Invité rogermila Posté 3 juillet 2011 Signaler Posté 3 juillet 2011 Désolé, mais la définition des financiers du rendement d'une action c'est dernier dividende / cours .
Vincemobile Posté 3 juillet 2011 Signaler Posté 3 juillet 2011 On confond deux choses ici, comme Jabial l'a déjà souligné: - la distribution du dividende, qui n'a aucun impact sur la valeur de l'entreprise (ce qui est distribué est perdu dans le cours). Le titre de ce fil est révélateur de l'incompréhension de ce point: la rentabilité d'une action, ce n'est pas dividende/cours. - le fait que la politique de distribution de dividendes soit porteuse de messages sur les perspectives de l'entreprise. Pour la théorie financière, distribuer des dividendes, c'est un très mauvais signal, qui veut dire que l'entreprise n'a pas de perspectives de développement à rentabilité suffisante, et préfère donc rendre l'argent aux actionnaires. Idem pour les rachats d'action, mauvais signaux. Pour être clair, le rendement c'est le rapport dividende/cours. Et à côté, il y a la performance (rentabilité diront certains) qui est l'appréciation du cours entre le moment de l'achat et la valeur du titre sur le marché à un instant T. Il ne faut pas confondre rendement et performance, ce sont deux choses différentes. Sur les dividendes, je ne suis pas d'accord du tout. Certes tu auras un Philip Fisher qui te dira que la distribution de dividendes élevés est un leurre (position qui se défend d'ailleurs dans pas mal de cas). Mais dire que la distribution de dividendes est un mauvais signe c'est extrêmement simpliste. Tu as des entreprises magnifiques (Coca, Johnson & Johnson…) qui distribuent des dividendes, croissants d'une année à l'autre. Et ça n'en fait pas des entreprises sans perspective de développement. J'ajouterais que lorsque l'on possède un portefeuille boursier, toucher des dividendes a un intérêt : cela permet de récupérer des munitions pour saisir de nouvelles opportunités ou renforcer certaines valeurs du portefeuille. C'est ce que je fais en ce moment sur mon portefeuille par exemple. Et c'est ce que font de nombreux investisseurs. Par exemple, Warren Buffet a acheté à la fin des années 80 un énorme paquet d'actions Coca Cola. Les dividendes ont connu une croissance moyenne de 12% par an. Désormais, il touche chaque année environ 1/3 de son investissement initial en dividendes. Et si Coca Cola continue à se rythme, dans 9 ans il touchera en dividende l'équivalent de sa mise initiale. Pas mal ! @Nicolas Azor Sur le dividende lorsqu'il y a détachement le cours décale et baisse du montant du dividende au moment de l'ouverture du marché. C'est logique car la valeur de l'entreprise sur le marché doit être ajustée du flux de cash payé pour rémunérer l'actionnaire. Vous êtes aussi riche qu'avant le détachement, sauf que votre richesse n'est pas composée à 100% du titre mais du titre + du dividende. Les ventes suites au détachement n'ont rien à voir avec ce phénomène. Ensuite, il existe des stratégies d'arbitrage sur dividende mais c'est une autre histoire.
