dexter79 Posté 6 février 2012 Signaler Posté 6 février 2012 http://lapurdum.revues.org/1149 Ca faisait un moment que j'avais envie de vous faire découvrir ce texte et de le partager avec vous, mais je n'etais pas très doué pour faire des liens.
TODA Posté 6 février 2012 Signaler Posté 6 février 2012 j'avais abordé le sujet voilà de très nombreux mois ( avec un lien en espagnol, basque traduit en espagnol) mais ne saurait te retrouver le fil…
dexter79 Posté 7 février 2012 Auteur Signaler Posté 7 février 2012 J'aimerais bien que vous me donniez vôtre avis sur ce texte.
F. mas Posté 7 février 2012 Signaler Posté 7 février 2012 Document très intéressant, une bonne illustration d'auto-organisation communale (dans ce cas précis, auto-organisation démocratique).
dexter79 Posté 7 février 2012 Auteur Signaler Posté 7 février 2012 Merci beaucoup De rien. Document très intéressant, une bonne illustration d'auto-organisation communale (dans ce cas précis, auto-organisation démocratique). Effectivement. Il y'a aussi les exemples des républiques pyrénéennes comme le Val d'Aran et Andorre, de la république des Escartons et de la conféderation suisse, dont plus particulièrement le canton des Grisons qui est une confédération de trois ligues, la ligue grise qui a donnée son nom au canton, la ligue de la Maison-Dieu et la ligue des Dix-Juridictions, elles-mêmes des confédérations.
José Posté 7 février 2012 Signaler Posté 7 février 2012 J'aimerais bien que vous me donniez vôtre avis sur ce texte. Rien de bien original : les gens savent et peuvent très bien s'organiser sans État ; et ça marche très bien la plupart du temps.
dexter79 Posté 7 février 2012 Auteur Signaler Posté 7 février 2012 Rien de bien original : les gens savent et peuvent très bien s'organiser sans État ; et ça marche très bien la plupart du temps. Je regrette mais à mon sens ça n'est pas, à proprement parler, un exemple d'anarchie.
José Posté 7 février 2012 Signaler Posté 7 février 2012 …ça n'est pas, à proprement parler, un exemple d'anarchie. Tu as tort. Tu peux aller te cacher maintenant.
dexter79 Posté 7 février 2012 Auteur Signaler Posté 7 février 2012 Tu as tort. Tu peux aller te cacher maintenant. Non. C'est toi qui a tort. On peut jouer longtemps comme ça !
dexter79 Posté 7 février 2012 Auteur Signaler Posté 7 février 2012 Tu es fou. Non. Les basques ne peuvent pas librement contracter pour leur sécurité. Elle est assurée par la milice qui est entretenue par les assemblés locales dont les décisions S'IMPOSENT à tous. C'est pas un état ça peut-être ?
José Posté 7 février 2012 Signaler Posté 7 février 2012 C'est pas un état ça peut-être ? Non. Le droit coutumier, c'est pas l'état. Un conseil municipal, non plus. Il n'y a jamais eu d'état basque. Jamais.
dexter79 Posté 7 février 2012 Auteur Signaler Posté 7 février 2012 Non. Le droit coutumier, c'est pas l'état. Un conseil municipal, non plus. Il n'y a jamais eu d'état basque. Jamais. Je n'ai jamais prétendu qu'il y'ait eu le moindre état basque. Mais il y'a eu des états basques, en l'occurence les septs provinces où le pouvoir des assemblées provinciales s'imposaient à tous, sans un quelconque droit de sécession individuel ou d'ignorer l'Etat. Ces septs provinces étaient bien des états, mais qui valaient bien mieux que l'Etat francais, on est bien d'accord là-dessus
José Posté 7 février 2012 Signaler Posté 7 février 2012 …il y'a eu des états basques… Non. Pas de gouvernement basque. Pas de fiscalité basque. Pas de police basque. Pas de ministère de la justice basque. Pas d'armée basque. Nada, nibe, que dalle. Mieux, jusqu'au 19e siècle, y avait même pas de mot en basque pour désigner le Pays basque. Alors un état, hein…
dexter79 Posté 7 février 2012 Auteur Signaler Posté 7 février 2012 Pas besoin d'éxécutif constitué pour former un gouvernement.
txomin Posté 7 février 2012 Signaler Posté 7 février 2012 Non. Pas de gouvernement basque. Pas de fiscalité basque. Pas de police basque. Pas de ministère de la justice basque. Pas d'armée basque. Nada, nibe, que dalle. Mieux, jusqu'au 19e siècle, y avait même pas de mot en basque pour désigner le Pays basque. Alors un état, hein… Le Pays Basque mais cela n'existe pas ! C'est d'ailleurs le leitmotiv séculaire des deux grands Etats installés à Paris et Madrid. L'article qui ouvre ce fil est pourtant assez clair.
txomin Posté 7 février 2012 Signaler Posté 7 février 2012 Le cas des fors basque et pyrénéens est assez original mais dans la plupart des villes de la zone romane médiévale (de la Catalogne à l'Italie du Nord), des systèmes avancées de garanties des droits individuels existaient. http://pedagogie.ac-toulouse.fr/artsetculture31/file/pdf/culture-occitane/Les_republiques_consulaires.pdf Ces systèmes sont méconnus car ils ne collent pas avec l'histoire telle qu'elle est faite aujourd'hui: celle de la construction de l'Etat français.
Tea-Party France Posté 7 février 2012 Signaler Posté 7 février 2012 En effet je crois que Bastiat en parle d'ailleurs. Je tiens à appuyer sur ma divergence d’opinion, on semble dire que cette zone est spécial par ce qu'elle a crée, je pense plutôt qu'elle est spécial parce que sa géographie lui a empêché d'être aussi asservit au pouvoir centrales de plus en plus envahissant depuis la fin du XIII. Ils ont réussit à conserver leurs institutions traditionnelles.
dexter79 Posté 8 février 2012 Auteur Signaler Posté 8 février 2012 Le cas des fors basque et pyrénéens est assez original mais dans la plupart des villes de la zone romane médiévale (de la Catalogne à l'Italie du Nord), des systèmes avancées de garanties des droits individuels existaient. http://pedagogie.ac-…consulaires.pdf Ces systèmes sont méconnus car ils ne collent pas avec l'histoire telle qu'elle est faite aujourd'hui: celle de la construction de l'Etat français. Effectivement. Plus je m'interesse à la question et plus je me rends compte que les idées de liberté, de droit et de démocratie ne sont pas nés avec la Révolution française.
Tremendo Posté 8 février 2012 Signaler Posté 8 février 2012 Non. Pas de gouvernement basque. Pas de fiscalité basque. Pas de police basque. Pas de ministère de la justice basque. Pas d'armée basque. Non certe mais il n'est jamais trop tard pour commencer …Les basques avaient une identité très prononcée (mais une identité disparate tout de même), et une indépendance de fait, appartenant d'abord au Royaume de Navarre bientôt conquis par les castillans. De fait, cela rappelle un peu le Saint Empire Romain Germanique avec des entités quasi-indépendantes les unes des autres: les fueros, mais relevant in fine des royautés espagnoles d'un côté et françaises de l'autre. Ce fut la révolution française qui mit fin à ces fueros au nord et les guerres carlistes au sud un peu plus tard, excepté en Navarre.
Tea-Party France Posté 8 février 2012 Signaler Posté 8 février 2012 Effectivement. Il y'a aussi les exemples des républiques pyrénéennes comme le Val d'Aran et Andorre, de la république des Escartons et de la conféderation suisse, dont plus particulièrement le canton des Grisons qui est une confédération de trois ligues, la ligue grise qui a donnée son nom au canton, la ligue de la Maison-Dieu et la ligue des Dix-Juridictions, elles-mêmes des confédérations. Même la Suisse, sa fondation avec le Drei Land était constitué de trois entités dont l'Unterwald qui était aussi une conféderation
dexter79 Posté 9 février 2012 Auteur Signaler Posté 9 février 2012 En tous les cas, on est tous d'accord pour célébrer les vertus de l'auto-gestion, du gouvernement limité, de coutumes et de traditions fortes garantissant le respect des droits naturels.
