Nicolas Azor Posted July 20, 2011 Report Posted July 20, 2011 J'ai encore entendu à la radio un type qui justifiait l'idée que l'Allemagne doit contribuer à la solidarité des dettes souveraines européennes, avec l'analogie de la fable de la Fontaine. Si l'Allemagne est riche, c'est grâce aux pays autour d'elles qui se sont endettés pour acheter ses produits. Sans ce modèle bipolaire acheteurs/consommateurs, l'économie Allemande s'écroulerait. Du coup, selon ce point de Vue, l'Allemagne a le devoir, voire l'impératif moral de faire preuve de solidarité et d'aider au remboursement des dettes des pays d'Europe du sud. Cet argument me parait complètement fallacieux, et typique d'un mode de pensée socialiste/communiste. C'est comme si je m'endettais pour acheter une Porsche, et que, face aux difficultés pour rembourser mon créancier, je retournais chez mon concessionnaire et j'exigeais des sous pour m'aider à rembourser mes dettes. « Comprenez monsieur, si vous faites des affaires, c'est grâce aux gens comme moi qui s'endettent pour acheter leur voiture chez vous. C'est votre devoir et votre intérêt que de les aider à honorer leurs dettes. » Avec ce genre de raisonnement on peut justifier des tas de choses. Genre, si vous êtes riches, c'est grâce à la société qui vous a permis de vendre des tas de trucs et d'accumuler des richesses. Donc la société a le droit de vous prendre 90% de votre patrimoine. C'est juste n'importe quoi. La seule obligation qu'à un vendeur auprès de ses acheteurs, c'est de leur founir le produit acheté une fois qu'il a été payé. Une fois la transaction terminé, les deux parties ne se doivent plus rien. C'est la base de l'économie, le fondement de toute activité commerciale. Que des italiens, des grecs ou des français se soient endettés pour acheter les produits allemands, ce n'est pas le problème des allemands. C'est un problème qui regarde les italiens, les grecs, les français, et leur créanciers. C'est tout.
kolb Posted July 20, 2011 Report Posted July 20, 2011 Il faut dire aussi que les exportations allemandes vers les émergents sont deux fois supérieures aux françaises. Cela sans tomber dans l' argument non moins fallacieux sur l' Europe à plusieurs vitesses! Quand à la fable il y a aussi celle des abeilles de Mandeville.
p.a Posted July 20, 2011 Report Posted July 20, 2011 de toute façon l'Allemagne est très endettée aussi
free jazz Posted July 21, 2011 Report Posted July 21, 2011 Ce qui est fascinant dans ce projet d'unification monétaire et juridique, c'est qu'il conduit à l'effet inverse du fédéralisme espéré par ses constructeurs : les divergences internes entre les économies augmentent, les facteurs de conflit se multiplient. Tout se passe comme s'il y avait une Ruse de l'histoire - au sens d'une négation dialectique - : grâce à l'euro, l'Allemagne redevient prussienne et a retrouvé son espace géopolitique naturel, celui de l'Ostpolitik.
jamkan Posted July 21, 2011 Report Posted July 21, 2011 Ce qui est fascinant dans ce projet d'unification monétaire et juridique, c'est qu'il conduit à l'effet inverse du fédéralisme espéré par ses constructeurs : les divergences internes entre les économies augmentent, les facteurs de conflit se multiplient. Tout se passe comme s'il y avait une Ruse de l'histoire - au sens d'une négation dialectique - : grâce à l'euro, l'Allemagne redevient prussienne et a retrouvé son espace géopolitique naturel, celui de l'Ostpolitik. Ca veut dire quoi "l'Allemagne redevient prussienne" ?
free jazz Posted July 21, 2011 Report Posted July 21, 2011 Ca veut dire quoi "l'Allemagne redevient prussienne" ?
Mathieu_D Posted July 21, 2011 Report Posted July 21, 2011 Ca veut dire quoi "l'Allemagne redevient prussienne" ? Que l'Allemagne revient aux bons temps de Frédéric II et de Bismarck.
john_ross Posted July 21, 2011 Report Posted July 21, 2011 En matière de finance publique il y a des pays bien mieux gérés que l’Allemagne dans la zone euro.
free jazz Posted July 21, 2011 Report Posted July 21, 2011 Que l'Allemagne revient aux bons temps de Frédéric II et de Bismarck. Et surtout au réalisme cher à l'ami Apollon, en rupture avec l'idéalisme eurolâtre qui avait prévalu depuis l'après-guerre, avec force culpabilisation.
