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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

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10, je m'y suis mis il y a 5 mois

pourquoi tu m'as pas demandé combien de dan?

10ème kyu tu es déjà dans les 1000 meilleurs joyeurs français, hein. Il y en a combien avec des dan ? (sans parler des dan pros)

(sinon j'ai fait une pointe à 13 sur kgs)

Posté

Quand l'article n'est pas dans le google doc, c'est qu'il n'y a personne dessus. Sauf s'il est déjà publié sur contrepoints, il y a eu quelques oublis ces derniers jours que j'essaierai de corriger dès que possible.

Celui que tu vises n'est pas pris, en tout cas.

Posté

Disons "Emeric T."

Je n'ai pas eu le temps de le publier ce matin finalement, et je n'ai pas insisté parce qu'on avait déjà un nombre d'articles conséquent.

Sa préparation est bien avancée, je laisse celui qui fait la programmation de demain le reprendre.

 

Toutes mes excuses si tu avais fait ça dans l'urgence.

Posté

Je n'ai pas eu le temps de le publier ce matin finalement, et je n'ai pas insisté parce qu'on avait déjà un nombre d'articles conséquent.

Sa préparation est bien avancée, je laisse celui qui fait la programmation de demain le reprendre.

 

Toutes mes excuses si tu avais fait ça dans l'urgence.

 

Pas de problème, je vais essayer d'en traduire d'autres à l'occasion. Je suis d'ailleurs preneur de tout feedack sur cette première traduction, je ne connais pas vraiment vos critères d'exigence.

Posté (modifié)

Il y avait quelques maladresses dans le texte, au sens de traductions un peu trop littérales. Ce qui s'explique d'ailleurs très bien, vu la rapidité avec laquelle tu as traduit le texte.

Je peux t'envoyer les quelques modifications que j'ai faite à l'occasion par mp (d'ici demain soir disons). Comme ça tu ne seras pas étonné par le texte français publié au final!

Modifié par Miss Liberty
Posté
http://reason.com/archives/2012/09/26/denial-of-medical-choice-even-worse-than/print
La fin des libertés médicales est encore pire que ce que vous pensez.

Par A.Barton Hinkle

 

Les défenseurs du droit à l'avortement se sont indignés à la Virginia Attomey General Ken Cuccinelli que le tout puissant Conseil de la Santé ait approuvé de nouvelles réglementations médicales. Ces défenseurs craignent que les bureaucrates n'alourdissent la législation en vigueur et ne réduisent ainsi l'accès aux soins.

En vérité, les bureaucrates restreignent déjà l'accès au soins. Et ils en ont désormais l'aval judiciaire. La semaine dernière, un juge de district fédéral a rejeté la poursuite judiciaire de deux médecins qui contestaient le contrôle arbitraire et capricieux de l'Etat sur les traitements médicaux. Le juge a rétorqué que l’État était parfaitement en droit de réduire l'accès des patients aux soins.

 

Le premier médecin, Mark Baumel, pratique une méthode de dépistage du cancer du colon bien moins invasive que celle recommandée par le gouvernement. Lorsqu'il a tenté d'offrir les mêmes services en Virginie, l'Etat s'y est opposé. Il ne s'y est pas opposé pour la dangerosité de la procédure ; elle n'est pas dangereuse. L'Etat s'y est opposé parce qu'il ne voulait pas que Baumel achète le CT scanner nécessaire à la procédure. Pourquoi ? Parce qu'il y avait aux alentours d'autres centres médicaux dotés de CT scanners et les fonctionnaires ont donc jugé l'achat – accrochez-vous – non nécessaire. Une même chose est arrivée au Dr. Mark Monteferrante. Longtemps auparavant, il avait aidé les propriétaires du centre de radiologie de Virginie du Nord où il avait travaillé à acheter une deuxième machine IRM. Il lui aura fallu attendre 5 ans pour obtenir une autorisation de l’État et plus de $175,000 de frais. Par la suite, le centre de radiologie a été vendu. Monteferrante veut donc en démarrer un autre par lui-même. Mais cela nécessite d'acheter de nouveaux équipements et surtout de reproduire une longue et coûteuse procédure.

 

Tout ceci est le résultat de quelque chose appelé le processus du certificat de nécessité (CDN). Le régime du CDN de Virginie (appelé Certificat de Nécessité Publique) donne aux hauts-fonctionnaires le pouvoir de décider si, dans leur sagesse infinie, un équipement ou une machine médicale est nécessaire dans une aire donnée. L'idée sous-jacente est qu'en restreignant l'approvisionnement des services médicaux, l’État peut diminuer les montants des dépenses de santé.

