NicolasB Posté 14 février 2012 Signaler Posté 14 février 2012 Nicolas, Simple suggestion á suivre, 1- commence par traduire des sujets de petite dimension. 2- Travaille ces petites traduc, en suivant mes conseils. 3 Et quand tu vois que tu fais du travail d'orfévre sur une traduction courte, alors tu passes á un plus gros poisson. 4- Choisi tes sujets suivant ta compétence, scientifique (il faut connaitre les disputes scientifique et la vie des labos), la politique nationale, Européenne etc, l'economie etc. etc. N'oublie jamais, en travaillant pour Contrepoints, c'est le nivellement par le haut, donc la qualité n'est pas une option, c'est un devoir. Cordialement JATW Ok je surveillerais les traductions de petite taille… mais je ne suis pas sûr qu'il y en ait beaucoup! Je dois avouer que je n'ai pas de spécialités flagrantes pour les sujets traités par Contrepoints (je travaille dans le domaine de la qualité dans l'industrie). Les sujets qui m'intéressent sont plutôt des hobbies et je n'ai pas de compétences diplômées en économie. Il est vrai que la qualité de mes traductions doivent être améliorées. Mais est il possible que vous assuriez la relecture pendant quelques temps encore? De mon côté je vais faire encore plus attention car je suis bien d'accord avec vous les traductions doivent être de qualité.
NicolasB Posté 14 février 2012 Signaler Posté 14 février 2012 Bonjour JATW, J'ai relu plusieurs fois la traduction de l'article sur la taxe Tobin. Je le relis à nouveau dans la journée après m'être changé les idées pour avoir les bonnes tournures de phrases et je le poste ce soir. Nicolas
Hobbart Posté 14 février 2012 Signaler Posté 14 février 2012 Si je puis me permettre, voici encore une proposition de traduction (sur le climat) qui me semble pertinente (notamment grâce à son titre-choc : "The Global Warming Hoax is now Killing People") : http://factsnotfantasy.blogspot.com/2012/02/global-warming-hoax-is-now-killing.html
NicolasB Posté 14 février 2012 Signaler Posté 14 février 2012 Bonsoir à tous, Traduction terminée et mail envoyé…. Europe’s Tobin Tax Distraction Barry Eichengreen 2012-02-09 CAPE TOWN – Enfin, les dirigeants européens ont révélé leurs plans top secret pour résoudre la crise de l’Euro. Et il s’agit – roulement de tambour – d’une nouvelle version de la « taxe Tobin ». Le prix Nobel d’économie James Tobin a proposé en 1972 un prélèvement sur les transactions financières. Aujourd’hui, 40 ans plus tard, la Commission Européenne a proposé une taxe sur toutes les transactions financières, allant de 0,1 % sur les actions à 0,01 % sur les produits dérivés comme les ‘futures’ et les ‘credit default swaps’. Le Président Français Nicolas Sarkozy et la Chancelière Allemande Angela Merkel l’ont approuvée. Si le monde entier ou bien l’Union européenne ne mettent pas la taxe en place, la France et l’Allemagne le feront seuls. Au vu de l’enthousiasme de Nicolas Sarkozy pour cette taxe, il est même question que la France l’adopte unilatéralement. Mais, il est assez flou de comprendre comment exactement une taxe sur les transactions financières aiderait l’Europe à soigner ses maladies. Selon les propres estimations de la Commission, elle rapporterait 50 milliards d’euros (65,7 milliards de dollars) par an dans le cas d’une mise en place sur l’ensemble de l’Union Européenne. C’est une somme dérisoire, comparée aux dettes et déficits de la zone Euro. De plus, cette somme est très en-deçà des besoins du financement du Mécanisme de Stabilité Européen (MES), estimé à hauteur de 500 milliards d’Euros de capital. En outre, l’estimation de la Commission exagère certainement les recettes attendues. Si la France impose la taxe unilatéralement, le commerce des produits dérivés et des actions ira à Francfort. Si la taxe est limitée à la zone Euro, les transactions se déplaceront à Londres. Si tous les membres de l’Union Européenne l’adopte – un scénario fantaisiste, au vue de la résistance britannique – le marché émigrera simplement à New York et Singapour. Les dirigeants européens déclarent qu’ils peuvent créer des mécanismes pour s’assurer que leurs concitoyens paient la taxe, peu importe l’endroit d’enregistrement des ordres. Mais les banquiers élaboreront de nouveaux instruments permettant à leurs clients d’éviter la taxe. Sur qui parieriez-vous – les services fiscaux ou l’ingénierie financière ? Si le but est l’augmentation des produits fiscaux, la taxe Tobin est un mauvais outil. En effet, Tobin l’avait conçue pour résoudre un problème complètement différent : la très grande volatilité sur le marché des changes. En décourageant les transactions sur ce marché, la proposition de Tobin cherchait à promouvoir la stabilité des taux de change en protégeant les monnaies nationales des attaques des spéculateurs. L’ironie, bien sûr, est que les membres de la zone Euro n’ont pas de monnaies nationales à défendre. En tant que membres d’une union monétaire, ils profitent d’un