Chitah Posté 31 janvier 2014 Auteur Signaler Posté 31 janvier 2014 En fait je trouve leurs explications, leurs revendications, leurs rêves, tous plus contradictoires et loufoques les uns que les autres. À part s' il s'agit de fondre tout le monde dans un seul genre "neutre", mais ça n'est pas leur discours, je ne vois aucune cohérence. Je ne vois pas la gauche faire cela, au contraire ils sont les chantres de la diversitude. Rappel de ce que sont les études de genre par ceux qui les font : De quoi s'agit-il en réalité ? Les chercheurs spécialistes de la question sont unanimes : il n'existe pas une "théorie du genre", mais des "études de genre". Le genre est un concept utilisé dans les sciences sociales. Il désigne "tout ce qui, dans la construction de l'identité dite sexuelle et dans la formation de la division entre les sexes, relève de mécanismes d'ordre social et culturel", résume Anne-Emmanuelle Berger, directrice de l'Institut du genre, créé par le CNRS, qui fédère la recherche dans ce domaine. "LES CHOSES NE SONT PAS IMMUABLES" Les premiers à effectuer une distinction entre sexe et genre ont été des médecins américains qui travaillaient, dans les années 1950, sur l'intersexualisme (ou hermaphroditisme) et sur le transsexualisme. "Ils ont montré qu'il n'y avait pas nécessairement coïncidence entre le sexe biologique et le genre d'un individu,explique Mme Berger. Ainsi les transsexuels peuvent-ils affirmer que leur identité de genre ne correspond pas à leur sexe." Par la suite, dans les années 1970, les féministes se sont emparées de cette distinction. "Elles ont vu le parti qu'elles pouvaient en tirer, poursuit Mme Berger. La notion de genre sert à 'dénaturaliser' la division des rôles dans la société, au travail et au sein de la sphère domestique. Elle permet de montrer qu'elle n'est pas un fait de nature mais de culture. Faire le ménage ou élever des enfants sont des tâches sociales, qu'aucune programmation biologique n'assigne en propre aux femmes…" "Les études de genre s'intéressent à la façon dont la société façonne les identités et les comportements, ajoute la sociologue Laure Bereni. Elles postulent qu'il n'y a pas de déterminisme biologique en la matière. Dès lors, si les choses sont socialement construites, c'est qu'elles ne sont pas immuables, qu'on peut lescontester." SUITE LOGIQUE À L'OPPOSITION AU MARIAGE POUR TOUS Il ne s'agit pas pour autant de nier la différence des sexes. " C'est absurde, aucun universitaire ne dit cela, observe Réjane Sénac, chargée de recherche CNRS auCentre de recherches politiques de Sciences-Po (Cevipof). C'est confondre la déconstruction des inégalités avec celle des différences." La lutte contre la "théorie du genre" est une suite logique à l'opposition au mariage pour tous. Dans les cortèges et les débats parlementaires, les opposants n'ont cessé d'en appeler au respect d'un ordre "naturel", à la "différence" et à la"complémentarité" entre les sexes, piliers de la famille composée d'un père, d'une mère et des enfants (toujours cités dans cet ordre). La crainte d'une indifférenciation sexuelle rampante était sur toutes les lèvres. La lutte contre "le genre" relève de la même crainte de voir l'ordre familial traditionnel bouleversé. La lutte contre les stéréotypes sexistes, nouvel objectif fixé par le gouvernement pour arriver à l'égalité entre les sexes, découle d'un certain point de vue de ces études de genre – bien que les politiques prennent soin de rester à distance de ce champ de recherche. OUVRIR LE CHAMP DES POSSIBLES AUX DEUX SEXES L'objectif de programmes comme l'ABCD de l'égalité est de remettre en question les normes qui font que chaque sexe adopte, dès le plus jeune âge, un certain comportement. Par exemple, les filles, encouragées à jouer à des jeux plus doux, sont plus sages alors que chez les garçons, il est considéré comme normal qu'ils soient plus turbulents. Par la suite, elles se tournent davantage vers les métiers de soins peu qualifiés et moins payés, elles délaissent les filières scientifiques malgré de bons résultats scolaires, ce qui perpétue la division traditionnelle des rôles… Lutter contre ces réflexes dès le plus jeune âge pourrait effectivement changer les choses. L'objectif est d'ouvrir le champ des possibles aux deux sexes afin de leurdonner les mêmes chances ultérieurement. Pas de les encourager à changer de sexe ou à "choisir" une orientation sexuelle qui, même si elle est assumée, ne relève jamais d'un choix.