C'est la théorie. En pratique – comme toujours – ça ne fonctionne pas. La Federal Trade Comission et le Département de la Justice ont récemment conclu dans un rapport sur ce problème : les régimes de CDN «  ne remplissent pas leurs objectifs de réduction des coûts de santé » et « des études empiriques ont prouvé que le programme CDN échoue à maintenir les coûts et tend même parfois à les augmenter. » Le rapport a également indiqué que les exigences du CDN peuvent être anti-compétitives. Pourquoi ? Parce que le processus donne aux fournisseurs d'équipements de santé déjà installés l'opportunité d'écarter toute compétition naissante sur le marché.

 

Cas typique : il y a 5 ans, le centre de radio-oncologie de Richmond voulait déplacer un équipement de traitement par radiations utilisé à l'hôpital St Mary vers un centre contre le cancer à Hanovre. Ce déplacement nécessitait l'approbation du CDN. L’État a répondu par la négative : le centre contre le cancer VCU de Massey proposait déjà des services de radio-oncologie à Hanovre et – dans leurs termes - « les administrateurs du VCU s'y sont opposés, car ceci pourrait détourner une partie de leur clientèle. »

 

Il y a quelques mois, Baumel et Monteferrante – à l'aide de l'Institut pour la Justice basé à Arlington – ont poursuivi en justice le système CDN de Virginie. Ils ont démontré, entre autres arguments, que ce système n'assure plus un traitement égal à tous devant la loi. Le système CDN de Virginie s'applique à certains services mais en dispense beaucoup d'autres de réglementations : médecins libéraux, services des grands brûlés, ambulances, maisons de retraite, guérisons par ultrasons, centre de soins pour toxicomanes, etc...

 

Ils ont également montré que le régime CDN interfère avec l'économie inter-États. Ce qui est le cas, à en croire la logique de l'Obamacare. Si une seule personne refusant de payer pour une assurance maladie peut affecter l'entièreté du système d'assurance maladie national, alors le refus de la Virginie d'approuver la construction d'un tout nouvel hôpital affecte le marché dans une toute autre mesure.

 

La semaine dernière, le juge Hilton a examiné l'affaire. Les restrictions économiques imposées aux acteurs du marché sont très facilement justifiables par un test dit de « base rationnelle » même lorsque ceux-ci affectent la liberté de choisir du patient. Comme l'a expliqué Hilton, la seule condition nécessaire à la validation du test est la croyance que quelque chose a besoin d'être corrigé. Si tel est le cas, il se pourrait qu'une mesure législative aille dans ce sens. « Un choix législatif n'est plus sujet de recherche de faits et de la vérité mais de croyances qui peuvent être invalidées empiriquement ». En d'autres termes, les commissions peuvent ordonner des restrictions pour la plus petite justification concevable. L’institut pour la Justice nous dit que Baumel et Monteferrante vont faire appel. S'ils ne le font pas, ou si (plus probable) les tribunaux défendent Hilton, l'affaire tombera dans les mains de l'Assemblée Générale qui décidera de l'avenir du système CDN.

 

Mener l'attaque pour l'abrogation revient donc aux militants favorables aux droits à l'avortement qui insistent quotidiennement sur le fait que les choix médicaux devraient revenir au patient et à son médecin. Ces militants pensent que de tels choix ne devraient pas être laissés à de tierces parties imposant leur vagues idées du bien commun. Ces militants ont raison. Mais en Virginie, ce que désire le patient n'est pas pertinent. Tant que le système de CDN persistera, l’État aura toujours le dernier mot.

 

 

 

 

 

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http://reason.com/archives/2012/10/03/its-easier-to-get-welfare-than-to-work/print
 

Avec le Pole emploi américain, il est plus facile d’obtenir des allocations chômage que du travail.

 

“Il n’y a pas de travail!” Voila ce que les gens m’ont dit devant un centre d’aide gouvernemental à la recherche d’emploi a New York.

Pour le vérifier, j’ai envoyé quatre enqueteurs dans le quartier. Ils ont rapidement trouvé quarante offres d’emploi. Trente quatre étaient ouvertes aux débutants. Le propriétaire d’un restaurant m’a dit qu’il embaucherait douze personne si des travailleurs venaient simplement appliquer.

Je me demandais donc ce que le gouvernement pouvait bien faire dans les locaux de ces centres d’aide à la recherche d’emploi. J’ai donc demandé à une stagiaire universitaire, Zoelle Mallenbaum, de chercher à en savoir plus. Voici ce qu’elle a découvert:

“Tout d’abord je me suis rendue au centre de Manhattan et j’ai demandé, “Puis-je avoir de l’aide pour trouver du travail?”. Ils me répondirent qu’ils ne faisaient pas ça. “Nous inscrivons les gens pour les bons alimentaires” expliquerent-ils. J’ai essayé un autre centre. Ils me conseillerent d’appliquer pour recevoir une allocation chômage.

Les centres d’aide à la recherche d’emploi aident donc les gens à recevoir des allocations. Aucun centre n’a proposé aux gens d’essayer d’appliquer pour les quarante offres d’emploi du quartier.