niveau très élevée de stabilité – beaucoup trop de stabilité en fait. Dans les circonstances actuelles, avec une grande partie de l’Europe en manque de compétitivité, le continent a précisément besoin d’un taux de change plus bas. Les leaders européens déploient la logique de Tobin depuis le marché des changes vers les marchés financiers. Ils soutiennent qu’une taxe sur les transactions aux frontières étoufferait la volatilité financière. Mais la logique manque à cette conclusion. Nous savons qu’une taxe sur les transactions diminuera le nombre de transactions. Quelques investisseurs quitteront les marchés. Mais lesquels – les spéculateurs opportunistes, qui vendent quand tout le monde le fait, ou les spéculateurs anticonformistes, qui font l’inverse et stabilisent la volatilité des marchés ? Peut-être que le but de la taxe Tobin est de diminuer la bulle du secteur financier européen. Dans ce cas, c’est encore une fois faire fausse route. Le problème de l’Europe est ses banques, à la fois trop grandes pour faire faillite et trop grandes pour être sauvées. La taxe Tobin ne ferait rien de plus que de les rétrécir. Au contraire, en décourageant les transactions sécurisées, cela incitera les investisseurs à déplacer leurs fonds sur des comptes en banque et des certificats de dépôts. La taxe Tobin ne corrigerait pas non plus la sous-capitalisation des banques Européennes, ou que les prêts bancaires procycliques amplifient les cycles économiques (et la réglementation fait peu pour corriger ce biais). Pardonnez ma naïveté, mais j’ai commencé de penser que la politique plutôt que l’économie pouvait expliquer l’enthousiasme des leaders européens pour la taxe Tobin. Sarkozy peut couper l’herbe sous le pied des socialistes dans la course à l’élection présidentielle de ce printemps. En soutenant Sarkozy, Merkel peut avoir en retour ce qu’elle désire vraiment. : le support des Français pour des règles fiscales plus strictes. De plus, les leaders européens peuvent prétendre que le secteur financier contribue aux nettoyages des comptes de l’Europe. Pour paraphraser le fameux discours du Sénateur Dan Quayle lors d’un débat de l’élection présidentielle américaine en 1988 : ‘je connaissais James Tobin. James Tobin était un de mes amis, mon mentor, et pendant une brève période privilégiée, mon coauteur. Tobin ne serait pas content de voir sa proposition détournée ainsi’. Bien que personne ne puisse dire avec certitude ce que Tobin aurait pensé de la crise européenne, sa priorité a toujours été la recherche du plein emploi. Nous pouvons supposer qu’il aurait pressé les hommes politiques européens à abandonner leur obsession idiote sur une taxe sur les transactions financières. à la place, il leur aurait demandé de réparer leurs systèmes bancaires défaillants et d’utiliser tous les moyens fiscaux et monétaires à leurs dispositions pour faire redémarrer la croissance économique. Barry Eichengreen is Professor of Economics and Political Science at the University of California, Berkeley. Copyright: Project Syndicate, 2012.www.project-syndicate.org
Jazzaroundtheworld Posté 14 février 2012 Signaler Posté 14 février 2012 Aux éditeurs : vous ne prenez pas ma trad' ? Elle n'est pas bien ? Cher Raffarin Les éditeurs ont surement une série d'articles qui vont sortir en temps voulu. Donc ne te formalise pas et surtout ne pense pas que ce que tu fais fait l'objet d'une évaluation personnelle ou un comité de censure. Le travail prends du temps. Soit patient comme tout le monde. Et rien n'est personnel, tout est professionel. cordialement JATW
EdouardH Posté 15 février 2012 Signaler Posté 15 février 2012 Qu'est-ce que vous pensez de cette interview ? http://finance.yahoo.com/blogs/daily-ticker/steve-roach-recovery-oh-please-screwed-170501261.html Tom Woods en parle dans le dernier Peter Schiff Show : un keynésien reconnaît que le keynésianisme ne marche pas ! "I think what we found in '08 and '09 is that aggressive monetary and fiscal stimulus can stop the crisis but it can't spark a sustainable recovery", "it's really hard to agree on the type of policy agenda that could have a lasting impact", "We will make sure that a subprime crisis never happens again. But it probably would never happen again anyway. So have we really figured out how to avoid crises? I think the odds suggest there will be another crisis, especially with excess liquidity and reckless fiscal policies in place. I just don't know exactly where it will be and when." Ça pourrait être pas mal de traduire en entier. Ou au moins les passages intéressants, à intégrer dans un article.
Largo Winch Posté 15 février 2012 Signaler Posté 15 février 2012 Aux éditeurs : vous ne prenez pas ma trad' ? Elle n'est pas bien ? En regardant dans le google doc hier soir tu aurais pu voir qu'elle était programmée pour ce matin. Et elle était très bien ta traduction, je n'avais quasiment aucune correction à apporter, c'était parfait ! Un grand merci.
