Bisounours Posté 18 octobre 2013 Signaler Posté 18 octobre 2013 Euh... et alors ? Comment faire ? Ne pas faire ?
Hayek's plosive Posté 18 octobre 2013 Signaler Posté 18 octobre 2013 Bin soit tu laisses quelqu'un mourir, soit tu l'aides et 20 ans plus tard c'est toute sa famille que tu dois assister. Couts x5.
Tramp Posté 18 octobre 2013 Signaler Posté 18 octobre 2013 Euh... et alors ? Comment faire ? Ne pas faire ? Pratiquer le libre-échange.
Arturus Posté 18 octobre 2013 Signaler Posté 18 octobre 2013 L'article en entier (rien que le titre...) : Pourquoi la Sécu est un grand service public ! Avec un budget équivalent à près de deux fois le budget de l' Etat, représentant 23% du PIB de la France, et chaque année une loi de finances spécifique, la « Sécu » est un élément clef de la vie de notre pays. Elle fait partie de la vie quotidienne de tous les Français. Elle les aide à prévenir et à surmonter les risques de la vie et en particulier ceux de la santé, tout au long de leur existence, dès la naissance, durant leurs parcours professionnel et familial et pendant la retraite. Pour autant, cette « intimité » ne se traduit pas dans la relation qu'ils ont avec leur Sécu, et l'image qu'ils en ont est décalée par rapport à la réalité de la Sécurité sociale de 2013. Ainsi, constituée de l'ensemble des branches maladie, vieillesse, famille, recouvrement, risques professionnels, la Sécu est souvent confondue avec la seule assurance-maladie. Pour beaucoup, elle est associée au « trou de la Sécu », sorte de tonneau des Danaïdes. Elle est parfois synonyme de lourdeur administrative, de rigidité. La réalité est pourtant tout autre : le déficit subsiste certes et cela ne peut durer. Il convient cependant de noter qu'en 2012 les recettes auraient couvert exactement les dépenses si elles n'avaient été réduites du montant affecté, comme chaque année, à la Caisse d'amortissement de la dette sociale (Cades), pour rembourser la dette accumulée. C'est le remboursement de la dette qui génère la dette... Si le système français de protection sociale est l'un des plus coûteux du monde, il est également l'un des plus avantageux pour les bénéficiaires, bien au-delà certainement de la conscience qu'ils en ont. L'informatique, Internet et la dématérialisation ont profondément changé la gestion et la relation avec les usagers (Chèque emploi-service universel, carte Vitale , compte assuré..). La Sécu a ainsi investi de façon anticipée et massive les nouvelles technologies, ce qui lui permet, en allant au plus proche des usagers, d'offrir des services « attentionnés » et adaptés. La Sécurité sociale, basée sur la solidarité nationale, est un des principaux actifs de notre pays, au service des usagers. Dans un système contraignant, régi par la loi, elle a su évoluer, intégrer en permanence les nouveaux dispositifs décidés par le législateur, non sans difficulté parfois. Les organismes de Sécurité sociale, gérés par les partenaires sociaux sur la base du paritarisme (ou d'un système électif direct pour le RSI), se sont donné les moyens au contraire de simplifier, de moderniser, au bénéfice des cotisants et des bénéficiaires. Pointée du doigt, critiquée, la Sécurité sociale mérite au contraire la fierté des Français. Il convient alors d'améliorer sa perception par le grand public en faisant prendre conscience aux Français de ce dont ils bénéficient.Il faut aussi réaffirmer la mission de la Sécurité sociale dans sa modernité et insister sur l'importance de son rôle dans le modèle social français, notamment en période de crise. Il s'agit enfin de promouvoir l'adaptabilité et la pro-activité dont l'institution sait faire preuve au service des usagers. Il convient aussi de rendre hommage à l'engagement des milliers de représentants des partenaires sociaux qui siègent dans les conseils des caisses locales, régionales ou nationales, dans les instances de recours amiable, les instances sanitaires et sociales et les diverses commissions, qui permettent ainsi à la Sécurité sociale d'avoir prise directe sur la vie économique et la vie sociale de notre pays. Jean-Louis Deroussen est président de la CNAF, Franck Gambelli est président de la Commission accidents du travail-maladies professionnelles, Gérard Quevillon est président du RSI, Gérard Riviere est président de la CNAV, Michel Regereau est président de la CNAM-TS, Jean-Eudes Tesson est président de l'Acoss, Caisse nationale des Urssaf et président du conseil d'orientation de l'Urcanss, Union des caisses nationales de Sécurité sociale. http://www.lesechos.fr/opinions/points_vue/0203039353394-pourquoi-la-secu-est-un-grand-service-public-613516.php
Mathieu_D Posté 18 octobre 2013 Auteur Signaler Posté 18 octobre 2013 Je rêve où j'ai bien lu plus haut que c'est mieux que des gens meurent pour le bien des autres ?