Ma stagiaire insista:

“J’ai expliqué que je ne voulais pas d’allocations; Je voulais un travail. On m’a alors dit de me rendre à WorkForce1 qui est un programme de la ville de NewYork. A WorkForce1, la réceptioniste m’affirma qu’elle ne pourrait pas m’aider car je n’avais pas de diplômes universitaires. Elle m’envoya vers un autre centre à Harlem. A Harlem, on m’expliqua qu’avant que je ne puisse obtenir de l’aide, je devais revenir pour une séance de formation a 8h30”.

Notre gouvernement vous aide immediatement quand il s’agit d’appliquer pour des allocations, mais vous fait passer par un labyrinthe si vous voulez réellement travailler.

“Le site internet de WorkForce1 conseille d’arriver une demi-heure en avance, c’est donc ce que j’ai fais” dit Zoelle. “Un agent de securité m’a alors dit que le batiment etait fermé. A 9h15, WorkForce1 installa trente d’entre nous dans une piece ou l’on nous expliqua que WorkForce1 orientait les candidats vers l’emploi, offrait un libre acces à une piece avec téléphone, fax et listes d’offres d’emplois et aidait les gens à appliquer pour des allocations pour chomeurs et handicapés. Les gens semblaient n’avoir pris note que de cette derniere partie de la présentation”.

“Une femme du groupe me glissa qu’elle venait à WorkForce1 car cela l’aidait à recevoir son allocation chômage”. A côté de moi, une autre personne interrogeait son voisin: “Que veux-tu faire?”  Et la personne de répondre en riant: “Je veux recevoir!” Enfin une autre personne m’avoua, “Je viens ici depuis dix sept mois; cet endroit est une perte de temps.”

“Finalement, j’ai rencontré une conseillere.” Elle m’a dit que je manquais d’expérience. Je le sais deja. J’ai demande si elle avait un poste pour lequel je pouvais etre qualifiée et elle m’arrangea un entretien avec  Pret, une chaine alimentaire qui forme ses employés. Chez Pret, j’ai appris que mon entretien n’était autre qu’un acces libre hebdomadaire offert par l’entreprise et annoncé sur leur site internet. N’importe qui pouvait entrer et appliquer. WorkForce1 n’offrait aucun avantage. Malgré mon pretendu entretien, j’ai attendu quatre vingt dix minutes avant de rencontrer un manager. Ce dernier me dit alors que WorkForce1 m’avait fait perdre mon temps, comme ils le faisaient toujours.” Et de rajouter, “Ils n’appellent jamais, ne posent jamais de questions”. Le manager me dit qu’il préferait embaucher des gens qui cherchent un emploi par eux-memes, comme par exemple ceux qui voient les annonces de Pret sur Craiglist”.

Ma stagiaire apprit beaucoup de cette experience. Voici ses conclusions:

Il est plus facile d’obtenir des allocations que de travailler.

Le gouvernement préfere m’inscrire pour obtenir des allocations plutôt que de m’aider à trouver un emploi.

Les Etats-unis ont une bureaucratie, financée par les contribuables, qui encourage les gens à devenir des assistés. Cette bureaucratie incite les gens à prendre ce qui est gratuit, pas à faire preuve d’initiative.

Il était plus facile de trouver des offres d’emploi par moi-même. Le marche privé de l’emploi fonctionne mieux que les centres d’aide gouvernementaux à la recherche d’emploi.

A present, le maire de New York Michael Bloomberg veut développer WorkForce1, prétendant que cela aide les gens à “trouver de vraies opportunités.” Je parie qu’il n’y a jamais envoyé quelqu’un pour verifier si cela était vrai.

Quand les hommes politiques découvrirent que l’assistanat créait de la dépendance et causait du tort aux pauvres, ils ont (logiquement) supposé que les services et les formations à l’emploi pouvaient aider. Les formations à l’emploi aident, quand ce sont les employeurs qui les font. Mais le gouvernement fait toujours tout moins bien.

GeorgiaWork$, un programme local du même etat, fournissait de telles mauvaises formations que seuls quatorze pourcent des personnes formées étaient engagées.

Le Comprehensive Employement Training Act (CETA) fonctionne plus comme un vendeur d’aides gouvernementales. Il organise des campagnes de recrutements pour les bons alimentaires et transporte gratuitement les gens vers les bureaux d’assistance du gouvernement.

Les Etats-unis ont désormais quarante sept programmes d’aide à l’emploi. Ils echouent. Et les hommes politiques en veulent plus. Ils en veulent toujours plus.

Il manque encore quelques accents, je finirais ca demain.

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Merci eriul et alex pour les trads!

Pour info, il est possible de mettre des accents en qwerty : ctrl + ' puis la lettre pour l'aigu, altGr + 7 (touche avec l'apostrophe inversée) pour le grave

On peut repasser derrière bien sûr. Mais si ça peut t'être utile ailleurs...