Nick de Cusa Posté 15 février 2012 Auteur Signaler Posté 15 février 2012 Aux éditeurs : vous ne prenez pas ma trad' ? Elle n'est pas bien ? Nan ! Nananèreuh. Pardon, en envie de me lâcher. A traduire si ça dit à quelqu'un : Gros débat en Allemagne autour du best seller climato-sceptique Die Kalte Sonne. http://wattsupwiththat.com/2012/02/13/german-skeptics-luning-and-vahrenholt-respond-to-criticism/#more-56544
Nick de Cusa Posté 16 février 2012 Auteur Signaler Posté 16 février 2012 Quitter l'euro n'est pas une punition pour la Grèce mais un remède. http://blogs.telegra…e-for-recovery/
Nick de Cusa Posté 17 février 2012 Auteur Signaler Posté 17 février 2012 … A traduire si ça dit à quelqu'un : Gros débat en Allemagne autour du best seller climato-sceptique Die Kalte Sonne. http://wattsupwithth…ism/#more-56544 Les précédents articles sur Die Kalte Sonne (Watts et Benard) ont fait près de 2.000
eDoK Posté 17 février 2012 Signaler Posté 17 février 2012 Traduction de l'article : http://blogs.telegra…e-for-recovery/ Sortir de l'euro n'est pas une punition : c'est la dernière chance de reprise économique pour la Grèce Jusqu’à quel point la situation doit-elle se dégrader, bon sang ? Les politiciens grecs répètent sans cesse que quitter l’euro serait un désastre économique. A l’inverse de quoi, au juste ? Le miracle économique actuel ? En 2011, l’économie grecque s’est contractée. Non pas de 3% comme prévu, mais de 6%. 60 000 petites entreprises ont mis la clé sous la porte, et le taux de chômage a atteint 20%. Alors que les comptes bancaires sont vidés, les grecs reviennent au troc. Les fermiers apportent des œufs et des légumes à leurs cousins dans les zones urbaines. On peut apercevoir des gens bien habillés fouiller discrètement les poubelles pour se nourrir. Comme le dit le brilliant Ambrose Evans-Pritchard (dans ce qui se présente sans doute comme sa participation pour la récompense de la Métaphore La Plus Tordue) : Le pays se trouve dans une spirale à la baisse auto-alimentée qui fait des ravages contre les objectifs budgétaires, laissant la Grèce face à une tâche de Sisyphe de coupes encore plus profondes. Ouaip. Et il n’y a aucun moyen de renaître tel le phoenix et de sortir du bourbier déflationniste tant que la Grèce n’encaisse pas le choc, tranche le nœud gordien et commence à tailler sur mesure une politique monétaire qui lui siéra. Lors d’un débat télévisé avec un député socialiste grec ce matin, j’ai suggéré que la Grèce ne pourrait pas se redresser tant qu’elle ne serait pas sortie de l’UE, fait défaut et dévalué sa monnaie. Les deux secteurs les plus importants de l’économie grecque, ai-je dit, sont le transport maritime et le tourisme. Les deux pourraient énormément bénéficier d’une dévaluation compétitive. Le membre du Pasok m’a fixé avec horreur. Mais ce n’est pas à propos d’économie qu’il a postillonné. Mais à propos de l’idéal Européen. Sûrement – sûrement – qu’il serait impensable pour l’UE d’aller de l’avant sans le pays où est né la démocratie. Ca serait une calamité pour la Grèce et pour l’Europe ! J’avais envie de dire non, ce serait une calamité pour vous personnellement. En tant que député, vous vous en sortez bien mieux que quand vous étiez ministre grec. Avec votre parti à 8% dans les sondages d’opinion, vous n’avez aucun retour évident possible vers la politique nationale. Et on peut difficilement considérer qu’il y ait beaucoup d’alternatives dans le privé en Grèce en ce moment. C’est un problème commun à tous les pays de l’UE. Parce que Bruxelles a été généreuse avec les politiciens, ils ont véritablement du mal à voir que ce n’est pas l’intérêt de leurs électeurs. Nous avions entendu précisément les mêmes arguments de l’élite politique britannique durant les derniers mois de la Grande-Bretagne en tant que membre du MCE (ndt : Mécanisme de taux de Change Européen). Quitter le système, nous avait-on dit, entraînerait la ruine. Dans les faits, la reprise économique a commencé le jour de la sortie de ce système : le 16 septembre 1992. Il est vrai que la Grèce est aujourd’hui dans une situation pire que celle de la Grande-Bretagne il y a 20 ans. Les nuages noirs s’amoncellent à l’horizon. Mais réutiliser le drachme offre au moins la perspective d’une éventuelle croissance. Rester dans l’euro garantit une génération de pauvreté et d’émigration. Les fonctionnaires de Bruxelles et les politiques grecs parlent de la sortie de l’euro comme d’une punition terrible qui va s’abattre sur les Hellènes malheureux. En vérité, c’est leur dernière chance de reprise. ————— Un lien hypertexte à ajouter sur le "comme le dit le brillant Ambroise Evans-Pritchard" : http://www.telegraph…-catharsis.html
eDoK Posté 17 février 2012 Signaler Posté 17 février 2012 traduction de l'article http://wattsupwithth…ism/#more-56544 Par contre certains passages sont réellement scientifiques et l'article est plutôt long, je ne pense pas avoir fait d'erreur majeure ni de contresens mais une relecture extérieure est toujours la bienvenue. Avant-propos : le Dr. Sebastian Lüning et le Pr. Fritz Vahrenholt, auteurs du nouveau livre climatosceptique controversé qui connaît un grand succès dans les librairies allemandes, m’ont demandé de poster leur réponse aux commentaires fait par le climatologue Georg Feulner de l’Institut de recherche sur l’impact climatique de Potsdam dans une interview pour NTV television. Feulner insiste sur le fait que le CO2 joue un rôle majeur dans le changement climatique et que le soleil n’a qu’un impact réduit. Vous pouvez vous renseigner sur le nouveau livre récemment édité en Allemagne, qui cause un tumulte dans l’establishment écologiste allemand ici. La réponse est si acide qu’un quotidien (le TAZ) a titré en Une « les sceptiques sont comme des virus ». La branche allemande de Greenpeace est passée à l’action en dénonçant Lüning et Vahrenholt (auparavant champion de la cause du réchauffement climatique) en tant que « négationniste de glace ». Le site (en allemand) du nouveau livre (qui est devenu un bestseller dans trois points