Chitah Posté 21 mars 2011 Signaler Posté 21 mars 2011 Je pense que Farid Chibout a perdu des voix à cause de l'étiquette ajoutée UMP. Dans son canton populaire avec pas mal de beurs, beaucoup de soutiens lui ont annoncé qu'ils ne voteraient pas pour lui à cause de ce soutien et de la présence du logo. J'ai pu le constater lors de la réunion publique à laquelle j'ai assisté. Hé ben, c'est très intéressant ce que tu écris là. En regardant les résultats, j'ai le sentiment que Farid Chibout pourrait bien franchir une marche en siphonnant les voix des candidats de gauche notamment, qui se trouvent être deux autres arabes. Mais enfin cela demande analyse.
Aurel Posté 21 mars 2011 Signaler Posté 21 mars 2011 Hé ben, c'est très intéressant ce que tu écris là. En regardant les résultats, j'ai le sentiment que Farid Chibout pourrait bien franchir une marche en siphonnant les voix des candidats de gauche notamment, qui se trouvent être deux autres arabes. Mais enfin cela demande analyse. Il va avoir besoin de renfort pour 2012, notamment pour travailler ses dossiers, une stratégie de communication lisible. Mais en effet, il promet.
Invité rogermila Posté 21 mars 2011 Signaler Posté 21 mars 2011 En regardant les résultats, j'ai le sentiment que Farid Chibout pourrait bien franchir une marche en siphonnant les voix des candidats de gauche notamment, qui se trouvent être deux autres arabes. Il faudrait déjà qu'il soit qualifié pour le second tour, vu qu'il n'est qu'en 4ème position. D'autre part, faire 11% avec l'etiquette UMP et comme candidat exclusif , c'est insuffisant. L'UMP ne lui redonnera pas une deuxième chance.
Nick de Cusa Posté 21 mars 2011 Signaler Posté 21 mars 2011 …L'UMP ne lui redonnera pas une deuxième chance.
Aurel Posté 21 mars 2011 Signaler Posté 21 mars 2011 Il faudrait déjà qu'il soit qualifié pour le second tour, vu qu'il n'est qu'en 4ème position.D'autre part, faire 11% avec l'etiquette UMP et comme candidat exclusif , c'est insuffisant. L'UMP ne lui redonnera pas une deuxième chance. D'autres UMP historiques ont fait 11 % dans des cantons voisins. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si le candidat UMP s'est désisté au cours de la campagne. Je crains que l'UMP ne soit plus en mesure de décider, cette étiquette fait perdre des voix plutôt qu'en gagner. Surtout si Sarko est battu en 2012, je vous laisse imaginer aux législatives dans le sillage du désastre. Une certitude, à 11 % sur une campagne de terrain et de proximité, Farid Chibout devient incontournable à Créteil. Petit, mais incontournable.
Chitah Posté 21 mars 2011 Signaler Posté 21 mars 2011 Il faudrait déjà qu'il soit qualifié pour le second tour, vu qu'il n'est qu'en 4ème position.D'autre part, faire 11% avec l'etiquette UMP et comme candidat exclusif , c'est insuffisant. L'UMP ne lui redonnera pas une deuxième chance. Tu réussis la performance de produire un commentaire politique plus pourri que les commentateurs de la télévision, c'est à souligner.
Théo31 Posté 21 mars 2011 Signaler Posté 21 mars 2011 L'absence de prise en considération du vote protestataire des abstentionnistes est anormal.Admettons qu'on n'en parle pas quand il est de l'ordre de 20% mais pas quand on frole le 55% comme dans certaines villes. Ca s'appelle la démocratie à géométrie et oeillères variables .
Alliterator Posté 21 mars 2011 Signaler Posté 21 mars 2011 A se sentir propre sur soi : je serai allé voter, montrant que je m'intéresse au processus politique, mais que j'en désapprouve les résultats. Alors que l'on dit souvent à l'abstentionniste qu'il "n'avait qu'à aller voter" si il voulait changer quelque chose. Ca donne un peu plus de poids à mes propos dans un débat, notamment. Aller voter c'est comme donner l'arme qui permettra à un agresseur de te voler plus facilement. Mais j'avoue que j'ai rien de mieux à proposer.
Lancelot Posté 21 mars 2011 Signaler Posté 21 mars 2011 Aller voter c'est comme donner l'arme qui permettra à un agresseur de te voler plus facilement. Mais j'avoue que j'ai rien de mieux à proposer. Ne pas voter, c'est une manière de refuser la légitimité du système. On est moins crédible quand on se plaint si on a joué, puisqu'on a accepté le principe du jeu (et donc la possibilité que ce soient un autre qui gagne, avec tous les avantages qui en découlent). C'est d'ailleurs ce que refusent de comprendre les adeptes du "troisième tour" dans la rue. Edit : je m'auto pour l'affreuse faute de conjugaison.
