Chitah Posté 31 janvier 2013 Signaler Posté 31 janvier 2013 Evidemment les sondages, toussa toussa, mais à moins d'une manipulation grossière dont je n'aurais pas connaissance, un résultat à 72% est sans appel : Et si on passait à autre chose? Alors que l'examen du projet de loi instituant le mariage homosexuel débute tout juste à l'Assemblée nationale et qu'il promet de se prolonger au moins jusqu'au 12 février prochain au Palais Bourbon, les Français semblent avoir définitivement fait le tour de la question. 72% d'entre eux estiment ainsi que le débat autour du mariage pour tous a trop duré, selon un sondage YouGov* dévoilé en exclusivité par Le HuffPost. Une opinion -pour une fois- partagée par toutes les personnes interrogées, et ce quelles que soient leurs sympathies partisanes, genre et classe d'âge. 70% des électeurs de Nicolas Sarkozy jugent ainsi que le débat a fait son temps, de même que 74% des électeurs de François Hollande et 75% des électeurs de Marine Le Pen.
fryer Posté 31 janvier 2013 Signaler Posté 31 janvier 2013 C'est tout de même devenu une bonne guerre d'usure, pas étonnant que les sondages vont dans ce sens sachant que c'était au programme d'Hollande.
pankkake Posté 31 janvier 2013 Signaler Posté 31 janvier 2013 http://www.tollinchi2011.com/2013/01/21/tollinchi-vote-contre-le-projet-de-famille-homosexuelle/ Je kiffe les tags "Oscar Wilde" et "non-patrimonialité du corps humain".
Rincevent Posté 31 janvier 2013 Signaler Posté 31 janvier 2013 En fait la notion de mariage pour tous, donc polygame et homosexuel (on ne voit pas pourquoi le nombre 2 serait privilégié), ouvre des perspectives théoriques fascinantes. Appelons troupeau un mariage de n personnes. Il faut déjà établir le quotient familial pour le troupeau : tendantiellement avec l'augmentation de la taille des troupeaux le revenu moyen par ménage troupeau va baisser pour se rapprocher du niveau moyen des salaires de tous les français : c'est la progressivité qui va perdre tout intérêt. Que se passe-t-il lors du divorce d'une séparation, par exemple si le troupeau se réparti en n hordes de tailles et de compositions disctinctes (on peut imaginer des enfant dont les parents se trouvent dans des hordes différentes et d'autres dans une même horde) ? Comment calculer les pensions alimentaires ? Quid de l'héritage (il y a une part réservée aux enfants) ? Qu'en est il de la responsabilité parentale dans le troupeau : tout le monde peut il signer pour tout le monde ? Peut on mélanger les contrats d'unions (communeauté réduite aux acquets etc.) entre différentes personnes du troupeau (donc n (n+1) / 2 contrats à prévoir à minima pour un troupeau de taille n) ? Peut on également imaginer des contrats entre hordes en plus des contrats de personnes à personnes dans le troupeau ? S'il y a n nationalités dans le troupeau tout le monde devient il français ? Comment les autres états interprètent la notion de faire partie du troupeau ? Je comprend maintenant pourquoi cette notion de mariage pour tous fait tant parler ! C'est complexe. D'ailleurs pourquoi privilégier une durée indéterminée. Le mariage pour les intermitents devrait lui aussi avoir pignon sur mairie. Car ce qui compte c'est l'amour de x personnes sur une durée t non ? Dans un tel troupeau, le mariage est-il transitif ?
condorcet Posté 31 janvier 2013 Signaler Posté 31 janvier 2013 Bruno Nestor Azérot Député socialiste Député du groupe communiste, et membre du RDM. Le RDM c'est très (très) à gauche en matière économique mais conservateur en matière de moeurs, comme la plupart des mouvements politiques antillais.
PABerryer Posté 31 janvier 2013 Auteur Signaler Posté 31 janvier 2013 Bruno Nestor Azérot Député socialiste Comme quoi on peut même espérer des socialistes
poney Posté 31 janvier 2013 Signaler Posté 31 janvier 2013 Le passage sur l'égalité dans la différence et non dans l'unique mériterait d'être encadré. Et, accessoirement, de rentrer dans le sujet sur les phrases libérales des anti-libéraux.
fryer Posté 31 janvier 2013 Signaler Posté 31 janvier 2013 Christiane elle rit jaune haha Merci pour la vidéo !