Chitah Posted July 21, 2011 Report Posted July 21, 2011 Ce qui est fascinant dans ce projet d'unification monétaire et juridique, c'est qu'il conduit à l'effet inverse du fédéralisme espéré par ses constructeurs : les divergences internes entre les économies augmentent, les facteurs de conflit se multiplient. Tout se passe comme s'il y avait une Ruse de l'histoire - au sens d'une négation dialectique - : grâce à l'euro, l'Allemagne redevient prussienne et a retrouvé son espace géopolitique naturel, celui de l'Ostpolitik. Tu sais quoi, il suffit d'imaginer un homme et une femme, concubins depuis quelques temps. Ils se disputent tous les jours, et se supportent de moins en moins. Ils se marient quand même. Ils ont des enfants, en espérant qu'en renforçant les liens, les disputes se feront plus rares, mais c'est le contraire : les bastons vont crescendo en intensité, et sur plus en plus de sujets différents. Ce genre de fuites en avant, dans les couples, on peut parfois en observer. L'Europe c'est la même chose : le jour du mariage, tout le monde était heureux. Mais une fois l'euphorie estompée, les problèmes resurgissent, plus violemment encore. PS : désormais, à chaque fois qu'on sera d'accord tous les deux, je rajouterai une barre dans ma signature.
Nicolas Azor Posted July 21, 2011 Author Report Posted July 21, 2011 Tu sais quoi, il suffit d'imaginer un homme et une femme, concubins depuis quelques temps. Ils se disputent tous les jours, et se supportent de moins en moins. Ils se marient quand même. Ils ont des enfants, en espérant qu'en renforçant les liens, les disputes se feront plus rares, mais c'est le contraire : les bastons vont crescendo en intensité, et sur plus en plus de sujets différents. Ce genre de fuites en avant, dans les couples, on peut parfois en observer. L'Europe c'est la même chose : le jour du mariage, tout le monde était heureux. Mais une fois l'euphorie estompée, les problèmes resurgissent, plus violemment encore. PS : désormais, à chaque fois qu'on sera d'accord tous les deux, je rajouterai une barre dans ma signature. Belle analogie.
Astynoos Posted July 21, 2011 Report Posted July 21, 2011 En matière de finance publique il y a des pays bien mieux gérés que l’Allemagne dans la zone euro. Absolument, l'Estonie par exemple. Le seul pays de la zone euro qui voit sa note monter (relevée à A+ par Fitch récemment).
Lexington Posted July 21, 2011 Report Posted July 21, 2011 Absolument, l'Estonie par exemple. Le seul pays de la zone euro qui voit sa note monter (relevée à A+ par Fitch récemment). Quelque chose auquel l'héritage de [wl]Mart Laar[/wl] n'est pas étranger
NeBuKaTnEzZaR Posted July 22, 2011 Report Posted July 22, 2011 Et la France récupérera la Wallonie. Parfait.
ShoTo Posted July 23, 2011 Report Posted July 23, 2011 Absolument, l'Estonie par exemple. Le seul pays de la zone euro qui voit sa note monter (relevée à A+ par Fitch récemment). Le problème est que Poutine n'a pas l'air de leur lâcher la grappe.
kolb Posted July 24, 2011 Report Posted July 24, 2011 Il n'y a pas que les grecques pour craindre les achats des îles par l' Allemagne! Je remarque qu' une suite d'inconséquences marque les politiques économiques des cigales: s' imaginant que la guerre froide durera toujours ils ont regreté sa fin, voulant la monnaie communes ils ont imaginé la fin du besoin de compétitivité, ils se sont dit que maquiller leur comptes passerait innaperçu!