Nicolas Azor Posté 3 juillet 2011 Signaler Posté 3 juillet 2011 @Nicolas Azor Sur le dividende lorsqu'il y a détachement le cours décale et baisse du montant du dividende au moment de l'ouverture du marché. C'est logique car la valeur de l'entreprise sur le marché doit être ajustée du flux de cash payé pour rémunérer l'actionnaire. Vous êtes aussi riche qu'avant le détachement, sauf que votre richesse n'est pas composée à 100% du titre mais du titre + du dividende. Les ventes suites au détachement n'ont rien à voir avec ce phénomène. Ensuite, il existe des stratégies d'arbitrage sur dividende mais c'est une autre histoire. Ben si le cours décale, c'est quoi la raison, d'après vous ? C'est pas l'opération du saint esprit, ou une décision d'autorité émmannant de je-ne-sais-qui. Personne n'a le pouvoir de décréter la baisse d'un cours, même pas l'entreprise concernée. Si le cours baisse, c'est un mécanisme de marché, fort logique certes pour les raisons que tu expliques. Mais il n'est systématique que dans l'hypothèse idéal du marché efficient. En tout cas, la baisse du cours n'est que momentanée. La valeur de l'entreprise n'est pas diminuée et pour moi on est bien "plus riche" du montant du dividende. Certes le montant du dividende anticipé était inclu dans le cours donc le détachement ne fait que matérialiser cette richesse, mais justement, un "tiens!" valant mieux que deux "tu l'auras!", la capacité à verser des dividendes fait bel et bien partie de la valeur de l'entreprise. Et une entreprise qui verse des dividendes est préférable à une entreprise qui n'en verse jamais malgré des bénéfices.
Vincemobile Posté 3 juillet 2011 Signaler Posté 3 juillet 2011 Je réitère, le décalage n'est pas lié à l'offre ou à la demande. Le cours est ajusté par la Bourse à l'ouverture. Exemple : nous sommes lundi et mardi il y a détachement du dividende (1€). Le cours du lundi est à 100 €. Le mardi, votre action ouvrira à 99 €, la Bourse ayant ajusté le cours du dividende. L'offre et la demande de titres dans le carnet d'ordres n'a rien à voir dans le mécanisme. Par ailleurs, si la veille du détachement vous avez passé un ordre à 100 € qui n'est pas passé, le lendemain votre intermédiaire ajuste votre ordre du dividende (votre ordre passe à 99 €). Plus de détails ici : http://www.abcbourse.com/apprendre/1_les_dividendes3.html J'invite d'ailleurs les investisseurs en herbe à lire les formations de abcbourse qui sont simples et faciles d'accès. C'est une bonne première introduction. Sur la valeur, votre richesse n'est pas diminuée puisque que au lieu d'avoir un titre à 100, vous avez un titre à 99 et un dividende à 1. En revanche, la valeur de l'entreprise est bien amputée du dividende (si on prend le bilan, la trésorerie versée pour le dividende est sortie et a donc "appauvri" l'entreprise). En revanche, elle peut évidemment reconstituer ses réserves en faisant des bénéfices durant l'année afin de compenser le montant du dividende.
Chitah Posté 3 juillet 2011 Signaler Posté 3 juillet 2011 Sur les dividendes, je ne suis pas d'accord du tout. En fait, je vais reposter un message que j'ai écrit plus haut : Il existe deux cas extrêmes lorsque l'on détient une valeur comme une action : - la vision dividende : j'ai acheté l'action tant, elle me rapporte tant chaque année. C'est typique des entreprises matures, sur des secteurs stables, avec une bonne vision des ventes. - la vision patrimoniale : j'ai acheté l'action tant, la croissance de l'entreprise sera telle que j'espère qu'elle vaudra tant dans tant d'années. En gros, dans la première vision extrême, l'entreprise reverse tout ce qu'elle gagne aux actionnaires. Dans la seconde, elle ne reverse rien et réinjecte tous les bénéfs dans le développement, accroissant d'autant la valeur de l'action. Pour tout un tas de raisons, il se fait que je préfère la seconde vision des choses, je ne cherche pas à expliquer qu'elle est mieux que les autres. Donc il suffit d'imaginer un axe où tout à droite, les entreprises versent 0% de dividende, et tout à gauche 100% de dividendes, c'est tout. D'autre part, je crois qu'on ne s'entend pas sur les termes. Tu parles de Coca Cola et des perspectives de développement. Je fais la différence entre - un cas comme Coca-Cola, pour qui "se développer" signifie racheter une autre marque de soda, signer un deal de distribution avec Burger King, lancer un cola en Bosnie Herzégovine pays où la marque était absente. - un autre comme Microsoft où "se développer" signifie "lancer la Xbox", ou Apple qui carrément a créé de nouveaux marchés (smartphones, etc.). C'est un jugement de valeur de ma part.