Posté

Pour info, il est possible de mettre des accents en qwerty : ctrl + ' puis la lettre pour l'aigu, altGr + 7 (touche avec l'apostrophe inversée) pour le grave

 

Je faisais juste mon faineant, avec un word "francais" tu laisses le correcteur faire le boulot...

Si personne n'a le temps de faire ca d'ici demain, je mettrais les accents moi-meme.

 

J'ai ajoute une bonne partie des accents manquants, ca va assez vite en fait. Je finirais demain mais ca devrait etre suffisant pour une relecture plus agreable.

 

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J'ai un article de près, y'a plus qu'à relire!

 

Evaluation par les pairs – Le business pourri de la science moderne

Essai de notre invité Abzats.

 

On peut affirmer que 1895-1945 fut la période la plus excitante de la science. Cette époque a été marquée par des découvertes qui changèrent le monde: les rayons-X, la mécanique quantique, la supraconductivité et l’énergie nucléaire. Maintenant, comparez ceci avec les 50 années qui suivirent. Incomparable. Rien de cette échelle ou qui n’eut autant d’impact. Certes, la technologie a progressée, mais la science fondamentale, elle, a ralentie. Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi? Qu’est-ce qui a changé tandis que le 20ème siècle avançait? Entre autre, les budgets de recherche et le nombre de docteurs (NDT: «PhD» en version originale) ont augmentés de façon exponentielle. Cela ne peut être mauvais.

Et bien si. Tout dépend des règles du jeu. Et elles ont changées. Sans que ceci n’ait été remarqué par le grand public. Dans cet article, je vais essayer de remettre tout le monde à la page. J’expliquerai aux non-scientifiques le «business model» de la science moderne. Les gens veulent peut-être le savoir. Après tout, des milliards d’argent publique sont brulés chaque année par les scientifiques. Et, j’en suis sûr, ceux qui liront ces lignes réagiront comme ceci: «ça ne peut pas être vrai?». Les chefs du crime organisé quant à eux se prendront la tête de désespoir: «Pourquoi n’y avons-nous pas pensé les premiers?»

L’élément majeur de la machination de la science moderne est l’évaluation par les pairs (NDT: «peer review» en version originale). Cette pratique a été introduit il y’a un certain temps déjà, mais elle a été largement utilisé par la communauté scientifique à partir du 20ème siècle. Pourquoi est-ce que cela est important? Tout scientifique doit publier son travail. Si vous ne publié pas, vous stagnerez dans votre carrière. C’est le même fonctionnement que pour un businessman – si vous n’êtes pas capable de finaliser un contrat, vous êtes fini. La plupart des journaux ont adopté ce mode de fonctionnement. L’évaluation par les pairs est aussi le standard pour la compétition pour les bourses de recherche. C’est aussi le point fondamental du processus d’attribution des postes et des promotions dans les universités.

Bon, qu’est-ce que c’est  exactement ? Pour gagner un peu de temps, laissez-moi vous expliquer comment les articles (NDT: «papers» en version originale) sont soumis à l’évaluation par les pairs dans les journaux scientifiques. Une fois que l’un desdits journaux reçoit un manuscrit, il l’envoie a 2 ou 3 «évaluateurs» (NDT: «reviewer» en version originale) experts dans le domaine. Chacun de ces évaluateurs écrit un rapport qui contient des recommandations sur la publication ou non du document et aide l’auteur à améliorer son article. Jusque-là, rien à redire. Rien d’étonnant. Cela devrait marcher merveilleusement bien. Enfin, en théorie seulement. Dans la réalité, c’est une autre histoire. Dans la réalité, c’est un désastre.

Laissez-moi vous expliquer. Tous les évaluateurs sont anonymes. Cela étant, ils connaissent vos noms, mais vous ne connaissez pas les leurs. Voici le premier signal d’alarme: à moins que vos plans ne soient machiavéliques, pourquoi insister pour être anonyme? Le deuxième signal d’alarme: Aucun d’entre eux n’est payé. Ceux qui croient au père noël diront «bon, ce sont juste des personnes sympathiques, qui font du bénévolat pour faire avancer la science». Ceux qui travaillent pour gagner leurs vies flaireront le piège. Je peux vous donner une raison: être évaluateur vous donne du pouvoir sur les gens. Certains en sont juste ravis, d’autres l’utilisent pour servir leurs propres causes. Par exemple en approuvant les manuscrits qui flattent leurs propres recherches et en rejetant ceux qui les critiquent (NDT: les articles publiées dans les journaux scientifique commencent nécessairement par une «literature review» qui recense les écrits principaux sur le sujet de la recherche et donc, potentiellement par des évaluateurs experts dans ce domaine).