Miss Liberty Posté 31 janvier 2014 Signaler Posté 31 janvier 2014 Bah parce que tout cela est lié chez les gens qui expliquent et développent la théorie du genre, non? Sans transition, une information : j'ai la fâcheuse impression que beaucoup de gens qui rejettent cette théorie ne connaissent pas son contenu exact. Je parlais effectivement de la confusion chez les partisans de la théorie. En fait j'ai la fâcheuse impression que même les défenseurs de cette théorie ne savent pas exactement ce qu'il y a dedans. Ce qui confirmerait qu'en fait elle n'existe pas. Mais à ce moment-là, pourquoi essayer de l'enseigner de bric et de broc, plutôt que de simplement tenter d'inculquer le respect et la tolérance pour tout le monde? (Je préfère la notion de charité, qui aime malgré la différence au lieu de "tolérer" l'autre en le laissant dans son coin - mais il ne faut pas trop demander)
Miss Liberty Posté 31 janvier 2014 Signaler Posté 31 janvier 2014 C'est le lien entre ces deux paragraphes que je ne pige pas. Comment peut-on à la fois se définir un genre différent de son sexe à cause de - de quoi d'ailleurs, de préférences? - et à la fois dire que le caractère masculin ou féminin n'est pas restrictif de ces mêmes préférences? Les premiers à effectuer une distinction entre sexe et genre ont été des médecins américains qui travaillaient, dans les années 1950, sur l'intersexualisme (ou hermaphroditisme) et sur le transsexualisme. "Ils ont montré qu'il n'y avait pas nécessairement coïncidence entre le sexe biologique et le genre d'un individu,explique Mme Berger. Ainsi les transsexuels peuvent-ils affirmer que leur identité de genre ne correspond pas à leur sexe." L'objectif est d'ouvrir le champ des possibles aux deux sexes afin de leurdonner les mêmes chances ultérieurement
Corned beef Posté 31 janvier 2014 Signaler Posté 31 janvier 2014 Mais à ce moment-là, pourquoi essayer de l'enseigner de bric et de broc, plutôt que de simplement tenter d'inculquer le respect et la tolérance pour tout le monde? (Je préfère la notion de charité, qui aime malgré la différence au lieu de "tolérer" l'autre en le laissant dans son coin - mais il ne faut pas trop demander) Ils veulent aussi la parité partout et sont convaincus de l'obtenir en rééduquant assez fort. "Si les hommes et les femmes sont enfin déconditionnés, pourquoi diable choisiraient-ils des carrières différentes ?".
Lancelot Posté 31 janvier 2014 Signaler Posté 31 janvier 2014 En fait j'ai la fâcheuse impression que même les défenseurs de cette théorie ne savent pas exactement ce qu'il y a dedans. Ils le savent très bien : ce qui les arrange sur le moment.
Chitah Posté 31 janvier 2014 Auteur Signaler Posté 31 janvier 2014 C'est le lien entre ces deux paragraphes que je ne pige pas. Les premiers à effectuer une distinction entre sexe et genre ont été des médecins américains qui travaillaient, dans les années 1950, sur l'intersexualisme (ou hermaphroditisme) et sur le transsexualisme. "Ils ont montré qu'il n'y avait pas nécessairement coïncidence entre le sexe biologique et le genre d'un individu,explique Mme Berger. Ainsi les transsexuels peuvent-ils affirmer que leur identité de genre ne correspond pas à leur sexe." L'objectif est d'ouvrir le champ des possibles aux deux sexes afin de leurdonner les mêmes chances ultérieurement Le lien je pense c'est ça : Par la suite, dans les années 1970, les féministes se sont emparées de cette distinction. "Elles ont vu le parti qu'elles pouvaient en tirer, poursuit Mme Berger. La notion de genre sert à 'dénaturaliser' la division des rôles dans la société, au travail et au sein de la sphère domestique. Elle permet de montrer qu'elle n'est pas un fait de nature mais de culture. Faire le ménage ou élever des enfants sont des tâches sociales, qu'aucune programmation biologique n'assigne en propre aux femmes…" C'était l'occasion ou jamais!
Miss Liberty Posté 31 janvier 2014 Signaler Posté 31 janvier 2014 Je suis en train de lire le dernier livre d'Alain de Benoît sur le sujet, il fait une genèse du mouvement intéressante, c'est informatif. Et c'est justement via le revival féministe qu'il fait le lien, lui aussi.
