Elphyr Posté 25 décembre 2015 Signaler Posté 25 décembre 2015 Quand on dit que ce ne sont pas des hommes comme les autres, il ne reste pas beaucoup d'autres possibilités.Des sous-hommes ?
Tramp Posté 25 décembre 2015 Signaler Posté 25 décembre 2015 Avec du fric en plus - en tout cas quand ils réussissent. Meme quand ils réussissent ce n'est pas vérifié.
Tramp Posté 25 décembre 2015 Signaler Posté 25 décembre 2015 Pas du tout. Moi aussi je propose mes services sans coercition aucune et tous les pourceaux politiques me tombent dessus. Je ne suis pourtant pas un cas à part du reste de l'humanité. Et que dire de Warren Buffet qui fait campagne pour des hausses d'impôts... C'est pas un entrepreneur peut-être ?
Rübezahl Posté 25 décembre 2015 Signaler Posté 25 décembre 2015 Pas du tout. Moi aussi je propose mes services sans coercition aucune La plupart des salariés proposent principalement ce que leur patron leur dit de proposer (dans le cadre de ses idées et de son outil de production). Cela ne fait évidemment pas des uns des sous-hommes et des autres des surhommes (et toi seul a employé ce vocable trollesque). Mais ça fait quand même une différence significative entre les 2. Mais à la base je voulais surtout souligner que se soucier concrètement de l'intérêt des gens ça ne réclame pas forcément de passer par pondre des théories, des lois, de la moraline, etc ama poser/proposer sur la place publique, poser sur le marché, des trucs qui peuvent intéresser les gens, c'est une façon de faire bien plus légitime (et efficace). Et je ne parle pas d'inventer le moteur asynchrone. Proposer des bons légumes sur le marché (et avoir créé l'outil de production pour) c'est bien se soucier de l'intérêt des gens, tout bonnement car l'intérêt de ces gens en fait alors des clients et que l'intérêt du vendeur/entrepreneur est directement corrélé à celui de ses clients.
Tramp Posté 25 décembre 2015 Signaler Posté 25 décembre 2015 L'entrepreneur ne fait jamais qu' allouer du travail et du capital que d'autres lui ont proposé. Si ces gens étaient pas là pour se soucier de l'intérêt des entrepreneurs...
h16 Posté 25 décembre 2015 Signaler Posté 25 décembre 2015 Et voilà, c'est bien du troll. I rest my case.
Rübezahl Posté 26 décembre 2015 Signaler Posté 26 décembre 2015 tombé sur un extrait d'Alain qui parle un peu d'intérêt : http://uplib.fr/wiki/Alain/Propos_sur_les_pouvoirs#12_mai_1923
David_Cotte Posté 26 décembre 2015 Signaler Posté 26 décembre 2015 Je n'ai que parcouru, parce que vous écrivez tous beaucoup, alors peut-être que ma contribution est une redite. D'abord mon satisficit pour les distinctions conceptuelles. Je voudrai juste rajouter un troisième terme : l'intérêt peut être compris strictement comme gain financier. Du moins me semble-t-il que c'est ainsi qu'il est conçu dans la théorie des jeux (Von Neuman et Morgensten)
Lancelot Posté 26 décembre 2015 Signaler Posté 26 décembre 2015 l'intérêt peut être compris strictement comme gain financier.Qu'en est-il des situations où aucun intérêt financier n'est en jeu ?
Nigel Posté 26 décembre 2015 Signaler Posté 26 décembre 2015 Je n'ai que parcouru, parce que vous écrivez tous beaucoup, alors peut-être que ma contribution est une redite. D'abord mon satisficit pour les distinctions conceptuelles. Je voudrai juste rajouter un troisième terme : l'intérêt peut être compris strictement comme gain financier. Du moins me semble-t-il que c'est ainsi qu'il est conçu dans la théorie des jeux (Von Neuman et Morgensten) Oui bah l'école autrichienne et nous avec, on le conçoit pas comme ça. Offrir des fleurs à une femme car tu espères la baiser, c'est être motivé par l'intérêt.
Nihiliste frustré Posté 26 décembre 2015 Signaler Posté 26 décembre 2015 L'intérêt, c'est être intéressé. Pourquoi X s’intéresse aux timbres poste de la première moitié du XXème et Y aux représentations artistiques du chat mort dans l'Angleterre républicaine ? Pourquoi Z fantasme sur des extra-terrestres en mini-jupe et W ne bande-t-il qu'entre 8h et 12h ? Nul doute qu'il y a plein de bonnes raisons à cela, et la première d'entre elles étant très probablement la variabilité plus ou moins aléatoire nécessaire à toute évolution.
David_Cotte Posté 27 décembre 2015 Signaler Posté 27 décembre 2015 Qu'en est-il des situations où aucun intérêt financier n'est en jeu ? bonne question. Je crois que le sens des analyses de von neuman, qui est d'expliquer comment se font les choix impliquent qu'il y ai quelque part une quatification de l'intérêt : il ne s'agit pas forcement de gagner de l'argent mais d'attribuer une valeur a ce qui est choisi ou rejeter. P.S : pour ceux qui n'auraient pas bien compris mon propos, je n'ai pas dit que le gain serait la seule forme d'intérêt. La distinction du début de la conversation est maintenue (ce qui m'interesse / ce qui va dans le sens de mon bien-être) j'ai juste rajouté un terme.
Lancelot Posté 27 décembre 2015 Signaler Posté 27 décembre 2015 Je crois que le sens des analyses de von neuman, qui est d'expliquer comment se font les choix impliquent qu'il y ai quelque part une quatification de l'intérêt : il ne s'agit pas forcement de gagner de l'argent mais d'attribuer une valeur a ce qui est choisi ou rejeter.Il y a très certainement une évaluation mentale de la valence qui prend place à l'origine de la prise de décision. Cette évaluation doit être un mécanisme générique et donc amodal consistant à réduire n'importe quelle alternative à une seule dimension, ce qu'on peut traduire par une "quantification de l'intérêt". Par contre, et j'insiste lourdement là-dessus, ça reste un processus strictement et irréductiblement intra-individuel. Le gain financier est traduit en valence, pas l'inverse.
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