Malky Posté 22 août 2013 Signaler Posté 22 août 2013 Le 22/08/2013 à 10:07, Nirvana a dit : C'est celui où il faut lire le premier mot de chaque vers ? Oui c'est un acrostiche
Bisounours Posté 22 août 2013 Signaler Posté 22 août 2013 La poésie en chanson magnifiée par Brassens : http://www.youtube.com/watch?v=87g34eZoAuQ http://www.youtube.com/watch?v=qgy9pYMFNPk
NoName Posté 22 août 2013 Signaler Posté 22 août 2013 Je l'écoutais tout à l'heure, il a aussi chanté heureux qui comme ulysse Quel talent !
Malky Posté 22 août 2013 Signaler Posté 22 août 2013 Heureux qui, communiste, a fait un beau voyage...
Domi Posté 22 août 2013 Signaler Posté 22 août 2013 Il faudrait peut-être fusionner avec ce fil : http://www.liberaux.org/index.php/topic/42228-votre-texte-ou-poeme-prefere/page-5
Domi Posté 25 novembre 2013 Signaler Posté 25 novembre 2013 Mary Marquet interprétant le songe d'Athalie devant de jeunes comédiens en 1976. Elle avait plus de 80 ans. Dans sa jeunesse, sarah Berhnardt l'avait pris sous son aile. Pour Voltaire Athalie était "le chef d'oeuvre de la scène" et je crois que c'est encore l'expression utilisée par Monsieur Homais dans Mme Bovary. Désolé de ne pouvoir donner directement la vidéo, issue de l'INA. La partie intéressante se trouve à partir de 6mn 30s. Marie Bell dans Phèdre : On peut trouver la même interprétation en entier ici Un extrait d'une interprétation télévisée de Phèdre en 1968 : Lors de cet enregistrement, Marie Bell jouait Phèdre (mais ellle était devenue trop agée pour le rôle à mon avis) et Mary Marquet Oenone. En 1934, elles avaient triomphé dans Andromaque. Enfin, le début de l'expiation de Victor Hugo par André Falcon (il s'agit ici d'une description de la retraite de Russie :
Johnnieboy Posté 25 novembre 2013 Signaler Posté 25 novembre 2013 Je viens de me rappeler ce court poème d'Ezra Pound : Citation ‘Thank you, whatever comes.' And then she turnedAnd, as the ray of sun on hanging flowersFades when the wind hath lifted them aside,Went swiftly from me. Nay, whatever comesOne hour was sunlit and the most high godsMay not make boast of any better thingThan to have watched that hour as it passed. J'aime beaucoup les trois derniers vers.
frigo Posté 18 janvier 2017 Signaler Posté 18 janvier 2017 Pour les amateurs du genre maritime voici Tristan Corbière. Certains le reconnaissent comme un précurseur pour avoir utilisé des termes argotiques, des mots de métier et le style parlé pour faire de la littérature, il a aussi fait de très délicates poésies en vers. Un exemple de la prose sauvage de Corbière : l'américaine. http://www.wikipoemes.com/poemes/tristan-corbiere/lamericaine.php
frigo Posté 20 janvier 2017 Signaler Posté 20 janvier 2017 A partir de quel moment la prose peut elle être qualifiée de poétique? Mais comme Arthur Cravan se qualifiait lui même de poète boxeur aux cheveux les plus courts du monde ! https://fr.m.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99Exposition_des_ind%C3%A9pendants
frigo Posté 21 janvier 2017 Signaler Posté 21 janvier 2017 La mariée infidèle de Lorca. C'est peut être pour moi le poème le plus sensuel, érotique, torride que je connaisse. http://juralibertaire.over-blog.com/article-la-mariee-infidele-43504986.html
Cugieran Posté 21 janvier 2017 Signaler Posté 21 janvier 2017 En général, Apollinaire, ça me cause pas mal. Pour le lulz, je retiendrai ce très beau poème d'insultes (!?!) : Réponse des Cosaques Zaporogues auSultan de Constantinople Plus criminel que Barrabas Cornu comme les mauvais anges Quel Belzébuth es-tu là-bas Nourri d'immondice et de fange Nous n'irons pas à tes sabbats Poisson pourri de Salonique Long collier des sommeils affreux D'yeux arrachés à coup de pique Ta mère fit un pet foireux Et tu naquis de sa colique Bourreau de Podolie Amant Des plaies des ulcères des croûtes Groin de cochon cul de jument Tes richesses garde-les toutes Pour payer tes médicaments Parce que je le vaux bien. Mais j'aime beaucoup le Pont Mirabeau. Sinon, je suis pas compliqué : le lac de Lamartine est exceptionnel.
frigo Posté 21 janvier 2017 Signaler Posté 21 janvier 2017 Apollinaire, con large comme un estuaire. http://www.poetica.fr/poeme-169/guillaume-apollinaire-con-large-comme-un-estuaire/
frigo Posté 21 janvier 2017 Signaler Posté 21 janvier 2017 Un truc marrant à propos d'Apollinaire. Arthur Cravan dans l'article de lui que j'ai publié plus haut avait mentionné "le juif Apollinaire " ce sur quoi notre Guillaume lui avait envoyé ses témoins pour un duel. Cravan s'était malicieusement excusé en ces termes : je déclare qu'Apollinaire n'est pas juif mais catholique romain et que pour éviter toutes confusions je déclare aussi qu'il n'est pas maigre mais qu'il a un gros ventre et qu'il ressemble plus à un rhinocéros qu'a une girafe. Ces excuses avaient semble t-il suffit à Apollinaire qui considera son honneur lavé.
