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L’Appel De Pontivy Ou La Fronde Libérale Bretonne


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Discussion intéressante. J'ai bien retenu deux exemples simiesques : la poubelle pour les bières, l'antivol contre le vol. Bon, ok, incitation à aller dans un certain sens plutôt que punition, taxes et compagnie.

Peut on transposer cette manière de faire à la politique ? En pratique, ça donne quoi ?

 

La discussion est partie de : "comment concrètement profiter de l'opportunité de cette révolte fiscale bretonne ?"

Si j'ai bien suivi, faire passer un message libéral, voire poujadiste, aux personnes concernées relève de la volonté de changer les gens dans l'analogie de Chitah, et n'est donc pas efficace. Maintenant ce sont quoi les autres solutions ? (c'est une question sérieuse sans ironie)

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Le jour où les Normands se déclareront Bretons c'est que la situation sera vraiment incontrôlable.

Un peu HS sinon, lu dans 20minutes : 63% des classes moyennes inférieures considèrent que l'État n'en fait pas assez pour eux. Il faut pas se demander en quoi l'État n'en fait pas assez mais plutôt en quoi il bride la société, bride l'économie et les emplois. Ah mais j'ai oublié on a appris aux gens que le ruissellement est de la propagande libérale

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Ha c'est amusant ça : http://www.lepoint.fr/economie/l-agence-de-notation-standard-poor-s-sanctionne-le-ras-le-bol-fiscal-08-11-2013-1753532_28.php

 

Standard and poor's dégrade la note de la France car ils constatent une baisse de l'acceptation à l'impôt et ils ont donc moins confiance en la capacité de l'Etat à tondre le contribuable.

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Ha c'est amusant ça : http://www.lepoint.fr/economie/l-agence-de-notation-standard-poor-s-sanctionne-le-ras-le-bol-fiscal-08-11-2013-1753532_28.php

 

Standard and poor's dégrade la note de la France car ils constatent une baisse de l'acceptation à l'impôt et ils ont donc moins confiance en la capacité de l'Etat à tondre le contribuable.

 

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Ha c'est amusant ça : http://www.lepoint.fr/economie/l-agence-de-notation-standard-poor-s-sanctionne-le-ras-le-bol-fiscal-08-11-2013-1753532_28.php

 

Standard and poor's dégrade la note de la France car ils constatent une baisse de l'acceptation à l'impôt et ils ont donc moins confiance en la capacité de l'Etat à tondre le contribuable.

 

Si un Etat est capable de tondre sans limite et bien, il est capable de rembourser ses dettes quand elles arrivent à échéance, donc bonne note. Dans la réalité, elles réemprunteront pour rembourser.

 

C'est aussi pour ça que les Etats du sud ont plus de dettes et des notes plus basses, entre autres parce que l'acceptation à l'impôt par la population y trouve ses limites plus rapidement, ce qui ne l'empêche pas de continuer à les augmenter hein, mais donc l'effet secondaire ce sera un secteur non-déclaré plus important.

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C'est aussi pour ça que les Etats du sud ont plus de dettes et des notes plus basses, entre autres parce que l'acceptation à l'impôt par la population y trouve ses limites plus rapidement, ce qui ne l'empêche pas de continuer à les augmenter hein.

 

C'est aussi ce que je me suis dis en ne voyant pas d'écotaxe en Espagne et en Italie. Trop risqué.

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La discussion est partie de : "comment concrètement profiter de l'opportunité de cette révolte fiscale bretonne ?"

Si j'ai bien suivi, faire passer un message libéral, voire poujadiste, aux personnes concernées relève de la volonté de changer les gens dans l'analogie de Chitah, et n'est donc pas efficace. Maintenant ce sont quoi les autres solutions ? (c'est une question sérieuse sans ironie)

 

Je n'en sais rien. L'ami Chitah ne daigne pas répondre.

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Ha c'est amusant ça : http://www.lepoint.fr/economie/l-agence-de-notation-standard-poor-s-sanctionne-le-ras-le-bol-fiscal-08-11-2013-1753532_28.php

Standard and poor's dégrade la note de la France car ils constatent une baisse de l'acceptation à l'impôt et ils ont donc moins confiance en la capacité de l'Etat à tondre le contribuable.