Chitah Posté 31 janvier 2014 Auteur Signaler Posté 31 janvier 2014 A la réflexion, je me rends compte d'un truc : lorsque le gouvernement Fillon voulait faire revenir l'ordre troublé par des gens du voyage, la gauche parlait de "rafles" et compagnie. Quand le gouvernement Ayrault veut que les petits enfants soient sensibilisés à l'égalité via les études de genre, la droite répond ce qu'elle répond aujourd'hui (destruction de la famille traditionnelle, fusion des deux sexes, cours de masturbation à l'école, etc.)
Hank Rearden Posté 31 janvier 2014 Signaler Posté 31 janvier 2014 Si les gender studies et la théorie du genre ne nient pas la notion de sexualité, elles la diluent considérablement dans le but de s’affranchir de tout déterminisme naturel sexuel, et pas social au contraire de ce qu'elles prétendent (enfin si on croit que les femmes sont plus aptes à l’éducation des enfants et les hommes aux travaux pénibles par exemple et que si la femme enfante et que si l'homme est plus fort physiquement, c'est que cela a une certaine signification et un certain impact sur leurs fonctions sociales respectives).
h16 Posté 31 janvier 2014 Signaler Posté 31 janvier 2014 ... Indépendamment du fait que la théorie du genre soit bien ou pas, utile ou pas, on peut se demander pourquoi ils essaient d'introduire ça à l'école. Les enquêtes (qui valent ce qu'elles valent mais vont malheureusement un peu toute dans le même sens) montrent que le niveau général à l'école ne s'améliore pas. On note que l'orthographe, la grammaire, le calcul, l'algèbre, la géométrie et l'histoire / géographie de base ont de plus en plus de mal à laisser des traces dans les cerveaux malléables des enfants. Pourquoi ajouter cette matière, pourquoi prendre 1h dans la semaine pour ajouter cette nouvelle tâche alors que le reste n'est déjà pas là ? C'est, pour moi, la question essentielle : pourquoi ça, maintenant, alors que la base n'est déjà même pas acquise, bordel ?
Chitah Posté 31 janvier 2014 Auteur Signaler Posté 31 janvier 2014 Parce que chaque année cela empêchera de nombreux jeunes de se suicider? Et en remettra un bon paquet dans une situation où il seront mieux dans leur peau? C'est la question que je posais plus haut!
Lancelot Posté 31 janvier 2014 Signaler Posté 31 janvier 2014 Parce que chaque année cela empêchera de nombreux jeunes de se suicider ? Et en remettra un bon paquet dans une situation où il seront mieux dans leur peau ? C'est la question que je posais plus haut ! Oui mais non, comme je le répondais plus haut aussi, l'orientation sexuelle est un facteur indépendant du genre. Et dire le contraire ("les homosexuels sont des hommes efféminés" par exemple) est considéré comme très insultant par les mêmes qui défendent l'approche en terme de genre. Quand on est dans l'optique d'isoler le genre il faut aller jusqu'au bout. Donc à moins de renommer ça "cours de tolérance citoyenne" ou que sais-je (et ça serait sans doute mieux accepté, par moi en tous cas), cet argument ne tient pas la route.
Chitah Posté 31 janvier 2014 Auteur Signaler Posté 31 janvier 2014 Oui mais non, comme je le répondais plus haut aussi, l'orientation sexuelle est un facteur indépendant du genre. Et dire le contraire ("les homosexuels sont des hommes efféminés" par exemple) est considéré comme très insultant par les mêmes qui défendent l'approche en terme de genre. Quand on est dans l'optique d'isoler le genre il faut aller jusqu'au bout. Donc à moins de renommer ça "cours de tolérance citoyenne" ou que sais-je (et ça serait sans doute mieux accepté, par moi en tous cas), cet argument ne tient pas la route. Tu vas chercher trop loin. Et je ne suis pas sûr que ce que tu racontes soit juste. Tu cherches une contradiction formelle dans un édifice théorique, moi je parle d'effets concrets et de situations réelles. Je parle de ceci : Dans une étude exploratoire menée en juillet 2002 auprès de 368 personnes et publiée par le British Medical Journal, Marc Shelly avait tenté de comprendre cette forte propension au suicide des homosexuels. En analysant les résultats, il avait ainsi constaté que chez les jeunes gays, les tentatives de suicide étaient fortement associées à une dégradation de l'estime de soi : 80 % de ceux qui avaient attenté à leur vie au moins une fois avaient une opinion négative d'eux-mêmes ou évoquaient un manque de respect envers eux-mêmes ou perçu chez autrui. Marc Shelly avait alors fait l'hypothèse que cette forte "sursuicidalité" était liée à la"stigmatisation dévalorisante de l'homosexualité perçue au sein du cercle familial ou à l'école, qui produit des effets désastreux sur la construction personnelle". En sensibilisant les jeunes à la question de la souffrance des homos jeunes, peut-etre que cela aidera à améliorer cette situation qui a l'air difficile (la moitié des suicides ou tentatives de suicides chez les jeunes seraient liés à leur image d'homo).
