Orval Posté 15 avril 2013 Signaler Posté 15 avril 2013 J'aime beaucoup cet article où on lit le désaroi d'un prof devant le fait que tout ses élèves ne soient pas de gauche, mais horreur suprême, soutiennent Thatcher. http://enseigner.blog.lemonde.fr/2013/04/14/les-funerailles-privatisees-de-mme-thatcher/
Tramp Posté 15 avril 2013 Signaler Posté 15 avril 2013 Quel est le rapport entre ce que je met en gras ? quel type de politique économique pratiqueriez-vous?", il était tombé non pas sur des défenseurs du libéralisme, mais carrément sur des fans de Margaret Thatcher. Cela l'avait un peu perturbé. Il respecte bien sûr comme il se doit pour un prof de SES, cette orientation économique, mais il était interloqué devant cette vénération. La dame de fer lui a donné la gueule de bois. Il n'arrivait pas à convaincre ses élèves qu'on ne pouvait passer simplement par pertes et profits, sous prétexte de fermeté, la mort des grévistes de la faim, sa frilosité pour dénoncer l'Apartheid, ou encore son indéfectible amitié pour ....Pinochet
Barem Posté 15 avril 2013 Signaler Posté 15 avril 2013 Une réponse à l'article de Labération sur le lien entre le lien entre l'idéologie libérale et l'affaire Cahuzac (é destination de son auteur) : Ce politologue est une caricature de ce qu'est la sociologie et la science politique française: une catastrophe en termes de recherche et de rayonnement international (qui peut croire qu'Eric Fassin ait un quelconque rayonnement en dehors de Paris centre?), et (cela va ensemble) une tribune pour des profs recrutés par copinage politique qui passent leur temps à donner un avis partisan plutôt que d'aller bosser sur le terrain et produire des travaux utiles.Le Lascoumes reprend en l'occurrence l'argumentation mélenchiste, fondée sur un a priori non démontré (eh, suffit de lire Boudon pour comprendre cela): la trahison social-démocrate génère intrinsèquement la corruption. Si on enlève cette afffirmation pour le moins contestable, le raisonnement ne tient plus. Autrement dit, pour être plus explicite sur ses opinions, il aurait fallu qu'il s'attache une pancarte lumineuse dans le dos avec marqué "I love Méluche". Pour être plus utile en termes d'analyse politique et sociologique, il aurait pu se contenter de nous faire un beau dessin sur ses vacances, ça aurait fait l'affaire.Ah, qu'un jour on édicte un délit de corruption morale appliquée aux universitaires qui ont eu leur place par cooptation face à un jury de copains et qui touchent leur salaires pour faire de la politique sans se salir les mains au lieu de faire avancer la science. Le dénommé Lascousmes sera sans aucun doute dans la première charrette. http://www.liberation.fr/politiques/2013/04/06/commentaires/cahuzac-est-le-symptome-de-l-ideologie-liberale-dans-laquelle-nous-vivons_893966?page=2
Eriul Posté 15 avril 2013 Signaler Posté 15 avril 2013 Aucun. Mais cépagrav. L'important c'est de convaincre ces jeunes à la dérive que le libéralisme c'est maaaaal. Après tout, quoi de plus normal que de chercher à "convaincre" ses élèves du bien-fondé d'une politique sur une autre ? Ça me fait penser à N. Arthaud qui nous apprenait qu'enseigner est un acte militant.
Mathieu_D Posté 15 avril 2013 Signaler Posté 15 avril 2013 Quel est le rapport entre ce que je met en gras ? Bizarre, je lis au contraire que la politique économique est une chose, mais qu'on ne peut pas idéaliser à ce point quelqu'un qui a commis ces fautes.
Eriul Posté 15 avril 2013 Signaler Posté 15 avril 2013 Bizarre, je lis au contraire que la politique économique est une chose, mais qu'on ne peut pas idéaliser à ce point quelqu'un qui a commis ces fautes. Je lis la même chose. Mais quel rapport ? Qu'est-ce que "sa frilosité pour dénoncer l'Apartheid" a à voir avec l'étude d'une politique économique ? Pourquoi se sent-il obligé de "convaincre" ses élèves du mal fondé des positions de Thatcher pendant un cours d'économie ?