Chitah Posté 1 février 2013 Signaler Posté 1 février 2013 http://cielmonengagement31.tumblr.com/post/41968464043/quand-je-consulte-la-liste-des-deputes-qui-ont-vote Apparemment Madelin a voté contre la dépénalisation de l'homosexualité. J'aimerai bien savoir si c'est vrai.
PABerryer Posté 1 février 2013 Auteur Signaler Posté 1 février 2013 Je veux bien que Madelin ait voté contre mais il fait vraiment plus jeune que son âge. La pénalisation de l'homosexualité, en France, est tombé de facto à la révolution française et ne se retrouve ni dans le code civil, ni dans le code pénal. Bref un bon gros mensonge de propagande ton truc
poney Posté 1 février 2013 Signaler Posté 1 février 2013 Ça en a tout l'air, a moins d'imaginer un complot gauchiste pour trafiquer un fac-similé.
Chitah Posté 1 février 2013 Signaler Posté 1 février 2013 Je n'arrive pas à retrouver le texte exact du deuxième alinéa de l'article 331 du code pénal dont il est question, ce n'est vraiment pas très clair.
Yaums Posté 1 février 2013 Signaler Posté 1 février 2013 L'article 331 concerne l'attentat à la pudeur sans violence sur mineur. De 1942 à 1982, la majorité sexuelle était fixée à 21 ans pour les actes homosexuels, et 18 ans pour les autres. C'est ça ce qu'on appelle la dépénalisation de 1981.
Chitah Posté 1 février 2013 Signaler Posté 1 février 2013 L'article 331 concerne l'attentat à la pudeur sans violence sur mineur. De 1942 à 1982, la majorité sexuelle était fixée à 21 ans pour les actes homosexuels, et 18 ans pour les autres. C'est ça ce qu'on appelle la dépénalisation de 1981. Merci pour ces précisions! C'est bien ce que je pensais dans mon second post, cela n'avait pas l'air très clair.
Yaums Posté 1 février 2013 Signaler Posté 1 février 2013 C'est une loi du régime de Vichy n° 744 du 6 août 1942, qui a réintroduit le délit d'homosexualité dans la législation pénale française. Ce texte qui modifiait l'article 334 du code pénal, punissait des mêmes peines que le proxénétisme "celui qui aura commis un ou plusieurs actes impudiques ou contre nature avec un mineur de son sexe, âgé de moins de vingt et un ans". Mais on sait que le législateur de l'occupation avait, si je puis clire, perdu son âme. Malheureusement, à la Libération, l'ordonnance du 2 juillet 1945 a maintenu cette incrimination, en reprenant les termes de crime contre nature, invention du régime de Vichy, inscrite dans notre code, pour la première fois, en 1942. Cette ordonnance de 1945 a retiré cette incrimination de l'article 334 du code pénal sur le proxénétisme, avec lequel elle n'avait rien à voir, pour la transférer dans l'article 331, concernant les attentats à la pudeur, où elle se trouve toujours. Par ici, les débats à l'Assemblée Nationale du 21 décembre 1981 : http://archives.assemblee-nationale.fr/7/cri/1981-1982-ordinaire1/153.pdf
condorcet Posté 1 février 2013 Signaler Posté 1 février 2013 De 1791 à 1942 — c'est-à-dire tout de même pendant plus d'un siècle et demi — la législation pénale française a ignoré l'homosexualité . Ou, plus précisément, elle ne prévoyait pas, pour les attentats aux moeurs commis par les homosexuels, un traitement différent de celui applicable aux mêmes actes dont l'auteur est hétérosexuel. Et si le lé g islateur de 1810 et les modifications ultérieures du code pénal ont défini des infractions nouvelles en créant, par exemple . le délit d'outra_e public à la pudeur ou en distinguant le crime de viol de celui d'attentat à la pudeur, il n'a jamais distingué, parmi les délinquants, ceux qui étaient hétérosexuels et ceux qui ne l'étaient pas. C'est une loi du ré gime de Vichy. n" 744 du 6 août 1942, qui a réintroduit le délit d'homosexualité dans la législation pénale française . Ce texte . qui modifiait l'article 334 du code pénal, punissait des mêmes peines que le proxénétisme « celui qui aura commis un ou plusieurs actes impudiques ou contre nature avec un mineur de son sexe, âgé de moins de vingt et un ans .