes, de photographes, d'infographistes, de caméramen etc. – ont un rôle fondamental dans le travail de fond d'informer, travail bien plus menacé par l'interprétation de la presse comme une stricte machine à cash que par le travail complémentaire du Web 2.0. Gaël Villeneuve
Jefferson Posté 3 décembre 2010 Signaler Posté 3 décembre 2010 Non seulement d'autres agences du type WL vont imiter le modèle, et pas forcément dans le sens de l'idéal libertaire que nous promettent les optimistes, mais ce qui me frappe c'est qu'une seule agence comme WL balance déjà beaucoup trop de données pour en extraire sérieusement l'information. Même s'il se trouvait des éléments permettant vraiment de mettre en difficulté la Raison d'Etat, ils resteraient noyés dans la masse. Un tel traitement de centaines de milliers de documents dont la plupart sont triviaux demanderait des mois et de nombreux analystes pour la hiérarchiser sérieusement. Or le rythme médiatique a besoin d'aller vite, une polémique doit en chasser une autre. Mais surtout faire un tel travail n'intéresse ni les journaux, ni le public. Il faudrait un lectorat de citoyens éclairés avec un gôut développé de l'indépendance, des affaires internationales et de l'esprit critique, soucieux de l'intérêt général. Evidemment ce n'est pas le cas, le consommateur veut de la presse à sensations. Du coup les journaux partenaires de WL vont y chercher des ragots plus ou moin réchauffés sur les saillies de Sarkozy, les fantasmes de kadhafi et les rumeurs assurant que Merkel est une chieuse. D'où le WikiPschitt ou le Wikiflopp. Le modèle wikileaks a un grand potentiel liberticide(comme tout ce qui est web 2.0), mais pour l'instant, LE wikileaks est dirigé par une personne qui semble nettement plus market-friendly(cf interview) que la moyenne des grandes figures médiatiques.Je ne comprend pas le scepticisme général qui règne sur ce forum vis à vis d'Assange.On savait déja tout ce que WL "révèle",et alors?Désormais,les rouages de la machinerie étatique sont exposés au grand jour, ce qui n'était qu'une supposition est devenu une certitude.C'est très différent dans l'esprit des gens.Je ne comprend pas que l'on puisse s'enthousiasmer des micro-avancées (imaginaires) d'Alternative Libérale ou de la cause libérale en France, et faire preuve de tant de froideur face à une rupture historique du secret étatique.
Johnnieboy Posté 3 décembre 2010 Signaler Posté 3 décembre 2010 Non seulement d'autres agences du type WL vont imiter le modèle, et pas forcément dans le sens de l'idéal libertaire que nous promettent les optimistes, mais ce qui me frappe c'est qu'une seule organisation comme WL balance déjà beaucoup trop de données pour en extraire l'information. Même s'il se trouvait des éléments permettant vraiment de mettre en difficulté la Raison d'Etat, ils resteraient noyés dans la masse. Un tel traitement de centaines de milliers de documents dont la plupart sont triviaux demanderait des mois et de nombreux analystes pour les hiérarchiser sérieusement. Or le rythme médiatique a besoin d'aller vite, une polémique doit en chasser une autre. Il y a un effet de saturation. Mais surtout faire un tel travail n'intéresse ni les journaux, ni le public. Il faudrait un lectorat de citoyens éclairés avec un gôut développé de l'indépendance, des affaires internationales et de l'esprit critique, soucieux de l'intérêt général. Evidemment ce n'est pas le cas, le consommateur veut de la presse à sensations. Du coup les journaux partenaires de WL vont y chercher des ragots plus ou moin réchauffés sur les saillies de Sarkozy, les fantasmes de kadhafi et les rumeurs assurant que Merkel est une chieuse. D'où le WikiPschitt ou le Wikiflopp. Suffit que chacun lise, comme préconisé sur le site, les infos concernant son pays ou bien le pays qui l'intéresse puis les informations les plus intéressantes remonteront. Chitah a parlé de l'affaire Clotilde Reiss, par exemple et je n'en avais pas entendu parlé ailleurs. J'ai essayé de le faire pour ma part mais le site n'est pus accessible. Ca m'amuse tout de même de voir les Etats flipper. Décidément, Wikileaks, tout comme Assange, me deviennent de plus en plus sympathiques.
p.a Posté 3 décembre 2010 Signaler Posté 3 décembre 2010 mais les "révélations" à deux balles ne sont pas du fait du web 2.0 mais le résultat du "travail" de tri et "d'analyse" des journalistes professionnels. donc il faudra peut être mieux compter sur le web et qq individus effectivement bien rares (et peu souvent journalistes) pour apprendre des choses intéressantes ou proposer des analyses pertinentes.