Le pouvoir de ces évaluateurs est énorme. Mettez-vous dans la peau d’un auteur. Vous avez travaillé dur pendant six mois sur un manuscrit. Votre travaille est brillant, si vous le publiez, non seulement votre carrière avancera, mais cela fera de vous un leader dans ce sujet. Puis, l’article tombe dans les mains d’un évaluateur dans un mauvais jour. Il parcourt le manuscrite pendant une vingtaine de minutes, n’aime pas le nom d’un auteur (n’a jamais entendu parler de lui, «mauvaises» ethnie,… peu importe), et rejette le papier. Pouvez-vous faire appel? Non. Vous pouvez écrire une lettre rageuse, mais vous ne pouvez pas appeler votre avocat. Car dans cette histoire, personne ne viole la loi. Il n’y en a pas.

Ils peuvent ruiner votre carrière et envoyer le sujet sur lequel vous travaillez (souvent avec des deniers publics) dans une impasse et ne rendent de compte à personne. Dans un tel système, la meilleure, ou devrais-je dire, la seule façon d’avancer dans sa carrière est de caresser dans le sens du poil les personnes dans des positions plus élevées, que ce soit en personne, dans ses écrits, et dans toute stratégie de recherche. C’est ce qui se pratique depuis des décenies. Le résultat de cette sélection naturelle est que la communauté scientifique est gelée. Une partie l’est jusqu’au noyau.

Laissez-moi vous donner un exemple. L’année dernière, je participais au rendez-vous de la Radiation Research Society à Maui, Hawaii. Pourquoi? Manifestement, c’est un très bon endroit où passez vos vacances. Vous ne trouverez aucun centre de recherche majeur dans les environs. Si vous soutenez encore ce choix, écoutez ceci – la conférence se tenait à l’hôtel Grand Wailea. Le problème de cet endroit est que le luxe y est étalé de manière obscène. Le genre d’endroit qu’un clochard choisirait après avoir gagné à la loterie. Et, devinez quoi, je n’ai rien vu d’intéressant. Jamais auparavant je n’avais vu un conférencier invité à s’exprimer (NDT: «invited speaker» en version originale) faire des blagues graveleuses. Ici, j’en aurais vu plus d’un, y compris le récipiendaire d’une récompense de toute une vie épelant un mot signifiant excrément et penser que c’est drôle. Ne vous méprenez pas, je ne suis pas en train de juger. Mais si quelqu’un fais des blagues d’un niveau aussi bas, auriez-vous confiance en lui pour évaluer votre travail? Ai-je besoin de mentionner qui a payé pour cet évènement? Ou qu’il a eu lieu pendant la pire crise économique depuis des décenies?

Quelques autres problèmes. Les évaluateurs n’ont aucune motivation sérieuse à travailler rapidement. Voici ce que vous verriez en regardant le statut d’un de vos manuscrits sur le site web d’un journal: «manuscrit chez l’arbitre (NDT: «referee» en version originale), impossible de publier», «envoyer à un autre arbitre», etc… pendant des mois et des mois. Un non-sens. Avec toute la technologie disponible, un manuscrit pourrait être publié en quelques heures. Mais non, Il doit attendre pendant des semaines sur le bureau de quelqu’un. Quelqu’un pour qui cela n’a pas de grande importance. Ou pire, quelqu’un qui a intérêt à ralentir le processus. L’évaluateur peut travailler sur le même sujet et, vouloir publier son article avant le vôtre.

Un autre problème qui me frustre en tant qu’auteur est les suggestions des évaluateurs sur la manière dont je pourrais améliorer mon article. A l’origine, c’était peut-être une bonne idée – vos pairs vous offrent leurs avis sur comment améliorer votre travail. Mais cela s’est dégradé. De nos jours, ce ne sont plus des suggestions ou des avis – ce sont des demandes. Soit vous changez votre manuscrit exactement comme il vous l’est demandé où il est rejeté. Je suis un scientifiques bien établi, pourquoi devrais-je recevoir l’avis de quelqu’un qui ne révèle ni son identité ni ses titres? Et pour finir, ce système est parfait pour voler des idées. Après que votre article soit soumis à un journal, vous n’avez aucun contrôle sur qui y aura accès. Tout ce que vous pouvez espérer est de la décence, et elle n’est pas toujours présente.

Cela nous amène au cœur du problème. Les gens, scientifiques y compris, sont imparfaits. Très peu ne saisiront pas une chance de truquer la compétition et d’abuser de n’importe quelle parcelle de pouvoir ils peuvent obtenir. Je ne suis pas le premier à critique le processus d’évaluation par les pairs. Et je ne le critique pas. Critiquer implique qu’il est possible d’améliorer. C’est impossible dans ce cas. C’était une mauvaise idée du début à la fin. Alors que peut-on faire? Ce n’est pas une question facile?