free jazz Posted August 25, 2011 Report Posted August 25, 2011 Au lieu de critiquer la fourmi allemande, il faut plutôt saluer sa vertu et soutenir le réalisme de Merkel face aux sirènes inflationnistes. Nous sommes passés, le monde global est passé, près de la catastrophe, disons-nous. Cette affirmation est à prendre pour ce qu’elle est, c’est-à-dire pour un paradoxe. La chute des bourses, le gel partiel des refinancements de gros, l’élargissement des spreads de risques ne constituent nullement la catastrophe que nous visons.Quand nous disons que nous avons frôlé la catastrophe, nous voulons signifier que la chute des marchés a bien failli avoir raison des nerfs, de la lucidité, de la détermination des leaders européens. Ils ont bien failli ne pas avoir le courage de prendre le risque de s’opposer aux marchés. Ils ont bien failli prendre le risque de l’aventure suprême. Malgré la pression, malgré le forcing des marchés, c’est-à-dire en fait, malgré les manipulations des grandes banques, Merkel n’a pas cédé. Elle a dit non aux Eurobonds. Elle a dit non à l’accélération de l’allure du convoi européen sur la route du chaos. Ouf, l’Allemagne a tenu bon. C’est positif pour l’Europe. C’est positif pour le monde global. La pression des marchés, les coups de boutoir ont été tellement puissants que l’on peut se demander s’ils étaient spontanés, naturels, innocents. Tout s’est passé comme si… La panique on a frôlé, mais l’emballement ne s’est pas produit. Lors de la conférence de presse avec Sarkozy, Merkel a écarté les Eurobonds, mais de façon nuancée, peu convaincante. Visiblement, il y avait de la diplomatie dans l’atmosphère. Dès le lendemain, et encore les jours suivants, elle a tranché, pilonné: il n’y aura pas d’Eurobonds. Toute ambiguïté a été levée. Les jours d’après, le Secrétaire Général de la CDU Hermann Gröhe. le ministre des Finances, le prestigieux Otmar Issing, Jürgen Starck de la BCE, sont venus enfoncer le clou: l’Allemagne refuse et refusera les Eurobonds. •La mutualisation des dettes de la zone euro coûterait au pays plus de 20 milliards d’euros en dix ans. Un prix jugé excessif qui justifie selon le gouvernement allemand le rejet de cette mesure avant l’instauration d’une politique budgétaire et fiscale commune. Les euro-obligations coûtent trop chères. C’est ce que cherchent à démontrer les calculs du ministère allemand des Finances, repris par l’hebdomadaire Der Spiegel ce dimanche. Ce mécanisme, qui consiste à mutualiser les dettes des 17 pays de la zone euro, quel que soit leur état de santé, coûterait la première année 2,5 milliards d’euros d’intérêts en plus pour le budget allemand du ministre des Finances. Ce coût serait deux fois plus élevé la deuxième année pour atteindre un total de 20 à 25 milliards d’euros au bout de dix ans. Sur cette base, la chancelière allemande Angela Merkel a de nouveau fermement rejeté l’instauration de ce système, bien que de nombreux professionnels des marchés estiment qu’il s’agit de la solution à la crise de la dette souveraine européenne. «Les euro-obligations sont tout à fait la mauvaise réponse à la crise du moment. Elles nous amèneraient à une union de la dette et non à une union de la stabilité», affirme-t-elle dans un entretien à la chaîne ZDF. Ses propos font écho à ceux tenus par le ministre de l’Économie Philip Rösler au journal Bild am Sonntag : «Les euro-obligations sont un mauvais signal adressé aux économies nationales défaillantes. Couvrir les risques des autres pays avec les euro-obligations aurait pour effet immédiat de faire grimper les taux d’intérêts allemands. Cela aurait des effets dramatiques sur la croissance dans notre pays», explique-t-il. La croissance a beau ralentir, les marchés ont beau menacer, les commentateurs ont beau gloser, rien n’y fait, l’Allemagne tient bon. Quelques commentaires en provenance des gens de marchés s’imposent, ils permettent d’éclairer la position de la communauté financière: « ils sont incompétents et créent une crise qui n’est pas nécessaire », « l’Europe n’a aucun leadership politique », « ils sont timides et irrésolus ». Ces commentaires acerbes montrent à quel point les marchés ont choisi leur camp. Premièrement, ils sont inflationnistes, ils adorent l’inflation et la facilité. Deuxièmement, la position allemande est une position-clé et elle ferme la route aux solutions de court-terme euphorisantes. L’Allemagne reste fidèle à sa doctrine: on ne soigne pas le trou de la dette en creusant un trou plus profond; on ne donne pas les moyens