Chitah Posté 21 mars 2011 Signaler Posté 21 mars 2011 Ne pas voter, c'est une manière de refuser la légitimité du système. On est moins crédible quand on se plaint si on a joué, puisqu'on a accepté le principe du jeu (et donc la possibilité que ce soient un autre qui gagne, avec tous les avantages qui en découlent). +2
Alliterator Posté 21 mars 2011 Signaler Posté 21 mars 2011 Ne pas voter, c'est une manière de refuser la légitimité du système. On est moins crédible quand on se plaint si on a joué, puisqu'on a accepté le principe du jeu (et donc la possibilité que ce soient un autre qui gagne, avec tous les avantages qui en découlent).C'est d'ailleurs ce que refusent de comprendre les adeptes du "troisième tour" dans la rue. Oui, pour un anarcap c'est facile. Pour un minarchiste en revanche…
Chitah Posté 21 mars 2011 Signaler Posté 21 mars 2011 Oui, pour un anarcap c'est facile. Pour un minarchiste en revanche… Du tout, quand on parle du système, c'est tout un tas de choses comme les subventions aux partis officiels et aux assos satellites, le fait que quand tu es dans un parti où tu as des copains, tu n'as pas besoin de louer une salle c'est la mairie qui t'en prête une, les 500 signatures pour pouvoir se présenter à la présidentielle, la non comptabilisation des abstentions qui fait qu'une personne peut être élue, par exemple dans un canton, avec une seule voix, l'accès aux media, etc. Bref : tout ce système quoi, qui freine largement les nouveaux entrants. L'étape supérieure, c'est l'autorisation pour une liste de partis décidées par la loi de présenter des candidats, et l'interdiction pour les autres. On n'en n'est pas loin.
Aurel Posté 21 mars 2011 Signaler Posté 21 mars 2011 Ne pas voter, c'est une manière de refuser la légitimité du système. On est moins crédible quand on se plaint si on a joué, puisqu'on a accepté le principe du jeu (et donc la possibilité que ce soient un autre qui gagne, avec tous les avantages qui en découlent). C'est surtout perçu comme un moyen de ne se pas se compter, et donc de ne pas avouer que nous sommes ridiculement peu nombreux, ce dont toute la France est persuadée, alors que nous savons bien que dans nos cryptes, nous sommes de nombreuses divisions tapies dans l'ombre prêtes à en découdre.
Invité Arn0 Posté 21 mars 2011 Signaler Posté 21 mars 2011 "Refuser la légitimité du système" ça fait très ado rebelle.
Esperluette Posté 21 mars 2011 Signaler Posté 21 mars 2011 C'est surtout perçu comme un moyen de ne se pas se compter, et donc de ne pas avouer que nous sommes ridiculement peu nombreux, ce dont toute la France est persuadée, alors que nous savons bien que dans nos cryptes, nous sommes de nombreuses divisions tapies dans l'ombre prêtes à en découdre.
Kevinz Posté 21 mars 2011 Signaler Posté 21 mars 2011 "Refuser la légitimité du système" ça fait très ado rebelle. Mais oui, ils sont bien ces ados :} Déjà à vouloir envoyer leurs parents promener pour se gouverner eux-mêmes :') Une chance pour les étatistes qu'ils ne tombent pas sur du Bastiat, du Rothbard & Co
François Posté 22 mars 2011 Signaler Posté 22 mars 2011 Ne pas voter, c'est une manière de refuser la légitimité du système. On est moins crédible quand on se plaint si on a joué, puisqu'on a accepté le principe du jeu (et donc la possibilité que ce soit un autre qui gagne, avec tous les avantages qui en découlent). Je pense qu'il faudrait prendre en compte les votes blancs ou nuls ET réhabiliter l'abstention, deux comportements électoraux qui ont leur logique: 1 - le vote blanc ou nul permet de dire: je ne veux aucune des options qui me sont proposées; 2 - l'abstention me permet de dire: je n'ai pas de préférence mais j'accepte toutes les options qui me sont proposées, car le sujet de la consultation ne m'intéresse/ne me concerne pas. La prise en compte de l'option (1) correspondrait à l'expression d'un veto. Le choix de l'option (2) redonne de la valeur au vote exprimé par ceux qui vont voter.
Lancelot Posté 22 mars 2011 Signaler Posté 22 mars 2011 C'est surtout perçu comme un moyen de ne se pas se compter, et donc de ne pas avouer que nous sommes ridiculement peu nombreux, ce dont toute la France est persuadée, alors que nous savons bien que dans nos cryptes, nous sommes de nombreuses divisions tapies dans l'ombre prêtes à en découdre. En ce qui me concerne je me moque bien de savoir exactement combien nous sommes (étant entendu que c'est trop peu pour espérer changer le rapport de force, ou même être audible) : ce n'est pas la masse indistincte qui détermine qui a raison. "Refuser la légitimité du système" ça fait très ado rebelle. Damned, me voilà démasqué. Je pense qu'il faudrait prendre en compte les votes blancs ou nuls ET réhabiliter l'abstention, deux comportements électoraux qui ont leur logique :1 - le vote blanc ou nul permet de dire: je ne veux aucune des options qui me sont proposées ; 2 - l'abstention me permet de dire : je n'ai pas de préférence mais j'accepte toutes les options qui me sont proposées, car le sujet de la consultation ne m'intéresse/ne me concerne pas. La prise en compte de l'option (1) correspondrait à l'expression d'un veto. Le choix de l'option (2) redonne de la valeur au vote exprimé par ceux qui vont voter. C'est amusant, je vois les choses de manière inverse : Le vote blanc ou nul permet de dire : j'accepte la légitimité et les modalités de ce suffrage mais aucune option n'a ma préférence, je m'en remets donc au choix de la majorité. L'abstention permet, entre autres, de dire : je refuse d'avoir quoi que ce soit à faire avec ce suffrage qui m'apparaît illégitime, de même que tout résultat auquel il pourrait aboutir. Ainsi, celui qui a voté (même blanc ou nul) a accepté la légitimité du suffrage et ne peut pas sérieusement se plaindre de ce qui en découle logiquement, même si ça ne lui plait pas. Après rien n'interdit de donner au vote blanc une valeur spéciale de véto pour lui intégrer certaines caractéristiques que je donne à l'abstention. Par exemple, si les votes blancs étaient comptabilisés et qu'à partir d'un certain nombre l'élection était considérée comme nulle, ça pourrait m'inciter à me déplacer.
F. mas Posté 22 mars 2011 Signaler Posté 22 mars 2011 Je pense surtout que voter, c'est totalement irrationnel, quand on sait quelle place tient le vote dans nos gouvernements représentatifs finissants, à la fois après filtrage des partis et des problèmes liés au scrutin majoritaire. Mieux vaut épargner pour financer un lobby quelconque si vraiment on a intérêt à le faire. Enfin, ceci étant dit, en France, non plus du point de vue de l'électeur mais du politique, l'élection est un moyen essentiel pour se faire connaître (et plus généralement faire connaître des idées).
h16 Posté 22 mars 2011 Signaler Posté 22 mars 2011 C'est amusant, je vois les choses de manière inverse : En fait, peu importe. Que l'une ou l'autre vision soit clairement mise en avant, et les comportements de vote changeront. En fonction du cas, j'irai ou pas voter (blanc), mais il est certain que je pourrai réellement *choisir* ce que je veux faire. Là, de toute façon, je prend simplement le chemin de moindre énergie. Billet du jour, sur les cantonales et notamment sur les saillies de Titinne de Lille, complètement abracadabrantesques. RT : http://twitter.com/_h16/status/50130725147643904 (badurl) http://www.wikio.fr/vote?url=http://h16free.com/2011/03/22/7480-les-cantonales-cest-vraiment-passionnant (badurl)
Aurel Posté 22 mars 2011 Signaler Posté 22 mars 2011 En ce qui me concerne je me moque bien de savoir exactement combien nous sommes (étant entendu que c'est trop peu pour espérer changer le rapport de force, ou même être audible) : ce n'est pas la masse indistincte qui détermine qui a raison. Intellectuellement, c'est confortable. C'est peu salissant, et puis ça fait toujours classe de critiquer un système dans lequel on a ses habitudes malgré tout. On trouvera toujours un bouc émissaire. La masse, c'est vrai, c'est dégradant. J'observe néanmoins dans le temps qu'une masse debout va plus loin qu'un convaincu assis. Ensuite, chacun choisit s'il veut faire changer les choses ou non.
Nick de Cusa Posté 22 mars 2011 Signaler Posté 22 mars 2011 Quand on voit des 5-10%, sans même parler de Douce de Franclieu, c'est clair que, dans une élection plus médiatisée, et avec plus de candidats, pour la première fois depuis très longtemps, nos idées seraient audibles. Tout en sachant, bien sûr, qu'on ne sera jamais 100% d'accord avec un candidat. Mais imaginez UN candidat politique qui dise à la télé. Fini, il faut réduire la dette publique maintenant, il faut réduire la dépense publique maintenant, il faut vraiment réduire les effectifs de la fonction publique au lieu de les augmenter, il faut mettre la sécu en concurrence, il faut sortir de la répartition pour les retraites, il faut décoincer le droit social et laisser les gens négocier des contrats. Rien que ça.
Métazét Posté 22 mars 2011 Signaler Posté 22 mars 2011 Si un jour - rêvons un peu - AL ou le PLD se retrouvent au 2nd tour des présidentielles et sont battu par le FDG ou le NPA - cauchemardons un peu - de quelques voix, j'espère que les libéraux ici présents qui espèrent faire triompher le libéralisme sans passer par les urnes (à moins que pour eux le libéralisme ne soit qu'une posture esthétique ?…) s'en mordrons les doigts Il faut bien utiliser le système dans lequel on vit pour renverser le système : on ne le renversera pas de l'extérieur. L'idéal, c'est pour la fin, par pour les moyens concrets à mettre en oeuvre pour y arriver.
Chitah Posté 22 mars 2011 Signaler Posté 22 mars 2011 Moi, en tout cas, je vais reprendre une carte d'électeur pour pouvoir voter pour des candidats du PLD! C'est promis!
Tremendo Posté 22 mars 2011 Signaler Posté 22 mars 2011 Si j'étais en France je ne voterais pas à des élections telles que les cantonales par exemple -n'étant pas adepte du mille-feuilles- ni aux européennes -l'UERSS non merci. Etant à l'étranger, aux législatives, il n'y a ni de candidat PLD ni AL dans ma circonscription de l'étranger (et pourtant les libéraux auraient davantage de voix parmi les exilés). Non plus aux présidentielles. Il n'y a pas non plus de candidat libéral aux municipales là où je me trouve. Donc je ne vote pas. En revanche si des candidats me bottaient, j'irais voter, c'est la seule manière de modifier le système, en appui avec le travail militant et le débat d'idées des think tanks, des revues ou d'internet.
TODA Posté 22 mars 2011 Signaler Posté 22 mars 2011 Si j'étais en France je ne voterais pas à des élections telles que les cantonales par exemple -n'étant pas adepte du mille-feuilles- ni aux européennes -l'UERSS non merci.Etant à l'étranger, aux législatives, il n'y a ni de candidat PLD ni AL dans ma circonscription de l'étranger (et pourtant les libéraux auraient davantage de voix parmi les exilés). Non plus aux présidentielles. Il n'y a pas non plus de candidat libéral aux municipales là où je me trouve. Donc je ne vote pas. En revanche si des candidats me bottaient, j'irais voter, c'est la seule manière de modifier le système, en appui avec le travail militant et le débat d'idées des think tanks, des revues ou d'internet. Etant à l'étranger, aux législatives, il n'y a ni de candidat PLD ni AL dans ma circonscription de l'étranger (et pourtant les libéraux auraient davantage de voix parmi les exilés). Je suis tout à fait de ton avis ( pour une fois)et il y aura des candidats du PLD dans toutes les circonscriptions de l'étranger, c'est sur, je vais y veiller…. avec internet, ce sont des circonscription de rêve, en effet, presque tout le monde est connecté, et interconnecté… Il faut juste de la bonne info à faire circuler, Contrepoints, pour ne pas le citer, pour se démarquer des fouteurs de gueule patentés….
Chitah Posté 22 mars 2011 Signaler Posté 22 mars 2011 Etant à l'étranger, aux législatives, il n'y a ni de candidat PLD ni AL dans ma circonscription de l'étranger (et pourtant les libéraux auraient davantage de voix parmi les exilés). Non plus aux présidentielles. Il me semble qu'un candidat avait été soutenu par le PLD pour l'élection des députés des français de l'étranger, je me trompe?
john_ross Posté 22 mars 2011 Signaler Posté 22 mars 2011 Il me semble qu'un candidat avait été soutenu par le PLD pour l'élection des députés des français de l'étranger, je me trompe? On a élu des députés de l'étranger en 2007! Les premiers députés de l'étranger seront élu lors des prochaines législatives (normalement en 2012).
Tremendo Posté 22 mars 2011 Signaler Posté 22 mars 2011 Il me semble qu'un candidat avait été soutenu par le PLD pour l'élection des députés des français de l'étranger, je me trompe? Il n'y avait que AL à l'époque, et je n'ai rien trouvé: http://www.wikipolitique.fr/Alternative_Li…gislatives_2007
Aurel Posté 22 mars 2011 Signaler Posté 22 mars 2011 Juin 2009, la liste menée par le vice-président du PLD Philippe Manteau avait fait près de 15% et un élu (Richard Ortoli). Après annulation, ils ont remis le couvert en 2010 : 20 % et toujours un siège (et frôlé le deuxième élu). En 2012, l'AFE est intégrée à l'Assemblée Nationale. Mais Philippe Manteau aura Christine Lagarde face à lui. L'enjeu est lourd.
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