>. Mais on :,ait que le législateur de l'occupation avait, si je puis clire, perdu son âme . Malheureusement, à la Libération, l'ordonnance du 2 juillet 1945 a maintenu cel te incrimination, en reprenant les termes de crime contre nature s, invention du régime de Vichy, inscrite dans notr e code, pour la première fois, en 1942 . Cette ordonnance de 1945 a retiré cette incrimination de l'article 334 du code pénal sur le proxénétisme, avec lequel elle n'avait rien à voir, pour la transférer dans l'article 331 . concernant les attentats à la pudeur, où elle se trouve toujours. Ce texte ne fut modifié qu'une seule fois par la loi fixant à dix-huit ans l'àge de la majorité . qui supprima la mention de l'âge de vina et un ans, clans la définition du mineur. Par ailleurs, au cours de la discussion du texte qui est devenu la loi du 30 juin 1960 qui a autorisé le Gouvernement à prendre, par application de l'article 38 de la Constitution, les mesures nécessaires pour lutter contre certains fléaux sociaux un amendement parlementaire compléta l'article unique de cette loi par un alinéa incluant des mesures propres à lutter contre 1 homose':ualite clans le champ de l'habilitation. Pour le législateur de 1950. les homosexuels étaient donc considérés comme un fléau social, pèle-mélo avec les bouilleurs de cru, les proxinètes, et tant d'autr es. Désolé pour la qualité de la citation mais le compte rendu de l'assemblée est tout pourri. Edit : grillé
poney Posté 1 février 2013 Signaler Posté 1 février 2013 En gros, il ne s'agit pas vraiment de dépénaliser l'homosexualité en général, mais seulement de 18 à 21 ans ?
poney Posté 1 février 2013 Signaler Posté 1 février 2013 Petit quizz marrant (rigolez pas, c'est avec votre pognon) de Libé : http://www.facebook.com/Liberation?fref=ts Ou l'on apprend, quand même, que Bompard, au milieu du fatra de conneries qu'il peut sortir, a quand meme proposé de privatiser le mariage au motif que ça ne regarde pas l'Etat
Sloonz Posté 1 février 2013 Signaler Posté 1 février 2013 Evidemment les sondages, toussa toussa, mais à moins d'une manipulation grossière dont je n'aurais pas connaissance, un résultat à 72% est sans appel : Oui, enfin, parmi ces 72% combien se disent en fait « il est temps de clôturer ce débat mais seulement si mon camp gagne » ?
sans Posté 1 février 2013 Signaler Posté 1 février 2013 En gros, il ne s'agit pas vraiment de dépénaliser l'homosexualité en général, mais seulement de 18 à 21 ans ? En gros c'est la pédérastie qui a été dépénalisée.
free jazz Posté 2 février 2013 Signaler Posté 2 février 2013 Alors qu'on les imagines fourbes et habiles à tromper leur monde, c'est à se demander si la dernière fournée de députés élus n'est pas plutôt composée de débiles légers : http://parlement.blog.lemonde.fr/2013/02/02/condamnes-au-silence-les-deputes-ps-repliquent-sur-twitter/ ethttp://idiocratie2012.blogspot.fr/2013/02/lengagement-paillettes.html?spref=fb
Nirvana Posté 3 février 2013 Signaler Posté 3 février 2013 Gaspard Proust parle du mariage gay : http://player.canalplus.fr/#/801035
Bastiat Posté 3 février 2013 Signaler Posté 3 février 2013 Apparemment Madelin a voté contre la dépénalisation de l'homosexualité. J'aimerai bien savoir si c'est vrai. Il vient de la droite pas tendre Madelin. En tout cas vu les résultats du jour on peu vraisemblablement postuler que plus de la moitié des députés UMP sont favorables à l'adoption par un couple homosexuel ... ou ne veulent pas se priver de quelques voix pouvant faire basculer une élection. C'est donc officiel on pourra être descendant de deux personnes de même sexe de part la volonté du législateur. http://www.europe1.fr/Politique/Mariage-gay-ce-qu-il-ne-fallait-pas-rater-1401851/ Samedi par 249 voix contre 97 le premier article du projet de loi sur le mariage homosexuel, le plus important, celui qui ouvre le mariage aux personnes de même sexe a été voté par l'assemblée nationale.
