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Capitalisme et consommation des ressources naturelles


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Posté
  Le 13/01/2014 à 19:20, the_student a dit :

si il y a encore une demande pour x à un prix haut, son exploitation peut rester rentable.

Mais plus son coût de production augmente, moins c'est rentable, n'est-ce pas ? Et il arrive bien un moment où ça ne l'est plus du tout....?

Posté

Ben plus la ressource est rare et plus les biens de consommation qu'on en tire le sont aussi ce qui fait qu'ils sont eux aussi plus chers. Ça dépend de ce que les consommateurs sont prêts à payer pour les biens finaux.

Posté

La phrase est bonne, c'est juste que certains processus de production et que les quantités produites vont être progressivement abandonné, mais on peut toujours imaginer qu'il reste quelques processus suffisamment rentable jusqu'à la fin (et il serait idiot de ne pas en profiter).

Posté

Ouais bon j'ai compris, mais c'était un détail de l'histoire.

 

Sinon le reste, j'ai bon ? Ais-je omis un point essentiel ?

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Sinon le reste, j'ai bon ? Ais-je omis un point essentiel ?

 

Que de toute façons on ne peut pas prédire l'avenir donc toutes les prophéties éco-eschatologiques ne sont que bonnes à traumatiser les frustrés du développement économique.

Posté

Dans une page précédente, neuneu2k disait que dans l'hypothèse ou on s'approcherait d'une consommation à 100% d'une ressource vitale non renouvelable, alors le recyclage de cette ressource deviendrait naturellement rentable...

 

...mais si cette ressource n'est pas renouvelable, c'est qu'on ne peut pas la recycler, non ?

Posté
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Dans une page précédente, neuneu2k disait que dans l'hypothèse ou on s'approcherait d'une consommation à 100% d'une ressource vitale non renouvelable, alors le recyclage de cette ressource deviendrait naturellement rentable...

 

​si on ne l'a pas déjà substituée.

 

 

  Citation
...mais si cette ressource n'est pas renouvelable, c'est qu'on ne peut pas la recycler, non ?

 

techniquement, on peut tout recycler. le problème, c'est le coût.

Posté

J'en reviens à mon paradoxe : pour recycler il faut des ressources (surtout si le coût est élevé). Comment faire si l'accès à ces ressources est précisément la raison pour laquelle on cherche à recycler ?

Posté
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J'en reviens à mon paradoxe : pour recycler il faut des ressources (surtout si le coût est élevé). Comment faire si l'accès à ces ressources est précisément la raison pour laquelle on cherche à recycler ?

 

pour recycler il faut de l'énergie. il me semble qu'avec de l'énergie, d'un point de vue chimique, tu peut tout recycler.

Posté
  Le 13/01/2014 à 20:27, the_student a dit :

​si on ne l'a pas déjà substituée.

Vitale j'ai dit ! :P

Posté
  Le 13/01/2014 à 20:44, the_student a dit :

pour recycler il faut de l'énergie. il me semble qu'avec de l'énergie, d'un point de vue chimique, tu peut tout recycler.

Pour utiliser de l'énergie, il faut bien des ressources...

Posté
  Le 13/01/2014 à 20:20, gio a dit :

...mais si cette ressource n'est pas renouvelable, c'est qu'on ne peut pas la recycler, non ?

 

Justement, there is no spoon.

 

Comme je l'ai déjà indiqué il y a quelque temps, il n'y a pas de matières non-renouvelables. Tout ce qu'on fait c'est changer les liens inter-atomiques par des procédés chimiques ou thermiques – or tous ces changements sont réversibles, toujours. Il n'y a que dans le secteur du nucléaire que l'on modifie la matière d'une manière qui – pour le moment – est difficilement réversible. Ceci ne concerne qu'une partie infinitésimale de l'ensemble des matériaux utilisés.

 

Pour illustrer par un exemple, prenons les batteries au plomb – celles qui équipent les voitures. Quand tu démarres la voiture, l'électrolyte de la batterie (H2SO4, de l'acide sulfurique) va se scinder en ions H2 d'un coté et SO4 de l'autre (j'élude les charges électriques des ions pour ne pas complexifier), cette réaction va également relâcher des électrons, ces électrons vont former le courant électrique qui sort de la batterie pour actionner le démarreur de la voiture. Quand l'alternateur recharge la batterie ensuite, il se produit le phénomène inverse : l'alternateur renvoi des électrons vers la batterie (je simplifie beaucoup mais bon) et cet afflux d'électrons va permettre de recomposer du H2SO4 à partir des ions H2 / SO4 en suspension dans l'électrolyte à la suite du démarrage.

 

Autrement dit, à chaque fois que tu démarres ta voiture, tu transformes un paquet de molécules en ions, qui se recomposeront en molécules quand l'alternateur chargera la batterie.

 

En dehors des réactions nucléaires, toutes les autres modifications de la matière sont (assez) facilement réversibles. Donc en gros tout est recyclable (à l'énergie nécessaire pour recycler près – d'où le fait que la survie de l'humanité est fortement liée à sa capacité à capter/stocker/canaliser l'énergie)... et qu'à part certains cas d'atomes particuliers qui sont tous remplaçables, on n'arrivera pas au bout du stock de matières premières – jamais.