NoName Posté 18 octobre 2013 Signaler Posté 18 octobre 2013 Non, simplement que on avait le choix entre avoir plein de morts à cause de la famine provoquée par la non-intervention des ONg ou bien plein d emort provoquée par leurs interventions. En gros.Même si à mon avis y'a un problème dans ce raisonnement.
fryer Posté 18 octobre 2013 Signaler Posté 18 octobre 2013 Tout d'abord je suis in fine ok sur le principe qui veut que l'aide humanitaire agit comme une drogue et les pays concernés en sont complétement dépendant. Mais tout de même, ce nouveau cheval de bataille pour libertarés peut se traduire texto par faire un chèque pour les nafricains c'est mal. Ahahah avec un tel niveau de pub, on est bien parti pour convaincre l'opinion ! Par contre pour faire le troll c'est terrible comme sujet ; un peu comme le type qui assigne son ancienne proprio qui lui louait son 4m².
Tramp Posté 18 octobre 2013 Signaler Posté 18 octobre 2013 Je rêve où j'ai bien lu plus haut que c'est mieux que des gens meurent pour le bien des autres ? Non ce qu'on dit c'est que parfois le remède employé peut s'avérer pire que le mal.
Tramp Posté 18 octobre 2013 Signaler Posté 18 octobre 2013 Je rêve où j'ai bien lu plus haut que c'est mieux que des gens meurent pour le bien des autres ? Non ce qu'on dit c'est que parfois le remède employé peut s'avérer pire que le mal.
Hayek's plosive Posté 19 octobre 2013 Signaler Posté 19 octobre 2013 Je rêve où j'ai bien lu plus haut que c'est mieux que des gens meurent pour le bien des autres ? Dans le meme genre: soit on laisse 5 millions de retraités crever la gueule ouverte aujourd'hui, soit c'est 20 millions de personnes qui creveront la gueule ouverte dans 20 ans, quand ce sera vraiment la ruine. Encore quelques instants, monsieur le bourreau?
Malky Posté 19 octobre 2013 Signaler Posté 19 octobre 2013 Non, simplement que on avait le choix entre avoir plein de morts à cause de la famine provoquée par la non-intervention des ONg ou bien plein d emort provoquée par leurs interventions. En gros. Même si à mon avis y'a un problème dans ce raisonnement. Si vous ne regardez que ce point précis, c'est sûr que ça fait bizarre. Si vous lisiez la page WP de la Somalie, vous auriez déjà un aperçu de comment ce pays en est arrivé à un tel état de chaos. En l'occurrence ce que je veux dire c'est qu'apporter de l'aide humanitaire d'un côté et avoir une influence négative de l'autre sur la gouvernance locale c'est pas vraiment très malin. Et non c'est pas les ONG qui ont de l'influence négative – s'il n'y avait qu'eux qui agissent ça ne poserait pas de problème.
Mathieu_D Posté 19 octobre 2013 Auteur Signaler Posté 19 octobre 2013 En fait ploplo, la communication, c'est pas ton truc, non ?
free jazz Posté 19 octobre 2013 Signaler Posté 19 octobre 2013 Et après les libertariens s'indignent quand on les associe au darwinisme social. Un peu de cohérence messieurs.
free jazz Posté 19 octobre 2013 Signaler Posté 19 octobre 2013 Sinon pour ceux qui s'intéressent au problème de la Somalie et pas seulement aux considérations idéologiques, bien-sûr on peut appliquer un peu mécaniquement le principe de l'aide humanitaire fatale qui a le mérite de nous conforter dans nos idées (et c'est vrai dans une certaine mesure), mais les méfaits interventionnistes des ONG ne sont qu'une partie du vaste problème régional lié au conflit ethnique, religieux et géopolitique dans la corne de l'Afrique entre l'Ethiopie, les tribus somaliennes, le Soudan, l’Erythrée et le nord Kenya. http://bernardlugan.blogspot.fr/2011/07/somalie-merci-mais-nous-avons-deja.html http://bernardlugan.blogspot.fr/2013/09/derriere-lattentat-de-nairobi.html
Theor Posté 19 octobre 2013 Signaler Posté 19 octobre 2013 Et après les libertariens s'indignent quand on les associe au darwinisme social. Quelle est cette nouvelle invention marxisante ?
free jazz Posté 19 octobre 2013 Signaler Posté 19 octobre 2013 Quelle est cette nouvelle invention marxisante ? Merci de confirmer!