Miss Liberty Posté 22 avril 2013 Signaler Posté 22 avril 2013 Angela Merkel vient d'expliquer que le SMIC créait du chomâge, et qu'il était hors de question qu'elle en instaure un en Allemagne.
NicolasB Posté 23 avril 2013 Signaler Posté 23 avril 2013 Du Schumpeter sur Clubic... Tiens les japonais ont un ministre de la revitalisation économique...
Noob Posté 23 avril 2013 Signaler Posté 23 avril 2013 Mais comme c'est un journaliste français Schumpeter est devenu australien.
Mathieu_D Posté 23 avril 2013 Signaler Posté 23 avril 2013 "Chasse aux mythes : Comment le PCF a exagéré son rôle militaire." dans le numéro 12 de Guerres et histoire. http://communismeetconflits.over-blog.com/ Ça m'étonne de voir ça dans un magazine mainstream. (Que j'aime bien)
Freezbee Posté 27 avril 2013 Signaler Posté 27 avril 2013 Incroyable ! Un journaliste français l'affirme : "Le Tea Party français n'existe pas. Les manifestations contre le mariage gay n'ont idéologiquement rien à voir (...)" source : http://www.lepoint.fr/monde/ou-va-le-monde-pierre-beylau/le-tea-party-francais-n-existe-pas-26-04-2013-1660417_231.php Bon. Son article ne casse pas trois pattes à un canard, mais ça change des âneries habituelles, comme ici.
Eriul Posté 28 avril 2013 Signaler Posté 28 avril 2013 Méchankon défend la liberté d'expression ET la propriété. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/04/28/97001-20130428FILWWW00169-mur-des-cons-melecnhon-defend-le-sm.php
poney Posté 28 avril 2013 Signaler Posté 28 avril 2013 "Chasse aux mythes : Comment le PCF a exagéré son rôle militaire." dans le numéro 12 de Guerres et histoire. http://communismeetconflits.over-blog.com/ Ça m'étonne de voir ça dans un magazine mainstream. (Que j'aime bien) excellent ce blog... !
poney Posté 28 avril 2013 Signaler Posté 28 avril 2013 Incroyable ! Un journaliste français l'affirme : "Le Tea Party français n'existe pas. Les manifestations contre le mariage gay n'ont idéologiquement rien à voir (...)" source : http://www.lepoint.fr/monde/ou-va-le-monde-pierre-beylau/le-tea-party-francais-n-existe-pas-26-04-2013-1660417_231.php Bon. Son article ne casse pas trois pattes à un canard, mais ça change des âneries habituelles, comme ici. M. Mikitani ne s'en cache pas: il emprunte volontiers au célèbre économiste australien Schumpeter, selon qui le progrès technique est au cœur même de l'économie, via le comportement d'entrepreneurs-innovateurs rompant avec la routine de la production Australien le Schum ?
Jesrad Posté 28 avril 2013 Signaler Posté 28 avril 2013 Austrian, australian, same difference pour les incultes du papier.
poney Posté 29 avril 2013 Signaler Posté 29 avril 2013 J'ai fait une mauvaise citation et inversé l'article sur le Japon et celui sur le Tea-Party, mais bon... En relisant les commentaires sur le Point, le premier qui sort est lumineux : Oui et non. Ce qui nous a jeté dans la rue, c'est le fait que l'on touche encore une fois à nos valeurs fondamentales. Mais, ce qui nous laisse dans la rue aussi c'est 40ans de gabegie. L'école se transforme grâce à Peillon en camp de rééducation. Morale laïque, théorie du genre dès 6ans, 4 1/2 jours de classe, moins de semaine de vacances, plus de concertation avec la famille concernant l'orientation, c'est le rapport de l'IGAS de 12/12 qui regrette que 63% des 0-3 ans élevés par leurs parents "échappent" à toute action publique (sic), c'est l'école qui fournit une éducation sexuelle orientée alors que nous sommes obligés de payer des profs particuliers pour compenser ce qui n'est pas fait en classe, ce sont les impôts qui nous étranglent, cette fiscalité qui hypothèque notre avenir et celui de nos enfants, l'assistanat que nous finançons contraints et forcés puisque nous sommes les seuls à travailler, alors que nous sommes pour la solidarité. Ce sont les insultes qui fusent : fachos, intégristes, point Godwin. C'est ce mépris qui nous blesse que ce soit religieusement, économiquement, socialement. Nous sommes ignorés alors que nous faisons tourner ce pays. Nous embauchons, nous créons de la richesse, nous élevons nos enfants qui ne sont pas connus des services de police, nous respectons les lois... Et on nous gaze, on nous matraque, on ment sur les chiffres, on retoque 700 000 pétitions. Et je ne parle même pas de cette récupération lamentable que les politiques de droite tentent de faire, alors qu'ils ne sont pas pour rien dans ce climat délétère. Nous voulons une politique raisonnable, sans dépenser l'argent que NOUS gagnons et qu'ils dépensent allègrement. Tout ceci est un peu brouillon, mais 2000 caractères c'est un peu court pour toute une colère de toute une vie. Alors Tea Party à la française, non, pas pour des raisons historiques, oui, pour une révolte politique, sociale et sociétale, économique et fiscale. Et un retour aux vraies valeurs ! Un libéral qui s'ignore, probablement.
