NQH Posté 27 novembre 2013 Signaler Posté 27 novembre 2013 Si ce n'est pas indiscret, qu'est-ce qu'il t'était reproché exactement ? Sur le reste : ça ne m'étonne même pas et ça me désespère d'autant plus de ce pays ...
Nicolas Luxivor Posté 27 novembre 2013 Signaler Posté 27 novembre 2013 Si ce n'est pas indiscret, qu'est-ce qu'il t'était reproché exactement ? Sur le reste : ça ne m'étonne même pas et ça me désespère d'autant plus de ce pays ... Sur la forme, fraude sur la TVA. C'est tellement facile de reprocher aux entreprises de respecter la 6ème directive européenne parce qu'elle entre en conflit avec le code fiscal français. Et c'est la seule possibilité pour le gouvernement d'aller cherché les biens personnels des chefs d'entreprise. Et oui, la fraude à la TVA bypass le statut des SA ou SARL... Juridiquement, le fisc à perdu. Débouté sur toute la ligne et condamné... Mais il ne reste rien de l'entreprise 12 ans après...
h16 Posté 27 novembre 2013 Signaler Posté 27 novembre 2013 Pour confirmation de la perte en cascade des biens, des amis et de la famille, tu connais beaucoup de clochard vivant en couple et ayant des amis?Tu calques ton historique sur l'intitulé de départ. Il peut y avoir mille façon de se retrouver à poil le 1er janvier 2014, et ton histoire n'est qu'une des possibilités, qui, comme d'autres, aboutit à "pas de moyens, plus de toit, plus de famille". Il y a aussi le house jacking qui tourne mal, ta famille est butée et ta maison brûle le 31 au soir. C'est une autre histoire. Il y a aussi l'acte de folie, tu tues tout le monde. Il y a aussi le repas du 31 qui ne passe pas (tout le monde a pris du poisson, pas toi, le 1er, tout le monde est mort). Il y a aussi le météorite / l'avion qui détruit ta baraque, ta voiture mais pas ta famille ou seulement tes enfants, ... Bref : tu peux très bien perdre ton argent, ta baraque, tout le reste et te retrouver avec seulement ta famille. Ou l'inverse.
h16 Posté 27 novembre 2013 Signaler Posté 27 novembre 2013 Sur la forme, fraude sur la TVA. C'est tellement facile de reprocher aux entreprises de respecter la 6ème directive européenne parce qu'elle entre en conflit avec le code fiscal français. Et c'est la seule possibilité pour le gouvernement d'aller cherché les biens personnels des chefs d'entreprise. Et oui, la fraude à la TVA bypass le statut des SA ou SARL... Juridiquement, le fisc à perdu. Débouté sur toute la ligne et condamné... Mais il ne reste rien de l'entreprise 12 ans après... Ceci dit, je suis désolé de ce qui t'es arrivé. Et si un jour, sous anonymat bien sûr, tu veux en dire plus ou autant, mais mis en forme, comme témoignage de la violence du fisc, je serai intéressé.
poney Posté 27 novembre 2013 Signaler Posté 27 novembre 2013 J'organise un apéro de protestation contre l'austérité. Apéro militant et citoyen. GENIUS !
Nofreedom Posté 27 novembre 2013 Signaler Posté 27 novembre 2013 GENIUS ! Tu en profites pour commander des tee-shirt du "che" en Chine pour les vendre à cet apéro, et là c'est jackpot.
Hayek's plosive Posté 27 novembre 2013 Signaler Posté 27 novembre 2013 Ca et des pots de miel issus du commerce équitable avec appelation agriculture bio, tu leur en fais bouffer un maximum pour qu'ils crèvent, et hop.
Messer Posté 27 novembre 2013 Signaler Posté 27 novembre 2013 Je vais vivre dans de la famille, et je reprends tout depuis le début. Ici ou ailleurs. Ensuite quand mes 10j de budget pain seront épuisés je trouverai bien un moyen de me nourrir. Une vraie question serait de savoir si je serai "seul" dans ce cas, où si l'ensemble de la population ou presque est dans la même merde.
Nicolas Luxivor Posté 28 novembre 2013 Signaler Posté 28 novembre 2013 Bref : tu peux très bien perdre ton argent, ta baraque, tout le reste et te retrouver avec seulement ta famille. Ou l'inverse. Oui mais les cas que tu cites, tu n'as pas eu de chance mais tu as aussi manqué de prévoyance. Si le gouvernement n'était pas aussi cupide en prélevant trop de taxes, les gens pourraient prévoir une catastrophe: le fameux bas de laine, Quand tu vends ou propose un service, il est toujours nécessaire de prévoir la fin de ton activité ce qui justifie la marge et autre capitalisation. En bref, tu ne mets pas tout tes œufs dans le même panier. C'est précisément ce que détruit et te reproche un gouvernement: tu ne mets pas tout tes capitaux dans les mêmes mains gouvernementales! Un fonctionnaire est bien plus destructeur qu'un typhon ou n'importe quel évènement naturel. Ca agit avec intelligence. Mal venue certes, mais avec intelligence... En ce qui concerne le témoignage, ok, mais c'est très long à expliquer dans le détail et les gens en général n'ont pas de compréhension globale du problème. Une entreprise c'est complexe et il existe un nombres d'interactions conséquent...