Posté
  Le 13/01/2014 à 20:49, the_student a dit :

concrètement, donne moi un exemple du problème que tu veut soulever :)

Hypothèse : On manque d'eau potable. Les efforts à faire pour résoudre ce problème ne peuvent se faire que si on a de l'eau potable.

Posté
  Le 13/01/2014 à 20:49, Malky a dit :

...

Hé ho arrête de faire rêver les gens, tout se transforme mais seulement dans un seul sens pour fournir de l'énergie, hein.
Posté
  Citation
Hypothèse : On manque d'eau potable. Les efforts à faire pour résoudre ce problème ne peuvent se faire que si on a de l'eau potable.

 

on ne manquera pas d'eau potable.

avec ce genre d'hypothèse, on ne peut arriver qu'a un raisonnement foireux.

Posté
  Le 13/01/2014 à 20:58, gio a dit :

Hypothèse : On manque d'eau potable. Les efforts à faire pour résoudre ce problème ne peuvent se faire que si on a de l'eau potable.

 

Solution : les filtres nanométriques développés récemment qui arrivent à produire de l'eau potable à partir de quasiment n'importe quoi, y compris l'urine (ou l'eau de mer, je crois qu'en dehors de la Belgique il y a plus d'eau de mer que d'urine). Industrialisation probable de la technologie dans une dizaine d'années.

 

  Le 13/01/2014 à 20:58, Mathieu_D a dit :

Hé ho arrête de faire rêver les gens, tout se transforme mais seulement dans un seul sens pour fournir de l'énergie, hein.

 

La chimie ne "fournit" pas d'énergie, elle la stocke. Ceci est vrai depuis environ quinze milliards d'années.

Posté
  Le 13/01/2014 à 21:02, the_student a dit :

on ne manquera pas d'eau potable.

Et si demain un astéroïde tombe dans l'océan et pollue 98% de l'eau sur terre ? Tu y avais pas pensé à celle-là hein ?

 

  Citation
Solution : les filtres nanométriques

Pour fabriquer ou faire marcher ces machins, il faut qu'on soit en vie, donc faut qu'on ait déjà à boire. Et s'il y a une panne d'électricité mondiale ?

Posté
  Le 13/01/2014 à 21:15, gio a dit :

Pour fabriquer ou faire marcher ces machins, il faut qu'on soit en vie, donc faut qu'on ait déjà à boire. Et s'il y a une panne d'électricité mondiale ?

 

Avec des "si" on met Paris en bouteille.

Posté
  Citation

 

 

Pour fabriquer ou faire marcher ces machins, il faut qu'on soit en vie, donc faut qu'on ait déjà à boire

 

Ben oui, on attend pas le dernier moment.

 

S'il y a une catastrophe, la population s'ajuste et c'est tout. Des sécheresses, l'humanité en a vue. C'est la grande erreur des Malthusiens de croire que la population n'est pas fonction de la richesse.

Posté

Lorsqu'un jour on parviendra à mettre Paris en bouteille, tu feras moins le malin.

Posté

Bon mon exemple de base était farfelu j'en conviens.

Mais ce que je voulais dire, c'est que certaines ressources peuvent peut-être être nécessaires au processus du recyclage de la ressource en question...

Si par exemple on arrive à un stade où on manque de tel métal et qu'on ne peut en "recréer" qu'avec des technologies qui nécessitent ce métal, il y a un problème il me semble.

Posté

Le principe c'est de créer la processus avant que la ressource disparaisse. C'est à ça que servent les signaux des prix.

Posté

Mais si le prix monte trop vite, c'est peut-être déjà trop tard non ?

(Ou si le prix ne s'est pas ajusté assez rapidement.)

Posté
  Le 13/01/2014 à 21:24, gio a dit :

 

Si par exemple on arrive à un stade où on manque de tel métal et qu'on ne peut en "recréer" qu'avec des technologies qui nécessitent ce métal, il y a un problème il me semble.

 

Nope le recyclage demande de l'énergie, mais pas grand chose d'autre. Il y a une chose qu'il faut garder en tête quand on parle de ça : l'humanité est dépendante à environ 95% (en masse) de quatre atomes : le carbone, l'oxygène, l'hydrogène, et le fer – et encore pour le fer ça se discute.

 

On n'arrivera jamais à court d'un de ces quatre atomes. La seule question est : arrivera-t-on à court d'énergie ? c'est extrêmement improbable.

Posté

Actuellement on a la technologie pour recréer n'importe quelle ressource ?

Posté
  Le 13/01/2014 à 21:41, gio a dit :

Actuellement on a la technologie pour recréer n'importe quelle ressource ?

 

À partir du moment où on la recycle, oui. Le signal 'prix' dicte juste le moment à partir duquel le recyclage de telle ou telle ressource est fait de manière industrielle. Pour exemple le plomb est à ~70% issu du recyclage actuellement, il suffit que le prix monte un peu et on se rapprochera des 100% en peu de temps. Idem pour le lithium, etc.

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