frigo Posté 22 janvier 2017 Signaler Posté 22 janvier 2017 Charles Bukowski dans un exercice un tantinet misanthropique, le génie de la foule. http://hellopoetry.com/poem/9438/the-genius-of-the-crowd/ 1
frigo Posté 23 janvier 2017 Signaler Posté 23 janvier 2017 Rien ne m'intéresse plus. Lève toi pour me verser du vin! Ce soir ta bouche est la plus belle rose de l'univers... Du vin! Qu'il soit vermeil comme tes jours, et que les remords soient aussi légers que t'es boucles! Il y a presque un millénaire, en terre d'islam, Khayyam chantait le vin, les femmes et l'irreligion. http://damienbe.chez.com/khayyam.htm
frigo Posté 23 janvier 2017 Signaler Posté 23 janvier 2017 Rien ne m'intéresse plus. Lève toi pour me verser du vin! Ce soir ta bouche est la plus belle rose de l'univers... Du vin! Qu'il soit vermeil comme tes jours, et que mes remords soient aussi légers que tes boucles! Omar Khayyam Il y a presque un millénaire, en terre d'islam, Khayyam chantait le vin, les femmes et l'irreligion. http://damienbe.chez.com/khayyam.htm
frigo Posté 24 janvier 2017 Signaler Posté 24 janvier 2017 Anne Archet exagère. http://www.poesie-erotique.net/AnneArchet05.html
frigo Posté 25 janvier 2017 Signaler Posté 25 janvier 2017 Nous vivons sans sentir sous nos pieds le pays. A dix pas nos voix ne sont plus audibles. Mais un demi mot suffit Pour évoquer le montagnard du Kremlin. Le montagnard du Kremlin, Le corrupteur des âmes, L'equarrisseur des paysans. Des doigts épais sont gras comme des vers, Il assène ses mots comme des poids de cent kilos. Il rit dans sa moustache de gros cafard, Et ses bottes etincellent. Un ramassis de chefs au cou minces l'entoure, Il s'amuse des services des demi-humains. L'un siffle, l'autre miaule, un troisième geint, Lui seul frappe du poing, tutoie et tonne. Il forge oukase sur oukase, en forgeron, Atteignant tel à l'aine, tel à l'oeil, tel au front ou au sourcil, Chaque exécution est un régal, Dont se pourlèche l'Ossete au large poitrail. Le montagnard du Kremlin, Ossip Mandelstam (1933)
frigo Posté 26 janvier 2017 Signaler Posté 26 janvier 2017 Elle n'avait pas de tête elle n'avait pas L'esprit beaucoup plus grand qu'un dès à coudre Mais pour l'amour on ne demande pas Aux filles d'avoir inventé la poudre Brassens
frigo Posté 27 janvier 2017 Signaler Posté 27 janvier 2017 Oui, bonnes gens, c'est moi qui vous ordonne de brûler, sur une pelle, rougie au feu, avec un peu de sucre jaune, le canard du doute, aux lèvres de vermouth, qui, répendant, dans une lutte mélancolique entre le bien et le mal, des larmes qui ne viennent pas du coeur, sans machine pneumatique, fait, partout, le vide universel. C'est ce que vous avez de mieux à faire. Lautréamont chantait le mal, Ducasse le bien. https://fr.m.wikisource.org/wiki/Po%C3%A9sies_(Isidore_Ducasse)
frigo Posté 28 janvier 2017 Signaler Posté 28 janvier 2017 Quel est le con qui est allé Pisser Sur cette neige fraîche KIKAKU (1661-1707)
Johnathan R. Razorback Posté 28 janvier 2017 Signaler Posté 28 janvier 2017 Pour ceux que la prose poétique anarcho-individualiste ne rébute pas, j'ai effectué il y a quelque années une traduction de Vers le Rien Créateur, le poème-manifeste de l'anarchiste italien Renzo Novatore: http://hydre-les-cahiers.blogspot.fr/search/label/Renzo%20Novatore#!/
frigo Posté 29 janvier 2017 Signaler Posté 29 janvier 2017 L'arracheur de navets montre le chemin avec un navet Issa (1763-1828)
frigo Posté 10 avril 2017 Signaler Posté 10 avril 2017 Jadis ouvrant mes bras comme une paire d'ailes Je montais jusqu'au ciel poursuivre l'hirondelle Et me rompais les os En souvenir de vous Le complexe d'Icare a présent m'abandonne l'hirondelle en partant ne fera plus l'automne Brassens
frigo Posté 13 avril 2017 Signaler Posté 13 avril 2017 En 1940 albert Camus veut quand même parler d'espoir, il le fait dans une nouvelle , les amandiers,et sur la métaphore de ces arbres qui fleurissent au coeur de l'hiver. Quelques extraits http://journal.alinareyes.net/2015/11/06/albert-camus-les-amandiers/
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