Invité Posté 28 novembre 2013 Signaler Posté 28 novembre 2013 Un fonctionnaire est bien plus destructeur qu'un typhon ou n'importe quel évènement naturel. Ca agit avec intelligence. Mal venue certes, mais avec intelligence... Si c'était vrai j'en serais un.
(V) Posté 3 décembre 2013 Auteur Signaler Posté 3 décembre 2013 résultats : Je pensais qu'en faisant sienne une devise du genre "vivre libre ou mourir", on préférait risquer le tout pour le tout voire se suicider, mais finalement pas mal sont prêts à accepter un boulot de merde + dépendance papa maman. Si je n'avais vraiment plus rien je pense que j'envisagerais plutôt le vol et la violence pure (jusqu'à la violence ultime et mourir en me faisant tirer dessus plutôt que survivre sous les ponts ou en prison...). Mais évidemment ce n'est qu'une expérience de pensée...
POE Posté 3 décembre 2013 Signaler Posté 3 décembre 2013 résultats : Je pensais qu'en faisant sienne une devise du genre "vivre libre ou mourir", on préférait risquer le tout pour le tout voire se suicider, mais finalement pas mal sont prêts à accepter un boulot de merde + dépendance papa maman. Si je n'avais vraiment plus rien je pense que j'envisagerais plutôt le vol et la violence pure (jusqu'à la violence ultime et mourir en me faisant tirer dessus plutôt que survivre sous les ponts ou en prison...). Mais évidemment ce n'est qu'une expérience de pensée... Il y a quelque chose qui m'échappe. Si ton expérience de pensée débouche sur la violence et le vol, cela veut dire que c'est le sens que tu donnes à la liberté ?
Elphyr Posté 3 décembre 2013 Signaler Posté 3 décembre 2013 Il y a quelque chose qui m'échappe. Si ton expérience de pensée débouche sur la violence et le vol, cela veut dire que c'est le sens que tu donnes à la liberté ?Tout perdre, c'est la liberté ? (C'est ce que j'ai compris du postulat de départ.)
Brock Posté 3 décembre 2013 Signaler Posté 3 décembre 2013 résultats : Je pensais qu'en faisant sienne une devise du genre "vivre libre ou mourir", on préférait risquer le tout pour le tout voire se suicider, mais finalement pas mal sont prêts à accepter un boulot de merde + dépendance papa maman. Si je n'avais vraiment plus rien je pense que j'envisagerais plutôt le vol et la violence pure (jusqu'à la violence ultime et mourir en me faisant tirer dessus plutôt que survivre sous les ponts ou en prison...). Mais évidemment ce n'est qu'une expérience de pensée... ca ressemble a un trip d'enfant immature
Hayek's plosive Posté 3 décembre 2013 Signaler Posté 3 décembre 2013 Ca ressemble a quelqu'un qui ne fait pas la différence entre anarchie et anarcapie.
Brock Posté 3 décembre 2013 Signaler Posté 3 décembre 2013 tu veux dire entre anomie et anarchie? Je pense que V connais la difference.C'est l'experience du 'rien a perdre' qui est fantasmee.
(V) Posté 3 décembre 2013 Auteur Signaler Posté 3 décembre 2013 Point de départ : tu n'as plus rien. Première question : ne plus rien avoir, est-ce que cela peut être envisagé comme une forme de liberté ? (dans le sens "plus rien à perdre" ?) Dans ce cas-là de quelle façon profitez-vous de cette liberté ? Si ce n'est pas du tout une liberté mais au contraire la pire des situations, la pire des contraintes, que faites-vous ? De quelle façon réagissez-vous face à cette situation ? Une majorité de réponses données indique que ne plus rien avoir n'est pas une liberté, et la plupart décident donc de : retourner chez leurs parents, accepter un boulot de merde. Cette situation peut valablement être considérée comme une antithèse de la liberté, mais là où je suis surpris, sens de mon précédent commentaire, c'est qu'une majorité de libéraux acceptent pourtant de s'y résigner. L'alternative est-elle : "vivre libre ou vivre soumis/résigné" ? Ou "vivre libre ou mourir" ?
Elphyr Posté 3 décembre 2013 Signaler Posté 3 décembre 2013 Beaucoup, à raison, trouvent un juste milieu entre vivre servile ou mourir libre.
Miss Liberty Posté 3 décembre 2013 Signaler Posté 3 décembre 2013 Pourquoi retourner chez ses parents serait vivre servile? Le choix est libre, les contraintes provisoires et librement consenties comme elles le seraient vis à vis d'un employeur, d'un propriétaire, d'un organisme de crédit. Le fait d'avoir un éventail de choix agréables ou passables tout au plus n'est pas une question de liberté, c'est une question de ton hypothèse initiale à la con de tsunami dévastateur. Il y a des tas de gens qui n'ont pas des choix tellement plus reluisants ou exotiques dans leur vie de tous les jours, même sans tsunami : en sont-ils moins libres? Est-ce qu'on est plus libre parce qu'on a un diplôme HEC, un million d'euros et une bagnole plutôt que de la bonne volonté pour bosser, de quoi bouffer pour dix jours et un vélo?