d’émettre plus de dettes en Europe en donnant la garantie allemande. Faire l’Eurobond, c’était ouvrir la porte à un accroissement considérable de la masse de dettes dans le système, c’était repousser les limites de la solvabilité. C’était comme donner la caution des parents à un jeune ménage pour qu’il s’endette et se sur-endette. Nous avons eu peur quand, dans la conférence de presse, nous avons entendu Merkel affirmer « nous voulons obtenir la confiance des marchés ». Nous avons craint que la position allemande soit moins ferme. Heureusement, la confiance dont il s’agissait n’était pas celle des marchés au jour le jour, ce n’était pas la confiance de la communauté spéculative mondiale, il s’agissait de la vraie confiance, de celle dont jouissent les parents lorsqu’ils savent dire non à un enfant capricieux. Les marchés ont été gâtés, ils ont pris l’habitude d’obtenir tout ce qu’ils voulaient de la part des politiciens et des apprentis sorciers banquiers-centraux. Ils ont perdu l’habitude qu’on leur résiste et qu’on leur dise non. Nous saluons comme il le faut cette fermeté allemande. Nous saluons le refus de reflater l’Europe par un nouveau round de dettes, de dettes souscrites par un système bancaire sur-endetté et déjà trop exposé aux risques souverains. Nous apprécions que l’on sache dire non aux banques, lesquelles volontairement enchainent leur destin à celui des souverains afin de continuer à être « to big to fail ». Les Allemands disent non et c’est très bien, n’en déplaise à tous les socialistes, gens de gauche et faux-démocrates, qui rêvent de gérer la crise de sur-endettement par des pseudo-remèdes sans douleur qui rêvent du free-lunch généralisé, mais qui pratiquent le mensonge, l’omission et la manipulation institutionnalisées. Le drame des politiques de gauche, tout comme celui des droites laxistes, c’est que tout en étant sourds à tous les arguments de bon sens, ils ne sont malheureusement pas muets. L’inflation verbale ne leur suffit pas. Il leur faut en plus l’inflation monétaire. Après avoir dévalué les paroles publiques, ils rêvent de dévaluer le fondement, la pierre angulaire de toute société, la monnaie. Les députés socialistes français et allemands pour des Euro-obligations : Le président des députés PS, Jean-Marc Ayrault, et son homologue du Bundestag allemand, Franz-Walter Steinmeier, invitent lundi dans une déclaration commune leurs gouvernements respectifs à « ne pas refuser de discuter de l’introduction des eurobonds ». « Nous invitons les gouvernements allemands et français à ne pas refuser de discuter de l’introduction des eurobonds qui doivent être liés à des dispositions strictes concernant la politique budgétaire et financière des Etats de l’Union européenne », font savoir M. Ayrault et le président du groupe SPD M. Steinmeier. « Les Eurobonds peuvent être un moyen important pour résoudre la crise de refinancement des Etats endettés », ajoutent-ils, alors que l’Union européenne « traverse la crise économique et financière la plus grave de son histoire ». « C’est avec inquiétude que nous observons que les chefs d’Etat et de gouvernement manquent de courage pour affronter résolument la crise », observent-ils encore, jugeant que les dispositions « adoptées par la Chancelière Merkel et le président Sarkozy restent très en deçà de ce qu’il conviendrait de faire ». Lors de leur rencontre la semaine dernière à Paris, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont déclaré que les euro-obligations ne répondaient pas aujourd’hui à la crise de la dette de la zone euro. Le lien entre la dette souveraine et la santé de la monnaie est évident . C’est parce que les Etats ont trop de dettes et que les banques ont souscrit à ces dettes qu’il faut ou qu’il faudrait créer de la monnaie pour les sauver. Les politiciens partisans de l’eurobond se gardent bien de tracer ce lien. (cliquez sur le graphique pour aggrandir) La réalité est que la bulle de la dette souveraine et la fragilité des banques sont les deux faces d’une même médaille. Les banques sont vulnérables parce qu’elles se sont inconsidérément surchargées de bonds souverains. Crise des souverains et crise des banques sont les deux aspects soigneusement dissimulés d’un même problème: le problème de la monétisation indirecte des dettes gouvernementales. Les banques et les souverains sont complices face à la BCE et face au public qu’elles entendent prendre en otages. Faire l’Eurobond, ce serait continuer le tourniquet, le Ponzi infernal de la monétisation de la dette des gouvernements; ce serait pousser les taux européens à la hausse; permettre de creuser les déficits; permettre de repousser les ajustements. Bref, ce serait préparer l’accélération de l’inflation et la hausse future des impôts. Nous résumons ci-dessous les principaux aspects de la position allemande afin de la faire toucher du doigt et afin de faire percevoir clairement ce à quoi nous avons échappé. 