F. mas Posté 9 février 2012 Signaler Posté 9 février 2012 En tous les cas, on est tous d'accord pour célébrer les vertus de l'auto-gestion, du gouvernement limité, de coutumes et de traditions fortes garantissant le respect des droits naturels. Tout à fait. La question qui se pose est donc de savoir quand la compétition entre le centralisme politique et les traditions spontanées a débouché sur la victoire totale du premier sur les secondes. La centralisation capétienne un peu, la révolution et l'état administratif bonapartiste beaucoup plus, la révolution industrielle et la consolidation de l'Etat nation plus encore, puis les deux guerres et les 30 glorieuses définitivement.
dexter79 Posté 9 février 2012 Auteur Signaler Posté 9 février 2012 Tout à fait. La question qui se pose est donc de savoir quand la compétition entre le centralisme politique et les traditions spontanées a débouché sur la victoire totale du premier sur les secondes. La centralisation capétienne un peu, la révolution et l'état administratif bonapartiste beaucoup plus, la révolution industrielle et la consolidation de l'Etat nation plus encore, puis les deux guerres et les 30 glorieuses définitivement. Même si la Revolution française a été bénéfique sur bien des points et bien des aspects, essentiellement dans les premières années, il faut avouer qu'elle a mis à bas beaucoup des vieilles traditions et coutumes garantissant un système démocratique, certes plus ou moins élaboré et plus moins juste, et de fortes protections des libertés individuelles. C'est particulièrement marquant avec les provinces basques et les républiques de Mulhouse, des Escartons et les républiques pyrénéennes et consulaires.
Tea-Party France Posté 9 février 2012 Signaler Posté 9 février 2012 Hans Hoppe au contraire voit la révolution française comme une guerre contre les liberté. Sur le sujet je ne puis que vous conseillé Leddihn et son ''liberty or equality''.
Tremendo Posté 9 février 2012 Signaler Posté 9 février 2012 Hans Hoppe au contraire voit la révolution française comme une guerre contre les liberté. Sur le sujet je ne puis que vous conseillé Leddihn et son ''liberty or equality''. A partir de 1791-1792, c'est manifeste, c'est une guerre contre les libertés. Et même la révolution de 1789 fut une guerre contre les libertés locales que l'on jugeait oppressives, il faut dire que des fois localement c'était les corporations qui faisaient la loi.
Calembredaine Posté 9 février 2012 Signaler Posté 9 février 2012 Même si la Revolution française a été bénéfique sur bien des points et bien des aspects Lesquels?
dexter79 Posté 9 février 2012 Auteur Signaler Posté 9 février 2012 Ceux là http://www.librairal.org/wiki/Collectif:Aux_sources_du_mod%C3%A8le_lib%C3%A9ral_fran%C3%A7ais_-_La_logique_lib%C3%A9rale_de_la_R%C3%A9volution_fran%C3%A7aise
Tea-Party France Posté 9 février 2012 Signaler Posté 9 février 2012 A partir de 1791-1792, c'est manifeste, c'est une guerre contre les libertés. Et même la révolution de 1789 fut une guerre contre les libertés locales que l'on jugeait oppressives, il faut dire que des fois localement c'était les corporations qui faisaient la loi. Hoppe parle par exemple du vol des biens de l'église, élément de 1789. Ensuite je pense que quand localement la situation n'est pas parfaite, mieux vaux que cela soit réglé localement et non plus haut parque qu'en général plus c'est haut moins la possibilité de se résister ou discuté est possible. Et la France de 1788 est loin d'être toute dédié au decentralisme.
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