Esperluette Posté 3 décembre 2010 Auteur Signaler Posté 3 décembre 2010 * pop-corn * L'esprit procédurier se retournant contre un ex-ministre et surtout Besson, c'est savoureux. WEB - Le serveur OVH affirme n'être qu'un prestataire technique, pas un hébergeur… WikiLeaks, persona non grata? La France a lancé ce vendredi une procédure visant à mettre fin à l'hébergement sur son territoire du site WikiLeaks. Un hébergement effectif depuis jeudi, par le serveur français OVH, a annoncé le ministère de l'Industrie, Eric Besson. Ce dernier a saisi une autorité administrative pour lui demander de lui indiquer les modalités techniques de cette action. «La France ne peut héberger des sites Internet qui violent ainsi le secret des relations diplomatiques et mettent en danger des personnes protégées par le secret diplomatique», écrit Eric Besson dans un courrier transmis à la presse. «Elle ne peut pas héberger les sites internet qualifiés de criminels et rejetés par d'autres Etats en raison des atteintes qu'ils portent à leurs droits fondamentaux», ajoute le ministre dans cette lettre. Eric Besson souhaite ainsi que tous les opérateurs ayant participé à l'hébergement puissent être d'abord «sensibilisés aux conséquences de leurs actes, et dans un deuxième temps placés devant leurs responsabilités». «OVH n’est ni pour ni contre ce site» OVH, un serveur privé, prestataire qui permet de fabriquer des sites, de les héberger et de délivrer des noms de domaine, a réagi en écrivant à ses clients, expliquant avoir appris les faits par la presse, et se défendant d’être l’hébergeur. «Le site wikileaks est hébergé sur nos infrastructures depuis hier très tôt le matin, explique OVH. Il s’agit d’un client qui a commandé un serveur dédié, avec les blocs RIPE et de protections contre les attaques. Sa facture payée par CB s’élève à moins de 150euros. Et donc il héberge le site wikileaks. Comme vous savez certainement, juridiquement parlant Ovh n’est pas l’hébergeur de ce site. Ovh est, juste, le prestataire technique de la solution technique que le client a commandé.», rappelle le site, cité, par exemple, sur le Journal du Geek. «Ovh n’est ni pour ni contre ce site. La question est hors-sujet pour nous. Ovh est une entreprise qui fournit les infrastructures, le fameux cloud computing disponible en quelques heures et notre rôle est d’assurer cette prestation technique. C’est tout. On n’a pas demandé d’héberger ce site ou ne pas l’héberger. Maintenant qu’il est chez nous on assure le contrat. C’est notre boulot. Il est fonctionnel.» Déjà consultable sur une adresse suisse La mesure française, si elle finalement mise en oeuvre, risque de n'avoir que peu d'effet pratique. WikiLeaks, initialement hébergé sur le serveur américain Amazon, voyage sur internet et a annoncé vendredi matin sur Twitter qu'il pouvait être consulté à une nouvelle adresse, http://wikileaks.ch, gérée par un réseau universitaire suisse. En réaction aux déclarations politiques, OVH a décidé de saisir le juge en référé, «afin qu’il se prononce sur la légalité ou pas de ce site sur le territoire français. Ce n’est pas au monde politique ni à Ovh de demander ou de décider la fermeture ou pas d’un site mais à la justice. C’est comme que ça doit marcher dans un pays de droit», déclare l’entreprise, sur son site. WikiLeaks a passé par ailleurs des accords avec plusieurs grands journaux mondiaux, dont Le Monde en France, qui ont analysé les documents diplomatiques et en fournissent depuis dimanche soir des analyses et des morceaux choisis. O.R. avec Reuters http://www.20minutes.fr/article/633545/hig…hnique-dedouane
