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Gender studies & applications


Messages recommandés

Posté

Ce programme n'est pas nouveau : il existe depuis 1994 ; il s'agit d'une collaboration entre ministères de l'intérieur, de la culture et le Centre national de la cinématographie (CNC).

C'est ce dernier qui propose un catalogue de films autour desquels les élèves travaillent. Le choix des œuvres est laissé à l'instance nationale qui réunit une commission. La commission « école et cinéma » a été nommée en 2011 – et restera en place jusqu'en 2014 –, donc avant l'arrivée de la gauche au pouvoir. Elle compte des représentants des ministères de l'éducation nationale, de la culture, mais aussi de l'Association des départements de France, du Centre national de documentation pédagogique, des associations de cinéma ou d'exploitants de salles…

Tomboy n'a donc pas été choisi par le gouvernement ou par un ministre, ni par des personnalités motivées par un quelconque agenda secret.

 

 

AH OK TOUT VA BIEN ALORS

demonstration eclatante de l'irresponsabilite par essence de l'administration d'etat

Posté

Chitah, ce que tu ne vois pas, c'est que ces cours n'ont aucun rapport avec l'homosexualité. À moins de penser qu'être homo et vouloir porter une jupe pour un garçon, c'est la même chose, ce qui est faux et considéré comme insultant par les homos justement.

Ces cours ciblent les femmes, quelque soit leur orientation sexuelle, pour leur dire que tout est possible pour elles, et les hommes, futurs partenaires pros ou persos des sus-citées, pour leur apprendre à ne pas "discriminer" les femmes.

Donc en théorie c'est censé remonter l'estime de soi des femmes.

Enfin ça c'est en théorie, parce que quand je vois le reportage France 2, avec des classes qui consistent à dire "regardez, un garçon qui porte une robe" et "mais pourquoi tu as dessiné une robe rose à la fille sur ton dessin? "... de ce point de vue ça me semble contreproductif : les enfants vont surenchérir sur la question, parce qu'ils sentiront que ce cours est une vaste blague et au final il y aura plus d'avis tranchés et de mépris sur la question que si personne n'en parlait. Souligner les cas particuliers, au lieu au contraire de les admettre comme s' ils étaient tout à fait normaux, me semble stigmatisant.

Posté

Le peu de rigueur scientifique m'emmerde (où est-ce parce que ce sont des articles de vulgarisation ?). Par exemple :

 

Par exemple, les filles, encouragées à jouer à des jeux plus doux, sont plus sages alors qu'il est considéré comme normal que les garçons soient plus turbulents. Par la suite, elles se tournent davantage vers les métiers de soins peu qualifiés et moins payés, elles délaissent les filières scientifiques malgré de bons résultats scolaires, ce qui perpétue la division traditionnelle des rôles. (Le Monde)

 

- Qu'est-ce que ça veut dire "les filles" ? Quelles filles ? Combien ? 

- Quelle place prennent ces jouets genrés dans toute la panoplie de jouets que peuvent aimer les filles ?

- Comment est-on sûr qu'il s'agit d'un choix strictement influencé par la culture ?

- Quelles certitudes avons-nous sur le lien entre jouets et orientation professionnelle ?

 

J'ai l'impression qu'on fait appel au bon sens (de gauche) pour persuader comme on peut faire appel au bon sens (de droite) pour dire C'est-La-Nature-On-N'y-Peut-Rien.

Posté

Chitah

Je dois préciser que je n'ai aucun intérêt à la base pour les études de genre et ces histoires de cours de je ne sais quoi aux enfants. Déjà parce que cela entrera par une oreille et sortira par l'autre.

 

Ensuite moi je disais juste (en prenant comme exemple non pas l'homosexualité mais la détresse de certains jeunes se sentant différents, notamment chez les jeunes homos) que si ces cours ne sont là que pour apaiser des tensions (entre hommes et femmes, etc.) il n'y a pas de quoi sauter au plafond et être vent debout sur un sujet qui, si je l'ai bien compris, sera couvert à hauteur de 10 heures de cours dans l'année.

 

Voilà.

Posté

Parce que chaque année cela empêchera de nombreux jeunes de se suicider? Et en remettra un bon paquet dans une situation où il seront mieux dans leur peau?

 

C'est la question que je posais plus haut!

Heu. On est dans la pure et totale supposition. Il faudrait comparer avec d'autres pays où les taux de suicide sont plus faibles (il y en a plein) et noter qu'on n'y apprend pourtant pas les mêmes théories qu'en France.
Posté

Je ne suis pas sûr que la propagande étatique n'est pas exactement l'effet inverse: stigmatiser encore un peu plus une population.