Lexington Posté 3 juillet 2011 Signaler Posté 3 juillet 2011 Je ne peux qu'en rajouter dans les facepalm…
Calembredaine Posté 3 juillet 2011 Signaler Posté 3 juillet 2011 Sur la valeur, votre richesse n'est pas diminuée puisque que au lieu d'avoir un titre à 100, vous avez un titre à 99 et un dividende à 1. En revanche, la valeur de l'entreprise est bien amputée du dividende (si on prend le bilan, la trésorerie versée pour le dividende est sortie et a donc "appauvri" l'entreprise). En revanche, elle peut évidemment reconstituer ses réserves en faisant des bénéfices durant l'année afin de compenser le montant du dividende. En outre, - Le dividende permet à l'investisseur de choisir son investissement futur. (il peut réinvestir dans les mêmes actions ou ailleurs…) - Une distribution de dividendes rassure l'investisseur: une entreprise qui en distribue est une entreprise prospère et solide. Cela permet de fidéliser l'actionnariat, de faire taire les voix discordantes. - Cela rend le cours de l'action moins volatile car les investisseurs choisissent cette entreprise plus pour le dividende versé et que pour le cours de l'action. - Rien ne dit que le cours de l'action serait plus haut s'il n'y avait pas de dividende versé. Au contraire, beaucoup d'investisseurs achètent des actions d'entreprises qui versent du dividende, ce qui fait mécaniquement monter les cours La fiscalité énorme sur les dividendes a faussé le jeu et en rendu le cours des actions très volatiles et est très certainement responsable de bien des bulles.
Vincemobile Posté 3 juillet 2011 Signaler Posté 3 juillet 2011 @Chitah Je pense que depuis le début sur ce débat on ne s'entend pas sur les termes. Là nous sommes d'accord. Mais je reste persuadé qu'un portefeuille doit être équilibré entre valeurs de croissance sans dividende et valeurs de rendement offrant une distribution généreux (je pense aux SIIC ou aux Telecoms). Après c'est une question de stratégie et d'appétence au risque. @Lexington. Tu peux préciser ?
Invité rogermila Posté 4 juillet 2011 Signaler Posté 4 juillet 2011 Mais je reste persuadé qu'un portefeuille doit être équilibré entre valeurs de croissance sans dividende et valeurs de rendement offrant une distribution généreux (je pense aux SIIC ou aux Telecoms). Les valeurs de croissance sans versement de dividende ça n'existe pratiquement pas, et ce n'est pas parce que la société ne verse aucun dividende que la valeur de l' action va automatiquement croitre. D'ailleurs dans le CAC 40 quelles sont les sociétés qui n'ont pas versé de dividende l'an dernier ? Alcatel-lucent : une société en grande difficulté et pas vraiment appréciée par les marchés Renault et Peugeot pour cause de crise de l'automobile. je crois que ce sont les seules. Et dans le SBF 250 il ne doit pas y en avoir beaucoup ……sauf des sociétés très mal en point (comme Eurotunnel ou des sociétés du textile) En règle générale, les sociétés cotées reversent entre 30% et 60% de leur bénéfice annuel en dividende aux actionnaires. - Le dividende permet à l'investisseur de choisir son investissement futur. (il peut réinvestir dans les mêmes actions ou ailleurs…) Ou tout simplement utiliser les dividendes pour ses dépenses de consommation ou pour payer l'ISF ! - Rien ne dit que le cours de l'action serait plus haut s'il n'y avait pas de dividende versé. . C'est sûr, ça ne prouve rien aux marchés. En outre, La fiscalité énorme sur les dividendes a faussé le jeu et en rendu le cours des actions très volatiles et est très certainement responsable de bien des bulles. Aujourd'hui la fiscalité sur le dividende est devenue trop pénalisante. Il fut un temps où 50% des sommes perçues en dividende, étaient déduites du montant de l'impot sur les revenus (avoir fiscal). ça permettait parfois de ne payer aucun impot sur le revenu (voire de toucher un chèque des impots) ….mais ça a été supprimé par la Gauche..
henriparisien Posté 4 juillet 2011 Signaler Posté 4 juillet 2011 Aujourd'hui la fiscalité sur le dividende est devenue trop pénalisante. Il fut un temps où 50% des sommes perçues en dividende, étaient déduites du montant de l'impot sur les revenus (avoir fiscal). ça permettait parfois de ne payer aucun impot sur le revenu (voire de toucher un chèque des impots) ….mais ça a été supprimé par la Gauche.. Remplacé par un abattement de 40 % => réforme neutre fiscalement mais qui fermait la porte à des fraudes fiscales très rémunératrice.
Invité rogermila Posté 4 juillet 2011 Signaler Posté 4 juillet 2011 Remplacé par un abattement de 40 % => réforme neutre fiscalement mais qui fermait la porte à des fraudes fiscales très rémunératrice. Dans les années 70 ça avait failli faire chuter un Premier Ministre : Jacques Chaban-Delmas Un type des impots, sous couvert d'anonymat, avait envoyé au"Canard Enchainé" sa feuille d'impot qui révèlait que grace aux avoirs fiscaux dus à la perception de dividendes le Premier Ministre ne payait pas l'impôt sur le revenu. d'où gros scandale, attisé par la Gauche et le PCF car à l'époque la classe moyenne (et la classe ouvrière) ne connaissaient rien à la Bourse et aux actions et n'en achetaient jamais.. Parler de la Bourse était carrément tabou dans les milieux de gauche. Mais dire qu'un petit employé payait un peu d'impôt alors que Chaban Delmas (speculateur investissant en Bourse) ne payait rien c'était du pain béni pour Georges Marchais.
Calembredaine Posté 4 juillet 2011 Signaler Posté 4 juillet 2011 Remplacé par un abattement de 40 % => réforme neutre fiscalement mais qui fermait la porte à des fraudes fiscales très rémunératrice. Tut tut tut! Non, ça n'a rien de fiscalement neutre sauf pour ceux qui paient plus de 33,33% d'impôt sur le revenus. Pour tous les autres, ce fut une catastrophe. Pour ceux qui ne connaissait pas l'avoir fiscal, c'est, en gros, un remboursement par le fisc du trop perçu. Le taux de l'IS est à 33,33%. Si le contribuable percevant des dividendes avait un taux d'imposition de 5%, le fisc lui versait la différence. Aujourd'hui, non seulement l'avoir fiscal a disparu mais en plus 60% des dividendes perçus rentrent dans le cadre de l'IR (sans compter les 12,3% de CGS/CRDS qui se sont ajoutés et qui sont prélevés avant l'IR bien sûr…) Quant aux fraudes fiscale, je ne vois pas. La raison avancée par Berci était que cela permettait à l'Etat de ne plus payer d'avoir fiscal aux non résidents puisque le fisc français ne pouvait pas connaitre leur taux d'imposition (et de toutes les façons, les non résidents ne payaient pas leurs impôts en France). Une mauvaise foi manifeste puisqu'il "suffisait" de décréter qu'il n'y avait pas d'avoir fiscal pour non résidents.
Calembredaine Posté 4 juillet 2011 Signaler Posté 4 juillet 2011 ça permettait parfois de ne payer aucun impot sur le revenu L'illusion fiscale à l'oeuvre… Si vous possédez une part d'une entreprise et si celle-ci fait des bénéfices, une part de ces derniers, proportionnelle à votre quote-part, vous appartient. Cette fraction des bénéfices est soumise à l'IS. Vous payez donc 33,33% d'impôt. Evidemment, comme ils sont prélevés à la source, vous avez l'impression de toucher du net d'impôt. Abracadabra! Heureusement que les socialistes de gauche, approuvés par ceux de droite ont corrigé cette faille: vous êtes maintenant doublement imposés. Non mais.
henriparisien Posté 4 juillet 2011 Signaler Posté 4 juillet 2011 Tut tut tut! Non, ça n'a rien de fiscalement neutre sauf pour ceux qui paient plus de 33,33% d'impôt sur le revenus. Pour tous les autres, ce fut une catastrophe. Pour ceux qui ne connaissait pas l'avoir fiscal, c'est, en gros, un remboursement par le fisc du trop perçu. Le taux de l'IS est à 33,33%. Si le contribuable percevant des dividendes avait un taux d'imposition de 5%, le fisc lui versait la différence. Aujourd'hui, non seulement l'avoir fiscal a disparu mais en plus 60% des dividendes perçus rentrent dans le cadre de l'IR (sans compter les 12,3% de CGS/CRDS qui se sont ajoutés et qui sont prélevés avant l'IR bien sûr…) Pour les contribuables qui ne sont pas imposé au taux marginal de l'IR, il y a un abbattement de 1525 euros qui doit couvrir a peu près la différence. Quant aux fraudes fiscale, je ne vois pas. La raison avancée par Berci était que cela permettait à l'Etat de ne plus payer d'avoir fiscal aux non résidents puisque le fisc français ne pouvait pas connaitre leur taux d'imposition (et de toutes les façons, les non résidents ne payaient pas leurs impôts en France). Une mauvaise foi manifeste puisqu'il "suffisait" de décréter qu'il n'y avait pas d'avoir fiscal pour non résidents. L'avoir fiscal jouaient pour toutes les sociétés : y compris celle qui n'était pas cotés en bourses. La fraude consistait à déclarer une société, qui ne faisait pas forcement de CA et donc de bénéfice, et à déclarer des dividendes de cette société (dividende non versées puisque la société n'avait pas de cash). Bien sûr la société ne déclarait pas d'IR - et en tout cas ne le payait pas - par contre le contribuable bénéficiait de l'avoir fiscal et recever un chèque du TP et le fisc avait beaucoup de mal à faire la correspondance personne physique qui touchait l'avoir fiscal, société qui n'avait pas payé l'IR. L'affaire est sortie dans les journaux autour de 2000.
Calembredaine Posté 5 juillet 2011 Signaler Posté 5 juillet 2011 Pour les contribuables qui ne sont pas imposé au taux marginal de l'IR, il y a un abbattement de 1525 euros qui doit couvrir a peu près la différence. Mais tu es d'une incroyable mauvaise foi! Tu travailles aux impôts? L'abattement permets aux petits porteurs de minimiser leur IR. Il n'en restent pas moins qu'ils sont toujours imposés à 33,33% (via l'IS payé par l'entreprise) Par ailleurs, beaucoup de chefs d'entreprise (je rappelle qu'il y a 1 650 000 chefs d'entreprise en France) vivent essentiellement du versement des dividendes issus de leur entreprise. Pour eux, je peux te dire que cette décision fut catastrophique. La fraude consistait à déclarer une société, qui ne faisait pas forcement de CA et donc de bénéfice, et à déclarer des dividendes de cette société (dividende non versées puisque la société n'avait pas de cash). Bien sûr la société ne déclarait pas d'IR - et en tout cas ne le payait pas - par contre le contribuable bénéficiait de l'avoir fiscal et recever un chèque du TP et le fisc avait beaucoup de mal à faire la correspondance personne physique qui touchait l'avoir fiscal, société qui n'avait pas payé l'IR. Pas compris. Une société ne paie pas d'IR. L'IR, c'est l'Impôt sur les Revenus et ce n'est payé que par les personnes physiques. Ce que paie une société c'est l'IS, l'Impôt sur les Sociétés, dès qu'il y a un bénéfice déclaré. J'ai donc du mal à voir l'intérêt d'une fraude dans le système que tu décris.