Hank Rearden Posté 31 janvier 2014 Signaler Posté 31 janvier 2014 Donc à moins de renommer ça "cours de tolérance citoyenne" ou que sais-je (et ça serait sans doute mieux accepté, par moi en tous cas), cet argument ne tient pas la route. Voilà, le seul but de la théorie du genre c'est une dilution normative de toutes les sexualités alternatives.
Hank Rearden Posté 31 janvier 2014 Signaler Posté 31 janvier 2014 En sensibilisant les jeunes à la question de la souffrance des homos jeunes, peut-etre que cela aidera à améliorer cette situation qui a l'air difficile (la moitié des suicides ou tentatives de suicides chez les jeunes seraient liés à leur image d'homo). Je ne suis pas sûr que la propagande étatique n'est pas exactement l'effet inverse: stigmatiser encore un peu plus une population.
Lancelot Posté 31 janvier 2014 Signaler Posté 31 janvier 2014 Tu vas chercher trop loin. Et je ne suis pas sûr que ce que tu racontes soit juste.Ben je fais appel à mes cours de fac sur la question du genre donc je dirais que je cherche au bon endroit et que mes sources sont authentiques... Mais même d'un point de vue plus trivial : ce qui est "intéressant" du point de vue du genre ce sont les travestis ou les transsexuels. Pas les homosexuels. C'est une autre dimension. Tu cherches une contradiction formelle dans un édifice théorique, moi je parle d'effets concrets et de situations réelles.J'aimerais bien voir les stats pour les tentatives de suicides d'hétérosexuels. Je ne serais pas surpris que dans leur cas aussi ce soit très lié à des problèmes d'estime de soi.
Nofreedom Posté 31 janvier 2014 Signaler Posté 31 janvier 2014 Tu vas chercher trop loin. Et je ne suis pas sûr que ce que tu racontes soit juste. Tu cherches une contradiction formelle dans un édifice théorique, moi je parle d'effets concrets et de situations réelles. Je parle de ceci : En sensibilisant les jeunes à la question de la souffrance des homos jeunes, peut-etre que cela aidera à améliorer cette situation qui a l'air difficile (la moitié des suicides ou tentatives de suicides chez les jeunes seraient liés à leur image d'homo). Moi j'ai trouvé: "Les 2 principaux facteurs de risque sont des difficultés familiales et sentimentales." J'ai juste regardé un peu, donc ce qui suit n'a pas valeur d'étude, mais dans les articles qui parlent du suicide des jeunes de matière générale, on retrouve peu le facteur "homosexualité". En fait, il n'est évoqué que quand l'article est exclusivement orienté sur ce facteur. http://sante-medecine.commentcamarche.net/contents/968-adolescence-et-suicide http://www.lexpress.fr/actualite/societe/pourquoi-le-taux-de-suicide-est-il-si-haut-en-france_1061162.html http://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/le-suicide-chez-les-jeunes-27828
Chitah Posté 31 janvier 2014 Auteur Signaler Posté 31 janvier 2014 Moi j'ai trouvé: "Les 2 principaux facteurs de risque sont des difficultés familiales et sentimentales." J'ai juste regardé un peu, donc ce qui suit n'a pas valeur d'étude, mais dans les articles qui parlent du suicide des jeunes de matière générale, on retrouve peu le facteur "homosexualité". En fait, il n'est évoqué que quand l'article est exclusivement orienté sur ce facteur. http://sante-medecine.commentcamarche.net/contents/968-adolescence-et-suicide http://www.lexpress.fr/actualite/societe/pourquoi-le-taux-de-suicide-est-il-si-haut-en-france_1061162.html http://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/le-suicide-chez-les-jeunes-27828 Pourquoi, ce n'était qu'un exemple parmi d'autres. Tout ce que je voulais dire c'est que cet enseignement n'est peut-etre pas si négatif que ça. C'est pas forcément aussi diabolique que certains le disent.
jubal Posté 31 janvier 2014 Signaler Posté 31 janvier 2014 A la réflexion, je me rends compte d'un truc : lorsque le gouvernement Fillon voulait faire revenir l'ordre troublé par des gens du voyage, la gauche parlait de "rafles" et compagnie. Quand le gouvernement Ayrault veut que les petits enfants soient sensibilisés à l'égalité via les études de genre, la droite répond ce qu'elle répond aujourd'hui (destruction de la famille traditionnelle, fusion des deux sexes, cours de masturbation à l'école, etc.) Effectivement
Malky Posté 31 janvier 2014 Signaler Posté 31 janvier 2014 A la réflexion, je me rends compte d'un truc : lorsque le gouvernement Fillon voulait faire revenir l'ordre troublé par des gens du voyage, la gauche parlait de "rafles" et compagnie. Quand le gouvernement Ayrault veut que les petits enfants soient sensibilisés à l'égalité via les études de genre, la droite répond ce qu'elle répond aujourd'hui (destruction de la famille traditionnelle, fusion des deux sexes, cours de masturbation à l'école, etc.) Oui ça y ressemble. Quand on est dans l'opposition, on ne vote pas de loi mais il reste le pouvoir de nuisance médiatique. Sinon un petit troll qui le fait : "[il faut] substituer des concepts scientifiques de la vie aux anciennes idéologies" — Alexis Carrel, L'homme, cet inconnu
Nirvana Posté 31 janvier 2014 Signaler Posté 31 janvier 2014 Education sexuelle et genre : 5 (autres) intox décryptées
Brock Posté 31 janvier 2014 Signaler Posté 31 janvier 2014 Ce programme n'est pas nouveau : il existe depuis 1994 ; il s'agit d'une collaboration entre ministères de l'intérieur, de la culture et le Centre national de la cinématographie (CNC). C'est ce dernier qui propose un catalogue de films autour desquels les élèves travaillent. Le choix des œuvres est laissé à l'instance nationale qui réunit une commission. La commission « école et cinéma » a été nommée en 2011 – et restera en place jusqu'en 2014 –, donc avant l'arrivée de la gauche au pouvoir. Elle compte des représentants des ministères de l'éducation nationale, de la culture, mais aussi de l'Association des départements de France, du Centre national de documentation pédagogique, des associations de cinéma ou d'exploitants de salles… Tomboy n'a donc pas été choisi par le gouvernement ou par un ministre, ni par des personnalités motivées par un quelconque agenda secret. AH OK TOUT VA BIEN ALORS demonstration eclatante de l'irresponsabilite par essence de l'administration d'etat
Chitah Posté 31 janvier 2014 Auteur Signaler Posté 31 janvier 2014 Education sexuelle et genre : 5 (autres) intox décryptées Mouais, tout n'est pas convaincant dans ce décryptage, loin de là.
Miss Liberty Posté 31 janvier 2014 Signaler Posté 31 janvier 2014 Chitah, ce que tu ne vois pas, c'est que ces cours n'ont aucun rapport avec l'homosexualité. À moins de penser qu'être homo et vouloir porter une jupe pour un garçon, c'est la même chose, ce qui est faux et considéré comme insultant par les homos justement. Ces cours ciblent les femmes, quelque soit leur orientation sexuelle, pour leur dire que tout est possible pour elles, et les hommes, futurs partenaires pros ou persos des sus-citées, pour leur apprendre à ne pas "discriminer" les femmes. Donc en théorie c'est censé remonter l'estime de soi des femmes. Enfin ça c'est en théorie, parce que quand je vois le reportage France 2, avec des classes qui consistent à dire "regardez, un garçon qui porte une robe" et "mais pourquoi tu as dessiné une robe rose à la fille sur ton dessin? "... de ce point de vue ça me semble contreproductif : les enfants vont surenchérir sur la question, parce qu'ils sentiront que ce cours est une vaste blague et au final il y aura plus d'avis tranchés et de mépris sur la question que si personne n'en parlait. Souligner les cas particuliers, au lieu au contraire de les admettre comme s' ils étaient tout à fait normaux, me semble stigmatisant.