Oui comme c'est étrange qu'on eb entende pas plus parler que ça... parce que c'est sacrément intéressant comme info...

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Si ça continu les bretons vont finir par comprendre qu'ils peuvent faire tomber Paris.

Une grève des cotisations ce serait vraiment pas le moment dit-donc :mrgreen:

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Oui comme c'est étrange qu'on eb entende pas plus parler que ça... parce que c'est sacrément intéressant comme info...

Heu là quand même c'est en tête des articles de Google actu.

 

(Et on a des gauchos qui profite du centenaire pour nous parler de "Standard & Poor's, l'ennemi héréditaire." )

 

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(Et on a des gauchos qui profite du centenaire pour nous parler de "Standard & Poor's, l'ennemi héréditaire." )

Ouh ça doit être rigolo si on entend parler de plan Marshall et tout.
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Oh god no !

 

 

Le ministre de l'Agriculture a annoncé le déblocage d'un milliard d'euros pour l'économie bretonne et le doublement de l'enveloppe consacrée à la région dans le cadre du Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader) intégré à la future Pac (2014-2020).

 

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Heu là quand même c'est en tête des articles de Google actu.

 

(Et on a des gauchos qui profite du centenaire pour nous parler de "Standard & Poor's, l'ennemi héréditaire." )

 

 

On en parle. Ailleurs que dans les journaux français. Mais tout de meme francophones.

 

 

"Le vrai problème de l'Europe, c'est la France"
Actualité La semaine prochaine s'annonce aussi périlleuse puisque la Commission doit se prononcer vendredi prochain sur le projet de budget 2014 de la France et de tous les autres pays de la zone euro.

Entre Bruxelles qui ne croit pas au recul des déficits, et Standard and Poor's qui doute de la baisse des dépenses publiques, la réputation de l'économie française a été bien malmenée cette semaine.

Au point que l'économiste allemand Holger Schmieding, de la banque Berenberg, se fendait vendredi de ce commentaire: "il est de plus en plus clair que le vrai problème de l'Europe, c'est la France".

L'agence de notation Standard and Poor's menaçait depuis plusieurs mois d'abaisser la note de la France à "AA" contre "AA+", reste que l'annonce officielle vendredi de la décision a cueilli le gouvernement à froid.

Tout comme la publication mardi par la Commission européenne de prévisions budgétaires bien plus pessimistes que celles de Paris, puisque l'exécutif européen a estimé le déficit public français à 3,7% en 2015.

Le gouvernement français, lui, maintient qu'il descendra à cette date sous la barre de 3%.

Pour l'agence de notation comme pour la Commission, c'est le nouveau credo du gouvernement qui est mis en doute, celui de la réduction à marche forcée des dépenses publiques.

Le ministre français au Budget Bernard Cazeneuve a beau marteler que le redressement des finances publiques françaises passera désormais "exclusivement" par des coupes dans les dépenses de l'Etat et des régimes de Sécurité sociale, le message a du mal à passer.

"Nous ne percevons pas de plan d'ensemble pour redéfinir les dépenses publiques pour dégager un potentiel de croissance", a expliqué le chef économiste de Standard and Poor's pour l'Europe, Jean-Michel Six.

L'agence a fait savoir que pour remonter la note de la France, il faudrait que le pays fasse preuve "d'une compétitivité améliorée", ou qu'il réduise son endettement net de manière à le ramener à moins de 80% du Produit intérieur brut. Un effort énorme, puisque ce ratio approche aujourd'hui les 95%.

Les économistes européens jugent que la baisse de la note ne sera pas vraiment suivie d'effet politique.

Holger Schmieding estime que la France, face à sa descente en "deuxième division en Europe", finira par mettre en oeuvre les réformes nécessaires "mais cela prendra du temps, tout comme il fallu du temps à l'Allemagne à réagir à ses problèmes quand ils sont devenus apparents en 1995", quand le pays était considéré comme l'homme malade à cause de son chômage et de son marasme économique.

Pour lui, "le plus grand problème est cette tradition post-révolutionnaire française de protester vigoureusement contre la moindre réforme." Mais il ne juge pas pour autant que la France soit "candidate à une crise financière majeure".

