alex6 Posté 17 janvier 2014 Signaler Posté 17 janvier 2014 Avec Excel, tu peux faire une grande majorite des taches en gestion de projet. Un peu de MsProject pour les programmes et puis c'est tout. L'affectation des ressources sur MsProject, c'est une galere sans nom des que tu fais du multiprojet et des projets un tant soit peu complexes. Et Prince2, c'est d'une complexite completement inutile pour te faire comprendre un truc super simple, la gestion par stages. Le risque management, ca rentre tout seul une fois que tu as conduit ton premier projet sans gerer le risque (si tu ne t'es pas fait virer avant bien sur...)
Mathieu_D Posté 17 janvier 2014 Signaler Posté 17 janvier 2014 Je lui conseille un label pour l'aider à se vendre au plus offrant, pas une méthode pour réussir ses projets. Prince2 c'est plus simple à passer que PMI.
Vengeusemasquée Posté 17 janvier 2014 Signaler Posté 17 janvier 2014 Eh oui, on utilise EXCEL les aminches, et uniquement excel ! Je vais prétexter que je pense que ça peut être très utile pour améliorer le fonctionnement du service et choisir un de ces outils de gestion de projet. Alors, lequel me conseillez-vous ?
alex6 Posté 17 janvier 2014 Signaler Posté 17 janvier 2014 Justement, tout le monde s'en fiche de Prince2 parceque c'est un label bidon, comme PMBOK. Si son profil n'est pas celui de quelqu'un oriente a 100% projet, ca va au contraire lui rajouter des trucs inutiles sur le CV. Une formation excel, c'est autrement plus utile concretement.
alex6 Posté 17 janvier 2014 Signaler Posté 17 janvier 2014 Eh oui, on utilise EXCEL les aminches, et uniquement excel ! Je vais prétexter que je pense que ça peut être très utile pour améliorer le fonctionnement du service et choisir un de ces outils de gestion de projet. Alors, lequel me conseillez-vous ? C'est parfait Excel puisque c'est le support parfait pour etablir un plan. Et un projet, ca s'execute via un plan, surement pas via un Gantt chart sur MsProject. Maintenant si tu es deja suffisamment cale sur Excel, une petite formation sur MsProject ne peut pas faire de mal. Et puis c'est incontournable pour ce qui est de la gestion de projet mais ca n'est pas central.
Mathieu_D Posté 17 janvier 2014 Signaler Posté 17 janvier 2014 Une formation excel, c'est autrement plus utile concretement. Elle a besoin de lignes qui font jolies sur le cv, pas de bien savoir utiliser Excel. Son contexte c'est "comment se barrer de la fonction publique". Je parlais gestion de projet car c'est très transversal et ça peut permettre d'ouvrir de nombreuses portes. (Et je ne connais pas les compétences de la dame, je dis juste que savoir prouver qu'on sait mener des projets dans son domaine ça peut aider à mener des projets dans d'autres. -dans une certaine limite pour "autres" on est d'accord, hein - ) (Et je partage ton avis, bien utiliser excel c'est très utile, partout.)
Vengeusemasquée Posté 17 janvier 2014 Signaler Posté 17 janvier 2014 Je maîtrise mieux excel que tous mes collègues réunis et lorsque je ne sais pas, il y a toujours la solution sur internet. C'est tout à fait vrai qu'on peut faire la plupart des trucs dont on a besoin avec. Je me bats avec mes collègues pour qu'elles apprennent à l'utiliser et qu'on arrête de nous demander de copier des tableaux excel dans des tableaux excel alors qu'on paye des licences pour que les machines le fassent pour nous. Effectivement, je cherche plutôt un truc pour faire joli sur le CV parce que je pense que quand j'écris aux boîtes de conseil que je vise, lorsqu'elles voient "fonction publique territoriale", elles jettent automatiquement à la poubelle donc il faut que je trouve des mots clefs à rajouter pour contre-balancer l'effet néfaste, et clairement, le chic de mon diplôme ne suffit plus du tout.
alex6 Posté 17 janvier 2014 Signaler Posté 17 janvier 2014 @Mathieu_D: Serieux, tu penses que mettre "Prince2 practitioner" sur ton CV c'est un plus? Pour moi tout le monde sait que Prince2 c'est une semaine de formation, si tu n'as pas l'experience derriere en tant que chef de projet, ca n'est pas du tout applicable (c'est un peu moins vrai avec PMBOK qui ouvre plus au travail d'equipe) Apres si c'est juste pour gonfler le CV, bon ok mais je ne vois pas trop l'interet...
Mathieu_D Posté 17 janvier 2014 Signaler Posté 17 janvier 2014 @Mathieu_D: Serieux, tu penses que mettre "Prince2 practitioner" sur ton CV c'est un plus? Pour moi tout le monde sait que Prince2 c'est une semaine de formation, si tu n'as pas l'experience derriere en tant que chef de projet, ca n'est pas du tout applicable (c'est un peu moins vrai avec PMBOK qui ouvre plus au travail d'equipe) Apres si c'est juste pour gonfler le CV, bon ok mais je ne vois pas trop l'interet... Ecoute, sur mon marché, les labels et les certifications en général aident à vendre. Il arrive de plus de voir des appels d'offre où des certifications sont requises. (dont en gestion de projet.) Sur Prince2 je n'ai pas d'avis en particulier, mais dans sa position ça me semble un bon ratio effort/utilité. On est d'accord, c'est débile de chérir ces labels tant certaines certifications sont faciles, mais c'est comme ça, le marché est comme ça, faut faire avec. On peut toujours passer outre bien sûr, les gens ne sont pas débiles et savent reconnaître un bon professionnel. mais ça prend plus de temps. Et crois moi ce genre de formation ça l'aidera plus que la formation "Management" interne de l'administration française. Je ne doute pas que tu me crois quand je te dis que c'est tout pourri.
Vengeusemasquée Posté 17 janvier 2014 Signaler Posté 17 janvier 2014 Bon ok, merci vraiment pour votre aide. Je vais examiner le catalogue de formation de très près.
Tremendo Posté 17 janvier 2014 Signaler Posté 17 janvier 2014 Donc c'est un keynesien, pas un monetariste.je connais cette théorie.
Bisounours Posté 17 janvier 2014 Signaler Posté 17 janvier 2014 Les réunions hebdomadaires dans mon boulot, c'était le moment des complaintes sur le mode 'on nous exploite, l'institution est maltraitante' et des discussions sans fin sur l'organisation du travail, traduire comment en faire le moins possible en chargeant la mule qui dort dans le bureau à côté Les évaluations, d'énormes fumisteries où l'irresponsable du service collait une croix dans des cases de manière à faire grimper la note finale de 0,25 pts Je me souviens qu'il y avait eu une tentative d'attribution de prime au mérite, bouh le vilain mot, qui avait provoqué une révolution. Du coup, elle est partagée à égalité entre les agents Là où je bossais, la règle c'était de décharger les incapables plaintifs et de refiler leur taf aux mules qui bossent sans se plaindre, en gros, récompenser la glande
alex6 Posté 17 janvier 2014 Signaler Posté 17 janvier 2014 Ecoute, sur mon marché, les labels et les certifications en général aident à vendre. Il arrive de plus de voir des appels d'offre où des certifications sont requises. (dont en gestion de projet.) Sur Prince2 je n'ai pas d'avis en particulier, mais dans sa position ça me semble un bon ratio effort/utilité. On est d'accord, c'est débile de chérir ces labels tant certaines certifications sont faciles, mais c'est comme ça, le marché est comme ça, faut faire avec. On peut toujours passer outre bien sûr, les gens ne sont pas débiles et savent reconnaître un bon professionnel. mais ça prend plus de temps. Et crois moi ce genre de formation ça l'aidera plus que la formation "Management" interne de l'administration française. Je ne doute pas que tu me crois quand je te dis que c'est tout pourri. Je n'ai pour ma part jamais reussi a vendre ces trucs. J'ai suivi toutes ces formations par obligation mais jamais je n'ai pu les utiliser ni en entretien ni meme pour appuyer quoique ce soit. Alors ok, entre ca et les formations internes, je veux bien croire que c'est mieux mais concretement, je doute que ca permette de degager autre chose qu'un baillement chez les recruteurs. En revanche quand tu es en poste, ca peut te permettre de developper ton approche projet, en mettant des techniques derrieres les intentions. C'est pas indispensable mais ca peut etre utile, surtout si intuitivement tu n'as pas de feeling pour l'aspect admin de la gestion de projet.
