Astha Posté 27 octobre 2015 Signaler Posté 27 octobre 2015 Les climato-sceptiques sont minoritaires dans les médias. Oui et ? Quel rapport avec la censure ? D'ailleurs, il n'est même pas "climato-sceptique": Après la publication de notre article « Allez, stop : arrêtons d’inviter les climatosceptiques », nous avons reçu le droit de réponse suivant de Philippe Verdier, le « monsieur météo » de France Télévisions. Rue89 range mon livre dans le camp des climatosceptiques. Je réfute catégoriquement cette affirmation diffamatoire. Il est écrit dans mon enquête que le réchauffement climatique est une réalité dont nous devons nous occuper avant que celui-ci ne s’occupe de nous. [...] http://rue89.nouvelobs.com/2015/10/14/philippe-verdier-suis-donc-climatosceptique-261660
Cugieran Posté 27 octobre 2015 Signaler Posté 27 octobre 2015 Non en plus il ne l'est pas mais toute personne qui met en cause la politique climatique atterrit dans le même sac. C'est louche.
poney Posté 27 octobre 2015 Signaler Posté 27 octobre 2015 Et tu devras raquer. Il y a toute sorte de manière de virer un barman sans raquer, surtout si tu dit qu'il est incompétent. J'ai bossé dans assez de bars et de restau pour le savoir. Se faire virer dans ce milieu, c'est la presque la norme.
h16 Posté 27 octobre 2015 Signaler Posté 27 octobre 2015 Mais pas un lieu de libre expression. Le devoir de réserve est un des premiers du fonctionnaire. Travailler pour un service public, c'est pas un droit de l'homme. Allons. Verdier comme la plupart des petits rigolos qui bossent à F2 ne sont pas des fonctionnaires. Ce qui est gênant ici est le côté : tu ne penses pas droit, tu es viré alors même que le même F2 devait se faire, journalistes à bord en tête, le chantre de la liberté d'expression patati patata. Comme rappelé, ce n'est pas un problème de politique salariale ici, mais simplement d'image de marque. Si (au hasard) VW virait un employé qui avait dénoncé l'usage (au hasard) d'un logiciel spécifique pour truquer certains tests, certains trouveraient qu'en terme de com, c'est désastreux. Ils auraient raison. 1
h16 Posté 27 octobre 2015 Signaler Posté 27 octobre 2015 On ne peut parler de censure. Oui, il faudrait que les gens se renseignent un peu au lieu de crier cEnsurE à tout bout de champ.
José Posté 27 octobre 2015 Signaler Posté 27 octobre 2015 Si (au hasard) VW virait un employé qui avait dénoncé l'usage (au hasard) d'un logiciel spécifique pour truquer certains tests, certains trouveraient qu'en terme de com, c'est désastreux. Ils auraient raison. Mais VW vire qui il veut. C'est lui qui voit.
Groucho Marx Posté 27 octobre 2015 Signaler Posté 27 octobre 2015 Le truc qui me chiffonne, c'est la totale absence de réaction des syndicats de journalistes. A la base, Verdier est journaliste, spécialisé dans la météorologie. Alors que les syndicats sont les premiers à brailler quand une simple rumeur leur déplait, là ils ont un lourdage en règle et personne ne bronche, à peine 2 ou 3 articulets planqués au fin fonds des rubriques de chiens écrasés. donc oui, je pense qu'il fera l'objet d'une négociation de rupture de contrat et basta.
Flashy Posté 27 octobre 2015 Signaler Posté 27 octobre 2015 Mais vous exprimez ce qui devrait être (les employeurs virent qui ils veulent comme ils veulent) ou ce qui est?Parce que, si c'est la seconde branche de l'alternative, vous avez tort. Un employeur qui vire un salarié pour avoir manifesté à la Manif pour Tous, avoir voté FN ou être climato-sceptique va au carton (sauf si c'est une entreprise de conviction). Là, on a un salarié journaliste avec 20 ans d'ancienneté qui a rédigé un livre critique, non pas de son employeur, mais du GIEC et de la politique environnementale. A mon avis, s'ils ne font pas une belle transaction avec un gros chèque, ils vont au carton. De plus, sur le plan de la pure communication, à l'heure de la glorification de la liberté d'expression, du pluralisme, des lanceurs d'alerte, de la liberté de la presse, ce genre de décisions paraît désastreuse en terme d'image, incomparablement plus que ce qu'aurait pu dire Verdier (qui n'a pas attaqué France 2, à ma connaissance).