Nirvana Posté 3 décembre 2010 Signaler Posté 3 décembre 2010 Séance de Questions-Réponses avec Julian Assange : http://www.guardian.co.uk/world/blog/2010/…sange-wikileaks Julian, why do you think it was necessary to "give Wikileaks a face"? Don't you think it would be better if the organization was anonymous?This whole debate has become very personal and reduced on you - "Julian Assange leaked documents", "Julian Assange is a terrorist", "Julian Assange alledgedly raped a woman", "Julian Assange should be assassinated", "Live Q&A qith Julian Assange" etc. Nobody talks about Wikileaks as an organization anymore. Many people don't even realize that there are other people behind Wikileaks, too. And this, in my opinion, makes Wikileaks vulnerable because this enables your opponents to argue ad hominem. If they convince the public that you're an evil, woman-raping terrorist, then Wikileaks' credibility will be gone. Also, with due respect for all that you've done, I think it's unfair to all the other brave, hard working people behind Wikileaks, that you get so much credit. Julian Assange: This is an interesting question. I originally tried hard for the organisation to have no face, because I wanted egos to play no part in our activities. This followed the tradition of the French anonymous pure mathematians, who wrote under the collective allonym, "The Bourbaki". However this quickly led to tremendous distracting curiosity about who and random individuals claiming to represent us. In the end, someone must be responsible to the public and only a leadership that is willing to be publicly courageous can genuinely suggest that sources take risks for the greater good. In that process, I have become the lightening rod. I get undue attacks on every aspect of my life, but then I also get undue credit as some kind of balancing force.
free jazz Posté 3 décembre 2010 Signaler Posté 3 décembre 2010 Le problème c'est de ré-établir cette confiance avec un nouvel acteur si Wikileaks doit disparaître. Si j'ai bien compris cette confiance pour organiser les fuites coopératives découle du secret de la source, garanti par la technologie informatique de cryptage utilisée par WL et qui provient de son cercle de hackers. Le modèle wikileaks a un grand potentiel liberticide(comme tout ce qui est web 2.0), mais pour l'instant, LE wikileaks est dirigé par une personne qui semble nettement plus market-friendly(cf interview) que la moyenne des grandes figures médiatiques.Je ne comprend pas le scepticisme général qui règne sur ce forum vis à vis d'Assange.On savait déja tout ce que WL "révèle",et alors?Désormais,les rouages de la machinerie étatique sont exposés au grand jour, ce qui n'était qu'une supposition est devenu une certitude.C'est très différent dans l'esprit des gens.Je ne comprend pas que l'on puisse s'enthousiasmer des micro-avancées (imaginaires) d'Alternative Libérale ou de la cause libérale en France, et faire preuve de tant de froideur face à une rupture historique du secret étatique. Je ne regarde pas les intentions supposées de WL, mais l'outil utilisé et la méthode. D'abord il faut distinguer les documents et l'information, qui suppose un traitement, une analyse, une vérification et un recoupement des sources. Ainsi dans l'affaire du Watergate, typique du secret d'Etat explosif, son effet sur l'opinion a bien résulté d'un tel travail d'investigation pour mettre en évidence le scandale et pas simplement d'un déballage de documents bruts. Donc pour l'instant on a un grand déballage de notes subjectives sur les frasques des politiciens, mais pas de quoi faire sauter le moindre gouvernement. Au fond la transparence globale est un mythe, mais l'idéologie qu'elle véhicule est hautement liberticide. Mon principal argument est le suivant : même en prenant votre hypothèse optimiste, la possibilité pour les surveillés de surveiller les surveillants n'implique nullement un gain de liberté. En fait c'est plutôt le contraire: un ami roumain m'avait expliqué que ce régime de l'auto-surveillance généralisée (où chaque voisin surveillait l'autre) était une méthode de contrôle qui avait cours pendant la période communiste.