Brock Posté 3 décembre 2013 Signaler Posté 3 décembre 2013 Point de départ : tu n'as plus rien. Première question : ne plus rien avoir, est-ce que cela peut être envisagé comme une forme de liberté ? oui tant que la perte n'est pas un traumatisme ( c'est difficile).Sinon, la perte est un enfermement (d'ou la necessite de faire un deuil, chose pas toujours reussie.) (dans le sens "plus rien à perdre" ?) Dans ce cas-là de quelle façon profitez-vous de cette liberté ? Si ce n'est pas du tout une liberté mais au contraire la pire des situations, la pire des contraintes, que faites-vous ? De quelle façon réagissez-vous face à cette situation ? La pire des situations va certainement engendrer des comportements sociopathes et destructeurs; si c'est une liberte de remise a zero je suppose que je serais plutot constructif.Ca depend largement du contexte.Le contexte que tu as indique en o.p. est plutot destructogene. Ah non il reste les amis donc je suppose que tout n'est pas perdu.Dans ce cas je ferais les choses dans cet ordre: -rester chez un ami -pendant qu'il est au travail, vendre tous ses meubles et affaires -me casser a Djibouti -monter une compagnie de transport de pneus de camion usages -acheter de la coke et des puth
POE Posté 3 décembre 2013 Signaler Posté 3 décembre 2013 Quelque soient les hypothèses cela reste une expérience de pensée, ce qui signifie qu'on ne sait jamais vraiment comment on réagirait. Perdre ce que l'on possède c'est détruire les liens qui nous retiennent au monde, c'est en ce sens que cela peut être une occasion d'être plus libre. Qui veut vraiment cette liberté la ? Les disciples de Jésus.
Brock Posté 3 décembre 2013 Signaler Posté 3 décembre 2013 Ce que l'on peut te prendre ne t'a jamais vraiment appartenu... Perdre des objets c'est nul mais c'est jamais un big deal.
Rincevent Posté 3 décembre 2013 Signaler Posté 3 décembre 2013 Point de départ : tu n'as plus rien. Première question : ne plus rien avoir, est-ce que cela peut être envisagé comme une forme de liberté ? (dans le sens "plus rien à perdre" ?) Dans ce cas-là de quelle façon profitez-vous de cette liberté ? Si ce n'est pas du tout une liberté mais au contraire la pire des situations, la pire des contraintes, que faites-vous ? De quelle façon réagissez-vous face à cette situation ? Une majorité de réponses données indique que ne plus rien avoir n'est pas une liberté, et la plupart décident donc de : retourner chez leurs parents, accepter un boulot de merde. Cette situation peut valablement être considérée comme une antithèse de la liberté, mais là où je suis surpris, sens de mon précédent commentaire, c'est qu'une majorité de libéraux acceptent pourtant de s'y résigner. L'alternative est-elle : "vivre libre ou vivre soumis/résigné" ? Ou "vivre libre ou mourir" ? La liberté s'exerce par le biais de ta propriété. En conséquence de quoi, ne plus rien avoir, c'est manquer d'opportunités pour exercer sa liberté ; pas avoir davantage de liberté. Éventuellement, c'est ne plus avoir de choses auxquelles s'attacher et sur lesquelles exercer sa responsabilité ; mais ce n'est toujours pas de la liberté.
Miss Liberty Posté 4 décembre 2013 Signaler Posté 4 décembre 2013 La liberté s'exerce par le biais de ta propriété. En conséquence de quoi, ne plus rien avoir, c'est manquer d'opportunités pour exercer sa liberté ; pas avoir davantage de liberté. Éventuellement, c'est ne plus avoir de choses auxquelles s'attacher et sur lesquelles exercer sa responsabilité ; mais ce n'est toujours pas de la liberté.+1C'est beaucoup plus clair quand c'est toi qui explique.
NoName Posté 4 décembre 2013 Signaler Posté 4 décembre 2013 La liberté s'exerce par le biais de ta propriété. En conséquence de quoi, ne plus rien avoir, c'est manquer d'opportunités pour exercer sa liberté ; pas avoir davantage de liberté. Éventuellement, c'est ne plus avoir de choses auxquelles s'attacher et sur lesquelles exercer sa responsabilité ; mais ce n'est toujours pas de la liberté. ++ /thread
(V) Posté 9 décembre 2013 Auteur Signaler Posté 9 décembre 2013 La liberté s'exerce par le biais de ta propriété. En conséquence de quoi, ne plus rien avoir, c'est manquer d'opportunités pour exercer sa liberté ; pas avoir davantage de liberté. Éventuellement, c'est ne plus avoir de choses auxquelles s'attacher et sur lesquelles exercer sa responsabilité ; mais ce n'est toujours pas de la liberté. Excellente remarque.. /thread ..qui ouvre le débat
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