free jazz Posté 3 février 2013 Signaler Posté 3 février 2013 La démagogie est d'abord une défaite de la raison. Mariage pour tous : le combat perdu de la Raison Le Monde.fr | 31.01.2013 Par Jean-François Mattéi, professeur émérite de l'université de Nice L'article de Madame Hervieu-Léger, "Mariage pour tous. Le combat perdu de l'Église", est aussi intéressant par ce qu'il dissimule que par ce qu'il exprime. Je voudrais souligner les oublis d'une thèse qui n'est pas examinée en son fond. 1. L'auteur insiste uniquement sur l'intervention de l'Église et passe sous silence l'opposition des autorités musulmanes et juives. Ce ne sont pas les seuls catholiques, mais des personnes de choix religieux et politiques différents qui s'opposent à un projet dont l'enjeu est l'homoparentalité. On s'étonne que l'article fasse peu allusion à ce néologisme forgé pour compenser la véritable parenté. 2. La famille composée d'un homme, d'une femme et des enfants, ne serait pas une "institution naturelle", mais une production du christianisme. C'est oublier les mariages dans les autres civilisations. Seule la famille hétérosexuelle existait en Grèce et se trouvait justifiée par les philosophes. Aristote voyait la communauté naître à partir du couple, "deux êtres incapables d'exister l'un sans l'autre, la femme et l'homme en vue de la procréation. Il ne s'agit pas d'un choix réfléchi, mais d'une tendance naturelle à laisser après soi un autre semblable à soi" (Politique, I, 2) Et Platon écrivait dans Les Lois (636 c) : "Lorsque le sexe masculin et le sexe féminin s'accouplent en vue d'avoir un enfant, le plaisir qui en résulte semble leur être accordé conformément à la nature. Tandis que l'accouplement d'hommes avec des hommes et de femmes avec des femmes est contre-nature". 3. Madame Hervieu-Léger soutient que l'Église aurait fondé son modèle du mariage et de la parenté sur ce prétendu "ordre de la nature". Il serait ainsi en "conflit" avec d'autres modèles. Mais ces autres modèles, divers dans le temps et l'espace, impliquent tous l'union sexuée d'un homme et d'une femme. Pourquoi alors modifier un modèle qui permet à la société de se reproduire ? 4. Le modèle hétérosexuel actuel serait la soumission du civil au religieux, le code Napoléon ayant conservé l'ordre ancien. Mais pourquoi celui-ci ne tirerait-il pas sa permanence de la nature, si l'on est aristotélicien, ou de la culture, si l'on est anthropologue ? Le mariage tahitien traditionnel acceptait la polygamie et la polyandrie. Doit-on l'inscrire dans le droit de la Polynésie française ? 5. Trois mouvements convergeraient pour "dissoudre ce qui restait d'affinité élective dans la famille". Le fait de l'exigence homosexuelle imposerait au droit la dissolution de la famille. Curieuse manière de raisonner que de justifier le droit par le fait. On pourrait aussi ouvrir le mariage aux pères qui épouseraient leur fille puisque l'inceste est un fait. Le mariage pour tous n'interdirait à personne le droit d'assouvir ses désirs. 6. Le premier mouvement est l'essor démocratique qui impose l'égalité des conditions. Que la revendication du mariage entre dans "la sphère de l'intimité conjugale" est un fait : il faut donc légiférer en faveur de ce fait désormais normatif. On fait peu de cas du constat de Marcuse dans Raison et révolution : "L'appel aux faits remplace l'appel à la Raison. Le fait du pouvoir pur et simple devient le vrai dieu de l'époque et, au fur et à mesure que ce pouvoir s'accroît, la soumission de la pensée au fait s'accentue". 7. Le deuxième mouvement est la suppression de "l'assimilation de la "famille naturelle" et de la "famille biologique"". La science mettrait en effet en cause "l'objectivité des lois de la nature". Cette contestation des lois physiques ne repose sur aucun argument. En dépit de l'auteur, il y a des lois universelles que la science établit rationnellement, et c'est la nature biologique qui commande l'union reproductive d'un homme et d'une femme. 