C'est aussi la question que je me pose, exactement de la même façon que la propagande anti-racisme à tout crin a eu tendance à fortement agacer tout le monde (avec les effets qu'on voit maintenant) et l'insistance à relater lourdement la Shoah à l'école (ou l'apartheid, l'esclavagisme et la colonisation) aura provoqué une sorte de rejet.
Posté

Donc je résume :

- on n'a aucune preuve que ce soit bien pour réduire le taux de suicide spécifiquement chez les homos, mais ça pourrait être pour ça bien que l'homosexualité ne soit pas abordé directement dans le cadre du ABCD-CPEF-CQFD de Najat ou que ce ne soit pas le but des théories du genre qui n'existent pas mais si un peu tout de même.

- on a des exemples d'autres discrimination plus ou moins pas bisou compatibles qui n'ont pas été combattues efficacement et qui ont même empiré avec les actions des gouvernements étalées depuis 30 ou 40 ans dans l'EdNat.

- on a un niveau général en orthographe, en calcul, en grammaire, en lecture, en algèbre, en géométrie, en histoire, en géographie, et dans les sciences qui continue de tomber.

Je ne vois pas le bénéfice (même léger) de cette fumisterie. En revanche, on en voit déjà le coût, ne serait-ce que sur l'aspect clivant dans la société, sur l'aspect médiatique qui détourne des questions de fonds (politiques, économiques), sur l'aspect éducationnel (puisque le temps passé là dessus, c'est d'autant moins sur les autres questions de niveau, de programme, de méthodes d'enseignement).

Non seulement la France n'avait pas besoin de ça maintenant, mais elle avait à peu près besoin du contraire : pas clivant, qui rassemblerait les Français, et qui permettrait une amélioration palpable de leur vie. Une baisse des impôts (en introduisant une flat tax, en reportant l'ISF et l'IRPP sur la TVA, en ... etc...) aurait pu être une piste.

Heureusement, on s'en éloigne un peu plus tous les jours.

Posté

Ah bah tiens, je vais te répondre en trois points :

  • Je ne voudrais pas que cette histoire de souffrance due à l'homosexualité prenne plus de place qu'il n'en a dans mon dicours!
  • Certes, l'EdNat entre autres a choisi de parler de l'Holocauste en certains termes qui a semble-t-il avec le temps irrité certains, mais c'est bien plus clairement le conflit israëlo-palestinien qui est responsable de cette défiance de certains envers les juifs
  • enfin, bon, cette histoire de niveau qui baisse, on va pas se battre sur les chiffres, je préfère un garagiste qui fait des fautes de français quand il écrit qu'un garagiste analphabète.
Posté

Ah bah tiens, je vais te répondre en trois points :

  • Je ne voudrais pas que cette histoire de souffrance due à l'homosexualité prenne plus de place qu'il n'en a dans mon dicours!
  • Certes, l'EdNat entre autres a choisi de parler de l'Holocauste en certains termes qui a semble-t-il avec le temps irrité certains, mais c'est bien plus clairement le conflit israëlo-palestinien qui est responsable de cette défiance de certains envers les juifs
  • enfin, bon, cette histoire de niveau qui baisse, on va pas se battre sur les chiffres, je préfère un garagiste qui fait des fautes de français quand il écrit qu'un garagiste analphabète.
Oh, qu'il n'écrive pas bien, m'en fiche. Mais s'il se trompe systématiquement sur la facture, je doute que tu gardes ton calme.

Et puis le garagiste, parfois, il emploie des gens.

Si c'est pour se tromper dans leurs contrats, leurs fiches de paie, ou n'importe quoi d'autre, ça va poser des soucis.

Sérieusement, on ne peut pas,de nos jours, construire une société avec des gens qui savent à peine faire un % ou une règle de trois. Ca va un temps, puis ensuite, tout part en sucette.

Posté

Discussion d'une commission parlementaire sur le sujet (http://t.co/O3pErPtKQ3)
 

Mme Julie Sommaruga. Cet amendement a pour objet l’intégration dans la formation dispensée dans les écoles élémentaires d’une éducation à l’égalité entre les femmes et les hommes et à la déconstruction des stéréotypes sexués. Il s’agit de substituer à des catégories telles que le « sexe » ou la « différence sexuelle », qui renvoient à la biologie, le concept de « genre », qui montre que les différences entre les hommes et les femmes ne sont pas fondées sur la nature, mais sont historiquement construites et socialement reproduites.
 
M. le rapporteur. Avis favorable.
 
M. Xavier Breton. Comme en témoigne la proposition de résolution demandant une commission d’enquête, cosignée par Mme Virginie Duby-Muller et par moi-même, nous reconnaissons aux études de genre un grand intérêt. Le problème commence quand on bascule dans une théorie qui dénie toute importance au biologique. J’appelle donc le rapporteur à une grande vigilance : il convient de ne pas introduire dans notre législation cette idéologie du « gender ».
 
Mme Virginie Duby-Muller. Il nous faut être vigilants face à une terminologie qui véhicule une idéologie, dont nous avons eu tout à l’heure un aperçu avec la proposition de changer le nom de l’école maternelle.
 
Mme Martine Martinel. Il ne s’agit nullement de nier la biologie. La théorie du genre est déjà ancienne et n’est pas une idéologie propre à renverser toutes les valeurs de la société.
 
Mme Marie-George Buffet. Quelle idéologie véhiculerait donc la théorie du genre ? Elle se borne à dire que des hommes et des femmes ne se retrouvent pas dans leur état biologique et se construisent autrement. Ce n’est que le constat d’un vécu, qu’il faut prendre en compte. Nous demandons l’égalité des genres.
 
Mme Lucette Lousteau. On observe de plus en plus souvent, et chez des enfants de plus en plus jeunes, des attitudes qui trouvent leur origine dans une confrontation de genre. Pour lutter contre ce phénomène, il faut éduquer les enfants le plus tôt possible à cette réalité de genre.
 
Mme Martine Faure. L’amendement a pour objet d’insister sur l’égalité des genres.
 
M. Xavier Breton. Madame Lousteau, qu’entendez-vous concrètement par « confrontation de genre » ?
 
M. le président Patrick Bloche. Mme Lousteau n’est pas obligée de répondre. Nous n’allons pas entrer dans une discussion sur la théorie du genre.

 
M. le rapporteur. J’émets, je le répète, un avis favorable. Cet amendement n’impose aucune idéologie ; il se borne à constater un fait. L’école doit apprendre aux enfants à comprendre la société dans laquelle ils sont appelés à vivre et à devenir des êtres et des citoyens responsables.
 
La Commission adopte l’amendement.

 

Posté

Qui sait ce que ça peut produire ? à mon avis : personne.

 

Bah si, il suffit de voir ce que ça a produit dans le passé.

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Toujours en marche
ERIC FAVEREAU  28 JUIN 2008 À 04:04

Farida Belghoul ? Le retour. Allons donc, elle s'était juste absentée. Aujourd'hui, dans son F3 d'une cité à Bezons où elle vit seule avec ses trois enfants, Farida parle sans fin. Farida, comme toujours. Farida qui a 50 ans, drôle comme tout, s'emportant devant chaque injustice. Quelques jours auparavant, on l'avait revue dans les bureaux de Martin Hirsch, Haut commissaire aux solidarités nouvelles, qui avait bien voulu la recevoir.«Oui, j'essaye encore une fois une action publique. Ça fait vingt-cinq ans que je me taisais, dit-elle. Et puis on verra.»

Se taire, elle ? Au début des années 80, elle était l'égérie du milieu beur. Elle adorait ça. Elle adorait convaincre, débattre, s'engueuler, affronter les militants professionnels. Farida, fille d'un éboueur algérien et d'une femme de ménage, aînée de cinq enfants, terminait alors sa maîtrise de Sciences Eco. Française, totalement française. Farida, la combattante, avait été à l'origine de cette seconde marche des Beurs, «Convergence», qui avait rassemblé en décembre 1984 plus de 60 000 personnes, place de la République. Avec ce fameux slogan :«La France, c'est comme une mobylette, pour avancer, il lui faut du mélange.» Une magnifique initiative, s'achevant par une marche tonique et passionnée.

Vingt-cinq ans plus tard, on la retrouve, le visage un peu fatigué. Mais inchangée, passionnée, directe, intraitable devant les petites médiocrités. Pendant ce quart de siècle, Farida-la-publique s'est peu à peu repliée, écrivant d'abord des livres, puis passant son Capes de lettres, avant de se retrouver à enseigner dans ces lycées professionnels, «où, au moins, là, on ne joue plus».Et voilà donc que depuis peu, elle a voulu ressortir la tête dehors. Avec un projet : faire avec les ados de banlieue la même chose qu'avec les gosses de beaux quartiers, leur donner des cours particuliers. «Mon idée ? Prendre 16 à 18 ados, sortis du système scolaire sans savoir ni lire ni écrire, et leur proposer un dispositif de seconde chance par une instruction individuelle à domicile de deux heures par jour. Et ensuite, pourquoi pas, généraliser la méthode.»

Mais pourquoi diable renouer avec l'engagement à 50 ans ? «On ne se rend pas compte de l'état dans lequel se trouvent les élèves. Depuis quinze ans, je suis prof de français en lycée professionnel et je vois ce qu'il en est. Certains de mes élèves, à Noisy-le-Sec, sont illettrés et incultes. Et qu'est-ce que j'entends ? Partout, tout le temps on accuse les familles. C'est leur faute. Pourquoi pas ? Mais ces gamins ont quand même passé huit heures par jour en classe, huit mois par an, pendant dix ans. D'une certaine façon, les enseignants les ont vus plus souvent que leurs propres parents.» Farida sort les copies de ses élèves. Une copie d'un élève de 19 ans, scolarisé, en terminale professionnelle maintenance. C'est la copie d'une dictée.«Et voilà le résultat :"Gavroch rempait a plat ventre, galopé a quatres pâttes, prennait sont paniè au dents, ceux tordair, glissait, ondulait, cerpenté d'un mort à l'otre."»Elle est intarissable. «C'est dingue. Je tombe sur des gosses qui ne sont jamais sortis de leurs ascenseurs. Attends, ce ne sont pas des débiles. Ils ne savent ni lire, ni écrire, ni compter. Comment veux-tu qu'ils se défendent.»Elle est intarissable sur l'état de ces lycées, sur ces classes pro où les enseignants font cours devant des chaises vides.«Les élèves sont tous mis à la porte.»Ces élèves qu'elle adore.

Alors, que faire ? Une collègue lui a dit méchamment : «On les a mis à la porte du lycée, c'est pas pour travailler dehors avec eux.» Et bien, si. Son dernier combat a un drôle de nom : Reid, pour Remédiation éducative individualisée à domicile (1). «Je ne compte plus sur les financements publics. Je n'y crois plus. Mon dernier recours est de m'adresser à la société civile. Si 25 000 personnes donnent chacune 10 euros pour ce projet, la somme permet de couvrir la totalité des frais de la première année de fonctionnement du Reid. J'ai déjà créé moi-même l'association loi 1901. Tout est prêt : les jeunes candidats au Reid attendent, les instructeurs sont disponibles, le programme est conçu, il ne manque que l'argent. Nous voulons démarrer en septembre 2008. Il y a même un comité d'experts qui se constitue pour suivre ce dispositif. Ce seront des experts qui connaissent le terrain, pas des experts d'en haut qui noieraient le poisson. Des enseignants de lycée professionnel notamment.»

La vie de Farida est finalement un drôle de mélange, cocktail de fatalité et de révolte, de silences et de cris. Farida, si fière à 8 ans quand elle pose sur cette vieille photo de famille, avec ses parents. Mais Farida, fidèle à son histoire : plus tard dans un de ses livres, elle écrira à propos de la langue kabyle de son père, arrivé en France en 1951 : «En vérité, si mon père me la vend, je n'achète pas sa langue. Je collectionne juste ce qui brille. Tant pis ! Le principal, c'est la beauté de sa voix. La sienne, je la paye tout de suite.»

Farida, militante : un jour, au Palais de l'Unesco, en mars 1984, elle se bat avec véhémence pour lancer la seconde marche des Beurs : «Le droit à la différence est une concession du dominé. L'enjeu n'est pas la reconnaissance des différences qui de toute façon existent, mais plutôt la conquête collective des droits universels»,dit-elle. Farida la passionnée : tous les acteurs de l'époque se souviennent d'elle, en pleine euphorie du mouvement beur, bataillant férocement contre Harlem Désir qu'elle avait connu à la fac : il était alors militant du PS et pour lancer SOS Racisme, ce dernier racontait à tout vent qu'il était un «simple jeune, choqué du racisme», alors qu'au même moment Jean-Louis Bianco, secrétaire général de l'Elysée pilotait l'opération. Farida ne décolérant pas devant tous ces mensonges.

Farida croyante, aussi : quittant la sphère publique, elle l'est peu à peu devenue, à la grande surprise de ses proches. Une foi personnelle, privée. Farida qui se perd aussi, se débrouillant tant bien que mal dans des histoires d'amour un rien chaotiques, élevant au final seule ses trois enfants, Meriem, Hussein, Zine. Elle a même décidé de les retirer du collège pour leur faire «cours à la maison». «Ce n'est pas par plaisir personnel, explique Farida,mais je voyais la situation se dégrader avec Meriem, ma fille de 14 ans, elle ne travaillait plus.» Dans un documentaire qui vient d'être fait sur cette expérience (2), Farida dit à sa fille : «J'ai peur de ton évolution, je ne veux pas te retrouver dans l'état de mes élèves.» Meriem, ce jour-là, lui répond joliment :«Je voudrais que tu comprennes que l'école, ça me manque. C'est vrai que côté travail, c'est nul, mais avec les copines, c'est mieux.» Farida écoute : «Moi, lui dit-elle, j'aimerais simplement que tu arrives à te défendre dans la vie.»

Farida qui repart, enfin, à l'assaut. «Farida est tout sauf diplomate, dit Dominique Chaudoye, professeure de lettres dans le même lycée professionnel. Sa force, c'est sacapacité à s'en sortir, y compris quand elle est noyée dans des situations impossibles. Ce qui me frappe, c'est son acharnement à trouver des solutions. Son projet, j'y crois.» Et si cela ne marche pas ? «J'aurais essayé»,répond sans hésiter Farida.

(1)http://blog.reid.fr/ (2) Sauve qui peut, documentaire de Samia Chala.

photo EDOUARD CAUPEIL.LUCE

Farida Belghoul en 6 dates 1958 Naissance à Paris. Décembre 1984 Arrivée à Paris de «Convergence», la deuxième marche des Beurs. 1986 Publie Georgette (Barrault). 1992 Capes de lettres. Depuis 1996 Professeur de français au lycée professionnel Ronceray de Bezons (Val-d’Oise). Juin 2008 Lance le Reid (Remédiation éducative individualisée à domicile).

FAVEREAU Eric

 

 

http://www.liberation.fr/portrait/2008/06/28/toujours-en-marche_75156

Posté

Avec une petite formation liberhalal cette femme pourrait être une remarquable représentante du libéralisme. J'ai trouvé ton candidat Nike de Cusa ;)

Heu... Comment dire...
Posté

Étant donné ses propos j'ai du mal à l'imaginer en collectiviste ;)

Et puis elle en a sous le capot la dame : 20-25 ans de militantisme c'est pas rien

Posté

C'est défendable, mais ça fait propagande, bourrage de crâne. On enseigne pas une compétence mais un savoir-être donc ça fait un peu manipulation quand même.

C'est ce qui arrive quand l'Instruction Publique se met à vouloir devenir l'Education Nationale.

J'aimerais bien voir les stats pour les tentatives de suicides d'hétérosexuels. Je ne serais pas surpris que dans leur cas aussi ce soit très lié à des problèmes d'estime de soi.

Carrément. Je vois mal quelqu'un dire "ah, je suis quelqu'un de bien, je m'aime, tout me souris, donc je vais me tuer". ;)

Le vrai trollage consiste à supposer que ce n'est pas l'homosexualité qui engendre le mal-être, mais soit qu'ils ont une cause commune, soit que ce sont les gens déjà malheureux qui deviennent homos pour faire les intéressants. Note que ce n'est pas mon opinion ; à mes yeux, le mélange "homosexualité hors norme" plus "camarades de classe sociopathes" est largement suffisant pour causer tous ces problèmes.

Posté

Ah bah quelqu'un a fait une infographie toute mignonne

 

BfKy_raIMAALvSg.jpg

 

Deux phrases hors contexte, avec une photo qui ne lui rend pas hommage.

 

Le journalisme à la sauce web quoi. Qui démontre rien, qui dénonce, qui pointe du doigt, qui vilipende.

 

De la merde si je devais être malpoli.

Posté

Deux phrases hors contexte

 

Le sens de celles-ci ne laisse pourtant aucun doute, je sais pas ce qu'il te faut.

Posté

Le sens de celles-ci ne laisse pourtant aucun doute, je sais pas ce qu'il te faut.

Elle ne laisse aucun doute, comme la fameuse phrase de Michel Rocard : "la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde".

 

Compréhensible, claire, sans ambiguité.

 

Sauf que si on ne la tronque pas, ça donne "la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde, mais elle doit prendre toute sa part", ce qui change toute la phrase.

 

Amicalement, je te mets en garde : tu as tellement envie que cette contradiction chez Mlle Belkacem existe que peut-être tes yeux la fabrique. Après tu as peut-être raison, mais tu as aussi peut-être tort.

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