Daniel Gros, directeur du Centre for European Policy Studies (CEPS) de Bruxelles, juge lui aussi que "pour le moment la France représente plus un problème potentiel qu'un problème concret", mais il appelle à "changer le cap" si le pays ne veut pas se trouver confronté "à une dette qui ne serait plus soutenable, et au rythme actuel cela pourrait arriver dans 3 ou 4 ans".

"Le poids de l'Etat dans l'économie est trop lourd", explique-t-il, avec une dépense publique française de quelque 55% du PIB, c'est-à-dire plus de la moitié de la richesse générée chaque année dans le pays. C'est 10 points de plus que l'Allemagne.

Pour lui, le danger est celui d'une flambée des taux d'emprunt de la France, jusqu'ici très modérés: "Si cela arrive, ce sera du jour au lendemain et ce sera brutal. Et c'est un moment impossible à prévoir avec précision."

"Le seul langage que les gouvernements comprennent, c'est celui des taux", estime aussi Amit Kara, économiste à Londres pour la banque UBS.

Pour lui, "l'histoire récente montre que les annonces des agences de notation ne font pas beaucoup bouger les marchés".

Mais l'humeur de ces mêmes marchés peut "changer du jour au lendemain", prévient-t-il, ajoutant que "le détonateur pourrait être fourni par la contestation sociale" grandissante en France.

La semaine prochaine s'annonce aussi périlleuse puisque la Commission doit se prononcer vendredi prochain sur le projet de budget 2014 de la France et de tous les autres pays de la zone euro.

 

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Ce matin, les agriculteurs ont pris possession de l'A2 pour bâcher un portique écotaxe à hauteur de Marly

 

A l'appel de la FDSEA et des Jeunes Agriculteurs, une cinquantaine de tracteurs a pris possession de l'autoroute A2 (Valenciennes-Bruxelles). Leur objectif : bâcher le portique écotaxe se trouvant à hauteur de la ville de Marly.

 

 

http://www.lobservateurduvalenciennois.fr/article/08/11/2013/ce-matin--les-agriculteurs-ont-pris-possession-de-la2-pour-bacher-un-portique-ecotaxe--hauteur-de-marly/5583

 

 

 

Et dans le même temps:

 

 

Le cri d'alarme du président du Nord-Pas de Calais

 

INTERVIEW - Face à la mobilisation bretonne, le sénateur et président PS du Nord-Pas-de-Calais, Daniel Percheron rappelle l’Etat à l’ordre. « Nous doit être correctement traité. Nous ne demandons pas l’aumône», déclare-t-il aux « Echos ». Soulignant le niveau de chômage et de pauvreté de son territoire, il exige plus de financements d’avenir, fait du canal Seine-Nord une priorité et préconise de transformer l’écotaxe en levier fiscal des régions.

 

[...]

 

 

http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0203113385415-le-cri-d-alarme-du-president-du-nord-pas-de-calais-626942.php

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En tout cas le compte twitter des bonnets rouges pose la bonne question

 

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Les Bonnets Rouges ‏@BonnetsRouges 7 Nov

 

Quant aux portiques écotaxes, installons-les aux frontières. Mais qu'on ne vienne pas taxer l'économie locale, en Bretagne ou ailleurs !

 

 

:sm:

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Je n'en sais rien. L'ami Chitah ne daigne pas répondre.

 

 

 

La discussion est partie de : "comment concrètement profiter de l'opportunité de cette révolte fiscale bretonne ?"

Si j'ai bien suivi, faire passer un message libéral, voire poujadiste, aux personnes concernées relève de la volonté de changer les gens dans l'analogie de Chitah, et n'est donc pas efficace. Maintenant ce sont quoi les autres solutions ? (c'est une question sérieuse sans ironie)

 

il n'y en a pas.A moins de liposucer le yaourt ideologique qui sert de cerveau a nos compatriotes, c'est une revolte strictement anti-taxation:

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Si effectivement y'en a un pour demander "D'où vient l'argent", peut-être les Bonnets Rouges ne lâcheront-ils pas trop vite.

Il reste encore trop de portiques et de radars.

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