Tramp Posté 27 octobre 2015 Signaler Posté 27 octobre 2015 Ca serait désastreux si quelqu'un à part nous s'y intéressait. La "liberté d'expression" n'a pas le même sens pour nous que pour la masse des Français pour qui un média indépendant c'est un média détenu par le pouvoir politique.
Tremendo Posté 27 octobre 2015 Signaler Posté 27 octobre 2015 N'employons pas le mot censure à la légère. On ne peut pas parler de droit de réserve quand dans d'autres émissions de France télévisions et radio France les journalistes ne se gênent pas pour dire ce qu'ils veulent. Ou on applique ce droit de réserve intégralement ou on ne l'applique pas. Quant au terme de censure, s'il est avéré que des ordres sont venus du gouvernement pour le virer alors oui le terme est adéquat. On peut grandement se poser la question
Groucho Marx Posté 27 octobre 2015 Signaler Posté 27 octobre 2015 Là, on a un salarié journaliste avec 20 ans d'ancienneté qui a rédigé un livre critique, non pas de son employeur, mais du GIEC et de la politique environnementale. A mon avis, s'ils ne font pas une belle transaction avec un gros chèque, ils vont au carton. il est clair qu'une transaction amiable va jeter un voile pudique sur cet épisode. Si par contre, ils veulent le "punir", je ne vois pas comment un recours aux prud’hommes pourrait se solder par une victoire de FTV et l'économie d'une campagne médiatique très néfaste pour eux..
PABerryer Posté 27 octobre 2015 Signaler Posté 27 octobre 2015 il est clair qu'une transaction amiable va jeter un voile pudique sur cet épisode. Si par contre, ils veulent le "punir", je ne vois pas comment un recours aux prud’hommes pourrait se solder par une victoire de FTV et l'économie d'une campagne médiatique très néfaste pour eux.. Tu supposes que les prud'hommes sont rationnels.
Groucho Marx Posté 28 octobre 2015 Signaler Posté 28 octobre 2015 je sais surtout que les prud'hommes sont extrêmement difficiles à convaincre du bon droit de l'employeur, et que l'unique solution soit un licenciement. Raison pour laquelle ils donnent gain de cause aux ex-salariés dans 95% des cas (pas de sources, juste pifomètre). Donc dans ce cas de figure, je ne vois pas comment Verdier pourrait être débouté. stou.
Neuron Posté 28 octobre 2015 Signaler Posté 28 octobre 2015 Peut-être parce que cela n'a rien à voir ? Ne pas pouvoir exprimer d'opinion personnelle au sein d'une entreprise, où est le problème ? A un poste dont la particularité est d'exprimer des opinions personnelles.
José Posté 28 octobre 2015 Signaler Posté 28 octobre 2015 A un poste dont la particularité est d'exprimer des opinions personnelles. M. Météo exprime des opinions personnelles ?
Tremendo Posté 28 octobre 2015 Signaler Posté 28 octobre 2015 C'est peut-être des opinions personnelles mais elles ne le sont pas plus que celles réchauffistes qu'on définit comme totalement scientifiques. En plus le mec parle de climat, il travaille dans ce domaine depuis 20 ans.
José Posté 28 octobre 2015 Signaler Posté 28 octobre 2015 C'est peut-être des opinions personnelles mais elles ne le sont pas plus que celles réchauffistes qu'on définit comme totalement scientifiques. Ben non, le Verdier, là, il faisait une critique politique, pas scientifique.
Tremendo Posté 28 octobre 2015 Signaler Posté 28 octobre 2015 Ben non, le Verdier, là, il faisait une critique politique, pas scientifique. Les deux. J'aimerais juste savoir s'il se fait virer par une chaines aux ordres du gouvernement pour le côté politique ou scientifique
Groucho Marx Posté 28 octobre 2015 Signaler Posté 28 octobre 2015 mettre en cause le GIEC, son organisation monopolistique et son absence de remise en cause est certainement un crime politique.