Mais je sais où commencer – interdire l’évaluation par les pairs. Et je sais qu’il est possible de le faire, on peut régler ce problème. Ce n’est pas une opération du cerveau, c’est juste une question de niveler le terrain de jeu, créer des règles pour une compétition juste et ouverte. Ce problème a été résolu dans d’autres domaines. Seuls les scientifiques pour d’étranges raisons ont reçu un traitement spécial et le droit de vivre sans loi. Cela est une catastrophe, je ne trouve pas de mot pour le décrire. La science est l’une des sphères les plus importantes de l’activité humaine.

Qui trouvera un remède au cancer? Qui empêchera la planète de devenir inhabitable? Les scientifiques. Pas ceux de la plage de Grand Wailea. Les vrais. J’espère qu’il est toujours possible d’en trouver et d’inverser, pendant qu’il en est encore temps, la diminution des cerveaux. Commençons. Interdisons l’évaluation par les pairs!

 

 

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J'ai un article de près, y'a plus qu'à relire!

 

 

Evaluation par les pairs – Le business pourri de la science moderne

Essai de notre invité Abzats.

 

On peut affirmer que 1895-1945 fut la période la plus excitante de la science. Cette époque a été marquée par des découvertes qui changèrent le monde: les rayons-X, la mécanique quantique, la supraconductivité et l’énergie nucléaire. Maintenant, comparez ceci avec les 50 années qui suivirent. Incomparable. Rien de cette échelle ou qui n’eut autant d’impact. Certes, la technologie a progressé, mais la science fondamentale, elle, a ralenti. Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi? Qu’est-ce qui a changé tandis que le 20ème siècle avançait? Entre autre, les budgets de recherche et le nombre de docteurs (NDT: «PhD» en version originale) ont augmentés de façon exponentielle. Cela ne peut être mauvais.

Et bien si. Tout dépend des règles du jeu. Et elles ont changées. Sans que ceci n’ait été remarqué par le grand public. Dans cet article, je vais essayer de remettre tout le monde à la page. J’expliquerai aux non-scientifiques le «business model» de la science moderne. Les gens veulent peut-être le savoir. Après tout, des milliards d’argent public sont brulés chaque année par les scientifiques. Et, j’en suis sûr, ceux qui liront ces lignes réagiront comme ceci: «ça ne peut pas être vrai?». Les chefs du crime organisé quant à eux se prendront la tête de désespoir: «Pourquoi n’y avons-nous pas pensé les premiers?»

L’élément majeur de la machination de la science moderne est l’évaluation par les pairs (NDT: «peer review» en version originale). Cette pratique a été introduite il y a un certain temps déjà, mais elle a été largement utilisée par la communauté scientifique à partir du 20ème siècle. Pourquoi est-ce que cela est important? Tout scientifique doit publier son travail. Si vous ne publiez pas, vous stagnerez dans votre carrière. C’est le même fonctionnement que pour un businessman – si vous n’êtes pas capable de finaliser un contrat, vous êtes fini. La plupart des journaux ont adopté ce mode de fonctionnement. L’évaluation par les pairs est aussi le standard pour la compétition pour les bourses de recherche. C’est aussi le point fondamental du processus d’attribution des postes et des promotions dans les universités.

Bon, qu’est-ce que c’est  exactement ? Pour gagner un peu de temps, laissez-moi vous expliquer comment les articles (NDT: «papers» en version originale) sont soumis à l’évaluation par les pairs dans les journaux scientifiques. Une fois que l’un desdits journaux reçoit un manuscrit, il l’envoie à 2 ou 3 «évaluateurs» (NDT: «reviewers» en version originale) experts dans le domaine. Chacun de ces évaluateurs écrit un rapport qui contient des recommandations sur la publication ou non du document et aide l’auteur à améliorer son article. Jusque-là, rien à redire. Rien d’étonnant. Cela devrait marcher merveilleusement bien. Enfin, en théorie seulement. Dans la réalité, c’est une autre histoire. Dans la réalité, c’est un désastre.

Laissez-moi vous expliquer. Tous les évaluateurs sont anonymes. Cela étant, ils connaissent vos noms, mais vous ne connaissez pas les leurs. Voici le premier signal d’alarme: à moins que vos plans ne soient machiavéliques, pourquoi insister pour être anonyme? Le deuxième signal d’alarme: Aucun d’entre eux n’est payé. Ceux qui croient au père Noël diront «bon, ce sont juste des personnes sympathiques, qui font du bénévolat pour faire avancer la science». Ceux qui travaillent pour gagner leur vie flaireront le piège. Je peux vous donner une raison: être évaluateur vous donne du pouvoir sur les gens. Certains en sont juste ravis, d’autres l’utilisent pour servir leurs propres causes. Par exemple en approuvant les manuscrits qui flattent leurs propres recherches et en rejetant ceux qui les critiquent (NDT: les articles publiées dans les journaux scientifique commencent nécessairement par une «literature review» qui recense les écrits principaux sur le sujet de la recherche et donc, potentiellement par des évaluateurs experts dans ce domaine).