Corned beef Posté 31 janvier 2014 Signaler Posté 31 janvier 2014 Le peu de rigueur scientifique m'emmerde (où est-ce parce que ce sont des articles de vulgarisation ?). Par exemple : Par exemple, les filles, encouragées à jouer à des jeux plus doux, sont plus sages alors qu'il est considéré comme normal que les garçons soient plus turbulents. Par la suite, elles se tournent davantage vers les métiers de soins peu qualifiés et moins payés, elles délaissent les filières scientifiques malgré de bons résultats scolaires, ce qui perpétue la division traditionnelle des rôles. (Le Monde) - Qu'est-ce que ça veut dire "les filles" ? Quelles filles ? Combien ? - Quelle place prennent ces jouets genrés dans toute la panoplie de jouets que peuvent aimer les filles ? - Comment est-on sûr qu'il s'agit d'un choix strictement influencé par la culture ? - Quelles certitudes avons-nous sur le lien entre jouets et orientation professionnelle ? J'ai l'impression qu'on fait appel au bon sens (de gauche) pour persuader comme on peut faire appel au bon sens (de droite) pour dire C'est-La-Nature-On-N'y-Peut-Rien.
Chitah Posté 31 janvier 2014 Auteur Signaler Posté 31 janvier 2014 Chitah Je dois préciser que je n'ai aucun intérêt à la base pour les études de genre et ces histoires de cours de je ne sais quoi aux enfants. Déjà parce que cela entrera par une oreille et sortira par l'autre. Ensuite moi je disais juste (en prenant comme exemple non pas l'homosexualité mais la détresse de certains jeunes se sentant différents, notamment chez les jeunes homos) que si ces cours ne sont là que pour apaiser des tensions (entre hommes et femmes, etc.) il n'y a pas de quoi sauter au plafond et être vent debout sur un sujet qui, si je l'ai bien compris, sera couvert à hauteur de 10 heures de cours dans l'année. Voilà.
Miss Liberty Posté 31 janvier 2014 Signaler Posté 31 janvier 2014 Sauf s'ils sont contreproductifs. Auquel cas, si, il y a de quoi sauter au plafond.
h16 Posté 31 janvier 2014 Signaler Posté 31 janvier 2014 Parce que chaque année cela empêchera de nombreux jeunes de se suicider? Et en remettra un bon paquet dans une situation où il seront mieux dans leur peau? C'est la question que je posais plus haut! Heu. On est dans la pure et totale supposition. Il faudrait comparer avec d'autres pays où les taux de suicide sont plus faibles (il y en a plein) et noter qu'on n'y apprend pourtant pas les mêmes théories qu'en France.
h16 Posté 31 janvier 2014 Signaler Posté 31 janvier 2014 Je ne suis pas sûr que la propagande étatique n'est pas exactement l'effet inverse: stigmatiser encore un peu plus une population.C'est aussi la question que je me pose, exactement de la même façon que la propagande anti-racisme à tout crin a eu tendance à fortement agacer tout le monde (avec les effets qu'on voit maintenant) et l'insistance à relater lourdement la Shoah à l'école (ou l'apartheid, l'esclavagisme et la colonisation) aura provoqué une sorte de rejet.
h16 Posté 31 janvier 2014 Signaler Posté 31 janvier 2014 Donc je résume : - on n'a aucune preuve que ce soit bien pour réduire le taux de suicide spécifiquement chez les homos, mais ça pourrait être pour ça bien que l'homosexualité ne soit pas abordé directement dans le cadre du ABCD-CPEF-CQFD de Najat ou que ce ne soit pas le but des théories du genre qui n'existent pas mais si un peu tout de même. - on a des exemples d'autres discrimination plus ou moins pas bisou compatibles qui n'ont pas été combattues efficacement et qui ont même empiré avec les actions des gouvernements étalées depuis 30 ou 40 ans dans l'EdNat. - on a un niveau général en orthographe, en calcul, en grammaire, en lecture, en algèbre, en géométrie, en histoire, en géographie, et dans les sciences qui continue de tomber. Je ne vois pas le bénéfice (même léger) de cette fumisterie. En revanche, on en voit déjà le coût, ne serait-ce que sur l'aspect clivant dans la société, sur l'aspect médiatique qui détourne des questions de fonds (politiques, économiques), sur l'aspect éducationnel (puisque le temps passé là dessus, c'est d'autant moins sur les autres questions de niveau, de programme, de méthodes d'enseignement). Non seulement la France n'avait pas besoin de ça maintenant, mais elle avait à peu près besoin du contraire : pas clivant, qui rassemblerait les Français, et qui permettrait une amélioration palpable de leur vie. Une baisse des impôts (en introduisant une flat tax, en reportant l'ISF et l'IRPP sur la TVA, en ... etc...) aurait pu être une piste. Heureusement, on s'en éloigne un peu plus tous les jours.
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