ModernGuy Posté 17 janvier 2014 Signaler Posté 17 janvier 2014 [Ma vie, mon oeuvre en absurdistan] Hier, j'ai eu mon entretien annuel. C'était surréaliste. Ma chef est satisfaite de mon taf et estime que j'ai bien appréhendé mes missions en 6 mois (tu m'étonnes, vu le vide intersidéral qui me sert de poste...) mais que je donnais fréquemment l'impression d'être en retrait. Paraît-il que mes collègues lui ont expliqué qu'elles avaient l'impression d'avoir "raté [m]on intégration" parce que je ne participais pas trop aux "psychothérapies de groupe", i.e. séances de pleurnicheries collectives sur les difficultés du taf et que je ne passais pas les voir tout le temps pour demander de l'aide. Il est possible que ma mâchoire se soit effondrée sur la table à ce moment, n'ayant trouvé comme réponse immédiate que "ah bon ?", puis j'ai ajouté sèchement que c'était simplement ma personnalité (et que c'était ainsi et pas autrement) d'une part, et d'autre part que peut-être, j'avais moins besoin que les autres de venir pleurnicher et demander de l'aide. Tout cela peut vous sembler anecdotique mais ça ne l'est pas tant que cela. Ma chef est plus préoccupée de mon attitude et de mes horaires (c'est 45 minutes à une heure le midi hein attention !) que de mon travail, lequel ne pose aucun problème, clairement. L’administration se sent menacée par les profils qui détonnent. De fait, elle m'a proposé une visite auprès du psychologue du travail (ce n'est pas une plaisanterie), ce qui a occasionné un ricanement prononcé de ma part. Tout cela me rappelle une discussion que j'ai eue avec Nirvana la semaine dernière. Ce qui est le plus insupportable dans l'administration, ce n'est pas tant l'inefficacité que le lavage de cerveau plus blanc que blanc que l'on entend imposer à tous les agents. Evidemment, quand mes collègues me parlent de convivialité soi-disant perdue, je réponds productivité et tax-payers' money. Quand on me parle de bien-être au travail, je réponds que c'est difficile d'être motivé par son taf quand on sait qu'au moins 50% de ce qu'on fait pourrait avantageusement être effectué par une machine. Après ça, ma chef prend un air enjoué : - tu viens déjeuner ? - Non je ne déjeune pas ici. Je suis rentrée chez moi becter toute seule loin de ces abrutis et c'était vachement sympa. [/Ma vie, mon oeuvre en absurdistan] Mon dieu. Que dire ? Parfois prétexter une envie pressante pour s'isoler dans les toilettes et laisser échapper quelques éructations de rage primales peut soulager un peu j'imagine. A part ça ou la consommation massive de drogues dures, que je ne preconiserais pas en raison de ses effets evidents sur la santé, je ne vois pas d'autres exutoires. Courage, courage !
Miss Liberty Posté 17 janvier 2014 Signaler Posté 17 janvier 2014 Bon courage Vengeuse masquée, et bonne chance pour éviter le passage au psychologue : "alors, on a des problèmes pour se faire des amis?"