8. Le troisième mouvement est "le découplage entre le mariage et la filiation". On ne se demande pas si c'est un progrès ou une régression. De sorte que "ce n'est plus désormais le mariage qui fait le couple, c'est le couple qui fait le mariage". L'auteur omet de reconnaître, en se limitant au mot "couple", que c'est le couple hétérosexuel qui fait la parenté, que ce soit dans le mariage ou hors de lui. 9. L'égalité des droits dans les couples, la déconstruction de l'ordre naturel, et la légitimité du mariage sans tenir compte du sexe, font l'économie d'une démonstration. Le droit de se marier est admis parce que c'est une "exigence irrépressible" des homosexuels. Mais le modèle marital virtuel, loin de confirmer l'originalité des pratiques LGBTQI (Lesbiennes, Gays, Bisexuels, Transsexuels, Queer et Intersexe), plagie le modèle hétérosexuel réel du mariage et de la filiation. 10. Les seules possibilités homosexuelles d'avoir une famille seront l'adoption et l'usage de la Procréation Médicalement Assistée (PMA) ou de la Gestation Pour Autrui (GPA). Mais les enfants de ces couples proviendront toujours de l'union sexuée entre un homme et une femme, c'est-à-dire d'un spermatozoïde, gamète mâle, et d'un ovule, gamète femelle. 11. Quand Madame Hervieu-Léger conclut que l'adoption homosexuelle deviendra "le paradigme de toute parentalité", elle parodie la thèse de fond des gender studies : "ce qui est en cause, c'est l'hétérosexualité en tant que norme. Il nous faut essayer de penser un monde où l'hétérosexualité ne serait pas normale". 12. Il n'y a pas de normalité, mais l'homosexualité sera plus normative que l'hétérosexualité. Que deviendront les figures du père et de la mère ? Pensons à l'amour de Camus pour sa mère. Orphelin de père, il était en "Recherche du père", dans Le Premier homme, en écho à Nietzsche : "Quand on n'a pas de bon père, il faut s'en donner un". On peut douter qu'un couple de même sexe mette un enfant en situation de rechercher son père, quand il aura deux mères, ou de trouver sa mère, quand il aura deux pères.
Bastiat Posté 4 février 2013 Signaler Posté 4 février 2013 Gaino est soit un escroc, soit un pitre, soit les deux. Il prend vraiment ses électeurs pour des cons. Comme le rappel Christine Tobiravagée, l'article 11 de la constitution exclut un référendum sur ce sujet. Cet article de libération précise bien les choses. http://www.liberation.fr/societe/2013/01/31/la-constitution-peut-elle-briser-le-mariage-gay_878323 3) La Constitution ne permet pas d’organiser un référendum sur le mariage gay. L’article 11 est clair. Un référendum n’est possible que dans trois domaines : l’organisation des pouvoirs publics ; la politique économique, sociale ou environnementale du pays ; la ratification de traités internationaux. A l’évidence, le mariage gay n’entre dans aucun de ces domaines. Et pourtant, certains n’hésitent pas à soutenir le «raisonnement» suivant : le mariage gay est une question de société, or l’article 11 autorise le référendum sur la politique «sociale», donc un référendum sur le mariage gay est juridiquement possible. Amusant ! Ou triste. Car c’est confondre «social» - emploi, retraite, salaire, temps de travail - et «sociétal». Car c’est oublier ce que tout étudiant de première année de droit sait : que la question du mariage et de la famille est une question qui relève du droit civil et des libertés fondamentales. Un référendum est donc, en l’état actuel du droit, impossible. 4) Clin d’œil à ces partisans du référendum. En 1984, le président François Mitterrand avait proposé de modifier l’article 11 de la Constitution pour ouvrir la possibilité de référendum sur les questions de société. Et la droite avait fait échouer cette réforme qu’elle qualifiait de… «démagogique» ! Ce qui autorise donc à juger sa proposition d’aujourd’hui «démagogique» ! Il est sans doute temps que les adversaires du mariage gay fassent leur coming out et arrêtent d’en appeler au droit. Juridiquement, le mariage pour tous est possible et sans référendum. Place donc au débat politique, philosophique, sociologique, psychanalytique…
poney Posté 4 février 2013 Signaler Posté 4 février 2013 Les deux. Et je rajoute "démagogique" comme dans l'article. Les trois donc. Ce sont des cumulards à tout niveau, tares comprises, droite comme gauche.
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