Calembredaine Posté 3 décembre 2010 Signaler Posté 3 décembre 2010 Au fond la transparence globale est un mythe, mais l'idéologie qu'elle véhicule est hautement liberticide. Mon principal argument est le suivant : même en prenant votre hypothèse optimiste, la possibilité pour les surveillés de surveiller les surveillants n'implique nullement un gain de liberté. En fait c'est plutôt le contraire: un ami roumain m'avait expliqué que ce régime de l'auto-surveillance généralisée (où chaque voisin surveillait l'autre) était une méthode de contrôle qui avait cours pendant la période communiste. Il est assez savoureux de constater que les bureaucrates et les politiques exigent d'autrui une transparence totale, interdisent le port d'arme et font taire les déviants sous couvert de sécurité et de démocratie mais poussent des cris d'orfraies quand quelqu'un dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Si la transparence totale est hautement liberticide, ne devrait-elle pas s'appliquer à ceux -et uniquement à ceux- qui prétendent nous gouverner? Très honnêtement, la diatribe de Besson me terrifie. En sommes nous rendus là?
free jazz Posté 3 décembre 2010 Signaler Posté 3 décembre 2010 Très honnêtement, la diatribe de Besson me terrifie. En sommes nous rendus là? Il est dans son rôle, et le politicien a une cervelle en forme de marteau. Après tout c'est de bonne guerre, les Etats ont toujours lutté contre la piraterie. Le résultat de cette pitoyable tentative de Besson, c'est qu'il va surtout se ridiculiser (une fois de plus).
h16 Posté 3 décembre 2010 Signaler Posté 3 décembre 2010 mais les "révélations" à deux balles ne sont pas du fait du web 2.0 mais le résultat du "travail" de tri et "d'analyse" des journalistes professionnels.donc il faudra peut être mieux compter sur le web et qq individus effectivement bien rares (et peu souvent journalistes) pour apprendre des choses intéressantes ou proposer des analyses pertinentes. Ce qui risque d'arriver, surtout, c'est qu'à force de chasser le lapin, celui-ci se lasse et lâche absolument toutes les sources d'un coup, sans aucun filtre, ni avoir retiré les noms, les infos, etc… Parce que vous pouvez être absolument certains que si les USA, la France, et tous les autres sont à ce point remonté contre ces données, c'est qu'il y a bel et bien quelque chose qui les ennuie vraiment beaucoup.
Sam Posté 3 décembre 2010 Signaler Posté 3 décembre 2010 Ce qui risque d'arriver, surtout, c'est qu'à force de chasser le lapin, celui-ci se lasse et lâche absolument toutes les sources d'un coup, sans aucun filtre, ni avoir retiré les noms, les infos, etc…Parce que vous pouvez être absolument certains que si les USA, la France, et tous les autres sont à ce point remonté contre ces données, c'est qu'il y a bel et bien quelque chose qui les ennuie vraiment beaucoup. C'est pour détourner l'attention (Karachi, …)
h16 Posté 3 décembre 2010 Signaler Posté 3 décembre 2010 Oh bah oui, aussi, évidemment. … Au passage, Le Monde tente de faire des explications sur l'informatique : http://www.lemonde.fr/technologies/article…661_651865.html Serveurs et hébergementPour fonctionner, un site Internet a besoin de l'équivalent d'un ou de plusieurs gros disques durs pour pouvoir enregistrer ses données : codes, textes, images, vidéos… Ces disques durs sont appelés "serveurs". Ces derniers se louent auprès d'hébergeurs, qui abritent jusqu'à plusieurs milliers de serveurs dans des grandes salles nommées "data centers". Les data centers d'OVH sont situés principalement à Roubaix. Voilà, un serveur, c'est un gros disque dur.