Vengeusemasquée Posté 17 janvier 2014 Signaler Posté 17 janvier 2014 Merci ! Ne vous inquiétez pas hein, je voulais vous faire rire, pas m'apitoyer. Maintenant que je rentre chez moi le midi parce que j'habite à 10 minutes de mon bureau, la vie est sensiblement plus douce. J'attends avec une certaine impatience le compte-rendu de cet entretien que je me ferai un plaisir de contester, demandant en quoi mon attitude pose problème puisque je suis parfaitement polie et cordiale avec tout le monde. Je ne passe pas mon temps à hurler contre le matériel qui ne fonctionne soi-disant pas comme mon collègue d'en face qui procède ainsi pour qu'on s'imagine qu'il travaille un peu alors que tout le monde sait qu'il a un poste fictif (il est élu local d'une collectivité amie et ça lui prend trop sur son temps personnel, du coup il a poste fictif aux frais du moutontribuable). A vrai dire, j'aurais dû accepter le psychologue du travail, juste pour voir à quoi ça ressemble et vous faire rire. En attendant, je vais quand même avoir la "médecine professionnelle et préventive" (ça ne s'invente pas) et un rendez-vous d'orientation (avec mon conseiller d'orientation c'est ça ? Pour l'émission des voeux dans la perspective du passage en seconde ?). L'administration est un monde de fou mais il faut que des éléments perturbateurs y entrent pour que la vérité puisse être connue de tous. Tout ça, c'est votre argent à l'oeuvre.
Anton_K Posté 17 janvier 2014 Signaler Posté 17 janvier 2014 J'attends avec une certaine impatience le compte-rendu de cet entretien que je me ferai un plaisir de contester, demandant en quoi mon attitude pose problème puisque je suis parfaitement polie et cordiale avec tout le monde. Je ne passe pas mon temps à hurler contre le matériel qui ne fonctionne soi-disant pas comme mon collègue d'en face qui procède ainsi pour qu'on s'imagine qu'il travaille un peu alors que tout le monde sait qu'il a un poste fictif (il est élu local d'une collectivité amie et ça lui prend trop sur son temps personnel, du coup il a poste fictif aux frais du moutontribuable). C'est exactement ce qu'ils veulent que tu disent, l'intrigue est leur élément. Tu dois briser ce cercle vicieux et t'échapper, vite.
Hayek's plosive Posté 17 janvier 2014 Signaler Posté 17 janvier 2014 Merci ! Ne vous inquiétez pas hein, je voulais vous faire rire, pas m'apitoyer. Maintenant que je rentre chez moi le midi parce que j'habite à 10 minutes de mon bureau, la vie est sensiblement plus douce. J'attends avec une certaine impatience le compte-rendu de cet entretien que je me ferai un plaisir de contester, demandant en quoi mon attitude pose problème puisque je suis parfaitement polie et cordiale avec tout le monde. Je ne passe pas mon temps à hurler contre le matériel qui ne fonctionne soi-disant pas comme mon collègue d'en face qui procède ainsi pour qu'on s'imagine qu'il travaille un peu alors que tout le monde sait qu'il a un poste fictif (il est élu local d'une collectivité amie et ça lui prend trop sur son temps personnel, du coup il a poste fictif aux frais du moutontribuable). A vrai dire, j'aurais dû accepter le psychologue du travail, juste pour voir à quoi ça ressemble et vous faire rire. En attendant, je vais quand même avoir la "médecine professionnelle et préventive" (ça ne s'invente pas) et un rendez-vous d'orientation (avec mon conseiller d'orientation c'est ça ? Pour l'émission des voeux dans la perspective du passage en seconde ?). L'administration est un monde de fou mais il faut que des éléments perturbateurs y entrent pour que la vérité puisse être connue de tous. Tout ça, c'est votre argent à l'oeuvre. T'aurais pas envie de faire une Zoe Shepard bis? Vu que t'es partie pour te barrer a l'etranger, ca pourrait etre fun, on te demasque, et paf, allez tous vous faire foutre bande de cons, je me casse dans un pays ou le bon sens est une vertu.
Vengeusemasquée Posté 17 janvier 2014 Signaler Posté 17 janvier 2014 Ca fait 4 ans que je supporte, je ne suis plus à quelques mois près. Maintenant, il est vrai que depuis que j'ai changé de collectivité, dont je ne dirai pas le nom, c'est 20 fois pire. J'ai été très naïve d'espérer que ce serait mieux ailleurs. Sur le départ à l'étranger, j'ai de plus en plus de mal à envisager un autre projet et de plus en plus de mal à en voir les contours, dans la mesure où avoir un PVT pour le Canada me semble exclu (15 minutes pour consommer la 1e tranche des PVT pour les petits anglais donc je ne me fais aucune illusion) et que j'ai toujours un mec relativement réfractaire. Un projet de bouquin est en cours, oui, mais j'ai du mal à développer mon concept parce que c'est une chose de raconter comme ça au fur et à mesure et c'en est une tout à fait différente que d'en faire un livre intéressant et amusant, surtout quand il existe déjà quelque chose d'assez réussi en la matière. Mais vous serez les premiers informés quand ça prendra sérieusement forme, bien évidemment.
Vengeusemasquée Posté 17 janvier 2014 Signaler Posté 17 janvier 2014 Je suis quand même dans les starting blocks pour le PVT hein, ne vous méprenez pas. Tous les documents sont près, je suis préinscrite à l'ambassade... je préfère juste être réaliste.
Voy Posté 17 janvier 2014 Signaler Posté 17 janvier 2014 Je suis quand même dans les starting blocks pour le PVT hein, ne vous méprenez pas. Tous les documents sont près, je suis préinscrite à l'ambassade... je préfère juste être réaliste. Tu vises tout spécialement le Canada pour le Québec ou pour d'autres raisons ? Car, j'imagine que tu le sais d'ailleurs très bien, plein d'autres pays sont agréables pour l'expatriation.
poney Posté 17 janvier 2014 Signaler Posté 17 janvier 2014 J'ai traduit à la volée ton texte en absurdistan à ma collègue de bureau qui a été "policy maker" (je ne sais pas quoi exactement) avant d'être chercheuse, ce qui l'a dégoutée à vie (a 26 ans, bravo les gars) de l'administration et de l'idée que l'Etat peut tout pour aider les gens. Elle a beaucoup ris et m'a répondu "the same was happening in Nederlands".
ModernGuy Posté 17 janvier 2014 Signaler Posté 17 janvier 2014 Ca fait 4 ans que je supporte, je ne suis plus à quelques mois près. Maintenant, il est vrai que depuis que j'ai changé de collectivité, dont je ne dirai pas le nom, c'est 20 fois pire. J'ai été très naïve d'espérer que ce serait mieux ailleurs. Sur le départ à l'étranger, j'ai de plus en plus de mal à envisager un autre projet et de plus en plus de mal à en voir les contours, dans la mesure où avoir un PVT pour le Canada me semble exclu (15 minutes pour consommer la 1e tranche des PVT pour les petits anglais donc je ne me fais aucune illusion) et que j'ai toujours un mec relativement réfractaire. Un projet de bouquin est en cours, oui, mais j'ai du mal à développer mon concept parce que c'est une chose de raconter comme ça au fur et à mesure et c'en est une tout à fait différente que d'en faire un livre intéressant et amusant, surtout quand il existe déjà quelque chose d'assez réussi en la matière. Mais vous serez les premiers informés quand ça prendra sérieusement forme, bien évidemment. Tension a ne pas trop laisser de preuves au bureau (historique internet etc) : vu la tendance actuelle en matière de flicage administratif, il ne faudrait pas que tu te trouves mutée dans un placard au sous sol pour manquement au devoir de réserve ou "difficultés relationnelles". Ca peut paraître parano, mais vu le nombre hallucinant de lignes rouges pietinees par les 2 derniers gouvernement en 10 ans, plus rien ne me surprendrait.
Vengeusemasquée Posté 17 janvier 2014 Signaler Posté 17 janvier 2014 J'y ai déjà eu droit, je n'ai strictement plus rien à perdre. @Voy : je ne vise pas le Québec mais l'Ontario en fait. J'ai une très bonne amie qui vient de s'installer à Toronto, c'est la raison pour laquelle je me projette assez bien là-bas. J'y suis allée en vacances récemment, c'était ma deuxième visite au Canada. Décidément, ça me plaît. (moins à monsieur qui a peur du froid grrrrr...)
Brock Posté 17 janvier 2014 Signaler Posté 17 janvier 2014 Je suis quand même dans les starting blocks pour le PVT hein, ne vous méprenez pas. Tous les documents sont près, je suis préinscrite à l'ambassade... je préfère juste être réaliste. tu auras ton PVT sans effort devant tout le monde si tu te trouves une promesse d'embauche. Tu ne seras pas embauchee au meme salaire et si tu veux vraiment un travail ca risque d'etre moins glamour, mais en quelques annees tu depasses ton salaire d'origine. Par exemple si tu ne peux pas trouver un poste administratif, tu peux trouver un poste dans la vente ou l'accueil, l'hotellerie etc. Si ton mec a un metier plus pointu que le tient il peut aussi trouver facilement et a ce moment ton transfert serait automatique, tu n'aurais qu'a trouver sur place apres lui. ET derniere chose, si tu veux toujours vivre au Canada, essaye de passer en fevrier-mars, quand il fait tres froid et que c'est tres sale partout.Pour se faire une idee : les mois de janvier a mai sont les plus durs: pas de vegetation, plein d'ordures et de crottes de chien qui remontent a la surface, l'hiver alors que partout ailleurs c'est le printemps. (moins à monsieur qui a peur du froid grrrrr...) le froid garanti un bon ensoleillement toute l'annee
Albedo Posté 17 janvier 2014 Signaler Posté 17 janvier 2014 Pour continuer sur le modèle de VM [ma vie en université]Ce midi, pause repas habituel dans la salle commune. Je mange silencieusement ma gamelle, n'étant pas vraiment intéressé par les discussions de "l'affaire Gayet" ni les problèmes de bureaucratie du CNRS ou de la fac qui se tiennent autour de moi. Même si je n'écoute pas, j'entends malgré tout le nom de "Besancenot" ce qui, honteusement, éveilla ma curiosité. Sans grande surprise, c'est un militant de l'UNEF, qui discute avec un syndicaliste FSU avec en arrière garde un syndicaliste SNEPSUP et un autre CGT. La crème de ce que le labo compte en défenseurs du peuple.J'ai déjà eu affaire aux bonhommes de FSU et CGT parce qu'ils spammaient tout le monde avec leur tract syndicaux numériques et appels à grève ou réunions publiques. Même s'ils sont dans leur "droit" (on peut en effet poster des informations syndicales), je jugeais que la fréquence était vraiment agressive, moyenne de 2,6 mails par semaine sur 3 mois, et que même si je m'étais fait un filtre direction poubelle, je trouvais logique d'aller en toucher un mot aux intéressés sur ce qui ressemblait à du matraque abusif. Autant dire qu'après cette explication de texte, que je ne suis pas très haut dans leur estimes. Bref.Leur discussion se poursuit sur la performance de leur poulain hier soir dans l'émission politique diffusée sur France 2, de cet ultra-libéral de Michel Sapin ou de cette turbo-capitaliste et exploitante qui a osé développé sa boite de 10 à 800 salariés. Forcément, mon intérêt redescend vite. Mais alors que j'ai fini, que je m'apprête à partir et que je leur tourne le dos en me dirigeant vers la porte, le gugusse de la CGT m'interpelle franchement à voix haute (devant les 3-4 autres personnes non impliquées dans leur discussion) d'à peu près cette manière"Tout ça (en parlant des arguments de Besancenot) c'est du bon sens, faut vraiment être con (sic) ou malhonnête pour penser le contraire, n'est ce pas monsieur l'anti-syndicaliste?"Dans ces cas là, j'aimerais avoir un mix du sens de la formule de h16 et l'argumentation percutante de Lucilio. Je je suis ouvertement pris à parti et en face j'ai 4 bonhommes lourdingues marxistes affirmés et il y a du public qui m'est familier...mais je décide de répondre quand même.Rapidement, mon avis est que ma meilleure stratégie est de les trainer dans la boue aussi (sans rentrer dans l'ad hominen), leur laisser l'initiative du propos pour mieux m'engouffrer dans les failles (et me poser en agressé aussi) et essayer de tourner tout ça en ridiculo-marxisme. Idéalement, j'arrive aussi à convaincre l'auditoire qui est le seul influençable, les 4 mousquetaires de l'égalité sont perdus depuis bien longtemps.Pas facile de rester calme mais je garde le sourire. Le cheminent de la "discussion" me conduit à exploiter assez tôt la faille du marxisme théorique dont il parle, après m'être rendu compte qu'il ne savait pas grand chose de la doctrine. Je la présente pour le public afin de bien faire apparaître les traits idéologiques tout en étant complet et clair, j'ai même poussé le vice jusqu'à les questionner sur Marx pour ironiser ensuite sur l'incapacité à répondre.Ils réorientent le débat sur du concret assez rapidement, appel à la solidarité, à la taxation et tout le reste. Je saisis l'opportunité du "cadeau aux entreprises par remise d'impôts" en argumentant qu'on ne peut donner ce qui ne nous appartient pas. Le public approuve, j'ajoute même que c'est du "bon sens". Je consolide en faisant la distinction entre le peuple et le "parti du peuple" pour troller un peu sur les élites de gauche se réclamant du "peuple" et vivant de nos impôts. La réaction attendue arrive avec le fameux "Mais ils sont pas de gauche, Hollande est social libéral, et encore!" Je précise qu'avec 57% de dépenses publique on est très loin d'un système libéral et que la dette de 1900M€ prises par les dirigeants au nom du peuple seront des impôts ou spoliation futures sur notre travail, notre épargne ou nos biens. Je termine la discussion par l'intérêt évident qu'il y a a avoir des entreprises compétitives (à Toulouse, Airbus est un exemple évident d'embauche) qui créent de la richesse ainsi que la nécessité de diminuer les dépenses publiques. Mon dernier exemple va en visuel sur "l'oeuvre d'art nécessaire à tout nouveau bâtiment public" qui trône dans le patio et qui a couté la modique somme de 30k€ au laboratoire alors la plupart des gens réclamants des équipements scientifiques qu'ils n'ont pas, faute de moyens. Je me fais traiter de "limite-fasciste" (?!) parce qu'ils aiment bien avoir le dernier mot et faire peur. Tout simplement affligeant. J'espère ne pas avoir été trop ridicule devant des collègues et d'autres personnes qui sont passés pendant "l'échange".[/ma vie en université]
poney Posté 17 janvier 2014 Signaler Posté 17 janvier 2014 "J'suis pas un anti syndicaliste, j'suis anti con et quand je tiens un numéro un, je lui fait toujours remarquer". Tu retiens cette phrase, pour n'importe quoi, il faut juste changer "anti syndicaliste", chaque fois qu'un mec te fait chier avec "anti machin", tu répètes et tu te casses sans laisser le temps de répondre. Si c'est lors d'un diner ou une connerie du genre, tu tourne la tête, tu te ressert de vin et tu cause foot au voisin (si c'est un homme) ou ...heu...ce que tu veux si c'est une femme.
Rübezahl Posté 17 janvier 2014 Signaler Posté 17 janvier 2014 Un projet de bouquin est en cours, oui, mais j'ai du mal à développer mon concept parce que c'est une chose de raconter comme ça au fur et à mesure et c'en est une tout à fait différente que d'en faire un livre intéressant et amusant, tu n'as pas un blog qq part ?
Albedo Posté 17 janvier 2014 Signaler Posté 17 janvier 2014 J'essayerais de m'en rappeler, merci! Avec le recul, j'aurais peut-être du laisser couler, mais je me suis un peu laissé emporter. Surtout que la plupart du temps, je ne fais qu'écouter et subir un peu ces discussions. J'avais un Casus Beli donc bon.
poney Posté 17 janvier 2014 Signaler Posté 17 janvier 2014 Si le gars en face est assez intelligent, il te répondra quelque chose du genre "on est tous le con d'un autre" ou "toi aussi t'es un con", et il faut sourire et dire "oui". Ca détend l’atmosphère et ça t'as permis de dire tout haut que tu penses que c'est un con. Dans la situation que tu décris, ça l'est vraiment et en général, les gens intéressants sont d'accord avec toi. La plupart des gens sont saoulés par les mecs qui viennent faire des discours politiques à tout bout de champs ou monopole une discussion avec leurs lubies. (sauf meeting politique, of course) S'il n'est malin et met une deuxième couche en gueulant plus fort, il a perdu sur toute la ligne.
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