Corned beef Posté 29 avril 2013 Signaler Posté 29 avril 2013 Et l'on explique que la question de la lutte contre les discriminations, largement affichée par le ministère, sera traitée par le futur Conseil national des programmes. Source
Tramp Posté 29 avril 2013 Signaler Posté 29 avril 2013 "L'Italie se meurt à cause de la seule austérité. Les politiques en faveur de la relance ne peuvent plus attendre", a-t-il lancé avant d'ajouter que "la réduction de la pression fiscale sans endettement sera un objectif permanent de ce gouvernement dans tous les domaines" Le nouveau 1er ministre italien, peut-être qu'il a compris.
Mathieu_D Posté 29 avril 2013 Signaler Posté 29 avril 2013 Il va faire plus de relance avec moins de pression fiscale et sans endettement ?
Noob Posté 29 avril 2013 Signaler Posté 29 avril 2013 A la limite s'il vire tous les fonctionnaires et redistribue totalement le produit des taxes pourquoi pas.
Tramp Posté 29 avril 2013 Signaler Posté 29 avril 2013 Il a compris comment on relançait le secteur marchant : baisse d'impôts et suppression du deficit.
poney Posté 29 avril 2013 Signaler Posté 29 avril 2013 J'ai un peu peur que le mot "relance" dans la bouche d'un politicien sonne différemment, mais il faut voir.
PJE Posté 29 avril 2013 Signaler Posté 29 avril 2013 Charles Gave reparle des économistes qui avaient appelé à voter pour F.H. http://institutdeslibertes.org/mais-ou-sont-donc-passes-les-oints-du-seigneur/
PJE Posté 29 avril 2013 Signaler Posté 29 avril 2013 Il va faire plus de relance avec moins de pression fiscale et sans endettement ? Ça sent la grosse relance keynésienne. http://www.boursorama.com/actualites/italie-l-ambitieuse-feuille-de-route-du-nouveau-chef-de-gouvernement-001888e7ea7af020ffcad25fc0d51b06
Corned beef Posté 29 avril 2013 Signaler Posté 29 avril 2013 D'un point de vue économique, est-ce qu'il est pertinent de parler de "relance" à propos d'une réduction des prélèvements obligatoires ?
Ray Posté 29 avril 2013 Signaler Posté 29 avril 2013 D'un point de vue économique, est-ce qu'il est pertinent de parler de "relance" à propos d'une réduction des prélèvements obligatoires ? Oui. Pourquoi ne le serait-ce pas ?
Corned beef Posté 29 avril 2013 Signaler Posté 29 avril 2013 Oui. Pourquoi ne le serait-ce pas ? Ah non ce n'était pas un avis personnel, je me demandais justement si le terme pouvait s'employer aussi pour une politique de l'offre.
Mathieu_D Posté 29 avril 2013 Signaler Posté 29 avril 2013 J'imagine mal un politicien parler de relance pour dire qu'il va moins en faire. 'fin bon.
Ray Posté 29 avril 2013 Signaler Posté 29 avril 2013 Ah non ce n'était pas un avis personnel, je me demandais justement si le terme pouvait s'employer aussi pour une politique de l'offre. Bah en fait relance n'a pas de définition précise, c'est juste un diminutif de "relance de l'activité". Donc je pense qu'une politique est éligible à ce qualificatif à partir du moment où elle se donne pour but de relancer la croissance.
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