henriparisien Posté 5 juillet 2011 Signaler Posté 5 juillet 2011 Tu travailles aux impôts? L'abattement permets aux petits porteurs de minimiser leur IR. Il n'en restent pas moins qu'ils sont toujours imposés à 33,33% (via l'IS payé par l'entreprise) Par ailleurs, beaucoup de chefs d'entreprise (je rappelle qu'il y a 1 650 000 chefs d'entreprise en France) vivent essentiellement du versement des dividendes issus de leur entreprise. Pour eux, je peux te dire que cette décision fut catastrophique. Je sais, je suis dans ce cas. L'IS pour les petites entreprises est de 15 % sur les 40 premiers K ; C'est toujours intéressant de se payer en dividende (quand on est actionnaire unique ou quasi unique) puisqu'on ne paye la CSG en charge sociale. Pas compris. Une société ne paie pas d'IR. L'IR, c'est l'Impôt sur les Revenus et ce n'est payé que par les personnes physiques. Ce que paie une société c'est l'IS, l'Impôt sur les Sociétés, dès qu'il y a un bénéfice déclaré. J'ai donc du mal à voir l'intérêt d'une fraude dans le système que tu décris. Faute de frappe, désolé. Il fallait lire IS ; L'idée (la même que celle de la fraude à la TVA) c'était de bénéficier de l'avoir fiscal sans payer l'IS. De façon générale, tout les impôts qui prévoient une restitution sont des nids de fraude.
Calembredaine Posté 5 juillet 2011 Signaler Posté 5 juillet 2011 Je sais, je suis dans ce cas. L'IS pour les petites entreprises est de 15 % sur les 40 premiers K ; C'est toujours intéressant de se payer en dividende (quand on est actionnaire unique ou quasi unique) puisqu'on ne paye la CSG en charge sociale. Il y a un calcul à faire. Ce n'est plus forcément intéressant. Les revenus ou salaire se déduisent, il n'y a donc pas d'IS de payé dessus. 15% cela reste beaucoup. Faute de frappe, désolé. Il fallait lire IS ; L'idée (la même que celle de la fraude à la TVA) c'était de bénéficier de l'avoir fiscal sans payer l'IS. Cela ne change rien. Une société qui déclare un versement de dividende est une société qui fait du bénéfice et qui paie donc de l'IS. A mon avis tu t'es planté mais si tu arrives a retrouver la description de la fraude, ça m'intéresse car je reste persuadé que le motif de la modification de ce régime fiscal n'est pas la fraude supposée. De façon générale, tout les impôts qui prévoient une restitution sont des nids de fraude. Bien moins que les espèces.
Invité rogermila Posté 5 juillet 2011 Signaler Posté 5 juillet 2011 Un secteur type qui ne versait pas (ou presque rien) de dividendes, en prétendant mener une politique de re-investissement…… pour donner davantage de valeur à la société, c'est celui des chaines de TV / radio. Or, comme valeurs de croissance pour leurs actionnaires, il y a franchement mieux. TF1 cours en 2006: 25 euros cours en 2011: 12 euros NRJ cours en 2006: 15 euros cours en 2011: 8,40 euros M6 cours en 2006: 25 euros cours en 2011: 15,30 euros Canal+ cours en 2006: 8 euros cours en 2011: 5 euros Nextradio cours en 2006: 25 euros cours en 2011: 14,40 euros "T'inquiètes pas, Coco, on verse pas de dividende car, nous, on rèinvestit pour l'avenir. A moyen terme…. c'est de l'or cette action "
Invité rogermila Posté 6 juillet 2011 Signaler Posté 6 juillet 2011 Bernard Arnaud pdg de LVMH, première fortune de France, aime bien toucher des dividendes de sa propre société. Etonnant non ? D'après Le Monde diplomatique (n°653, août 2008), son salaire annuel de PDG de LVMH en 2007 fut de 3 millions d'euros, et il a touché 335 millions d'euros de dividendes par le groupe en 2007. http://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Arnault
Chitah Posté 6 juillet 2011 Signaler Posté 6 juillet 2011 Gérard M., de Roubaix, à la tête d'un groupe de distribution qui marche pas trop mal à ce qu'il paraît : "il ne faut pas verser trop de dividendes, mais plutôt s'autofinancer et investir dans l'outil de travail".