de vente) de Lüning et Vahrenholt est ici. Une version anglaise est également prévue, je l’annoncerai sur WUWT (wattsupwiththat.com). Mes remerciements sincères à Pierre Gosselin de notrickszone.com pour la traduction –Anthony Georg Feulner du PIK (Institut de recherche sur l’impact climatique de Potsdam) tourne en rond Un texte de Sebastian Lüning et Fritz Vahrenholt Sur le site internet d’une chaîne de télévision allemande, Georg Feulner de l’Institut de recherche sur l’impact climatique de Potsdam a commenté notre livre récemment publié, « Le soleil froid » (« Die kalte Sonne »). Nous ne sommes pas surpris du tout de son rejet de notre position puisque nous avons critiqué son travail dans notre livre. Tout d’abord il conteste l’assertion selon laquelle le réchauffement climatique a cessé pour le moment. Pour ce faire il utilise un tableau précis à partir d’un blog illustrant une évolution des températures par paliers, ce qui n’a aucun sens sur ce sujet en particulier. Le plateau de température que nous avons eu depuis l’an 2000 est contesté par Feulner. Toutefois, l’absence de réchauffement de ces 12 dernières années n’est pas une fabrication concoctée par les auteurs du «Soleil froid ». N’importe qui peut le tracer en allant sur le site woodfortress.org. Vous pouvez encore vous informer sur le sujet dans la littérature scientifique, e.g. Kaufmann et al (2011). Même le Pr. Ottmar Edenhofer, membre du même Institut de recherche sur l’impact climatique de Potsdam que Feulner, semble le voir de cette façon. Le Pr. Jochem Marotzke de Hambourg, chercheur sur le climat, vient de le confirmer une fois de plus dans une récente interview avec le quotidien allemand TAZ (édition du 9 février 2012). Ensuite, Feulner tente de marquer des points en utilisant la règle des 30 ans appliquée au climat. Dans certaines définitions officielles, le climat est définit comme la moyenne de la météo sur 30 ans. Si cela a du sens pour certains facteurs, cette règle rigide entrave la discussion sur les mécanismes impliqués dans le climat. Il est de plus en plus clair que les cycles décennaux naturels ont été largement sous-estimés par le passé. Par exemple, l’Oscillation décennale du Pacifique (ODP) est caractérisé par une phase chaude et une phase froide, chacune durant entre 20 et 30 ans. Ils ont un impact significatif sur la température globale. Si cette fenêtre de 30 ans venait à être placée entre les deux phases, les tendances seraient mélangées et nous finirions par comparer des pommes et des oranges. Les résultats « climatiques » correspondants dépendent plus du choix du point de départ de cette période de 30 ans, et moins des réelles tendances climatiques à plus court terme. En conséquence, se baser sur des tendances de température sur 10 ans est non seulement légitime, mais est aussi logique. En parlant du soleil, Feulner tente de montrer que dans le cas d’une chute significative imminente de l’activité solaire jusqu’à un niveau égal aux minimums de Dalton ou de Maunder, ce qu’il prévoit aussi, aucun refroidissement notable n’est à prévoir. Il omet de mentionner ici q’il a oublié d’inclure toute amplification solaire dans ses modèles climatiques. C’est essentiel parce que c’est seulement grâce à cette amplification solaire qu’on est capable d’expliquer la simultanéité entre le soleil et la température, avec une évolution climatique pulsatoire d’au moins 1°C sur les 10 000 dernières années. Le modèle utilisé par Feulner ne peut pas expliquer le passé, et n’est dont naturellement pas adéquat pour prévoir le futur. Pour expliquer le minimum de Maunder survenu il y a 300 ans, Feulner utilise le joker douteux des volcans. Mais ça n’explique toujours pas le problème fondamental du couplage soleil-climat sur les autres cycles millénaires bien documentés des 10 000 dernières années. A propos de l’effet d’amplification solaire de Svensmar, dont l’existence est attestée par de nombreuses preuves dans la littérature scientifique (voir le chapitre 6 et la contribution de Svensmark à la page 209 dans “Le soleil froid”), Feulner se contente de l’écarter du coude sans fournir un seul argument valable. Pas un mot sur les confirmations indépendantes des importants sous-processus de l’effet (e.g. Usoskin et al. 2004, Laken et al. 2010, Kirkby et al. 2011). L’interview de NTV ne fait qu’illustrer à quel point Georg Feulner tourne en rond avec ses arguments. Ceux qu’il présente sont faibles. Quand est-ce que l’Institut de recherche sur l’impact climatique de Potsdam s’occupera des cycles millénaires de ces 10 000 dernières années ? Dans le passage intitulé « L’impact du soleil sur les 10 000 dernières années (pages 68-75 de notre livre), nous soulevons un des thèmes clés les plus importants sur le débat climatique. Etrangement pas un seul rapport des médias suivant la publication du livre n’a étudié la question. Huitième jour, et je compte toujours. Exemple sur les cycles millénaires : les études des stalactites à Oman pour la période 7500-4500 av JC montrent un haut degré de simultanéité entre l’activité solaire et l’évolution de la température. Chiffres modifiés selon Neff et al. (2001)
Nick de Cusa Posté 19 février 2012 Auteur Signaler Posté 19 février 2012 Les Allemands sont les meilleurs amis des Grecs. http://eureferendum.blogspot.com/2012/02/playing-german-card.html
Blueglasnost Posté 19 février 2012 Signaler Posté 19 février 2012 Article intéressant de Jeremy Warner pour les causes d'une certaine embellie aux Etats-Unis : http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/barackobama/9089034/US-economy-is-stepping-on-the-gas.html
h16 Posté 20 février 2012 Signaler Posté 20 février 2012 Un article du Spiegel particulièrement juste sur la Grèce : http://www.spiegel.de/international/europe/0,1518,816410,00.html
NicolasB Posté 20 février 2012 Signaler Posté 20 février 2012 Article intéressant de Jeremy Warner pour les causes d'une certaine embellie aux Etats-Unis : http://www.telegraph…on-the-gas.html Bonsoir, Je veux bien le traduire : rendu mercredi matin. Nicolas