eclipse Posté 3 décembre 2010 Signaler Posté 3 décembre 2010 Pas mal la parodie, mais j'aurais bien aimez un petit cadre sur la neige et de ses conséquences
ernest Posté 3 décembre 2010 Signaler Posté 3 décembre 2010 Il est assez savoureux de constater que les bureaucrates et les politiques exigent d'autrui une transparence totale, interdisent le port d'arme et font taire les déviants sous couvert de sécurité et de démocratie mais poussent des cris d'orfraies quand quelqu'un dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas.Si la transparence totale est hautement liberticide, ne devrait-elle pas s'appliquer à ceux -et uniquement à ceux- qui prétendent nous gouverner? La polémique a deux balles sur la transparence m'interroge un peu. Dire que la transparence mène au totalitarisme, c'est lorsqu'on entend par transparence : surveillance généralisée des individus par une autorité centrale, qui a tout pouvoir sur la propriété de chacun. C'est le cas dans les exemples que Rocou cites ici ; ainsi que l'obligation pour les grandes firmes de publier un nombre de données considérables sur leur mode de fonctionnement. Ou encore la transparence des ménages sur leurs feuilles d'impôts si ils veulent bénéficier des allocations etc. Mais lorsque par transparence, on entend : contrôle par les gouvernés des autorités centrales qui ont tout pouvoir sur nous, alors les choses changent. Car l'État n'a pas à publier ses chiffres sur l'échec de la redistribution politiques, sur les coûts de l'éducation publique, sur les subventions etc. Et je ne vois pas le problème qui surviendrait pour les libertés individuelles, si l'État publiait la liste de toutes ses interventions et de leurs conséquences (chose souvent impossible du fait de l'incertitude, des illusions fiscales, et des incitations crées qu'on ne peut pas quantifier, mais c'est un autre problème). Donc je te rejoins Rocou. La transparence, chez les criminels qui nous gouvernent, ce n'est pas une honte. Et d'ailleurs, ça ne se fera jamais car ils auront trop à perdre de révéler les coûts abyssaux du pillage étatique. Mon principal argument est le suivant : même en prenant votre hypothèse optimiste, la possibilité pour les surveillés de surveiller les surveillants n'implique nullement un gain de liberté. Ca se défend. Mais la transparence des dirigeants ne peut pas réduire la réduire la liberté individuelle. Donc nous avons tout intérêt (même si il est proche de zéro) à connaître au mieux les rouages de l'État. Mais de fait, tu oublies une bonne partie de l'opinion qui ne changera d'idée que lorsque les actes criminels des hommes d'États se verront au grand jour, de façon plus ou moins quantifier ; avec des preuves tangibles & empiriques. Je n'étais pas née, mais les affaires du Watergate et d'autres scandales politiques a sûrement « désillusionné » des gens du monde politique en général. Et la liberté gagne des partisans. En fait c'est plutôt le contraire: un ami roumain m'avait expliqué que ce régime de l'auto-surveillance généralisée (où chaque voisin surveillait l'autre) était une méthode de contrôle qui avait cours pendant la période communiste. Illustré par les immeubles en verre, où chacun surveille la vie du voison dans la dystopie d'Eugène Zamiatine, Nous Autres (1920). Pas mal la parodie, mais j'aurais bien aimez un petit cadre sur la neige et de ses conséquences Ce n'est pas une parodie. Flash est le journal fondé par Soral.
Invité Arn0 Posté 3 décembre 2010 Signaler Posté 3 décembre 2010 La polémique a deux balles sur la transparence m'interroge un peu. Dire que la transparence mène au totalitarisme, c'est lorsqu'on entend par transparence : surveillance généralisée des individus par une autorité centrale, qui a tout pouvoir sur la propriété de chacun. La surveillance n'a pas besoin d'être exercée par une autorité centrale pour être illégitime. Si je me mets à poser des micros chez mon voisin lorsqu'il m'invite chez lui, à lui voler son courrier et à lui pirater son ordinateur alors, aussi indépendant que je sois du gouvernement, je commets des actes répréhensibles.
Esperluette Posté 4 décembre 2010 Auteur Signaler Posté 4 décembre 2010 Ron Paul: ‘What we need is more WikiLeaks’ http://www.rawstory.com/rs/2010/12/ron-paul-what-wikileaks/ Touitère saycoule.
h16 Posté 4 décembre 2010 Signaler Posté 4 décembre 2010 La surveillance n'a pas besoin d'être exercée par une autorité centrale pour être illégitime. Si je me mets à poser des micros chez mon voisin lorsqu'il m'invite chez lui, à lui voler son courrier et à lui pirater son ordinateur alors, aussi indépendant que je sois du gouvernement, je commets des actes répréhensibles. C'est bien ce que veut dire ernest. Il ne s'agit pas ici de la même transparence. On est en droit, que dis-je, on doit exiger la plus grande transparence de la part de l'état : - dans l'usage qu'il fait de l'argent qu'on lui "donne" (qu'il prend, disons) - dans sa politique extérieure - dans son comportement général. La transparence qui fait peur, c'est celle qui consiste à tout savoir sur tout le monde ; celle-là est totalitaire. L'autre, qui consiste à tout savoir sur les entités administratives de l'état, sur le travail des gens qui bossent pour lui, c'est au contraire le seul rempart contre le totalitarisme.
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