Timur Posté 6 juillet 2011 Signaler Posté 6 juillet 2011 Gérard M., de Roubaix, à la tête d'un groupe de distribution qui marche pas trop mal à ce qu'il paraît
Invité rogermila Posté 6 juillet 2011 Signaler Posté 6 juillet 2011 Gérard M., de Roubaix, à la tête d'un groupe de distribution qui marche pas trop mal à ce qu'il paraît : "il ne faut pas verser trop de dividendes, mais plutôt s'autofinancer et investir dans l'outil de travail". Rien à voir. La famille Mulliez n'a jamais voulu faire appel à la Bourse pour Auchan .
Timur Posté 6 juillet 2011 Signaler Posté 6 juillet 2011 Rien à voir. La famille Mulliez n'a jamais voulu faire appel à la Bourse pour Auchan . On est pas obligé d'être côté pour distribuer des dividendes.
Invité rogermila Posté 6 juillet 2011 Signaler Posté 6 juillet 2011 On est pas obligé d'être côté pour distribuer des dividendes. Non, mais quand on n'est pas coté "pas de dividende" ça passe, tandis que quand on est coté en bourse, ça casse.
Vincemobile Posté 7 juillet 2011 Signaler Posté 7 juillet 2011 On n'est pas obligé de distribuer des dividendes pour réussir en Bourse, cf. Apple, Google…
Invité rogermila Posté 17 juillet 2011 Signaler Posté 17 juillet 2011 le div FT n'a rien de sûr à l'avenir. Et FT, beurk quoi. Pourquoi France Télécom s'engage t-il dans des opérations aussi pourries (avec risques importants) ? France Telecom est-elle une société qui obeit servilement à des injonctions de l'Etat français pour agir de la sorte ? France Télécom envisage de lancer une offre sur le quatrième opérateur de téléphonie mobile de la République démocratique du Congo, Congo-China Telecom (CCT). Les termes d'un éventuel accord, encore en négociation, prévoiraient le rachat des 51% de CCT que détient le fabricant chinois d'équipements télécoms ZTE, ainsi que des 49% appartenant à l'Etat congolais. "Nous sommes en pourparlers exclusifs avec ZTE sur l'acquisition de leurs 51% de CCT. (…) De plus, nous envisageons de participer à l'offre soumise par la République démocratique du Congo sur sa part", a déclaré une porte-parole de France Télécom. L'opération pourrait coûter quelque 300 millions d'euros à France Télécom, en raison du passif élevé de CCT, qui devra être pris en compte dans la transaction.. http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/07/17/97002-20110717FILWWW00090-france-telecom-etudie-une-offre-en-rdc.php
h16 Posté 17 juillet 2011 Signaler Posté 17 juillet 2011 Pourquoi France Télécom s'engage t-il dans des opérations aussi pourries (avec risques importants) ? France Telecom est-elle une société qui obeit servilement à des injonctions de l'Etat français pour agir de la sorte ? Oui.
Chitah Posté 17 juillet 2011 Signaler Posté 17 juillet 2011 Oui. C'est possible, mais tout de même, la RDC est un pays de la taille de la France et le marché du mobile a un bon potentiel de croissance!
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