Tramp Posté 28 octobre 2015 Signaler Posté 28 octobre 2015 Raison pour laquelle ils donnent gain de cause aux ex-salariés dans 95% des cas (pas de sources, juste pifomètre). Donc dans ce cas de figure, je ne vois pas comment Verdier pourrait être débouté. stou. Du gros pifomètre donc parce que c'est loin d'être ca
Groucho Marx Posté 28 octobre 2015 Signaler Posté 28 octobre 2015 Il s'avère donc logique que face à un manquement évident de l'employeur, la juridiction n'est pas d'autre choix que celui de faire droit aux demandes du salarié, ce qui explique les pourcentages élevés relevés (71 % et 81 %). http://www.webavocat.fr/blog/?post/2008/08/30/134-conseil-de-prud-hommes-quelques-statistiques entre 71% et 81%. C'est vrai, je suis à des années lumières de mon 95% pifométrique.
Tramp Posté 28 octobre 2015 Signaler Posté 28 octobre 2015 Tes statistiques disent l'inversent de ce que tu as dis : dans les cas où il y a un manquement évident de l'employeur, ils lui donnent quand même raison 20 à 30% du temps.
Flashy Posté 28 octobre 2015 Signaler Posté 28 octobre 2015 C'est ce que j'aurais dit, entre 70 et 80%, avec de fortes variations d'un conseil de prud'hommes à l'autre. Par exemple, le CPH de Nanterre en section encadrement est très orienté "pro-employeur", ce qui s'explique par la sociologie des conseillers salariés, tous cadres à la Défense (=des cadres très hauts placés). Par contre, un CPH dans un ancien bassin industriel ayant eu à subir de nombreux licenciements économiques sera abusivement "pro-salarié", les conseillers employeur sont d'anciens ouvriers licenciés pour motif économique essayant de vivoter en ayant monter leur propre boutique, faute d'autres emplois.
Groucho Marx Posté 28 octobre 2015 Signaler Posté 28 octobre 2015 Tes statistiques disent l'inversent de ce que tu as dis : dans les cas où il y a un manquement évident de l'employeur, ils lui donnent quand même raison 20 à 30% du temps. oui oui, c'est bien ça, des années lumières.
Tramp Posté 28 octobre 2015 Signaler Posté 28 octobre 2015 Oui, il y a des années lumières de différence entre 95% dans tout les cas et 70-80% dans les cas où le manquement de l'employeur est évident (ie, on ne sait pas quel est le pourcentage dans les cas où il n'y a pas de manquement de l'employeur). Dans le premier cas, l'anomalie c'est que les employeurs perdent quoi qu'il arrive. Dans le second, l'anomalie c'est qu'alors même que le manquement de l'employeur est évident, ils lui donnent raison dans 20 à 30% des cas alors que l'on devrait être proche de 0 (mots clés : manquement évident de l'employeur).
Flashy Posté 28 octobre 2015 Signaler Posté 28 octobre 2015 Le "manquement évident", c'est l'appréciation du blogueur. Pour ma part, je ne considère pas que les manquements de l'employeur sont très souvent évidents sur le fond (aux yeux du salarié, sans doute, en droit ou avec une logique managériale, ça se discute sérieusement...). De même, le caractère naïf et ouvert des salariés prête à discussion : les gens sont plutôt sûrs de leur bon droit et ne veulent pas en discuter. Par conséquent, si par "tentative amiable" il entend "demander à l'employeur de se coucher et de tout céder", il a effectivement raison. Ce n'est pas systématique, mais c'est loin d'être rarissime. D'ailleurs, je suis curieux de voir le taux de conciliation...s'il y a quasiment toujours volonté de discuter de la part des salariés, et manquement évident de l'employeur (qui n'est pas stupide), il devrait y avoir énormément de conciliations. D'ailleurs, le nombre de litiges en droit social vient contredire son appréciation selon laquelle les salariés ont peu de goût pour la chicane. Ils vont faire chier sur tout, c'est le loto. Exemple : "ouin, ouin, je n'ai pas eu ma visite médicale d'embauche il y a 4 ans, j'ai subi un préjudice de 4 000 €".
Elphyr Posté 28 octobre 2015 Signaler Posté 28 octobre 2015 http://m.canalplus.fr/?vid=1323990 Canal défend Verdier... à sa façon.
Adrian Posté 31 octobre 2015 Signaler Posté 31 octobre 2015 Philippe Verdier ouvre sa lettre de licenciement
Johnathan R. Razorback Posté 31 octobre 2015 Signaler Posté 31 octobre 2015 Philippe Verdier ouvre sa lettre de licenciement Le pouvoir, c'est ce à quoi il est dangereux de s'opposer.
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