Aller au contenu

Et La Poésie?


Messages recommandés

  • 2 months later...
Posté

Une partie de Fusées de Baudelaire : 

 

  Révéler le contenu masqué

 

  • 1 month later...
Posté
  Le 03/09/2017 à 16:34, Bézoukhov a dit :

Tiens, vous faîtes comment pour lire de la poésie ? Parce que j'ai beau essayer, comme un livre, à la suite et en lisant, ça m'ennuie :D.

Expand  

 

 

J'ouvre au hasard le recueil et je lis le poème présenté. Si ça ne me plaît pas, j'en essaie un autre. Souvent, je préfère les poèmes relativement courts pour commencer.

  • 3 weeks later...
  • 3 weeks later...
  • 2 weeks later...
  • 2 weeks later...
  • 2 months later...
Posté

. Depuis Racine, la poésie n’a pas progressé d’un millimètre. Elle a reculé. Grâce à qui ? aux Grandes-Têtes-Molles de notre époque. Grâce aux femmelettes, Châteaubriand, le Mohican-Mélancolique ; Sénancourt, l’Homme-en-Jupon ; Jean-Jacques Rousseau, le Socialiste-Grincheur ; Anne Radcliffe, le Spectre-Toqué ; Edgar Poë, le Mameluck-des-Rêves-d’Alcool ; Mathurin, le Compère-des-Ténèbres ; Georges Sand, l’Hermaphrodite-Circoncis ; Théophile Gautier, l’Incomparable-Épicier ; Leconte, le Captif-du-Diable ; Goethe, le Suicidé-pour-Pleurer ; Sainte-Beuve, le Suicidé-pour-Rire ; Lamartine, la Cigogne-Larmoyante ; Lermontoff, le Tigre-qui-Rugit ; Victor Hugo, le Funèbre-Échalas-Vert ; Misçkiéwicz, l’Imitateur-de-Satan ; Musset, le Gandin-Sans-Chemise-Intellectuelle ; et Byron, l’Hippopotame-des-Jungles-Infernales.

Posté

 

Une interprétation de Villon  moins connue, je trouve que Souchon a tapé très juste , peut être l'interprétation la plus mélodieuse pour moi.

Posté

en

Un Loup n'avait que les os et la peau,
Tant les chiens faisaient bonne garde.
Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,
Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde.
L'attaquer, le mettre en quartiers,
Sire Loup l'eût fait volontiers ;
Mais il fallait livrer bataille,
Et le Mâtin était de taille
A se défendre hardiment.
Le Loup donc l'aborde humblement,
Entre en propos, et lui fait compliment
Sur son embonpoint, qu'il admire.
"Il ne tiendra qu'à vous beau sire,
D'être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.
Quittez les bois, vous ferez bien :
Vos pareils y sont misérables,
Cancres, hères, et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? rien d'assuré : point de franche lippée :
Tout à la pointe de l'épée.
Suivez-moi : vous aurez un bien meilleur destin. "
Le Loup reprit : "Que me faudra-t-il faire ?
- Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens
Portants bâtons, et mendiants ;
Flatter ceux du logis, à son Maître complaire :
Moyennant quoi votre salaire
Sera force reliefs de toutes les façons :
Os de poulets, os de pigeons,
Sans parler de mainte caresse. "
Le Loup déjà se forge une félicité
Qui le fait pleurer de tendresse.
Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé.
"Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? - Peu de chose.
- Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
- Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ?
- Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. "
Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor.

Posté

Quand j’habitais Alger, je patientais toujours dans l’hiver parce que je savais qu’en une nuit, une seule nuit pure et froide de février, les amandiers de la vallée des Consuls se couvriraient de fleurs blanches. Je m’émerveillais ensuite de voir cette neige fragile résister à toutes les pluies et au vent de la mer. Chaque année, pourtant, elle persistait, juste ce qu’il fallait pour préparer le fruit.

 

Albert Camus

Posté

Mais où sont les vertus conquérantes de l’esprit ? Le même Nietzsche les a énumérées comme les ennemis mortels de l’esprit de lourdeur. Pour lui, ce sont la force de caractère, le goût, le « monde », le bonheur classique, la dure fierté, la froide frugalité du sage. Ces vertus, plus que jamais sont nécessaires et chacun peut choisir celle qui lui convient. Devant l’énormité de la partie engagée, qu’on n’oublie pas en tout cas la force de caractère. Je ne parle pas de celle qui s’accompagne sur les estrades électorales de froncements de sourcils et de menaces. Mais de celle qui résiste à tous les vents de la mer par la vertu de la blancheur et de la sève. C’est elle qui, dans l’hiver du monde, préparera le fruit.

(1940)

in L’été

*

Posté

J'improvise, des mots mystérieux me viennent comme ça, je suis un poète que veux-tu

 

Et parfois, dans le simple pétale d'une fleur, je perçois l'écho lointain de la vérité, mais les mots sont impuissants, seul le langage de l'énergie pure pourrait en rendre compte

 

gfxcjghvkbjln;ok;m/njbhkgcxzexd

 

Soudain, le titre de ce fil me revient, "la mauvaise monnaie chasse la bonne", encore une mystérieuse combinaison de mots... Des images du XIXe siècle surgissent... Tout était si parfait, tout aurait pu continuer ainsi pendant 10.000 printemps... Mais une hydre hideuse émerge de la Seine, l'hydre étatiste à 83 têtes... Les images se troublent dans mon esprit, il fait si sombre... Je... Le pétale... Il...

 
(V)
  • 1 month later...
Posté

 

Je viens de découvrir l'abbaye de Thélène de Rabelais, considéré comme une des premières utopies anarchiste, savoureux.

  • 2 weeks later...
  • 3 weeks later...
  • 2 weeks later...

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...