Theor Posté 19 octobre 2013 Signaler Posté 19 octobre 2013 Les antilibéraux accusent parfois le libéralisme de n'être qu'un "darwinisme social" qui lâcherait le "renard libre dans le poulailler libre". Il est en réalité aisé de montrer que c'est l'étatisme qui est un "darwinisme social", puisque l’État, monopole de la violence légale, agit en vertu du droit du plus fort au travers de ceux qui sont à sa tête (y compris en démocratie) pour accorder des privilèges, des faux droits ou instaurer un capitalisme de connivence. Par ailleurs, la conquête du pouvoir et l'accaparement des leviers de la machine étatique par les luttes politiques ou militaires est un excellent exemple de ce qu'est le darwinisme social en action, puisque c'est une lutte pour « devenir le plus fort » et imposer sa volonté au reste de la population. http://www.wikiberal.org/wiki/Darwinisme_social#Darwinisme_social
Bisounours Posté 19 octobre 2013 Signaler Posté 19 octobre 2013 "l'ingérence humanitaire, ce colonialisme des bons sentiments" Excellent.
poney Posté 21 octobre 2013 Signaler Posté 21 octobre 2013 Ne faut-il pas plutôt dépasser le prisme de l'opposition Keynes-Hayek, autrement dit la relance par la dépense plutôt que par l'austérité ?Les politiques de relance par la dépense publique marchent. Aujourd'hui, nous ne sommes pas allés assez loin dans ce sens. Keynes avait totalement raison. Certes, il n'avait pas une vision complète de l'économie, car c'était il y a soixante-dix ou quatre-vingts ans, mais aujourd'hui nous en savons plus. Ses prévisions expliquant que les dépenses publiques stimuleraient l'économie et que dans les périodes de récession les politiques monétaires ne marcheraient pas ou pas très bien étaient totalement justes. La vérité est que la vision d'Hayek, qui stipule que le marché fonctionne parfaitement seul et s'autorégule, était fausse. http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20131021trib000791581/stiglitz-aucune-economie-n-est-jamais-revenue-a-la-prosperite-avec-des-mesures-d-austerite-.html
Ray Posté 21 octobre 2013 Signaler Posté 21 octobre 2013 http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20131021trib000791581/stiglitz-aucune-economie-n-est-jamais-revenue-a-la-prosperite-avec-des-mesures-d-austerite-.html Le pire est que cet abruti ce vénérable Prix Nobel commence par expliquer que l'économie a besoin d'une vision à long terme et pérenne de la croissance alors qu'il y a pas plus court-termiste que la stimulation budgétaire keynésienne...
poney Posté 21 octobre 2013 Signaler Posté 21 octobre 2013 Oui, et comme si les agents économiques, les entreprises, bossaient en se disant "on s'en fou de ce qu'on sera dans 2 ans". J'me vois diriger une boite comme ça tient.
Hayek's plosive Posté 21 octobre 2013 Signaler Posté 21 octobre 2013 Oui, et comme si les actionnaires étaient pret a cramer tout le capital qu'ils investissent pour 3% de dividend yield.
Ray Posté 21 octobre 2013 Signaler Posté 21 octobre 2013 Oui, et comme si les agents économiques, les entreprises, bossaient en se disant "on s'en fou de ce qu'on sera dans 2 ans". J'me vois diriger une boite comme ça tient. Et comme dit Simonnot : Après moi, le déluge n'a pas été prononcé par un entrepreneur mais par un chef d'Etat. En fait je soupçonne que la plupart des économistes ne comprennent pas vraiment ce qu'est la croissance. Ils ne comprennent pas que derrière ce concept abstrait il y a des êtres humains réels qui prennent des décisions et planifient.
Gilles Posté 21 octobre 2013 Signaler Posté 21 octobre 2013 La La plupart des commentaires démontent l'article de la tribune, ceci dit.
poney Posté 21 octobre 2013 Signaler Posté 21 octobre 2013 £Oui, parce que c'est La Tribune. Place un peu la même interview dans Le Monde ou Libération, pour voir.
Tramp Posté 21 octobre 2013 Signaler Posté 21 octobre 2013 Et comme dit Simonnot : Après moi, le déluge n'a pas été prononcé par un entrepreneur mais par un chef d'Etat. En fait je soupçonne que la plupart des économistes ne comprennent pas vraiment ce qu'est la croissance. Ils ne comprennent pas que derrière ce concept abstrait il y a des êtres humains réels qui prennent des décisions et planifient. S'ils comprenaient quoique ce soit à la croissance, ça fait longtemps que le PIB aurait été mis à la poubelle.
Ray Posté 21 octobre 2013 Signaler Posté 21 octobre 2013 S'ils comprenaient quoique ce soit à la croissance, ça fait longtemps que le PIB aurait été mis à la poubelle. ? La croissance c'est justement la croissance du PIB. Et le PIB, quoi qu'on en dise, c'est bien. Le PIB donne une quantification monétaire des désirs humains que l'échange marchand a permis de satisfaire au cours de l'année. Une des critiques consiste à dire que les destructions font augmenter le PIB, mais c'est ne pas comprendre que la satisfaction des désirs de reconstruction n'est pas moins important que la satisfaction d'un autre désir humain. Le réel problème du PIB est qu'on y intègre artificiellement les services publiques, mais ça c'est un problème de méthodologie, le concept du PIB n'est pas défectueux en lui-même.
Fagotto Posté 21 octobre 2013 Signaler Posté 21 octobre 2013 Stiglitz c'est quand meme celui qui a sorti un rapport au Congres expliquant qu'il n'y avait pas de risque de faillite de Freddie Mac et Fannie Mae. Et apres il vient donner des lecons...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant