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Le FMI qui emprunte directement aux banques


Nicolas Azor

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Posté

Alors le FMI emprunte aux banques, qui elles même sont gavées d'emprunts d'Etats, qui eux même font appel au FMI.

Non mais quelqu'un arrive à s'y retrouver dans ce jeu de cons ?

http://www.boursorama.com/infos/actualites…ef6efe771dbcbea

Le FMI prêt à aller emprunter directement aux banques :

Le Fonds monétaire international a proposé jeudi de rompre avec 65 ans d'histoire en allant emprunter directement sur les marchés financiers, afin de trouver de l'argent auprès des banques et investisseurs plus vite qu'auprès de ses Etats membres en cas de crise aiguë.

"Il pourrait y avoir des circonstances où il serait soit nécessaire, ou préférable pour des raisons d'efficacité, d'augmenter considérablement les ressources propres du Fonds", a écrit la direction du FMI pour justifier ce projet.

"Même si en 2009-2010 il fut possible de le faire en se tournant vers les Etats membres, le processus a pris du temps et pourrait ne pas être toujours politiquement réalisable", a poursuivi le FMI.

"Par conséquent, l'idée d'établir les modalités pour que le Fonds emprunte sur les marchés en peu de temps pour compléter ses ressources actuelles pourrait valoir la peine d'être explorée", a-t-il conclu.

La proposition figure dans un état des lieux de la réforme du système monétaire international daté du 23 mars et publié jeudi.

Elle n'a pas suscité de réaction des Etats membres dans l'immédiat, mais risque de se heurter à des réticences. Depuis sa naissance en 1945, l'institution est en effet à 100% financée par ses actionnaires, les ministères des Finances et banques centrales des 187 Etats membres.

"Depuis que le FMI a été créé, la taille des marchés financiers internationaux a augmenté de manière exponentielle, et la source de ses financements n'a pas suivi", explique à l'AFP Domenico Lombardi, professeur d'économie et ancien administrateur du Fonds pour l'Italie.

Mais "certains actionnaires qui n'apprécieraient pas l'indépendance que cela impliquerait, pourraient être tentés de s'y opposer", estime-t-il.

Le FMI, qui avait obtenu en avril 2009 l'engagement des pays riches et émergents du G20 de tripler ses ressources, est passé par un long processus pour y parvenir, achevé deux ans plus tard.

Son histoire est marquée par de longues batailles devant le Congrès américain pour que les Etats-Unis, premier bailleur de fonds, apportent leur écot. En 1983, le président Ronald Reagan avait dû peser de tout son poids pour convaincre des parlementaires très réticents de relâcher les cordons de la bourse, malgré l'ampleur de la crise de la dette en Amérique latine.

Aujourd'hui, la question est moins urgente. Le FMI n'a jamais été aussi riche, les "ressources utilisables" du compte destiné à aider les pays à revenus à moyens ou élevés ayant grimpé à 671 milliards de dollars.

Mais par un hasard du calendrier, la publication du projet intervient au lendemain de la demande par le Portugal d'une aide financière de l'Union européenne. Jeudi, Lisbonne n'avait pas encore demandé celle du FMI.

Pour convaincre, le Fonds a présenté l'idée comme une amélioration du système monétaire international, le FMI étant considéré comme l'un des emprunteurs les plus sûrs au monde.

"Cela pourrait avoir l'avantage supplémentaire d'offrir un actif refuge relativement sûr lors des épisodes de tensions sur les marchés mondiaux", a-t-il avancé.

Il n'a pas précisé à quelle échéance il voulait émettre ces titres de dette, ni les montants envisagés.

Le FMI a émis les premières obligations de son histoire en 2009, réservées à quatre Etats membres (Brésil, Chine, Inde et Russie) et non échangeables. Elles sont libellées dans son unité de compte, les Droits de tirage spéciaux.

L'institution soeur, la Banque mondiale, qui a les mêmes 187 Etats membres, en vend aux investisseurs privés et publics depuis 1947.

Posté
Alors le FMI emprunte aux banques, qui elles même sont gavées d'emprunts d'Etats, qui eux même font appel au FMI.

Non mais quelqu'un arrive à s'y retrouver dans ce jeu de cons ?

http://www.boursorama.com/infos/actualites…ef6efe771dbcbea

Alors le FMI emprunte aux banques, qui elles même sont gavées d'emprunts d'Etats, qui eux même font appel au FMI
ou à des groupes d'Etats, et au banques, qui elles-mêmes font appel aux banques centrales, qui elle mêmes sont comptablement en faillite totale.

Correction faite

La pyramide de dettes sans responsables, tant dans le publique que dans le privé va nous mener au désastre le plus absolut, c'est proprement terrifiant.

J'imagine déjà Rueff, depuis l'autre côté, crier à s'époumoner, "Arretez cette folie, ne recommencez pas en pire, les erreurs qui ont été les notres" .

http://www.catallaxia.org/w/index.php?titl…l'inflation

Ce qui caractérise l'action technique du Comité Financier de la Société des Nations, c'est qu'elle a été fondée sur une recommandation formulée par la Conférence qui avait siégé à Gênes, en 1922, conférence internationale qui réunissait des chefs de gouvernements, des Ministres et des experts et qui, dans sa résolution 9, avait recommandé l'adoption d'une politique tendant "à l'économie dans l'usage de l'or, par le maintien de réserves sous forme de balances à l'étranger".

Ce texte paraît obscur. Il n'en a pas moins eu des conséquences très précises. Antérieurement, les banques d'émission ne pouvaient compter dans leurs réserves que de l'or ou des créances libellées en monnaie nationale. la recommandation visant l'économie dans l'usage de l'or demandait aux Nations d'autoriser leurs banques d'émission respectives à garder également, dans leurs actifs, des devises payables en or, c'est-à-dire, en fait, des livres sterling et des dollars.

Cette recommandation a été formulée unanimement par les experts et personne ne s'est rendu compte, à l'époque, qu'elle allait ébranler les bases de la civilisation occidentale.

J'ai une grande méfiance pour les experts. J'ai souvent été considéré comme tel. Ce qui caractérise les experts, c'est qu'ils sont toujours experts en quelque chose, mais rarement dans le domaine où on les consulte.

Le régime qui permet aux banques d'émission de garder des devises à l'étranger est appelé le "gold-exchange-standard". Il n'a pas de nom français, parce qu'il est essentiellement britannique de conception. Le "gold-exchange-standard" permet à la Banque de France, par exemple, quand elle reçoit des capitaux venant des États-Unis, de laisser en dépôt sur la place de New York les dollars qu'elle a achetés, au lieu de demander à New York l'or qu'ils représentent et de le faire entrer dans ses actifs.

La différence paraît anodine. Elle a pourtant grandement atténué les vertus régulatrices du système monétaire.

Dans le système du "gold-standard" qui, lui, a un nom français — c'est l'étalon-or —, quand des capitaux quittent un pays pour venir dans un autre, ils sortent du premier et y diminuent, de ce fait, les possibilité de crédit. Et quand ils entrent dans le second, ils y augmentent les possibilités de crédit.

Dans le système du gold-exchange-standard, au contraire, les capitaux peuvent entrer dans un pays sans sortir de celui d'où ils viennent.

La modification n'a pas grande importance quand il n'y a pas de grands mouvements de capitaux ; mais il y en eut, à cette époque, d'immenses, par suite du rétablissement de la confiance en l'Europe.

Les capitaux qui, en masse, avaient quitté l'Allemagne, la France, même l'Angleterre, sont revenus, à partir de 1924, s'investir en Europe et notamment en Allemagne. Ce fut un immense reflux de disponibilités.

Dans le système financier ancien, le retour des capitaux aurait suscité un déplacement d'or d'égal montant. Le métal aurait quitté les États-Unis pour venir en Europe, à moins qu'il ne fût resté "earmarked" au profit des nouveaux possesseurs. Dans tous les cas, il aurait été soustrait aux réserves de ceux qui le perdaient.

Dans les système nouveau, rien de pareil. Les capitaux rapatriés entraient dans les réserves des pays auxquels ils étaient destinés, mais comme ceux-ci étaient en régime de gold-exchange-standard, les dits capitaux ne quittaient pas les États-Unis, parce que les banques qui les recevaient et les entraient dans leur bilan, où ils servaient de base de crédit, les laissaient en dépôt aux États-Unis ou en Angleterre, où ils continuaient à servir de base de crédit.

Ce système a provoqué un véritable dédoublement des monnaies nationales. Par là il a été générateur d'une immense inflation, source de la grande vague de prospérité et d'expansion qui a soulevé le monde jusqu'en 1929.

Aujourd'hui, l'on a même pas de monnaie de base or, c'est pour dire …

Posté
Alors le FMI emprunte aux banques, qui elles même sont gavées d'emprunts d'Etats, qui eux même font appel au FMI.

Non mais quelqu'un arrive à s'y retrouver dans ce jeu de cons ?

http://www.boursorama.com/infos/actualites…ef6efe771dbcbea

j'ai poste ca sur Facebook avec ton commentaire que je trouve tres a propos. Et non, je n'ai pas honte.

Posté
30-insolite-04.jpg

excellente photo ! photoshop ? ca arrive vraiment ? ca arrive vraiment mais il fait ca pour se gratter ou muer ou que sais je ?

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excellente photo ! photoshop ? ca arrive vraiment ? ca arrive vraiment mais il fait ca pour se gratter ou muer ou que sais je ?

Il est en plastique ce serpent non?

Posté
excellente photo ! photoshop ? ca arrive vraiment ? ca arrive vraiment mais il fait ca pour se gratter ou muer ou que sais je ?

Il a remarqué qu'il peut jouir de l'absence de colonne vertébrale en [censuré] en toute décontraction. Il le fait, car il le peut, lui.

:icon_up:

Je ne sais pas sinon. C'est tellement débile ces bestioles, ça ne m'étonnerait pas vraiment, même si c'est surprenant. Surpris, mais pas étonné.

Posté

J'ai vu ceci je-sais-plus-trop-où sur le net:

Il est assez commun qu'un serpent se morde la queue (d'où l'expression). En fait les serpents fonctionnent, comme beaucoup d'animaux, essentiellement à l'odeur. Or lorsque tu les touches tu laisses ton empreinte olfactive et il n'est pas rare que les serpents soient bernés par cette empreinte et se mordent eux même. Bien sûr pour eux c'est anodin puisqu'ils sont immunisés contre leur propre poison.

Par contre je doute que ça aille jusqu'à ce qu'un serpent essaie de s'avaler lui même comme sur la photo.

Il a remarqué qu'il peut jouir de l'absence de colonne vertébrale

Le moins qu'on puisse dire c'est qu'un serpent a bel et bien une colonne vertébrale. A vrai dire c'est même l'essentiel de son squelette.

800px-Snake_skeleton.jpg

Posté

Ils sont sensibles au toucher pourtant. S'ils ne font pas le lien, c'est qu'ils sont trop cons.

En tout cas du FMI au mystère du serpent, ce fil démarre déjà comme il devrait finir.

Posté

à des groupes d'Etats,qui elles-mêmes font appel aux banques centrales, qui elle mêmes sont comptablement en faillite totale.
[/i]

Etat (du moins pour les USA) qui peut financer les pertes du Fed. La boucle est bouclée.

Posté
Il est en plastique ce serpent non?

Ha oui, vu depuis mon écran, et pas de la merde en barre de mon bureau, c'est bien du plastaga.

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