Le pouvoir de ces évaluateurs est énorme. Mettez-vous dans la peau d’un auteur. Vous avez travaillé dur pendant six mois sur un manuscrit. Votre travail est brillant, si vous le publiez, non seulement votre carrière avancera, mais cela fera de vous un leader dans ce sujet. Puis, l’article tombe dans les mains d’un évaluateur dans un mauvais jour. Il parcourt le manuscrit pendant une vingtaine de minutes, n’aime pas le nom d’un auteur (n’a jamais entendu parler de lui, «mauvaise» ethnie,… peu importe), et rejette le papier. Pouvez-vous faire appel? Non. Vous pouvez écrire une lettre rageuse, mais vous ne pouvez pas appeler votre avocat. Car dans cette histoire, personne ne viole la loi. Il n’y en a pas.

Ils peuvent ruiner votre carrière et envoyer le sujet sur lequel vous travaillez (souvent avec des deniers publics) dans une impasse et ne rendent de compte à personne. Dans un tel système, la meilleure, ou devrais-je dire, la seule façon d’avancer dans sa carrière est de caresser dans le sens du poil les personnes dans des positions plus élevées, que ce soit en personne, dans ses écrits, et dans toute stratégie de recherche. C’est ce qui se pratique depuis des décennies. Le résultat de cette sélection naturelle est que la communauté scientifique est gelée. Une partie l’est jusqu’au noyau.

Laissez-moi vous donner un exemple. L’année dernière, je participais au rendez-vous de la Radiation Research Society à Maui, Hawaii. Pourquoi? Manifestement, c’est un très bon endroit où passer vos vacances. Vous ne trouverez aucun centre de recherche majeur dans les environs. Si vous soutenez encore ce choix, écoutez ceci – la conférence se tenait à l’hôtel Grand Wailea. Le problème de cet endroit est que le luxe y est étalé de manière obscène. Le genre d’endroit qu’un clochard choisirait après avoir gagné à la loterie. Et, devinez quoi, je n’ai rien vu d’intéressant. Jamais auparavant je n’avais vu un conférencier invité à s’exprimer (NDT: «invited speaker» en version originale) faire des blagues graveleuses. Ici, j’en aurais vu plus d’un, y compris le récipiendaire d’une récompense de toute une vie épelant un mot signifiant excrément et penser que c’est drôle. Ne vous méprenez pas, je ne suis pas en train de juger. Mais si quelqu’un fais des blagues d’un niveau aussi bas, auriez-vous confiance en lui pour évaluer votre travail? Ai-je besoin de mentionner qui a payé pour cet évènement? Ou qu’il a eu lieu pendant la pire crise économique depuis des décennies?

Quelques autres problèmes. Les évaluateurs n’ont aucune motivation sérieuse à travailler rapidement. Voici ce que vous verriez en regardant le statut d’un de vos manuscrits sur le site web d’un journal: «manuscrit chez l’arbitre (NDT: «referee» en version originale), impossible de publier», «envoyé à un autre arbitre», etc… pendant des mois et des mois. Un non-sens. Avec toute la technologie disponible, un manuscrit pourrait être publié en quelques heures. Mais non, Il doit attendre pendant des semaines sur le bureau de quelqu’un. Quelqu’un pour qui cela n’a pas grande importance. Ou pire, quelqu’un qui a intérêt à ralentir le processus. L’évaluateur peut travailler sur le même sujet et vouloir publier son article avant le vôtre.

Un autre problème qui me frustre en tant qu’auteur est les suggestions des évaluateurs sur la manière dont je pourrais améliorer mon article. A l’origine, c’était peut-être une bonne idée – vos pairs vous offrent leurs avis sur comment améliorer votre travail. Mais cela s’est dégradé. De nos jours, ce ne sont plus des suggestions ou des avis – ce sont des demandes. Soit vous changez votre manuscrit exactement comme il vous l’est demandé soit il est rejeté. Je suis un scientifiques bien établi, pourquoi devrais-je recevoir l’avis de quelqu’un qui ne révèle ni son identité ni ses titres? Et pour finir, ce système est parfait pour voler des idées. Après que votre article soit soumis à un journal, vous n’avez aucun contrôle sur qui y aura accès. Tout ce que vous pouvez espérer est de la décence, et elle n’est pas toujours présente.

Cela nous amène au cœur du problème. Les gens, scientifiques y compris, sont imparfaits. Très peu ne saisiront pas une chance de truquer la compétition et d’abuser de n’importe quelle parcelle de pouvoir qu'ils peuvent obtenir. Je ne suis pas le premier à critiquer le processus d’évaluation par les pairs. Et je ne le critique pas. Critiquer implique qu’il est possible d’améliorer. C’est impossible dans ce cas. C’était une mauvaise idée du début à la fin. Alors que peut-on faire? Ce n’est pas une question facile?

Mais je sais où commencer – interdire l’évaluation par les pairs. Et je sais qu’il est possible de le faire, on peut régler ce problème. Ce n’est pas une opération du cerveau, c’est juste une question de niveler le terrain de jeu, créer des règles pour une compétition juste et ouverte. Ce problème a été résolu dans d’autres domaines. Seuls les scientifiques pour d’étranges raisons ont reçu un traitement spécial et le droit de vivre sans loi. Cela est une catastrophe, je ne trouve pas de mot pour le décrire. La science est l’une des sphères les plus importantes de l’activité humaine.

Qui trouvera un remède au cancer? Qui empêchera la planète de devenir inhabitable? Les scientifiques. Pas ceux de la plage de Grand Wailea. Les vrais. J’espère qu’il est toujours possible d’en trouver et d’inverser, pendant qu’il en est encore temps, la diminution des cerveaux. Commençons. Interdisons l’évaluation par les pairs!

 

 

=================================

 

Merci Stryker pour cette traduction.

J'ai corrigé ce que j'ai trouvé.

 

Sur le contenu.

L'article se termine par un appel à pondre une loi, et qui plus est une loi d'interdiction. Donc bof pour l'aspect libéral.

En plus, pas une seule fois les mots open science ( http://opentruc.fr/wiki/Accueil#Open_Science ) , open edition ( http://uplib.fr/wiki/Open_Edition ) ne sont mentionnés, alors qu'il s'agit de tendances bien actives en ce moment.

Bien sûr que le processus évaluation par les pairs pose pas mal de problèmes du type de ceux indiqués dans l'article, mais la solution libérale c'est de favoriser l'émergence d'autres processus d'évaluation (c'est en cours) et de laisser le(s) meilleur(s) processus s'imposer. Pas d'interdire autoritairement le système actuel. (qui plus est les revues sont internationales => faut légiférer dans tous les pays correspondants).

Posté

Grand merci Stryker et vincent Andrés. On va essayer de le faire mousser un peu car c'est un sujet important et peu traité.

Ce texte gêne aux entournures.

Il y a une partie dénonciation, mais qui est un peu caricaturale (les reviewers sont rarement seuls etc).

La partie "solution" est 100% nawak : avocats (les labos ont pas assez de frais ?), légiférer, interdire. Carrément 0% libéral.

Le gars a été énervé par un reviewer pourri (il y en a plein ok) ... et hop, option nucléaire.

 

Dans le même temps, il se passe des choses autrement plus constructives coté openscience et openedition

qui lorgnent quand même bien plus du coté libéral

https://nodexlgraphgallery.org/Pages/Graph.aspx?graphID=5717

Les revues qui basculent coté openedition, openreview, etc, c'est lent, mais c'est un mouvement bien réel.

 

En même temps, ce texte a du être laborieux à traduire.

 

Je crois que si CP souhaite aborder ce sujet ... on pourrait trouver mieux que ça.

... Il y a même des français actifs sur ce sujet.

Posté

Ce texte gêne aux entournures.

Il y a une partie dénonciation, mais qui est un peu caricaturale (les reviewers sont rarement seuls etc).

La partie "solution" est 100% nawak : avocats (les labos ont pas assez de frais ?), légiférer, interdire. Carrément 0% libéral.

Le gars a été énervé par un reviewer pourri (il y en a plein ok) ... et hop, option nucléaire.

 

Dans le même temps, il se passe des choses autrement plus constructives coté openscience et openedition

qui lorgnent quand même bien plus du coté libéral

https://nodexlgraphgallery.org/Pages/Graph.aspx?graphID=5717

Les revues qui basculent coté openedition, openreview, etc, c'est lent, mais c'est un mouvement bien réel.

 

En même temps, ce texte a du être laborieux à traduire.

 

Je crois que si CP souhaite aborder ce sujet ... on pourrait trouver mieux que ça.

... Il y a même des français actifs sur ce sujet.

 

On m'a dit de traduire, j'ai traduit  :icon_tourne:

 

Mais je suis d'accord avec la remarque, je me suis aussi fait la réflexion en traduisant.

 

Peut-être qu'il faudrait mettre plusieurs articles à la suite:

 

1) Celui-là pour mettre dans l'ambiance et expliquer ce qu'est le peer review

2) Une note de la rédac pour dire que c'est pas top

3) Un article sur l'openscience (mais j'avoue que je ne connais pas trop)

 

Sinon, j'aime bien Nassim Taleb quand il s'agit de pourrir le monde universitaire mainstream  :icon_volatilize:

Posté

...

 

Je crois que si CP souhaite aborder ce sujet ... on pourrait trouver mieux que ça.

... Il y a même des français actifs sur ce sujet.

Ça c'est très intéressant. Que nous proposes-tu ?

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