1) refus de favoriser un nouveau round d’endettement européen en donnant la garantie allemande 2) refus de céder aux marchés qui réclamaient l’inflationnisme à tout crin et sans limite 3) refus d’augmenter le risque dans le système, refus d’augmenter sa fragilité en mettant en jeu la solvabilité de l’assureur ultime, l’Allemagne 4) refus d’alimenter la grande dérive globale souhaitée par les Anglo-Saxons 5) refus d’exposer les dernières lignes de défense, c’est-à-dire d’exposer l’euro et de sacrifier son statut particulier de monnaie spécifique gérée en fonction des enseignements douloureux des passés et non pas en fonction des théories fumeuses et abracadabrantes qui règnent dans le présent. Grâce à la position allemande: 1) la France va devoir mettre les bouchées doubles pour conserver son triple A et conserver sa place au sein du core européen 2) l’Europe reste le point d’ancrage de stabilité dans un monde qui glisse à vau l’eau 3) la fuite en avant va certes continuer, mais elle sera ralentie par la corde de rappel qui est ancrée au pilier allemand. La position allemande est réaliste, mais tout dépend du point de vue duquel on se place et tout dépend des priorités que l’on se donne. Si l’on considère que le malheur suprême est la destruction de la monnaie, si l’on donne la primauté à la conservation d’une monnaie saine, alors la position allemande est réaliste. En revanche, si l’on fait basculer les valeurs et si l’on se donne comme principal objectif la survie de l’euro, cette position allemande est certainement beaucoup moins réaliste. Mais, finalement, qu’importe car l’opposition n’est qu’apparente. À quoi servirait de sauver l’euro comme monnaie commune si l’on devait en faire une monnaie condamnée, viciée, pourrie par une pratique destructrice? http://lupus1.wordpr…tez/#more-26796
h16 Posted August 25, 2011 Report Posted August 25, 2011 On peut souhaiter que Merkel se range à l'avis de ses conseillers. Mais on peut aussi se dire qu'elle risque de plier, encore une fois.
Tremendo Posted August 25, 2011 Report Posted August 25, 2011 L'article est bien trop optimiste et élogieux sur Merkel, du bisounoursisme en règle. 2) refus de céder aux marchés qui réclamaient l’inflationnisme à tout crin et sans limite Ca c'est ce que tous les journalistes ont cru voir en voyant les marchés réagir négativement après les annonces de Merkel et Sarkozy. Les marchés n'ont pas réagi négativement parce qu'aucune décision sur les eurobonds n'a été prise, mais simplement parce que les annonces faites sont un coup d'épée dans l'eau qui va tout de même nous (et les -les marchés financiers en Europe-) sodomiser un peu plus, je pense notamment à la taxe sur les transactions financières. 4) refus d’alimenter la grande dérive globale souhaitée par les Anglo-Saxons Je ne sais pas ce que ça veut dire. Ce qui est sûr c'est que les allemands ont cédé sur la proposition de création d'un gouvernement économique, véritable catastrophe bureaucratique dont les décisions keynésiennes et désastreuses impacteront les 500 millions d'habitants de l'Union européenne. Ils ont aussi cédé sur la taxe sur les transactions financières, on est loin de l'ultra-libérale Merkel qu'on aime nous vendre à toutes les sauces, en oubliant que les réformes fondamentales qui ont permis lentement mais sûrement à l'Allemagne de sortir de l'ornière furent prises par Gerhard Schroeder, ce qui lui valut une scission au sein du SPD.
wpe Posted September 22, 2011 Report Posted September 22, 2011 Avec ce genre de raisonnement on peut justifier des tas de choses. Genre, si vous êtes riches, c'est grâce à la société qui vous a permis de vendre des tas de trucs et d'accumuler des richesses. Donc la société a le droit de vous prendre 90% de votre patrimoine. Oh mais rassure-toi, même si ce discours te parait surréaliste je l'ai pourtant entendu déjà un bon paquet de fois (je te laisse deviner dans quel pays) : "étant donné qu'un riche le devient par captation du travail des pauvres, il est normal qu'il le redistribue ensuite à ces mêmes pauvres".
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