h16 Posté 21 février 2012 Signaler Posté 21 février 2012 Une initiative intéressante : http://blogs.telegraph.co.uk/news/jamesdelingpole/100138480/fracknation-pay-one-dollar-become-a-movie-mogul-save-the-world/
h16 Posté 21 février 2012 Signaler Posté 21 février 2012 Ce texte est facile à traduire, assez rigolo et particulièrement à propos actuellement ; Eternal Copyright http://blogs.telegraph.co.uk/technology/adrianhon/100007156/infinite-copyright-a-modest-proposal/
NicolasB Posté 21 février 2012 Signaler Posté 21 février 2012 Bonsoir, Je veux bien le traduire : rendu mercredi matin. Nicolas Bonjour, après avoir traduit une bonne partie de l'article je ne pense pas que la ligne éditoriale de cet article soit complètement en ligne avec Contrepoints… Je vais donc le laisser de côté pour le momemt. Nicolas
Blueglasnost Posté 21 février 2012 Signaler Posté 21 février 2012 Une initiative intéressante : http://blogs.telegra…save-the-world/ FrackNation : donnez un dollar, devenez un géant du cinéma et sauvez la planète ! Le gaz de schiste est le miracle qui transformera le monde. C’est déjà le cas aux Etats-Unis. Les Polonais en sont fous aussi. Pourquoi sommes-nous donc si réticents à exploiter cette ressource abondante ici ? L’une des raisons principales est la désinformation semée par des films comme le très tendancieux Gasland (celui où le robinet prend le feu). Et c’est pourquoi il me tarde tant de voir le film indépendant qui contrera cette propagande et remettra les pendules à l’heure. Le film est de Phelim McAleer et Ann McElhinney, l’équipe qui nous a apporté Not Evil Just Wrong (ndlr : réfutation des thèses d’Al Gore sur le « réchauffement climatique »), et le titre est : FrackNation. A ce moment précis, je devrais déclarer que cet article est intéressé. Non seulement j’apparais dans le film, mais je suis en fait aussi l’un de ses producteurs délégués. Le titre est très ronflant, mais il n’en est rien : pour le prix d’un dollar, vous pourriez aussi devenir un producteur délégué. Oui, tout ce que vous avez à faire pour avoir votre nom dans le générique et vous faire le porte-parole de la cause de la justice, de la vérité et de l’énergie pas chère par-dessus le marché, c’est de donner un dollar ou plus via kickstarter.com. Ils ont déjà levé presque 90 000 dollars, mais ils ont besoin d’un total minimum de 150 000 dollars dans les 45 prochains jours, sans quoi, l’argent engagé jusque là sera restitué aux donateurs. C’est un pied de nez assez génial et vilain, assez typique d’eux, d’utiliser kickstarter. Kickstarter est habituellement le site où l’on irait pour les projets « trendy » de la gauche, mais pas pour des films dangereux sur les marchés libres et en faveur des énergies fossiles qui, dit-on, provoquent des tremblements de terre, polluent les nappes phréatiques et font brûler les robinets d’une couleur bleue (et elles ne font aucune de ces choses là, d’ailleurs). Pour le pseudo, le mien sur CP est : Jacques Roberts.
Blueglasnost Posté 21 février 2012 Signaler Posté 21 février 2012 Bonjour, après avoir traduit une bonne partie de l'article je ne pense pas que la ligne éditoriale de cet article soit complètement en ligne avec Contrepoints… Je vais donc le laisser de côté pour le momemt. Nicolas C'est toi qui voit, c'était juste une suggestion. J'ai bien failli le faire moi-même, mais il est un peu trop long. J'en ai déjà discuté avec d'autres libéraux qui partageaient tes appréhensions, mais je trouve que l'article a le mérite de montrer que ce n'est pas la politique de la Fed qui est responsable d'une embellie (toute relative) aux Etats-Unis. Le passage le plus intéressant à mon sens est celui où Jeremy Warner montre comment la dépense fédérale a été plus que compensée par la réduction de l'endettement et de la dépense entreprise par les ménages et les Etats fédérés, excluant toute possibilité d'attribuer la reprise à une politique keynésienne, étant donné que la demande globale (si on s'en tient à leur vision tordue) n'a donc pas augmenté. Ceci étant, c'est vrai que la gueule de bois monétaire qui suit tous les cycles inflationnistes lancés par les banques centrales arrivera assez vite, et c'est le défaut principal de l'article (en plus d'un excès d'optimisme) de ne pas le mentionner. J'ai vu bien plus timoré sur CP, mais c'est à toi de voir et d'en juger.
Blueglasnost Posté 21 février 2012 Signaler Posté 21 février 2012 Dernière vidéo de Daniel Hannan : http://www.youtube.com/watch?v=v82xy-bH9Hc&feature=player_embedded
NicolasB Posté 21 février 2012 Signaler Posté 21 février 2012 C'est toi qui voit, c'était juste une suggestion. J'ai bien failli le faire moi-même, mais il est un peu trop long. J'en ai déjà discuté avec d'autres libéraux qui partageaient tes appréhensions, mais je trouve que l'article a le mérite de montrer que ce n'est pas la politique de la Fed qui est responsable d'une embellie (toute relative) aux Etats-Unis. Le passage le plus intéressant à mon sens est celui où Jeremy Warner montre comment la dépense fédérale a été plus que compensée par la réduction de l'endettement et de la dépense entreprise par les ménages et les Etats fédérés, excluant toute possibilité d'attribuer la reprise à une politique keynésienne, étant donné que la demande globale (si on s'en tient à leur vision tordue) n'a donc pas augmenté. Ceci étant, c'est vrai que la gueule de bois monétaire qui suit tous les cycles inflationnistes lancés par les banques centrales arrivera assez vite, et c'est le défaut principal de l'article (en plus d'un excès d'optimisme) de ne pas le mentionner. J'ai vu bien plus timoré sur CP, mais c'est à toi de voir et d'en juger. Ok de toute façon, j'ai presque fini de dégrossir l'article (il me reste trois paragraphes)… Je le relis pour affiner les tournures, enlever les quelques fautes (!) et je le poste sur le fil… Je ne suis pas à la rédaction de CP, mais j'ai eu un peu de mal. Spécialement quand l'auteur annonce une baisse des dépenses publiques en Grande Bretagne alors que ce n'est pas forcément la réalité.
Blueglasnost Posté 21 février 2012 Signaler Posté 21 février 2012 Ok de toute façon, j'ai presque fini de dégrossir l'article (il me reste trois paragraphes)… Je le relis pour affiner les tournures, enlever les quelques fautes (!) et je le poste sur le fil… Je ne suis pas à la rédaction de CP, mais j'ai eu un peu de mal. Spécialement quand l'auteur annonce une baisse des dépenses publiques en Grande Bretagne alors que ce n'est pas forcément la réalité. Je suis d'accord. Tu peux peut-être ajouter des parenthèses dans la traduction avec des ndlr pour clarifier certains points, y compris celui sur la dépense où tu as tout à fait raison (la dépense baisse en termes relatifs et de façon quasi-imperceptible, mais pas en termes absolus). De toute manière, la rédaction lira ta traduction et si les ndlr ne leur conviennent pas, ils les enlèveront.
Nick de Cusa Posté 22 février 2012 Auteur Signaler Posté 22 février 2012 Les réactions des économistes au nouveau sauvetage de la Grèce. http://eureferendum.blogspot.com/2012/02/what-have-we-missed.html
NicolasB Posté 22 février 2012 Signaler Posté 22 février 2012 Désolé je vais avoir un peu de retard sur la traduction : pas eu le temps de la relire et la corriger… J'essaye de le faire ce soir pour la poster dans la soirée!
NicolasB Posté 22 février 2012 Signaler Posté 22 février 2012 Salut les jeunes! Comme je vous l'ai annoncé, j'ai pris un peu de retard dans la traduction. après avoir relu plusieurs fois l'article, il me semble ,et ce n'est que mon humble avis, que le discours énoncé n'est pas trop dans la veine de Contrepoints. Je laisse donc le soin aux propriétaires du site de se débrouiller avec la traduction et son éventuelle diffusion. Enfin, je me suis permis, suite à la proposition de Blueglasnost, de faire plusieurs ajouts en NdT (d'une part parce qu'il y a un calembour difficilement traduisible que j'ai tenté d'expliquer et d'autre part pour contredire certains faits énoncés par le journaliste). L’économie américaine remet les gaz Le taux de chômage, les bénéfices et les ventes de voitures ont meilleurs mine de l’autre côté de l’Atlantique (qu’en Angleterre). Image d'Obama Les médicaments fonctionnent-ils? Le stimulus fiscal du Président Obama a fait les gros titres, mais a été compensé par des réductions de dépenses publiques. Photo: AFP Photo de Jérémy Warner Par Jeremy Warner 2:19PM GMT 18 Feb 2012 Comme l’une des nombreuses villes de la grande campagne américaine, Steubenville, Ohio, était un lieu sans espoirs : une ville aux aciéries fermées. La moitié des magasins avaient baissé leurs rideaux et le marché de l’immobilier était en décrépitude. La crise financière était un coup de plus dans une ville frappée par la désindustrialisation. Avec un taux de chômage de presque 15 %, beaucoup de familles ont déménagé par désespoir. Après avoir été le cœur prospère de l’industrie américaine, il n’y avait plus de futur. Mais c’était il y a deux ans. Depuis, une nouvelle industrie est arrivée dans la ville, amenant des investissements, des milliers d’emploi et la prospérité. Steubenville est l’une de ces douzaines de nouvelles villes champignons le long des montagnes Appalaches, depuis l’Ohio et le Maryland, jusqu’à la Virgine Occidentale, la Pennsylvanie et l’état de New York. Toutes bénéficient de la révolution du gaz de schiste, une nouvelle technologie permettant d’avoir accès aux énormes réserves de gaz naturel bloquées dans la roche. Les résultats sont surprenants. Il ne s’agit pas d’une bulle spéculative. Pour la première fois depuis 40 ans, les Etats-Unis d’Amérique sont proches de leur but : l’autosuffisance énergétique. Le coût de cette énergie a si brusquement baissé que la « Methanex Corporation », le plus grand fabricant de méthanol au monde, va relocaliser son usine du Chili vers la Louisiane, peut-être le plus bel exemple à ce jour de la nouvelle façon de travailler « à terre » (NdT contraire de Offshore). C’est l’une des nombreuses décisions provenant de la révolution des gaz de schiste. Dow Chemical a prévu une nouvelle unité de fabrication de propylène en 2015. Formosa Plastics a proposé simultanément un investissement d’un milliard et demi de dollars dans une usine de fabrication d’éthylène dans le même état. Dans le même temps, US Steel et Vallourec (NdT une boite Française on pourra peut-être un jour nous aussi en profiter!) planifient des investissements de plusieurs millions de dollars dans de nouvelles aciéries pour faire face à la demande pour l’extraction des gaz de schiste. Pourtant, les gaz de schistes ne sont qu’une partie de la renaissance économique des états-Unis. Partout à travers le pays, l’économie américaine reprend vie. Cette semaine par exemple, General Motors, presqu’au-delà de la faillite il y a trois ans, a annoncé les meilleurs bénéfices de toute son histoire. Les ventes d’automobiles sont au plus haut depuis le début de la crise financière. Il y a même des signes que le marché immobilier se retourne. Les ventes aux enchères, un chiffre clé dans la santé du marché immobilier américain, repartent dans le bon sens. Dans certains états, les prix de l’immobilier sont en train de monter à nouveau. Il y a encore beaucoup de raisons de s’inquiéter de la durabilité de la reprise américaine. Mais, comparer aux performances moribondes de l’économique britannique et du reste de l’Europe, les Etats-Unis semblent un modèle de reprise. Le taux de chômage diminue. La croissance, bien qu’en légère baisse après un quatrième trimestre en forte expansion, reste robuste. La production est de retour aux USA, et confortablement au-dessus du niveau maximum d’avant crise. En Grande-Bretagne, par contraste, l’économie ne va nulle part depuis plus d’un an. La production reste bloquée à 4% de moins que le maximum de 2007. De plus, le chômage continue d’augmenter. Et, avec les baisses massives de dépenses publiques à venir, il va continuer de monter plus avant qu’il ne commence de baisser. (NdT les dépenses publiques continuent en réalité d’augmenter en Grande-Bretagne cf l’article de Contrepoints http://www.contrepoints.org/?p=67685) . Je devrais faire attention à ne pas tomber dans un pessimisme sombre. Il y a des signes encourageants dans les données macroéconomiques anglaises. Les ventes de détail ont brusquement augmenté en Janvier, selon les chiffres publiés hier, battant à plat de couture le sombre consensus (NdT également les chiffres du budget de l’Etat : http://www.contrepoints.org/?p=70154). De même, la vue d’ensemble n’est pas aussi maussade que les chiffres globaux le suggèrent. En enlevant le secteur pétrolier, où la production a nettement décliné –certainement à cause de la tentative du gouvernement de taxer plus la mer du Nord – le reste de l’économie est en croissance. Certes la croissance est faible, mais ce n’est pas si mal. Le plus important est la nette amélioration du commerce extérieur. La Grande-Bretagne a enregistré un record de plus de 10 ans dans sa balance commerciale, ce qui est louable puisque 40% de notre commerce extérieur est fait dans la zone euro. Malgré tout, peu de personnes ici pensent qu’il y aura de la croissance économique cette année, bien que les choses s’améliorent aux USA. Le pays, où la crise économique est née, est en train de sortir bien plus rapidement que nous de ses conséquences économiques catastrophiques. Pourquoi cela ? Pourquoi est-ce que les USA revoient le jour, alors que la Grande-Bretagne est toujours coincée au fond du trou ? Pour l’ancien secrétaire au trésor américain, Larry Summers, le parti Travailliste, et la plus part des autres partisans de Keynes, les raisons sont claires. C’est largement à cause des politiques fiscales. Quand la Grande-Bretagne et la plupart des pays de la zone Euro appliquent des politiques d’austérité, les Etats-Unis ont laissé ouverts les robinets de la dépense publique pendant beaucoup plus longtemps. Il y a eu apparemment une grande tolérance aux déficits et une autorisation d’augmentation de la dette, s’opposant aux conséquences défavorable de la baisse de la demande privée et du désendettement de ce secteur. La position de George Osborne, le Chancelier [NdT Ministre des Finances britanniques], a été assez différente. Tant que nous ne sortirons pas de notre endettement élevé, a-t-il expliqué, notre économie ne retournera pas à une croissance significative. Tant que les déficits ne seront pas correctement jugulés, l’économie continuera d’avoir des difficultés. Nous avons besoin de réduire les déficits pour permettre la croissance, continue-t-il. Mr Summers a fait une critique virulente de cette stratégie. L’idée d’une « austérité expansionniste fiscal », a-t-il dit dans une conférence à Davos le mois dernier, n’est pas seulement « oxymoronique », mais c’est débile [NdT moronic veut dire débile en Anglais, c’est donc un jeu de mots intraduisible puisque Mr Summers propose de supprimer le préfixe du terme « oxynomoronique » pour qualifier cette politique…]. Aucun pays n’est sorti de la Grande Dépression dans les années 30, a-t-il expliqué, sauf en quittant l’étalon-or et ensuite en se réarmant pour la Seconde Guerre Mondiale. Dans son esprit, c’est une leçon puissante. La croissance légitime ne reviendra pas d’une absence de demande. Dans des circonstances ou le secteur privé ne peut ou ne veut pas la fournir, c’est à l’état de se mettre dans la brèche. L’austérité ne peut pas être une stratégie de croissance durable, comme la zone Euro est en train de le découvrir à ses frais. [NdT je suis en désaccord avec ce chapitre : je vous remercie de rajouter des liens sur Contrepoints permettant d’étayer que le Keynésianisme c’est de la merde !] C’est un argument que je trouve très peu convaincant. D’abord parce que il n’est pas clair que les USA ont en fait réalisé une relance par les dépenses. Les effets d’annonce du stimulus fédéral de Barack Obama a été partiellement, voire totalement, effacé par les baisses des dépenses des gouvernements fédéral et locaux. La plupart des états sont obligés d’avoir des budgets en équilibre. Ainsi, il y a eu des coupes sombres dans les dépenses au fur et à mesure de la baisse des recettes fiscales dues à la récession. La deuxième raison pour laquelle les choix fiscaux ne pèsent pas beaucoup est que la Grande-Bretagne n’avait pas d’autres choix que de baisser les déficits. Si les gouvernements étaient aussi surs que l’augmentation des dépenses n’entraine pas de pénalités sur les taux d’intérêts, alors certainement même George Osborne aurait mis de côté ses croyances sur un petit état et aurait laissé filer les déficits. Mais bien sûr, nous savons qu’ils ne peuvent pas. La taille anormalement élevée du secteur bancaire britannique, combiné avec le haut niveau d’endettement des ménages, rend la Grande-Bretagne particulièrement vulnérable à la crise des dettes souveraines et à sa contagion sur tous les marchés financiers de la zone Euro. Au vu de l’énorme niveau d’endettement, le Chancelier ne peut pas se permettre de prendre des risques avec les taux d’intérêt. C’est ce niveau élevé de dettes qui fournit la meilleure explication sur l’absence de redémarrage de l’économie britannique. La Grande-Bretagne vient à peine de commencer de rembourser ses dettes. Aux USA, ou la crise a commencé, le processus est plus avancé. La dette des ménages et du secteur financier a plus baissé que la dette du gouvernement américain n’a augmenté. Deux autres facteurs ne sont pas négligeables. Le premier, les USA ne sont pas aussi exposés à la crise de la dette de la zone Euro que le Grande-Bretagne. Le destin du Royaume-Uni est complètement lié à la zone Euro à travers son commerce extérieur et son système bancaire. Le second est que l’Amérique est simplement bien plus flexible que l’Europe. Le secteur privé américain est bien plus grand en pourcentage de PIB, comparé à la Grande-Bretagne et à l’Europe. De plus, il est plus rapide et moins sentimental pour nettoyer les détritus de la dernière crise. Les mauvaises dettes ont été amorties, les employés licenciés, et les entreprises non compétitives ont été autorisé à faire faillite ou, dans le cas des constructeurs automobiles, restructurés rapidement. [NdT certes mais à quel prix, quand on voit comment l'action du nouveau GM est tombé]. Contrairement à l’Europe et au Royaume-Uni, où la préservation des emplois a amené à de sérieuses pertes de compétitivité, les USA ont grandement amélioré la leur pendant la crise. Les gaz de schiste ont été la cerise sur le gâteau. Parfois, il semble que le choc brutal et rapide est meilleur que le très long ajustement. Si besoin du fichier Word pour inclusion sur Cp, merci de me laisser un message sur le fofo ou par mail…
h16 Posté 22 février 2012 Signaler Posté 22 février 2012 Mouais. Effectivement, l'article est une perche pour se faire battre, à mon avis. La rédaction tranchera.
Blueglasnost Posté 22 février 2012 Signaler Posté 22 février 2012 Mouais. Effectivement, l'article est une perche pour se faire battre, à mon avis. La rédaction tranchera. En fait, non, car il se contredit lui-même sur la fin. En effet, il parle de "l'échec" des politiques d'austérité chez les PIIGS, alors que seules l'Irlande et l'Italie ont vraiment mis en place ces politiques, avec des résultats qui laisse suggérer que cela commencent à porter quelques fruits en Irlande. Pourtant, à la fin, il indique que le problème principal du Royaume-Uni est qu'il a des dettes trop élevés, ce qui veut dire qu'il faut les réduire, i.e. tailler dans les dépenses ou augmenter les impôts, ce qui s'apparente dans les deux cas à une politique budgétaire restrictive dans la Weltanschauung keynésienne. Autrement dit, il faut de l'"austérité" lato sensu. Et malgré les deux ou trois conneries keynésiennes, il y a beaucoup d'éléments positifs : gaz de schiste, échec de la politique keynésienne aux Etats-Unis (les ménages et les Etats fédérés ont coupé plus que l'Etat fédéral n'a injecté, prouvant que l'embellie toute relative aux Etats-Unis [avant la gueule de bois monétaire] n'est pas du, en termes keynésiens, à un soutien de la demande). Après, la rédaction verra, mais il y a quelques bonnes choses dedans et pourvu que l'on mette les NdT ou ndlr qu'il faut pour contredire les points qui ne conviennent pas, ce pourrait être intéressant (point de vue personnel).
NicolasB Posté 22 février 2012 Signaler Posté 22 février 2012 Il est vrai que je suis un peu partagé : il y a des éléments positifs comme les gaz de schiste mais certaines idées sont bizarrement amenées… Enfin de toute façon, j'ai donné mon boulot à la rédac, donc c'est à eux de trancher! En fait, non, car il se contredit lui-même sur la fin. En effet, il parle de "l'échec" des politiques d'austérité chez les PIIGS, alors que seules l'Irlande et l'Italie ont vraiment mis en place ces politiques, avec des résultats qui laisse suggérer que cela commencent à porter quelques fruits en Irlande. Pourtant, à la fin, il indique que le problème principal du Royaume-Uni est qu'il a des dettes trop élevés, ce qui veut dire qu'il faut les réduire, i.e. tailler dans les dépenses ou augmenter les impôts, ce qui s'apparente dans les deux cas à une politique budgétaire restrictive dans la Weltanschauung keynésienne. Autrement dit, il faut de l'"austérité" lato sensu. Et malgré les deux ou trois conneries keynésiennes, il y a beaucoup d'éléments positifs : gaz de schiste, échec de la politique keynésienne aux Etats-Unis (les ménages et les Etats fédérés ont coupé plus que l'Etat fédéral n'a injecté, prouvant que l'embellie toute relative aux Etats-Unis [avant la gueule de bois monétaire] n'est pas du, en termes keynésiens, à un soutien de la demande). Après, la rédaction verra, mais il y a quelques bonnes choses dedans et pourvu que l'on mette les NdT ou ndlr qu'il faut pour contredire les points qui ne conviennent pas, ce pourrait être intéressant (point de vue personnel). A la limite ma traduction peut-être encore améliorée pour mieux faire ressortir ces points… Mais là, je l'ai suffisament relu pour ce soir, si je le fais une fois de plus, avoir la soupe à la grimace de ma si patiente épouse…. Je crois donc que quelqu'un doit prendre la relève… Tenté Blueglasnost?
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